LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Aider les enfants à gérer leur frustration ! Pour vous Parents, des pistes d'Isabelle Filliozat / article de Aurore Aimelet / Psychologies Mars 2024 .

Personne n'aime les limites , les contraintes, les interdits ...même nous les adultes ! Mais surtout pas les enfants , qui ont besoin d&...

dimanche 4 mai 2014

Au joli mois de MAI : MÈRES et MAMANS sont à l'honneur ...


 * Les femmes , en devenant mères , se sentent responsables de tout et à vie ! 
elles ont le sentiment de courir après le temps sans marquer de pause, elles ont le sentiment de manquer de temps pour elle, leurs enfants , leur couple ; elles ont l'impression de ne pas "s'en sortir" , de courir en permanence, y compris pendant les vacances ; elles souffrent d'un manque de présence, de disponibilité , de tendresse, d'énergie ; elles se sentent incomprises , mal aidées , peu soutenues et estiment paradoxalement que la charge de maternage leur incombe sans partage ...d'où une énorme dépense d'énergie physique et psychique qui ont pour conséquences dénigrement ,perte de confiance ..et un immense sentiment de culpabilité : 
les mères se sentent coupables : de ce qu'elles donnent ou ne donnent pas ,
                    de ce qu'elles font ou ne font pas ...

elles culpabilisent parce qu'elles travaillent : est -ce bien "normal " d'avoir mis des enfants au monde pour qu'une "autre " s'en occupe alors qu'elles seules savent s'occuper de leurs enfants !!!

elles culpabilisent en tant que mères nourricières : « suis-je une mère indigne si je ne cuisine pas ? » « si je ne prépare pas moi-même ses repas , est-ce que je suis quand même une bonne mère ?, est-ce que je remplis bien mon rôle de mère nourricière ?»
* il est temps de faire le point !!!


Le regard de la société entretient cette culpabilité naturelle : en effet, la société s'acharne à rendre les mères responsables de tous les maux qui touchent les enfants:l'école, les copines , les médecins,certaines théories psy mal interprétées, les collègues masculins, certains politiques , la réalité sociale qui ne prévoit rien pour décharger les mères de leur rôle , votre mère ...un certain discours social : « puisque vous savez ce qui est bon pour vos enfants et que vous ne l"appliquez pas , c'est que vous êtes une mauvaise mère»  « si la mère va bien , les enfants vont bien » ( sous entendu le contraire !) 
* Sylvaine Giampigno -psychanalyste et psychologue de la petite enfance - constate: « entrer en maternité c'est entrer en culpabilité ; les mères avancent sur un terrain miné : d'un côté par l'idée mythique de la TOUTE PUISSANCE : puisqu'elles donnent la vie , elles ont le pouvoir de donner ce qui est bon et par conséquent également ce qui est mauvais ; de l'autre , par le mirage selon lequel la mère est l'enveloppe protectrice de l'enfant : c'est la nourrice , l'éducatrice, la seule qui est bonne pour la santé , l'équilibre et le bonheur de l'enfant » 
d'où cette culpabilité impitoyable  que les mères se fabriquent toutes seules ! 



Une question taraude toutes les mères :«suis-je une bonne mère ?» 
 pourquoi cette question ? 
  • veut-on reproduire une "bonne mère" que l'on a idéalisée ?
  • veut-on au contraire donner à son enfant tout ce dont une " mauvaise mère " nous aurait privée ?
  • comment renoncer à cette idée de la toute puissance sur son enfant ?
  • veut-on continuer à être une mère modèle comme la petite fille sage , obéissante et sans reproche que l'on était?
  • veut-on être celle dont on dit toujours « elle est formidable , elle mène tout de front ?» ( nécessité de s'affranchir du regard des autres !) 
  • oublions nous d'être épouse , femme tout simplement ?  

Qu'en pensent les psys ? 
° Catherine Mathelin-Vannier -psychanalyste -« la mère parfaite n'existe pas !» 
il faut renoncer à cette image qui n'existe pas , faire une croix sur la super maman que l'on rêvait d'être pour devenir une maman avec ses doutes , ses peurs , ses talents et ses défauts. IL faut accepter ses limites : 1e pas nécessaire qui passe par le renoncement à l'illusion de la toute puissance maternelle : accepter que l'on ne "colle "pas à l'image éthérée et parfaite diffusée par la société :
 « une mère se doit d'être bonne , épanouie et heureuse , puisqu'aujourd'hui , l'enfant est désiré et attendu !»
* Etre mère ne signifie pas que l'on ne fait que cela ni que l'on doit être reconnu uniquement comme tel.
* Se réconcilier avec la mère que l'on est et avec l'enfant que l'on a est une étape nécessaire , en gardant à l'esprit que l'instinct maternel n'existe pas et que les comportements maternels ne sont pas innés.
* En somme , il faut accepter de ne pas être la mère que l'on pensait devenir et que l'enfant ne soit pas celui que l'on avait imaginé...et accepter que cet enfant dont on avait rêvé puisse se révéler extrémement pénible et agaçant .
* « Pour un enfant ,il n'y a rien de plus pénible qu'une très bonne mère  » ajoute la psychanalyste: la mère qui viendrait à combler son enfant et à être totalement comblée par lui peut s'avérer très nocive.« il faut être capable de dire : j'en ai assez  et donner ainsi à son enfant l'envie de découvrir le monde et les autres , de sortir de cette relation collée à la mère : laisser le bébé à la crèche ou chez les grands -parents pour partir en w-e ne signifie pas être une "mauvaise mère " mais une maman qui réalise que son enfant PEUT et DOIT apprendre à vivre sans elle et réciproquement »

° Maryse Vaillant -psychologue . lutte contre l'idée de la maternité idalisée : très vite,la réalité de la maternité prend le pas sur le fantasme : les nuits
 ( parfois les journées ) sont difficiles, les responsabilités croissantes, l'organisation complexe, les doutes , les questionnements sont nombreux : les illusions perdues ne reviendront pas ! il faut accepter que le désenchantement dure , il faut faire le deuil de la mère idéale pour pouvoir voir que la réalité se compose tout autant de difficultés que de bonheurs.
* « Bien sûr, il y aura des moments exceptionnels à vivre , mais ils ne feront pas revenir l'émerveillement , le rêve d'une maternité idéale .Cette épreuve de la réalité , dont toute femme fait l'expérience quand elle devient mère , elle doit faire avec pour toute sa vie » 
* C'est là que tout se joue , car lorsque les femmes n'acceptent pas ce désenchantement  et ne font pas le deuil de la femme parfaite , alors elles continuent de courir après leur fantasme jusqu'à épuisement .


° Christiane Olivier -psychanalyste  -affirme que , dans la relation à son enfant , une mère doit tenter d'éviter la culpabilité et le désir de combler : la culpabilité est pernicieuse , la mère qui pense ne pas donner assez de temps ni assez de tendresse se sent en dette vis -à -vis de son enfant alors elle "se rachète" en lui faisant des petits cadeaux , en étant incapable de dire non et de le frustrer : cette mère qui se sent coupable a du mal à éduquer son enfant puisqu'elle n'arrive pas à sévir avec lui ; elle ne peut pas édicter des lois et de ce fait , ne peut lui apprendre le respect de l'autre.
* il y a des générations d'enfants sans désirs puisque ceux-ci ont été devancés en permanence par leur mère : des ados violents et capricieux dont les mères doivent se défendre en OSANT être des adultes qui "commandent" .
* les mères comblantes ne sont pas authentiques avec leurs sentiments : elles se forcent à jouer avec leur enfant ,à être toujours disponibles au-delà de leurs soucis et de leur fatigue .« Une mère doit pouvoir reconnaitre que, par moments , elle est horripilée par son enfant tout comme un homme et une femme qui s'aiment , le sont parfois l'un pour l'autre .Etre une "bonne mère" , ce n'est pas chercher à faire des 3 premières années de son enfant  un paradis d'amour , c'est l'éduquer pour qu'il devienne un adulte , membre à part entière de la génération à laquelle il appartient.
Il s'agit d'être une mère " suffisante" , mieux encore "des parents suffisants " ne se sacrifiant pas pour leurs enfants , mais réussissant à être des adultes dont l'existence s'organise autour de 3 pôles : leur couple, leur vie professionnelle , leur rôle de parents » .
* Dans son  livre " Enfants rois , plus jamais ça " , Christiane Olivier met en garde les parents qui ont le souci de contenter le moindre désir de leurs enfants au lieu d'édicter des lois , les empêchant ainsi d'avoir envie de grandir .



° TOUS LES PSYS s'accordent à le dire : « une bonne mère laisse le père accepter pleinement sa place » .Aux mères de ne pas leur réserver un rôle secondaire ! Beaucoup d'hommes se projettent avec difficulté dans ce rôle mal défini de la paternité . Or , « un enfant sans père est comme une maison sans toit » affirme une maxime bouddhiste .
« les enfants ont aussi besoin de leur père qu'il soit vivant ou mort , présent ou absent , "compétent" ou non .Un papa peut être déplorable , mais il est important de lui faire sa place : mieux vaut s'adosser à un arbre tordu qu'au vide » affirme le psychanalyste Jacques Arène . ( dans son livre : " y a t-il encore un père à la maison? )
*Le père peut aider la mère à déculpabiliser : 
          - d'abord en la rassurant et en la protégeant de tout ce qui pourrait nuire à sa tranquillité avec le nouveau-né 
         - puis au fur et à mesure , en prenant sa place dans la bulle maman bébé : 
le père est le "tiers séparateur" , un déstabilisateur qui va empêcher ce face -à face fusionnel et destructeur , un éducateur à part entière , à condition toutefois qu'il refuse à se soumettre à la domination de la mère , c'est-à dire s'occuper de l'enfant quand elle lui demande et de la façon dont elle le dit : la mère s'apercevra alors  que ce n'est pas si grave si la couche est de travers , si le bébé est sorti sans bonnet , le tee-shirt n'est pas assorti au pantalon ...Elle réalisera alors que son enfant peut survivre sans elle , c'est le début de la déculpabilisation !
* Il est nécessaire de laisser le père s'investir dès la naissance , accepter de lui laisser la place , lui redonner sa place comme amant , ne pas s'oublier en tant que femme , amante , amoureuse , épouse .
« Il ne faut pas s'arroger toute la compétence en matière d'éducation » dit  le psychiatre Robert Neuburger : « le père donne souvent le pouvoir à la mère sur le plan éducatif  ; c'est également une tendance qui prédomine chez les professionnels de la petite enfance ( école , crèche ..) ; les mères se plaignent que le père ne prend pas sa place ...mais la lui laissent -elles ?»
* Il faut accepter que le père ait d'autres points de vue , ses opinions , ses envies : à lui d'exprimer sa paternité . « c'est un autre parent différent et égal .On ne doit pas exiger qu'il soit le père idéal mais le laisser être un père bien réel » dit Bruno Décoret-psychologue : il faut sortir de l'obsession de l'accord parfait, en acceptant que l'enfant passe du temps avec son père : il se construira ainsi en faisant la synthèse de points de vue différents .» 
* A chaque âge , ses besoins de "père ":
               - bébé : par sa présence, le père coupe symboliquement le cordon ombilical permettant à l'enfant de s'abstraire de la mère pour se construire , petit à petit , sa propre existence. 
             - enfant : le père aura tendance à pousser l'enfant à se dépasser , à aller vers l'inconnu , à explorer de nouvelles pistes . Parallèlement ,il le confronte à la réalité , celle qui résiste aux désirs , le sortant ainsi des illusions de toute puissance. 
              - adolescent : le père joue un  rôle important dans l'identité sexuelle de ses enfants : pour le garçon , il est celui auquel on s'identifie ou auquel on se confronte ;pour la fille , il est celui qui , en posant un regard masculin sur elle , la confirme dans sa féminité.-propos de Bruno Décoret -psychologue et chercheur . 


° Jacques Salomé -psychosociologue - : « expliquez à vos enfants que vous n'êtes pas qu'une MAMAN ! Il est très important de parler ( un jour de non-conflit ) et de visualiser avec vos enfants vos différentes positions relationnelles parentales (4) » 
  1. la position "MAMAN " : fonction gratifiante , bienveillante , oblative ( câlins,histoire , tendresse ) ...ex: celle que vous exercez quand ils rentrent de l'école et qu'ils semblent apprécier.
  2. la position " MÈRE " : fonction plus frustrante , plus interdictrice, plus coercitive  éventuellement que vous exercez ainsi quand vous leur demandez de faire leur travail, de ranger leur chambre , faire leur toilette,se laver les dents ...fonction , comme vous l'avez remarqué qu'ils n'aiment pas ! 
  3. la position " FEMME DE LEUR PÈRE OU DE VOTRE MARI "  : qui fait qu'à certains moments , vous êtes plutôt tournée vers lui que vers eux ...position qu'ils n'aiment pas trop non plus , ils essaient de  s'infiltrer , de saboter cette position ! 
  4. la position " TRAVAILLEUR À PLEIN TEMPS " ( extérieur ou intérieur ) c'est-à dire tournée vers une tâche à accomplir : position qui attire des reproches de leur part .
* à cela , il conviendrait d'ajouter la position ancienne souvent réactivée de "EX PETITE FILLE" quand par leurs comportements, ils réveillent en vous une personne humiliée , blessée, révoltée ou joyeuse ,dynamique ...
* une idée : visualiser ces différentes positions par des dessins( que vous pouvez faire réaliser par les enfants)!  
* idem pour les positions du PÈRE : PAPA, PÈRE, PROFESSIONNEL , MARI, EX PETIT GARÇON ..: les enfants comprennent cela parfaitement et c'est à l'origine de relations plus faciles , de comportements mieux adaptés.
 ° Nathalie Rigal -psychologue et chercheuse-
 s'intéresse à la mère nourricière :
-l'alimentation cristallise les angoisses , les doutes et engendre la culpabilité : 
« suis-je une mère indigne si je ne cuisine pas ? » ...question que se pose la plupart des mères dès la naissance de leur enfant jusqu'à l'âge du Mac Do.
Quel que soit  l'âge de l'enfant , toute mère est confrontée à cette interrogation : « si je ne prépare pas moi-même ses repas , cela signifie t-il que je ne remplis pas correctement mon rôle de mère nourricière ? » « est-ce meilleur pour sa santé si c'est moi qui l'ai fait ?»
- autant le dire tout de suite , plats maison ou petits pots , l'enfant n'en a que faire : il aime ou il n'aime pas ; s'il mange des nouilles ou des nuggets 3 soirs de suite , ça n'est pas un problème pour lui ...mais pour les mères si !
 De plus elles s'angoissent en pensant à la menace de l'obésité : le plat préparé génère anxiété et culpabilité parce que l'on ne contrôle pas ce que l'enfant mange : au fond de nous , on sait bien que la meilleure alimentation est celle qu'on lui prépare ou qu'on lui préparerait si on avait le temps ou si on savait cuisiner !  En effet , les recommandations actuelles contre le surpoids et les maladies cardio -vasculaires font état d'une alimentation variée et équilibrée plus facile à réaliser avec le" fait maison "! 
- pour lutter contre la culpabilité , on tente le gratin  maison  et l'enfant fait la grimace , inconsciemment on lui en veut : « ce n'est pas bon ce que j'ai fait ?tu ne finis pas ton assiette ?» : ne mélangeons pas tout , culpabiliser l'enfant c'est l'inciter à manger ce qu'il n'aime pas pour prouver son amour ! 
- Or la nourriture n'est pas seulement l'addition de nutriments bons ou mauvais , c'est aussi du plaisir partagé .
- Alors il faut prendre du recul , ne pas trop investir affectivement les repas , ne pas trop en demander à l'enfant : à nous d'accepter que l'enfant ne puisse pas aimer , l'important c'est d'être disponible , de créer  à table une atmosphère  agréable et incitative : « la main qui nourrit doit être  douce »
- la plupart des femmes  qui se sentent coupables de ne pas cuisiner pour leurs enfants accusent le manque de temps ( 70% ) , le savoir faire ( 51,7% ) : ce message a été très bien compris par les grandes marques qui offrent des plats prêts à consommer, rapides à réchauffer , savoureux pour les papilles , des "plats familiaux " , ou "à l'ancienne " , des assiettes complètes , compartimentées : ces préparations sont trop grasses , trop sucrées , trop salées , pleines d'additifs et chères !  « le plat préparé est parfait en dépannage ...à condition de ne pas en faire son quotidien » 
- nourrir et se nourrir est une nécessité ; voir et faire sont 2 éléments indispensables à l'apprentissage du goût de l'enfant . « un enfant qui aide ses parents à préparer un plat acceptera plus  facilement d'en manger que s'il voit ouvrir une barquette de surgelé et la mettre au micro-ondes » 
-Aux parents d'apprendre à jongler avec le frais et les surgelés , piocher dans les bonnes astuces pour faitre vite et bien , faire de la cuisine un plaisir  ...au moins que cela cesse d'être une corvée ! 
- Gardez à l'esprit qu'un repas pris ensemble dans la joie et la bonne humeur est la plus jolie des leçons de vie pour un enfant . 
° Françoise Dolto -pédiatre, psychanalyste, spécialiste de l'enfant - 
-« on a trente-six mamans , on n'a qu'une seule mère » voilà une pensée qui déculpabilise toutes les mères qui confient leur enfant en garde ( crèche, nourrice, autre personne ..) En effet , l'enfant appelle souvent « MAMAN » la personne qui le garde ...lorsque la confiance est là , d'où la culpabilité et la jalousie des mères ! 
- « qu'elles se rassurent , elles seront toujours pour l'enfant leur seule mère » affirme Françoise Dolto : c'est un mot de reconnaissance pour lui  qui rend compte du fait que cette personne a pris en charge la satisfaction de ses besoins vitaux pendant un temps donné ( alimentation , soins ...) ; mot qui désigne tous les adultes qui le prennent en charge et lui apportent la sécurité nécessaire à son développement
 ( il ne s'agit en aucun cas d'une perte de repères !)  
-Christiane Olivier -psychanalyste - le confirme : « une mère peut partager son rôle avec une autre personne dès la naissance de l'enfant , avec le père d'abord , également avec une tierce personne -l'important jusqu'à 8 mois est que ce soit toujours la même personne qui s'occupe de l'enfant , qu'il y ait une continuité. .Jusqu'à cet âge , le bébé ne se différencie pas de la personne qui le prend en charge , aussi perdrait-il un peu de lui-même en perdant l'autre »
-« Les mères comptabilisent le temps qu'elles passent avec leur enfant en ayant toujours l'impression de ne pas donner assez ...mais si , elles donnent assez ! Car il ne s'agit pas d'être à la disposition de son enfant mais plutôt de le garder dans sa sphère tout en vaquant à ses occupations » 



Alors , en conclusion : 
-comme le préconisait Donald Winnicott , pédiatre et psychanalyste anglais- chaque mère doit « travailler à être une mère " suffisamment bonne " , inventer la mère qu'elle doit être , chacune à sa manière » 
« j'ai envie d'être la mère que je suis et non celle que l'on veut que je sois » 
-il s'agit d'être une mère qui répond aux besoins de son enfant , base de la sécurité intérieure mais capable de frustrer et qui accepte que , le jour venu , il s'envole de ses propres ailes » 
- Françoise Dolto conseillait aux parents de parler ainsi à leur  enfant : « débrouille-toi avec la vie , je fais ce que je peux pour que tu sois heureux , ce n'est pas à cause de moi si ça ne va pas , si tu n'es pas heureux , la vie n'est pas toujours comme on le voudrait .Tu t'en sortiras si tu sais prendre les choses du bon côté !»  




Pour en savoir plus: 
° enfants rois , plus jamais ça -Christiane Olivier -ED ,Albin Michel 
        ° les filles et leurs mères -Aldo Naouri  -ED.Odile Jacob 
       ° Mauvaises mères - la vérité sur le premier bébé - ED. Jacob-Duvernet 
      ° Mère épuisée -Stéphane Allenou -ED .les liens qui libèrent 
      ° Dolto expliquée aux parents - Jean-Claude Liaudet - ED de l'archipel  

DIMANCHE 25 MAI !