LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


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LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

dimanche 3 mai 2015

AU JOLI MOIS DE MAI , MÈRES ET MAMANS SONT À L'HONNEUR ! QUELLES RELATIONS ONT -ELLES AVEC LEURS ENFANTS ? ...EXPLICATIONS :.


La femme, en devenant mère , se sent responsable de tout et à vie ! et les relations avec ses enfants ne sont pas toujours simples ...



AVEC SA FILLE  ...

-- la relation est complexe et emprunte d’une évidente complicité .

1- Entre mère et fille,

* il y a une proximité immédiate

** dès la naissance, la relation mère-fille est très forte

d’une part, il y a l'existence du lien maternel =

pendant la grossesse et les 1ers mois après l’accouchement, le lien qui relie la mère à son enfant est vital pour le nourrisson, c’est ELLE qui subvient à ses besoins élémentaires ( nourriture, amour, chaleur…)

d’autre part, lorsqu’elle accouche d’une petite fille , une mère donne naissance au même être qu’elle.

alors qu'un petit garçon a sa part de mystère

la petite fille est un terrain connu…

-- alors la mère , de ce fait ,se représente alors ses sensations sans difficulté puisqu’elle peut les reconnaître en elle –même.

--elle semble avoir la  connaissance fondamentale des premiers gestes intimes avec le bébé.

elle a plus de facilités à toucher et manipuler le corps d’une petite fille que celui d’un petit garçon – sexe à l’intérieur, pas à l’extérieur.

--elle a également le  propre vécu de sa relation avec sa propre mère -maman.

-- pas de danger d’inceste( alors que c'est plus  compliqué d’avoir une promiscuité physique avec un petit garçon….comme une limite à ne pas dépasser ).




** la mère c'est le 1er objet d’amour fusionnel et absolu.


cette relation fusionnelle nécessaire à la survie du nouveau –né doit rapidement évoluer vers un rapport d’individualisation :

la mère doit considérer son enfant comme un être singulier…non comme un prolongement de sa personne.

C'est là que le rôle du père est essentiel ! si la mère n'a pas cet instinct maternel présent en elle ou si elle a des difficultés à l'exprimer avec son bébé , c'est le père qui va construire ce lien essentiel avec son bébé ( les 1ers mois de vie étant les plus importants pour donner sécurité et confiance ) ...
De toute façon ,

le père est  l’altérité...le tiers séparateur...

il permet à la fille de s’extraire du cocon maternel, de s’en détacher, de s’en arracher.


si le père est absent( sens propre ou figuré ) la  fille doit trouver d’autres modèles masculins pour se construire

( frère, ami, oncle, grand-père…) à condition aussi que sa mère le permette.  L'importance du père ne doit jamais être ignorée par la mère ...


2 –entre fille et mère,

* il y a un évident processus d’identification.

**contrairement au petit garçon, qui se rend compte très vite qu’il est différent de sa mère…et ne cherchera donc pas à lui ressembler, la petite fille ressent la similarité = elle sait qu’elle ″ est comme sa mère″

-- elle imite sa mère , pense comme elle , veut s’habiller comme elle , être ″sa copie ″

phase essentielle dans la construction psychique de la petite fille .

-- cette projection est accentuée si mère et fille se ressemblent beaucoup physiquement.

la publicité actuelle = mode mère-fille .....affiche cette complicité du plaisir d'être ensemble et de partager les mêmes goûts ....

-- la petite fille est fière de sa mère et joue à la poupée comme sa mère la dorlote .

** la mère est un  modèle de féminité pour sa petite fille qui adore chiper son rouge à lèvres , mettre ses chaussures à talon…

cette empreinte maternelle est  le référent fondamental à partir duquel la petite fille va construire sa féminité.

( ensuite influence d’autres modèles = chanteuses, actrices, copines, maîtresses, profs …)


mères et filles sont généralement très proches à cette période de la vie .


il est important ensuite que cette relation entre elles évolue et change =

une maman doit laisser sa fillette développer sa propre personnalité, s’ouvrir au monde extérieur, épanouir sa créativité, trouver en elle –même des ressources pour devenir une femme unique .

3 – entre mère et fille,

* la complicité  passe  par les mots :

-- cette donnée est  très précisément mesurée par des scientifiques : mères et filles se parlent, communiquent, s’interrogent pour comprendre ce qui se passe en elles , pour partager leurs expériences, transmettre leur ressenti

c'est la raison pour laquelle selon les psys, les petites filles développent des compétences linguistiques plus précocement que les petits garçons , elles adorent jouer à faire semblant, faire le conversation entre copines, se raconter des histoires comme leur maman .

4 – entre mère et fille,

*il y a aussi de la rivalité :

-- la complicité se double d’un sentiment de rivalité plus  ou moins aigu, en particulier au moment de la crise œdipienne ( 3 7,8 ans ) =la  petite fille est alors  totalement sous le charme du père : important d'être attentif à ces manifestations :

  • chercher continuellement sa présence
  • s’asseoir sur ses genoux
  • le toucher, le coiffer…
  • dire qu’elle veut ″se marier avec son papa ″
  • souhaite inconsciemment évincer sa maman ( empêcher le couple d’exister, de vivre des moments ensemble.)

-- la petite fille devient alors difficile , agressive avec sa maman ( comportement, réflexions ″assassines ″, ravie quand maman s’absente…)


c'est un moment assez délicat à passer = la seule chose à faire = remettre chacun à sa place rapidement .

« je suis ta maman et je t’aime énormément. Ton papa aussi t’aime, comme sa petite fille .

Moi, il m’aime comme son amoureuse parce que je suis sa femme.

Il est mon amoureux , je suis son amoureuse

Plus tard , quand tu seras grande, tu auras aussi un amoureux de ton âge.»

-- langage qui doit être tenu aussi par le papa ,  le mieux étant des explications simples  données  en présence des 2 parents

-- important = ne pas laisser perdurer la situation

SURTOUT ne jamais laisser espérer à l’enfant qu’elle pourra prendre la place convoitée ( vigilance des 2 parents au niveau comportement et langage.)

5 – entre mère et fille,

*il y a aussi une notion d’exigence.

-- mêmes les mères les plus féministes se surprennent à dorloter et chouchouter leur petit garçon alors qu’à l’inverse, elles élèvent leur fille dans l’idée qu’elle doit très vite apprendre à se débrouiller seule .

--ELLES sont  beaucoup plus exigeantes avec leurs fillettes dont elles attendent presque la perfection !

-- résultat=les  filles beaucoup plus autonomes que les garçons du même âge...sauf si les papas ont "élevé" leur bébé garçon ( congé parental )  !! le lien construit autonomise très tôt l'enfant alors très à l'aise dans son corps , très débrouillé physiquement !

-- mais le comportement  des mères sera bien sûr différent selon leur histoire personnelle:

la petite fille qu’elles ont été,

la maman qu’elles ont eue, et ce qu’elle leur a transmis !

*** Quand la fillette grandit…

-- les 1ers mois témoignent d'un mode symbiotique fusionnel = un tiers est toujours nécessaire pour ouvrir l’enfant au monde = c'est le rôle essentiel du père.

-- en grandissant, peu à peu, le besoin de se différencier se fait sentir =

la fillette a sa propre personnalité et la

volonté de le prouver = fameux complexe d’œdipe où elle entre en concurrence avec sa mère vis à vis du père pour se démarquer d’elle: 1er rapport conflictuel qui s’estompe naturellement à l’adolescence pour laisser la place à un autre conflit:

-- l’adolescence …se situe entre amour et haine!

* période très délicate dans la vie d’une jeune fille :

- son corps change

- ses rapports avec le monde aussi

- idem ses rapports avec sa mère

* besoin de se différencier d’elle = naturel

* besoin de savoir – pour se construire et grandir –qu’elle n’est pas la simple reproduction de sa mère.


*besoin de s’affirmer

*de découvrir ses propres goûts , désirs, avis…

- pour se distinguer de sa mère :

elle doit abandonner sa relation d’amour avec elle pour aller vers les autres, elle

développe alors son jardin secret

c'est  une période de conflit tout à fait normale

- l’adolescente quitte sa position d’enfant pour devenir petit à petit une femme.

** période difficile pour la maman =

* qui doit arriver à se séparer, accepter la séparation

rompre la fusion =

toujours difficile de laisser son enfant faire ses 1ères expériences- (envie de la protéger des risques et coups durs de la vie : 1ères ruptures, 1ers échecs, risques de grossesse…)

°°°° des conseils pour aider les mères à passer cette période délicate :

●une mère a envie que sa fille soit son double = mais il est essentiel qu'elle accepte qu’elle soit différente d’elle , qu’elle ait des qualités, des aptitudes propres pour lui permettre de vivre pleinement sa vie ; la mère doit  rester à l’écoute de son enfant.

●si l’adolescente est irrespectueuse et agressive, elle cherche à s’affirmer, à défier l’autorité =

couper court à la conversation en disant : que vous n’acceptez pas qu’elle vous parle ainsi, ce qui va lui apprendre à négocier et à vous à faire des concessions.

●la mère doit accepter que sa fille soit adulte et donc respecter sa vie, ses choix = évitez les critiques et restez souple

●entretenez le dialogue tout en respectant son espace intime =

proche d’elle, mais pas “sa copine ″,

ne pas se confier ! la mère doit toujours avoir conscience que le père est avec elle en relation de couple alors que la fille a avec son père une relation filiale !!



●la mère doit savoir garder une distance dans l’intimité = pas souhaitable de mener sa vie amoureuse et sexuelle sous le toit familial

●elle doit faire confiance … sans l’envahir, sans intrusion.

●parfois des distances géographiques sont nécessaires.... mais avec l’âge , les responsabilités, les rapports évoluent .

●les rapports entre elles ne doivent pas être exclusifs: attention , il faut respecter le besoin d’indépendance de la jeune fille , par ex . le besoin de côtoyer des adolescentes comme elle pour se construire en tant que femme .

●lorsque l’adolescence est passée, mère et fille se positionnent l’une part rapport à l’autre = elles savent qu’elles sont différentes et c’est cela qui les lie..à condition qu'il y ait eu une prise de conscience de la mère surtout!







mais... 
DES   PATHOLOGIES relationnelles existent !!

** mais… si cette ouverture au monde ne se fait pas ( rôle d’un tiers séparateur = le père) s’il n’y a pas cette rupture symbiotique nécessaire , si cette prise de conscience de la mère n'a pas été faite ….différentes pathologies peuvent apparaître :

1 – la mère fusionnelle....ou intrusive .

-- dès la départ, la mère fusionnelle cherche à développer une étroite complicité avec sa fille jusqu’à en brimer l’identité.

--elle voit dans sa fille un miroir = sa propre image;  l’enfant est un objet de valorisation, une véritable prolongation de son existence =ce qui crée des  difficultés de la fille à conquérir sa propre personnalité féminine.

-- les relations s’enveniment si la mère entreprend une quête de jeunesse éternelle = elle se comporte alors comme une copine de sa fille –ce qui déplait fortement à celle -ci . En général , la fille redoute ce comportement de jeunisme de la mère qu' elle trouve déplacé !

cette complicité est malsaine , c'est un  véritable boulet qui nuit à l’épanouissement des 2.

-- devenues les ″meilleures amies ″ de leurs filles, les mères fusionnelles vivront, par procuration, les aventures sociales et affectives de leurs filles .

la mère devient envahissante = la fille – femme en devenir – aura du mal à distinguer ses propres émotions.

--le  lien affectif est alors fort et ambigu, entre autorité parentale et amitié = la mère confidente n'a  pas de limites entre son rôle de mère et sa vie de femme.

-- tiraillée entre son besoin d’émancipation et cette complicité fusionnelle, la fille prend conscience que sa propre vie ne lui appartient pas en totalité et la  relation se dégrade à court ou moyen terme-

-- la fille – partagée entre son désir d’émancipation et la peur de blesser celle qui fut sa complice – entre dans une crise d’adolescence perpétuelle .

* la multiplication des relations conflictuelles…pose le problème de la place du conjoint.

-- dans un tel lien fusionnel mère-fille, faire souffrir sa mère c'est se faire souffrir soi.
..la mère intrusive veut tout savoir de sa fille : de sa vie professionnelle , sentimentale , de son emploi du temps , de ses amours ..etc... elle s'imagine être la seule à savoir l'aider dans les difficultés  et devient vite jalouse des personnes qui peuvent alors l'accompagner dans ces situations . Elle la critique facilement ...et la communication devient difficile , la fille devenue mère à son tour ne supporte pas l'usurpation de son rôle . Problème de gestion de conflits qui doit passer par l'écoute attentive des besoins de chacune ....

2 – la mère rivale

* la rivalité trouve son origine dans un comportement d’Œdipe non résolu ; pour séduire son père, la petite fille doit à la fois , prendre exemple sur sa mère

et la rejeter = car celle-ci est un obstacle.

si cette phase est mal vécue , il en résulte un manque affectif

Alors s'exprime la rancœur inconsciente de la fille à l’égard de sa mère ; elle s’observe sans cesse en miroir d’elle = incompréhensions, reproches mutuels complexes ; la mère veut modeler la fille à son image et la fille ne se sent jamais à la hauteur.

* autre phénomène induisant la rivalité :

maman s’aperçoit que sa fille est devenue une jeune femme pubère = prise de conscience du poids des années sur sa propre apparence; certaines mères perçoivent alors leurs filles comme des rivales.

* et la mère devient agressive proférant des  phrases ″assassines″ à l’égard de sa fille pour la  dévaloriser .



3 – la mère abusive

* ne renonce jamais à garder une place dominante auprès de sa fille = elle conseille, juge, critique, entretient chez sa fille un sentiment de faiblesse, pour que celle-ci continue à s’appuyer sur elle

certaines filles iront jusqu’à se refuser le droit-inconscient ou non – de réussir leur vie amoureuse et professionnelle. ( lent ″ empoisonnement relationnel ″ qui nécessite  intervention d’un psy…)

*la situation peut se dégrader lors de la naissance de petits enfants ; la mére abusive veut se les accaparer, jugeant sa fille trop sévère ou trop permissive ; certes la mère  mère peut partager avec sa fille , ou lui faire profiter de ses expériences, mais doit éviter de remettre en question les compétences de sa fille sinon,cela engendre la rébellion de sa fille ..et les liens sont coupés ! la mère doit alors investir son rôle de grand-mère  et ne pas usurper le rôle maternel de sa fille .




* CONCLUSION :

La relation mère-fille est une relation passionnelle et violente :

- la fille attend de la mère à la fois la protection et la liberté d’où reproches =

la protéger trop ou pas assez

lui donner trop ou pas assez de libertés.

une mère doit comprendre qu’aimer sa fille , ce n’est pas la diriger, mais la laisser s’épanouir, l’aider à se découvrir et à devenir quelqu’un d’autre.

* elle doit comprendre que sa fille est unique et que c’est là toute sa richesse.

* elle doit la laisser vivre sa vie d’adulte, agir comme un phare au besoin ;  chaque personne est le fruit de valeurs transmises par sa famille ( identité de genre, éthique, code moral …)

et aussi des apprentissages glanés dans l’environnement où elle évolue .

la mère doit ainsi apprendre à cultiver sa vie de femme en dehors de sa vie de mère = vie privée , professionnelle , activités.

se combler elle –même d’un point de vue psychique.

si la mère laisse sa fille choisir sa voie, l’aide et la soutient sans la juger ou décider à sa place , la relation ne deviendra pas toxique.

si le mal est fait, consulter un psy pour se sortir de ce lien étouffant et cesser de répéter ce rapport fusionnel – souvent inconscient-

les filles doivent être encouragées à trouver de la satisfaction en elle –même, du plaisir dans leur corps, de la réussite intellectuelle, une forme de fierté de soi qui permet de se construire en dehors de leur mère.

- «pour devenir une femme, il faut s’éloigner de la mère»  dit Caroline Eliacheff dans son livre = "mères- filles "; couper le cordon ne veut pas dire couper les liens

il s'agit d'une rupture progressive sans heurts, ni fracas :ne jamais couper les liens car  une femme – aussi indépendante soit-elle- a besoin de sa mère.

les filles doivent faire respecter leur espace, créer un registre d’échanges propre à leur relation, surtout, clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s’épanouir dans l’harmonie .


alors la relation mère-fille sera saine et sereine.



** pour en savoir plus :

* Fusion mère-fille, s’en sortir ou y laisser sa peau – Doris-Louise Haineault= Ed PUF

* Vivre avec elle – Maryse Vaillant = Ed. La Martinière ( relation mère-fille au moment de l’adolescence)

* Mères- filles, une relation à trois- Caroline Eliacheff- Nathalie Heinich= Ed. Albin Michel

* Les filles et leurs mères – Aldo Naouri =Ed . Odile Jacob

* Relation mère-fille – Gaëtane Petit= Ed .Rogers Itée

* La fille de sa mère : de la difficulté des rapports mère-fille- V.Moraldi= Ed.de l’Homme

* Etre la fille de sa mère…et ne plus en souffrir – P.Delahaie= Ed. Marabout.

  ET AVEC SON FILS ?? 
 pas d’effet “miroir “...ni de rivalité. 
( comme dans le rapport mère -fille ) . ..mais une sorte de préférence non avouée ( car encore taboue )

......et si les mères préféraient leur fils??? 
 1 . constats :
✷ elle est en adoration devant lui, fût-il un assassin !

la relation mère-fils largement magnifiée par la littérature ( Stendhal, Proust ...)

le cinéma ( Almodovar )

la peinture ( Vuillard )

intéresse depuis peules “ psys “ ( surtout intéressés jusqu’à présent par les liens mère-fille et père-fille)

cette relation est puissante, unique, proche d’un amour inconditionnel !

- aucune mère n’admettra qu’elle préfère son fils à sa fille ....

- toutes pourtant avouent avoir une  relation différente, moins complice, mais plus fusionnelle  où la séduction tient une grande place .

- cette relation  commence bien avant la naissance, et  dure toute la vie !

✷ les naissances de garçons sont toujours accueillies avec plus de joie, partout dans le monde !


mais pourquoi nous, occidentales et héritières du féminisme, sommes nous si fières de donner naissance à un garçon ?  n'y a t-il donc  pas d’évolution ? !

«  intellectuellement, nous serions plutôt “avant-gardistes “, constate Serge Hefez – psychiatre et psychanalyste – mais psychiquement nous sommes plutôt rétrogrades et peinons à nous détacher des représentations ancestrales »

* explications =

- à prendre en compte, les facteurs culturels : transmission du nom et des biens, rôle du chef de famille et prise en charge des parents vieillissants .

- en Inde

en Chine cette préférence bouleverse

l’équilibre démographique depuis les années 1980 !



- la politique des contrôles des naissances pousse à  choisir = vouloir un fils en priorité!


plus que l’infanticide – pratique difficilement quantifiable – la diffusion massive de l’échographie accélère le changement .
Ainsi dans ces pays ,

plusieurs avortements  ( de bébés filles )ont lieu avant la naissance d’un garçon !

- en France, outre le désir dominant d’avoir garçon et fille ,une  légère préférence existe aussi et on constate le  recours à une naissance supplémentaire pour avoir un garçon au lieu de pratiquer l’avortement sélectif . 
 


2- une revanche sur le destin ?

- autrement dit ,les femmes se comportent – inconsciemment- de manière misogyne .

✷ peut-être même qu’avec leur fils c'est l' occasion de prendre une revanche sur le destin ....

d’accomplir ce qu’elles-mêmes n’ont pu réaliser en tant que femmes =

pratiquer un sport violent

entreprendre de longues études

multiplier les rencontres amoureuses ....

( théorie d’Alain Braconnier psychanalyste )

✷ autre explication d’Aldo Naouri, pédiatre- psychanalyste :

«  si une femme a entretenu avec sa mère des rapports difficiles, elle préférera mettre au monde un fils et inventer .

le garçon est un  inconnu pour elle .....

elle a peur de reproduire avec une fille les erreurs que sa mère a commises avec elle !!

si, en revanche, ses relations sereines ont été sereines avec sa mère, ou si elle a souffert au sein d’une fratrie composée de garçons elle donnera  naissance à une fille !

l’histoire d’une femme conditionne le sexe de son enfant

j’en suis intimement persuadé »



3 – le pouvoir du pénis ...

✷ les caresses mère et bébé engendrent une  relation
très fusionnelle (fille ou garçon ): baisers, mots tendres , câlins ...



  mais les éthologues constatent un comportement différent dans la relation avec le fils ou la fille ;

° les mères allaitent plus longtemps leurs fils

° les tiennent plus serrés contre leurs corps

° leur parlent moins

° les caressent davantage

° s’adaptent aussi plutôt facilement à leur rythme biologique

° les nourrissent plus volontiers “à la demande “

...et à l’inverse,elles  tendent à soumettre leurs filles à leur propre rythme !!

mais qu’ont-ils donc de plus, “ces petits mecs “ pour que les mères se mettent à leur service dès la naissance ? évidence criante : un pénis ...

qui selon Freud, manquerait cruellement aux femmes et devant lequel, elles seraient émerveillées !

- dire qu’elles ont porté, 9 mois durant un sexe d’homme dans leur ventre !!


Christiane Olivier- psychanalyste-

«le petit garçon est un enfant mâle qui nait de la chair d’une femme = il réalise le mariage parfait des 2 sexes et complète inconsciemment, sa mère... d’où le caractère unique et exceptionnel du lien qui les unit»

4- une séduction parfois ambiguë.

- les garçons –selon leur mère – sont beaucoup plus affectueux que leurs sœurs ...ce qui l’émeut et la trouble à la fois .

( caresses , bisous, mots tendres ...)

- à la puberté, cette tendre relation devient “difficile “ : les mamans sont “mal à l’aise “ = les attitudes de leurs fils font naître le trouble ( l'ombre de l'inceste traverse l'esprit , certaines attitudes devenant ambigües -massages , caresses , câlins ...)




5- l’ouverture à un autre univers

♥- les garçons sont différents sur le plan physique et sur le plan du caractère


la mère est  déstabilisée par les jeux violents ou primitifs,le manque de motivation scolaire, l'agitation...) =

elle ne se retrouve pas en son fils !.... ce qui ne l’empêche pas de l’aimer, bien au contraire .

«  mon fils m’en fait voir de toutes les couleurs...» se plaignent des mères sur un ton attendri !

«  avec ma fille, j’ai une relation d’identité, une relation – miroir , je me reconnais au même âge , je comprends ses interrogations, j’y réponds facilement.

avec mon fils, je suis dans une relation d’altérité, je découvre au fur et à mesure, je m’adapte .

c’est assez fascinant, il m’ouvre à un autre univers » dit une maman .

♥- malgré ces différences,

et grâce à elles, les mères acceptent leurs fils tels qu’ils sont avec leurs défauts ; elles montrent  plus de tolérance qu’avec leurs sœurs .

«  je suis moins exigeante avec mes fils pour le désordre....comme si cela était inhérent au caractère masculin » dit une mère !


6- une relation plus sereine

♣ - aucune rivalité existe dans le lien mère-fils ...qui demeure indéfectible  !

lorsque sa fille devient adolescente  ,et attire le regard des hommes ➙ la mère en prend ombrage , elle se sent "vieille"  ( ce n’est plus elle que l’on admire mais sa fille ...)

♣ -la  fille a besoin de se détacher de la mère pour affirmer son identité ,ce qui ne se fait pas sans une certaine violence !

♣ -les  garçons doivent également se détacher de leur mère...mais de manière plus  sereine ;vis-à-vis de ce 1er objet d’amour , rien ne les empêche de le conserver et de lui en superposer un second.

la sexualité est en jeu et non l’identité... ainsi la séparation est moins douloureuse.

♣ - nombreuses mères ont du mal à prendre leurs distances , elles ont  TORT !

aimer son enfant c’est accepter un jour de renoncer à ces liens qui le rendent dépendant d’elles.

les  psys l'affirment = beaucoup d’hommes en“ mal être “ ....n’ont pas rompu avec le cordon ombilical !





♣ - Aldo Naouri =

«  l’amour d’un enfant comble tellement une femme que celui de son conjoint semble bien fade en comparaison.

Il est temps de revaloriser la place du Père dans les familles, pour rendre à la femme sa féminité et briser le lien fusionnel qu’elle a avec ses enfants »

passé l’adolescence, il est temps que la mère, peu à peu, cède à nouveau le pas à la femme !! 

7 -« MÈRES ,osez AIMER votre fils »  dit Alain Braconnier
 ( psychanalyste ) dans “Mère et fils “

♠ -Les mères CRAIGNENT de trop ou de mal AIMER leur fils ...

- UN CERTAIN discours psy  a beaucoup culpabilisé les mères les rendant responsables de toutes les difficultés de leurs enfants .

ex = les enfants hyperactifs auraient des  mères trop distantes

les enfants anorexiques , des  mères trop protectrices

fi de ces explications simplistes !

car le développement de l’enfant est lié à de multiples facteurs...

ex =le  complexe d’ Œdipe est en réalité un fantasme quand 1 enfant de 3 à 6 ans , déclare à sa mère qu’il veut l’épouser =il manifeste ainsi son amour ( ne pense pas réellement se marier avec elle ) et sa mère doit bien sûr lui rappeler que c’est impossible ....

ainsi trop de mères culpabilisent de manifester de la tendresse pour leur fils .

- en revanche , il y a nécessité de prendre des distances à l’adolescence = leur fils est alors susceptible d’être troublé par leur féminité !

♠ - autre crainte = trop d’amour de leur part ferait de leurs fils des  hommes fragiles, trop sensibles, homosexuels..... ?

-une mère n’aime jamais TROP son enfant ( fille ou garçon )

elle doit lui permettre simplement d’aimer AUSSI d’autres personnes qu’elle....

 l’amour construit la base de l’estime de soi, c'est une remarquable “nourriture narcissique “qui aide les êtres humains à aller loin...

ces hommes qui ont réussi en politique

dans les arts

dans les sciences ....

ont été souvent très proches de leur mère ( Mozart, Freud, Proust, Einstein, Mitterrand, Chirac, Clinton....)

Clinton a  dédicacé ainsi   son autobiographie «à ma mère qui m’a donné l’amour de la vie » 

♠ -les  femmes, aujourd’hui travaillent davantage, cela modifie
le  lien qui les unit à leur fils; de plus en plus de pères prennent des congés parentaux pour élever leurs enfants ( normalité au Canada par ex. )

--le  statut des femmes  est en évolution : elles ont un emploi , une vie sociale en dehors de la famille..ce qui rend les fils très fiers d'elles !




ce qui constitue un second modèle d’identification pour eux 

♠ - par ailleurs, les mères apportent à leurs fils =

  • la sensibilité
  • le sens de l’écoute et du dialogue : ces  valeurs de plus en plus appréciées par notre société contemporaine
  • également elles leur apprennent à exprimer leurs émotions ....ce que font rarement les pères
  • par leur exemple enfin , les mères incitent leurs fils à nouer des relations plus égalitaires avec les femmes .

* notre génération  manque de modèle sur ce point , ce qui engendre la  souffrance de certains hommes.


8-«Tu seras un homme mon fils »
dit Stéphane Clerget pédopsychiatre dans

“ élever un garçon aujourd’hui ,en faire un homme, pas un macho “



-- les garçons s'avèrent plus fragiles que les filles ( surtout à l’adolescence)

  «les filles parlent, les garçons agissent » ils sont ainsi moins armés pour mettre en mots leur mal-être,

“flottant “ dans leur identité masculine , ils ont plus de mal à se construire dans une société qui survalorise les valeurs féminines, mais qui peine à instaurer un véritable égalité entre les sexes .

IL DEVIENT URGENT de rassurer les garçons en les aidant à se sentir bien dans leur masculinité!


***** réponses à des“ idées reçues “ =

mettre en avant la virilité, c’est favoriser le machisme

FAUX

* machisme = certitude d’une supériorité d’un sexe sur l’autre .

* or, si un garçon est reconnu et soutenu dans ce qu’il est intrinsèquement, et non parce qu’il colle à une étiquette , il n’aura pas besoin de grandir ou de s’affirmer aux dépens de l’autre sexe .

“mépriser le féminin, le dévaloriser, c’est une terrible action de défense et de désarroi, une manière de dire : «  voilà ce que je ne suis pas ...»....mais« qui suis-je ?»

LA clé du problème = c'est le “vide identitaire “, nourri par le déficit de modèles masculins auxquels s’identifier QUI ENGENDRENT DES  réactions de haine contre les femmes .

il faut renchérir sur les qualités féminines des garçons

Pas nécessairement

* idée “dans l’air du temps“ relayée par le discours ambiant

sensibilité

intuition

fantaisie

empathie

douceur

capacité à convaincre

....plutôt qu’à contraindre seraient des  qualités spécifiquement “féminines “!

* or, l’idée d’un homme qui doit retenir ses pleurs et verrouiller ses émotions est  récente ( XIX ème siècle ) ;  au Moyen-âge , les hommes ne refusaient pas leurs larmes, s’épanchaient, exprimaient leur sensibilité et leur imagination surtout dans l’art .

* courage

loyauté  et force seraient des qualités viriles “!


mais associées à la “domination masculine “ par les féministes, maintenant ces qualités sont diabolisées !

* or, accepter les qualités intrinsèques

et valoriser de chaque enfant sans les rattacher à l’étiquette “fille“ ou “garçon “sont 

les meilleures façons de ne pas mettre personne en infériorité ou supériorité

ex : un garçon calme qui aime jouer à la dinette n’est pas moins “masculin “ qu’un enfant très actif et passionné de foot .

en retour, une fille sportive n’a pas à être qualifiée de “garçon manqué “ ! 

il existe un tempérament féminin et un tempérament masculin .

FAUX .....c'est une éducation précoce différenciée qui va développer certaines valeurs chez les uns et les autres.

-- les seules différences incontestables d'ordre anatomique ou physiologiste .

seraient des  qualités spécifiquement “féminines
ex = plus forte présence de testostérone, hormone de l’agressivité chez l’homme

-- la vraie différence réside en fait dans la  façon de “gérer“ cette énergie agressive;

une fausse idée  relative à l'éducation entretient cette idée reçue “les hommes doivent dominer “alors que “ on peut être actif , fort physiquement sans pour autant avoir besoin d’exercer sa force aux dépens des autres “

-- les mères parlent davantage à leurs filles ( échange verbal dès les 1ères heures de leur existence) ce qui rend les  filles plus à l’aise dans l’expression de leur ressenti .

-- les enfants se modèlent selon les définitions de leurs parents sur ce qu’est, ou doit être une fille ou un garçon .

les pères sont plus présents qu’autrefois – 
pas si sûr .....

* les divorces de plus en plus nombreux déterminent des “pères du week-end “ frustrés et désemparés ce qui crée une distension des liens à l’adolescence

( familles recomposées ); fort heureusement , une nouvelle façon de gérer divorces et séparations pratiquée par des avocats conscients du bien -être de l'enfant et des droits parentaux - méthode du droit collaboratif - permet de rétablir l'équilibre des liens entre le père , la mère et l'enfant . De plus en plus , la résidence alternée se met en place pour le bonheur de l'enfant et de ses 2 parents .

* les pères de familles non éclatées ne sont pas forcément plus présents auprès de leurs fils en tant qu’hommes ; souvent ils s’en remettent à la mère !..d'autant que les louanges des pères “secondes mères “ n’aident pas les pères et les fils .

* la solution = les pères doivent passer plus de temps avec leurs fils, pour parler et faire des choses ensemble,

 ainsi l’enfant renforcera sa personnalité, et s’identifiera à ce modèle d’homme .

 * les pères doivent avoir LA FORCE et LE DESIR de détacher le garçon de la mère et de marquer leur territoire à leur façon .

Les garçons ont moins besoin de mots que les filles .

FAUX ➙ voilà une idée dangereuse ...

à l’adolescence, certes, le dialogue est difficile mais les garçons ont besoin de mots qui leur disent QUI ils sont , qui les confortent dans leur identité masculine et les valorise = des “mots re-pères

* à cet âge, il y a une pudeur évidente envers la mère qui lui est acquise inconditionnellement !

et les mots ont un écho plus important s’ils viennent du père .

Un père qui parle de lui-même, de son travail, de sa puberté, de ses projets....avec son fils met en place une relation qui dit :

«  on peut être HOMME et communiquer ce qu’on ressent de manière intime sans que cela soit pour autant une attitude féminine ».

  c'est important également que les pères RASSURENT leurs fils sur leurs qualités, les guident avec des conseils ,

Bref, qu’ils accompagnent, avec leurs mots et leur façon de faire, leurs fils sur leur chemin d’homme en devenir .


Faire ensemble, c’est bien - mais se parler , est tout aussi essentiel .



* pour en savoir plus =

-- Mère et fils : Alain Braconnier . Edition Odile Jacob

-- Mère-fils- l’impossible séparation : Anne - Laure Gannac : Ed . Anne Carrière

-- Les filles et leurs mères : Aldo Naouri . Ed Odile Jacob

-- L’empreinte de la mère : Christiane Olivier – Ed Denoël

-- Les pères et les mères : Aldo Naouri – Ed . Odile Jacob 


LE 31 MAI ...
BONNE FÊTE 
À TOUTES LES MAMANS !!