LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

****************************************************************************

****************************************************************************

TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

**********************************************************************

Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

https://photos.app.goo.gl/Ezh9zdDdzsGMEXkNA

ou en vidéo sur youtube


LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

Nom

E-mail *

Message *


Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Aider les enfants à gérer leur frustration ! Pour vous Parents, des pistes d'Isabelle Filliozat / article de Aurore Aimelet / Psychologies Mars 2024 .

Personne n'aime les limites , les contraintes, les interdits ...même nous les adultes ! Mais surtout pas les enfants , qui ont besoin d&...

vendredi 28 février 2014

UN NOUVEAU DÉFI POUR LES PARENTS : S'ENTENDRE SUR L'ÉDUCATION DE LEURS ENFANTS ...

***L'OBJECTIF COMMUN À TOUS LES COUPLES DE PARENTS: bien élever leur enfant ...mais nombreuses , sont les disputes sur les méthodes pour y parvenir! « Qu'importe , estime Nicole Prieur -psychothérapeute , on peut éduquer ses enfants sans être d'accord sur tout ...la seule condition est de s'accorder sur les valeurs qu'on veut lui donner » .

° QUE SE PASSE T-IL AU QUOTIDIEN ? 
  • pour gronder leurs enfants , certains parents élèvent la voix , d'autres mettent une fessée, d'autres encore lui expliquent en douceur ce qu'il a mal fait .
  • à table , certains lui feront systématiquement finir son assiette , d'autres voudront que sa chambre soit bien rangée ou refuseront qu'il parte en vacances avec eux ...
  • autant de méthodes éducatives que de parents ! parents qui sont loin parfois de partager les mêmes principes ! et voilà une source de conflits inévitable! 
  • Nicole Prieur -psychothérapeute - explique : « les 2 membres du couple n'ont pas les mêmes systêmes de valeurs éducatives .Quand ils deviennent parents , ils ont chacun leur idée de ce que doit être un père , une mère , un enfant ...idée forgée à partir de leur propre expérience , de leur vécu : ils veulent alors l'appliquer dans leur famille mais se heurtent au réel de l'autre ; à chacun donc , de s'adapter à la conception de l'éducation de son conjoint , mais aussi à son enfant »
* L'OBJECTIF : "COCRÉER " UN MODÈLE ÉDUCATIF PROPRE AU COUPLE.


@ Alors , quels conseils pour y parvenir ?

 1.solder ses comptes avec SA famille d'origine ...

                                            *pas facile de se mettre d'accord sur la façon d'éduquer ses enfants , surtout qu'en cas de discorde , notre 1e réflexe est de penser que l'autre a fondamentalement tort , ou , pire , qu'il commet une erreur éducative ...trop sévère , trop permissif ...; de nombreuses disputes éclatent au sujet de l'autorité :  
  •  * Nicole Prieur : «il faut commencer par tenter de comprendre la position de l'autre ,se demander par ex.pourquoi il est si rigide ; peut-être a-t'il vécu sans règles dans son enfance et il en a souffert? .Il faut pouvoir en discuter sans juger et essayer dans ce cas , de lui faire comprendre que son enfant n'est pas son prolongement , c'est un être différent , unique ! il est important que chaque parent aide l'autre à grandir , à solder ses comptes avec sa famille d'origine » 
  • De notre côté , il faut aussi se demander pourquoi l'attitude de l'autre nous gêne à ce point ..est-ce que cela nous rappelle un père trop absent ? une mère trop laxiste ? ...il faut comprendre ce qui "réveille " l'enfant en nous!  En discuter permet de nous aider à dépasser quelque chose qui a dû se coincer en nous .« Devenir parent , c'est aussi se préoccuper de ce qui va nous faire du bien à nous , en tant qu'enfant de nos parents » 
  • "Régler ses comptes " ??? = exploser au risque de blesser ? taire ses reproches au risque de ne jamais régler le problème ?..c'est souvent lors d'un repas en famille ( Noël par ex.  , les cadeaux , les paroles , les attitudes nous renvoient à notre sentiment d'être mal aimé , étouffé d'amour , jaloux , exclu , surinvesti ou pas reconnu ...réveillent les chagrins qui survivent à notre enfance et qui suscitent parfois en nous l'incontrôlable désir de dire une bonne fois pour toutes ce que nous avons sur le cœur...) sentiments qui resurgissent lors des réunions de famille car le reste du temps , nous faisons taire l'enfant en souffrance que nous avons été : nous avons grandi , nous sommes nous-mêmes devenus parents , nous avons construit notre vie et nous nous retrouvons projetés , sans préavis dans cette enfance dont nous portons les cicatrices intimes et profondes ...ces empreintes qui suscitent en nous ressentiment , colère , rancœur parfois haine , ex: la claque donnée au mauvais moment , les paroles vexantes souvent répétées , la position du chouchou dans la fratrie , des blessures qui creusent des trous qui ne se referment jamais ...les émotions venues de l'enfance provoquent une sorte de ressentiment avide ou amer à l'intention de nos parents : ils n'ont pas été à la hauteur , ils nous ont blessés , détruits , manqués ...  
  • « Si on a le sentiment qu'il nous faut régler des comptes , c'est qu'il y a des comptes en cours , c'est que nous sommes en dette constante , constate le psychiatre-thérapeute Serge Hefez , ce sentiment de dette est de plus en plus exacerbé dans les familles contemporaines .Auparavant , la famille servait à transmettre des valeurs et des règles pour bien vivre en société . L'amour était donné de surcroit . Aujourd'hui , la famille est devenue le lieu d'amour par excellence .S'aimer et être aimé » .Du coup , le sentiment de dette n'est plus mesurable , car il s'appuie sur le ressenti de l'enfant que l'on a été... °L'exprimer c'est courir le risque de s'entendre dire : « tu exagères ..., tu dis n'importe quoi , tu inventes ! » ou pire :« demande à ta sœur , tu verras ...» ; la parole se trouve alors dévalorisée .«Ce qui arrive à un enfant fait toujours sens dans sa réalité d'enfant même si ce n'est pas celle des adultes ou des frères et sœurs». ° L'exprimer , c'est aussi risquer le déni des parents , car il leur sera insupportable d'entendre dire qu'ils ont mal aimé leur enfant , alors qu'ils ont le sentiment d'avoir fait de leur mieux ! 
  • Maryse Vaillant , psychologue , explique : « accepter que papa et maman ne soient pas parfaits , c'est prendre sa place dans une lignée  , dans une généalogie pleine de failles , où des générations de parents ont fait ce qu'ils pouvaient , comme ils pouvaient , avec leurs propres souffrances et leurs propres ressentiments . Grandir , c'est faire avec ce qu'ils sont .L'acceptation des failles parentales est une des voies ordinaires de la maturité , celle qui permet de sortir du cocon de la dépendance première » 
  • Serge Hefez ajoute : « vouloir régler ses comptes , c'est se comporter en petit enfant , comme le nourrisson qui prête à ses parents la puissance et le pouvoir de le rendre heureux !» 
  • MIEUX VAUT UTILISER DES MOTS : « je suis sûr (e) que vous avez fait du mieux que vous avez pu , mais voilà comment je l'ai reçu .Je ne vous le dis pas parce que je vous attaque mais parce que vous êtes importants pour moi , que notre relation est essentielle »
  • OU ÉCRIRE : calmement en pesant chaque mot , non en accusant mais en racontant sa propre souffrance .
  • Utilisez la pensée juste de Françoise Dolto : « les parents , ce n'est pas de leur faute mais de leur fait .» « on n'apprend pas à devenir parent , on le devient grâce ou en dépit des relations que l'on a soi-même entretenues avec ses propres géniteurs . C'est en mesurant cette chaîne généalogique et en y tenant sa place , le jour venu , avec ses propres enfants et les reproches qu'ils nous feront , que l'on prend le chemin de l'acceptation et que l'on devient adulte »  
  •  
  • 2. établir un projet éthique pour son enfant :  Nicole Prieur dit : « peu importe les méthodes ; aucun parent ne peut avoir de vision juste de l'enfant . Pour autant , ceux-ci se doivent de clarifier ensemble un projet éducatif , éthique : il faut se mettre d'accord sur ce que l'on veut "faire" de son enfant : un citoyen du monde , quelqu'un de tolérant , qui va se préoccuper des autres ? quel être humain a t'on envie de forger ? » C'est un travail important pour le couple aussi , mais qui nécessite -difficile!- de s'extraire un moment du quotidien , cela nécessite de s'interroger soi-même : qu'est ce qui fait sens à ma vie ? quelles sont mes valeurs ?  pourquoi ai-je envie de cela pour mon enfant ?...et après en discuter avec l'autre : c'est en parlant que se constitue le couple parental . Etre parent , c'est un métier de tous les jours qui relève du cheminement , du tâtonnement .( d'où l'importance des groupes de paroles de parents - )
  • 3. lâcher du lest: Pour durer , les parents ne doivent pas perdre de vue qu'ils sont aussi un couple d'amants ; il faut se partager les domaines d'autorité mais sans demander à l'autre de se comporter comme on le ferait ! 
  • par ex: votre conjoint est "à cheval " sur la politesse ? laissez -lui gérer cela et consacrez -vous à ce qui vous tient à cœur , par ex. l'heure du coucher . 
  • Apprenez à lâcher du lest : on ne peut pas exiger que l'autre change si on ne lâche rien de son côté !  
  • être parent , c'est avant tout une négociation permanente , un bel exemple pour l'enfant . Attitude pédagogique aussi pour lui : toute sa vie , il va devoir négocier et il  a besoin de voir que chaque parent lui apporte des choses différentes .
  • le plus souvent , les rôles se répartissent naturellement au sein du couple , sachant qu'il y en a toujours un plus sévère que l'autre . Dans l'idéal , il faudrait laisser faire celui qui a le plus de bon sens ! en général mieux vaut entendre la personne la plus sévère , l'enfant ayant besoin de lois et de règles.
  • 4. faire front commun à l'enfant : Vous ne serez jamais tout à fait d'accord ..tant mieux ! les différences ont toujours du bon à condition de ne pas entrer en conflit devant vos enfants ! Sinon , comment pourraient-ils vous considérer comme guides ?  les disputes les angoissent, les font culpabiliser , puisque vous vous diputez à cause d'eux! Sans compter qu'ils peuvent aussi tirer parti de ces oppositions : « ils risquent d'en jouer et de prendre une position de pouvoir , ils sauront très bien à qui demander telle ou telle chose et cela détruira l'autorité de l'autre parent . Tout comme le fait de mettre en doute la parole de papa ou de maman devant l'enfant ou de lui autoriser ce qu'il ou elle vient précisément de lui refuser ! voilà 2 attitudes à bannir !!» « Mais si le couple doit faire front commun devant les enfants , il doit aussi leur montrer qu'il peut y avoir des désaccords ; il faut leur apprendre qu'il peut y avoir des différences , mais que quoiqu'il arrive , on respecte la position de l'autre . Que l'on vive ensemble ou séparés , il faut toujours donner de l'importance à l'autre , lui laisser sa place » .
  • 5.Parents divorcés , familles recomposées = un difficile équilibre .Il est parfois difficile de ne pas céder à la tentation de critiquer , de disqualifier l'autre ..quand on vit séparé du père ou de la mère de ses enfants . Pensez toujours que cet enfant , vous l'avez fait à 2 et que vous insultez alors , en agissant ainsi , la part du parent qui existe dans votre enfant ! Nicole Prieur : « il faut absolument respecter la position de l'autre et renoncer à avoir une vision commune , cesser de vouloir tout contrôler .On ne sera jamais d'accord sur l'éducation au quotidien .» « Commencez par accepter que cela puisse se passer autrement chez l'autre parent » 
  • Qui dit divorce dit souvent famille recomposée :  beaucoup vivent avec des enfants qui ne sont pas les leurs , c'est un contexte familial particulier qui impose d'établir des régles . « on ne peut pas se substituer aux parents de l'enfant , les grands choix , les grandes questions liées aux valeurs , l'enfant doit en discuter avec eux . Par contre , au quotidien , il faut lui demander de respecter des règles de vie , s'il vous répond : « tu n'es pas mon père , tu n'es pas ma mère » , rétorquez-lui qu'il est sous votre toit et qu'ici cela se passe comme cela et pas autrement .»
  •  
  • 6. laissez la place au père ! « Que l'on vive ensemble ou séparé , l'important est avant tout de garder en tête que l'éducation des enfants se fait à 2 "main dans la main " ! » Difficile à accepter pour certaines femmes ! « elles sont parfois redoutables ! leur toute puissance , elles ne la manifestent pas par l'autorité mais par une grande proximité affective avec l'enfant , Celui-ci finit par voir le monde à travers les yeux de sa mère , par vivre pour la soutenir , ce qui peut l'empêcher de se différencier , de prendre son autonomie » .Pendant longtemps , l'éducation est restée l'apanage des femmes . Les nouveaux pères demandent à s'impliquer , à leur façon , avec leurs méthodes , souvent critiquées par leurs femmes qui , hier , déploraient leur peu de contribution à l'éducation des enfants! « Elles veulent qu'ils agissent comme elles-mêmes l'auraient fait , mais il faut les laisser agir  à leur manière ; ils montrent à l'enfant un autre accés au monde que celui de l'affect , une autre manière de se faire obéir , en ayant recours à l'humour , au jeu , à l'échange ludique ..à condition de les laisser entrer dans la danse ! »
  • Les spécialistes  sont unanimes : "une bonne mère laisse le père occuper pleinement sa place ".
    • Alors , comment s'y prendre pour ne pas lui réserver un rôle secondaire ? aujourd'hui , les femmes peuvent avoir un enfant "comme elles le veulent , si elles le veulent , quand elles le veulent "...un téléscopage de désirs et d'obligations qui font parfois peu de place au père , qui est même réduit au stade de géniteur ...; de leur côté , beaucoup d'hommes se projettent avec difficulté dans ce rôle mal défini de la paternité . Or , un enfant sans père est comme une maison sans toit , dit une maxime bouddhiste . 
    • Rappel d'une évidence parfois battue en brèche : les enfants ont -aussi -besoin de leur père qu'il soit vivant ou mort , présent ou absent , "compétent "ou non : les enfants se structurent dans la filiation à leurs 2 parents . « Un papa peut être déplorable , mais il est important de lui faire sa place : mieux vaut s'adosser à un arbre tordu qu'au vide ! » affirme Jacques Arènes , psychanalyste, car :
    • le père est déstabilisateur :  c'est le tiers séparateur qui empêche le face à face fusionnel de l'enfant avec sa mère qui a la tentation de créer une bulle protectrice autour de l'enfant . Le père est un éducateur à part entière . Jeux de ballon, petites voitures , jeux de toutes sortes : le père pousse l'enfant à affronter des problématiques inédites , tout en respectant des régles claires .Le père est moins indulgent , moins protecteur , il a tendance à "tirer l'enfant vers le haut " . Ex: si l'enfant prononce mal un mot , il ne fera pas l'effort de la mère pour le comprendre mais exigera une reformulation plus claire, obligeant l'enfant à adopter un langage compréhensible par tous.
    • laisser le père s'investir dés la naissance : le père est d'autant plus motivé qu'il sera investi tôt : pendant la grossesse ( séances d'haptonomie, échographies , accouchement ..) . à la naissance : le père a besoin qu'on l'aide à endosser cette nouvelle fonction ( ressemblances physiques , donner le biberon , bains ....) nécessité de le laisser agir : certaines femmes veulent s'approprier leur bébé étant persuadées qu'elles sont les seules à savoir et pouvoir s'en occuper , et pensent que si le papa "pouponne " , il perd son identité masculine ....un état d'esprit à changer !!!
    • lui redonner sa place en tant qu'amant : certaines mères vivent leur statut comme une consécration qui exclut le mari ou le compagnon ; faire de la place au père , c'est aussi lui prêter de l'attention comme amant , continuer à faire circuler le désir , en s'offrant des sorties en amoureux , en privilégiant des moments à 2 ....
    • ne pas s'arroger toutes les compétences ! Robert Neuburger -psychiatre - remarque : « le père donne souvent le pouvoir à la mère sur le plan éducatif » par ex: les rencontres avec la crèche , la nourrice , l'école . La plupart des acteurs sociaux continuent à se comporter comme si le monopole de l'éducation était l'apanage des femmes et que le père n'était qu'un relais . ex: pourquoi dire à l'école « c'est l'heure des mamans ! » ...plutôt que dire : « c'est l'heure des parents ou l'heure de la sortie de l'école ! »  que penser de l'assistante maternelle qui dit au papa : «vous direz à la maman qu'Élodie tousse beaucoup ! »!  Souvent les mères se plaignent que le père ne prend pas sa place , mais quand on "creuse" un peu , on s'aperçoit qu'elle ne lui laissent pas cette place , parce qu' elles ne lui font pas CONFIANCE ! 
    • accepter les différents points de vue : un père a ses opinions , ses envies , à lui "d'exprimer sa paternité " ; c'est un autre parent , différent et égal ! ne pas exiger qu'il soit le père idéal , mais le laisser être un père bien réel même s'il a des priorités différentes ; il faut sortir de l'accord parfait en acceptant que l'enfant passe du temps avec son père .Un enfant se construit en faisant la synthèse de points de vue différents .
    • à chaque âge , ses besoins : * lorsqu'il est bébé , par sa présence, le père coupe symboliquement le cordon ombilical , permettant à l'enfant de se détacher de la mère pour se constituer sa propre existence.    *quand l'enfant grandit , le père aura plus tendance à le pousser pour lui apprendre à se dépasser, à aller vers l'inconnu , à explorer de nouvelles pistes . Parallèlement , il le confronte à la réalité , celle qui résiste au désir , le sortant ainsi de sa toute puissance.   * plus tard , à l'adolescence, le père joue un rôle très important dans l'identité sexuelle de ses enfants ; pour le garçon , il est celui auquel on s'identifie pour se construire ou auquel on se confronte .-pour la fille , il est celui , qui , en posant un regard masculin sur elle , la confirme dans sa féminité . 
** pour en savoir plus : 
  • pères séparés , pères tout de même - Buno Décoret -Ed.Antropos
  • comment survivre à sa propre famille ? -Mony Elkaïm -Ed.Seuil
  • quand la famille s'emmêle - Serge Hefez -Ed.Hachette 
  • pardonner à ses parents -Maryse Vaillant -Ed.Pocket 
  • grandir avec ses enfants .-Nicole Prieur -Ed.Marabout
  • y-a t'il encore un père à la maison ? -Jacques Arènes -Ed . Fleurus 
  • le vrai rôle du père -Jean le Camus -Ed. Odile Jacob 
    *utile: interservices parents pour les parents en quête d'écoute et de conseils , mis en place par l'école des parents et des éducateurs d'ÎLe de France : 01 44 93 44 93 ( d'autres n° existent en province)



samedi 1 février 2014

APPRENONS À NOS ENFANTS LE OUI ET LE NON ...

L' affirmation de soi- indispensable pour réussir sa vie et dans la vie- trouve son équilibre dans nos OUI et nos NON .
Alors comment les exprimer pleinement?
 « c'est un apprentissage qui s'acquiert dès l'enfance » affirme Claude Halmos -psychanalyste .

  @ QUELQUES RÉFLEXIONS : 
      ° le NON des enfants est souvent mal perçu par les parents car il équivaut à -un refus 
   - une mise en cause de l'autorité 
  - ou révèle une -dangereuse tendance- à refuser les règles 
     ° il est beaucoup plus rare que les parents s'inquiètent de la trop grande fréquence de leurs OUI ! en effet , les parents sont rarement inquiétés par "l'enfant qui ne dit jamais NON " : pourtant , attention à l'enfant "trop sage" !
     ° L'ÉDUCATION DEVRAIT PERMETTRE AUX ENFANTS D'APPRENDRE TOUT AUTANT LE NON QUE LE OUI CAR LES 2 SONT ABSOLUMENT NÉCESSAIRES À LEUR CONSTRUCTION ! 

  @ INTERROGEONS -NOUS SUR L'ÉTRANGE COMPLEXITÉ DU OUI ...
       ° 3 petites lettres mais le OUI est un mot bien plus complexe qu'il n'y parait!
       ° il suppose toujours ce qui l'a précédé : 
soit une demande : « tu veux de la salade ?» , «OUI , merci » : expression d'un choix , d'une liberté 
soit un ordre : « circulez !» ...« OUI , monsieur l'agent !» : le OUI non pas de contentement mais de contrainte , preuve de l'allégeance faite à une autorité .
Cette seconde dimension est très importante , la vie en société obligeant en permanence les humains à se soumettre aux ordres de la société .
       ° c'est le OUI aux obligations , aux interdits imposés , le OUI qui coûte aux adultes parce que à contrecourant de leurs désirs ; ex : heure imposée par le réveil matin , le feu rouge que si on le grillait ferait gagner du temps  ! c'est aussi le OUI des exigences au travail .
      ° Les enfants aussi ont affaire à ces OUI aussi souvent que les adultes mais plus durement , car ils n'ont pas encore acquis l'habitude et surtout la compréhension des règles qui pourraient permettre de supporter les frustrations qu'elles engendrent : elles sont pourtant présentes à chaque instant de leur vie , comme autant d'obstacles mis par l'éducation au pulsionnel qui les habite : apprendre à dire bonjour , à ne pas crier , ne pas voler , ne pas frapper etc...Dire OUI à la chambre à ranger , aux dents à laver , aux leçons à apprendre , à l'interdit de l'inceste , aux devoirs à faire , aux dimanches chez grand-mère etc...
       ° Pour l'enfant , le pays du OUI est le pays des contraintes , des interdits , des lois ; il est appelé à y vivre une grande partie de son temps et à y abandonner , peu à peu , ce que Freud nommait : " le principe de plaisir" :je fais ce que je veux comme je veux , quand je veux ...pour entrer dans la règle commune :«  OUI papa , OUI , maman , OUI monsieur le professeur » ...et l'enfant n'a qu'une seule envie : fuir ce pays du OUI !


  @ ET LE PAYS DU NON ??
      ° heureusement , pour fuir cet enfer , il y a le pays du NON ! le pays de toutes les choses que l'on est en droit de refuser parce qu'elles n'ont rien d'obligatoire , le pays des choses que l'on peut décider soi-même , la couleur du vêtement que l'on va mettre le matin :« NON , maman , pas celui-là !» , le nombre de tartines que l'on peut manger au petit déj' : «NON , merci je n'ai plus faim » , ses propres critères de beauté , le métier que l'on fera plus tard etc...
     ° le pays du NON , c'est le territoire du désir , celui du JE , du choix et des opinions libres .
     ° c'est un beau pays , mais que l'on soit ADULTE ou ENFANT , il n'est pas toujours facile d'y vivre ...
       @ d'abord à cause des autres : poser son désir , s'opposer au leur surtout quand , persuadés de savoir mieux que nous où est " notre bien" , ils en décident à notre place ! A ce niveau , la tâche est encore plus difficile pour l'enfant parce qu'il construit toujours sa personnalité " contre " ses parents dans les 2 sens du mot , c'est-à dire , en prenant appui sur eux et en s'opposant à eux : l'enfant est contraint en permanence de leur signifier qu'il n'est pas l'enfant imaginaire dont ses parents avaient rêvé !! 
« NON , maman , le piano ça ne me plait pas  !» : affirmation de soi , refus du désir de l'autre qui permettent de dessiner peu à peu les contours de son propre désir : cela engendre des peurs : peur du conflit , peur de décevoir l'autre , de le faire souffrir , peur de perdre son amour etc...et aussi de la culpabilité qui peut persister à l'âge adulte et empoisonner la vie privée et la vie sociale ! « chaque fois que je dois dire NON à quelqu'un , j'en suis malade » .
En fait , pour qu'un adulte ressente la vie au pays du NON comme légère et légitime , il faut qu'il en ait très tôt l'apprentissage , c'est -à dire qu'il ait eu des parents qui , non seulement , aient accepté ses choix mais les aient sollicités et encouragés ...en commençant par les choses apparemment banales du quotidien : « tu veux des betteraves ou des carottes ?» , aient aussi demandé l'avis de l'enfant sur tout ce qui le concernait  : « la colo , tu préfères la mer ou la montage ? » , et aient respecté ce choix et de surcroît donné le droit de les contredire ,  d'émettre des avis différents des leurs .

  @ pas de OUI sans NON , pas de NON sans OUI
         ° Une éducation "bien tempérée" est celle qui garantit à l'enfant un équilibre entre le OUI et le NON , et qui lui apprend et l'oblige à respecter les règles , mais lui reconnait parallèlement le droit au désir ; ex. on doit s'il pleut , mette un imperméable , rien n'oblige à le choisir vert pomme si l'enfant n'aime pas cette couleur ...et non « tu fais comme tu veux ma chérie , si tu ne veux pas mettre un imper , ça n'est pas grave » 
         ° Cette articulation du OUI et du NON , tous les enfants l'interrogent à l'adolescence où ,en disant NON à tout , ils tentent de  savoir à quoi ils choisissent de dire OUI ..mais elle est perceptible bien avant  dans l'enfance , elle est pour TOUS LES ENFANTS , ESSENTIELLE car "éducation" ne signifie pas "dressage "! 
        ° Sans possibilité de dire NON , le OUI , n'est qu'un OUI de soumission , un OUI d'aliénation , un OUI de " béni OUI OUI "! 
        ° C'est la fameuse période -importante -des 2 ans qui intrigue beaucoup les parents = la période du NON ; à tout ce qui leur  est demandé , les enfants répondent NON , ils refusent de rester des bébés dociles et se mettent néanmoins à la surprise générale , à le faire l'instant d'après . Françoise Dolto disait : « ils disent NON pour faire OUI !» ...EXPLICATION : agir de cette façon c'est signifier à l'adulte que s'il continue à accepter les règles , ce n'est plus par soumission mais par CHOIX ! « je fais telle chose parce que je l'ai décidé et pas parce que tu me l'as demandé , je dis OUI à la chose à faire mais NON à ta demande que je la fasse » ...autrement dit : « je deviens MOI »

  @ Décryptons nos OUI et nos NON
      @ le NON d'opposition : « Quand on dit OUI , tu dis NON , c'est une maladie chez toi!» lance Camille à son mari qui semble dire ainsi : « en m'opposant , j'existe !» 
Ce NON ( reliquat de l'âge entre 18 mois et 2 ans où s'opposer c 'est s'autonomiser ..comportement qui perdure à l'âge adulte ) montre que certains restent en difficulté avec leur désir d'autonomie : souvent , les parents ont perçu ces envies comme des caprices et y ont violemment réagi ! 20 ans plus tard , faute d'avoir trouvé une manière plus positive de s'affirmer , nous nous protégeons avec nos NON comme une armure ! 
      @ le NON de principe : « mais pourquoi tu dis NON à tout ? tu n'as envie de rien , je ne sais plus quoi te dire ...» le NON de principe = c'est le NON du déprimé qui n'a envie de rien , convaincu que rien ne sert d'espérer , de s'activer , de faire des projets : par définition , il pense que les choses ne peuvent que mal tourner pour lui , ainsi il se prépare au pire , ne décide rien, en attendant que le temps passe ...
      @ le NON anxieux : « et si on dinait ensemble ce soir ?» « NON , je ne sais pas encore » ce NON défensif est celui des anxieux , terrifié à l'idée qu'un éventuel contretemps tombe du ciel et révèle en fait le fantasme inconscient d'être indispensable  « si au dernier moment , un empêchement survient , l'autre sera terriblement déçu , alors je préfère me couvrir et dire NON , et si finalement c'est OUI , ce sera tant mieux !» 


... ET QUELQUES OUI !

    @ le OUI mais ...« j'adorerais sortir ce soir comme avant la naissance de Léa , mais comment faire ? » « tu n'as qu'à prendre une baby sitter !» « OUI mais , je ne peux pas laisser ma fille entre les mains d'une étrangère , OUI mais , de toute façon ,mon boulot m'interdit de planifier mes soirées ...OUI mais je suis trop fatiguée !» ...le OUI mais = réponse favorite des individus souffrant d'un besoin inconscient de se rendre malheureux , parfois teintée d'agressivité car traduit l'envie plus ou moins consciente de signifier à l'autre qu'il est impuissant à trouver une solution . Elle renvoie aussi à cette vérité pointée par la psychanalyse = nous pressentons que les bons samaritains sont mus par un fantasme de maîtrise , par l'ambition de savoir mieux que nous ce qu'il faut . Position que le OUI mais déboulonnera efficacement ! 
    @ le OUI opportuniste ...« tu es sûre que tu pourras faire ce travail d'ici 3 jours ? » « OUI naturellement , aucun problème ! » ce qui part de l'idée suivante = peu importe que je tienne ma promesse , j'ai constaté que les gens qui disent OUI sont mieux vus que ceux qui disent NON , ils paraissent plus enthousiastes , plus positifs . Or , je veux être aimé et estimé » Ce OUI peut provenir d'une évaluation très optimiste des possibles , il témoigne toujours d'une forte estime de soi et d'une grande confiance ( limite de la mégalomanie ) en ses capacités ! 
   @ le OUI contraint = « cet été , tu passeras les vacances avec nous , n'est-ce pas ? » « OUI bien sûr , maman !» réponse d'une fille de 30 ans qui 'ose pas contredire sa mère ! « tu ne voudrais pas me préter 1000€ ? lui demande son amant endetté .« OUI , pas de problème »répond-elle , en rêvant d'être enfin capable de résister à ses incessantes demandes d'argent . Inspiré par la peur de blesser , de paraître égoïste ou l'angoisse du désamour , le OUI contraint enferme dans des scénarios nuisant au bien-être ; dicté par un surmoi ( juge intérieur selon Freud ) trop sévère qui nous interdit d'agir selon notre véritable intérêt . IL empêche de dire OUI sereinement et nous pousse à nous défendre par des NON inadaptés !


  @ ANALYSONS NOTRE PEUR DU NÉGATIF! 

       ° le NON est un mot difficile à prononcer pour beaucoup d'entre nous! Pourtant , à toujours tout accepter , le risque est grand de se laisser envahir par les autres au point d'en oublier ses propres désirs ...IL FAUT SAVOIR DIRE NON !Cela permet de trouver sa place parmi les autres et faire en sorte qu'elle soit respectée : nous avons tous en tête une idée de ce qui est acceptable pour nous , de ce qui ne l'est pas , mais à NOUS de bien signifir ces frontières aux autres ! Sinon , le risque est grand de se laisser envahir par le désir des autres , de se laisser détourner de ses propres objectifs au point de ne plus savoir QUI L'ON EST NI CE QUE L'ON VEUT !
     ° mais dire difficilement NON revient il à dire difficilement OUI ?  souvent dans les 2 cas , il y a un manque d'affirmation de soi ! Celui qui ne sait pas dire NON ne pourra pas dire de vrais OUI puisqu'il n'a pas une idée claire de ce qu'il ne souhaite pas , donc aussi de ce qu'il souhaite . Pour d'autres , il sera plus facile de refuser mais pas d'acquiescer . Sur le terrain de l'affirmation de soi , le OUI ajoute au NON la notion d'engagement : je dis OUI dans le but d'échanger ou de collaborer avec l'autre : or, on peut tout à fait savoir ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas, tout en craignant de s'en ouvrir aux autres.
     ° La peur de dire NON ne cache t'elle pas une peur du conflit ? c'est en effet la 1e raison invoquée mais cette peur peut en cacher d'autres :
               * peur de l'autorité : incapacité de dire NON à son patron
               * peur de déplaire et de perdre l'amour de l'autre : donner priorité aux désirs de l'autre parasite l'écoute des nôtres !
               * la capacité à dire NON dépend de celle à accéder à l'agressivité au sens positif du terme = colères , opposition , revendication : d'autant plus évident chez les femmes parce que , par tradition , leur éducation est fondée sur cet a -priori selon lequel "une femme ne doit pas montrer sa colère !"  En effet , les femmes refoulent leur potentiel d'agressivité , et souffrent ainsi davantage que les hommes d'un manque d'affirmation de soi .

     °Prononçons -nous le même NON dans tous les domaines ?? professionnel , amical, conjugal ? En fait , tout dépend de l'origine du problème ; ex: les personnes qui ont subi des maltraitances dans l'enfance ou à qui il a été signifié que pour satisfaire les autres, il fallait toujours être dans l'acceptation , pensent que le NON les met en danger ; elles sont ainsi incapables de mettre en marche leur logiciel du NON dans quelque domaine que ce soit ...Sur le terrain sentimental ou amical , ce sont des proies faciles par excellence ! Le plus souvent , la difficulté à dire NON s'exprime dans un domaine particulier : beaucoup vont s'affirmer sans difficulté face à un patron ou un collègue , mais être très tolérant à l'excés dans leur couple ou avec leurs parents . EN FAIT , PLUS LA RELATION QUI NOUS LIE À L'AUTRE EST CHARGÉE D'AFFECT , PLUS LA DIFFICULTÉ À S'AFFIRMER EST GRANDE .

     °  PEUT-ON CHANGER ??  Plus les comportements sont ancrés en nous , plus il est difficile de revenir en arrière parce que changer signifie remettre en cause les choix du passé ...Mais s'il y a véritable désir de changement et prise de conscience du problème , il est toujours possible d'apprendre à s'affirmer par des techniques de développement personnel ou des techniques de communication .

* Apprendre à dire NON est surtout important pour l'épanouissement de l'individu . Mais de plus il faut s'affirmer non seulement dans la relation à autrui mais aussi avec soi . 
Le courage implique toujours une lutte psychologique contre soi-même , un débat intérieur : pour m'affirmer , je dois lutter contre mes peurs , ma timidité , revenir à une certaine maîtrise de MOI ; par ex . en ce qui concerne les dépendances , il faut être capable de dire NON à l'alcool , aux sucreries , à la cigarette ...à tout ce qui nous empêche d'avancer , à nos mauvaises habitudes .
Il faut reconnaître le caractère inadéquat de sa vie personnelle ,les mauvais rapports avec son conjoint ou les choix erronés que l'on a fait : il s'agit d'un travail de sincérité avec soi-même : un travail sur SOI .
Parfois le courage est aussi de savoir dire OUI : OSER participer à un mouvement , OSER exprimer ses sentiments , OSER dire OUI à ses émotions sont alors perçus comme des vertus ! 
OSER exprimer ses sentiments est typique de notre époque ; les psychothérapeutes ont montré que l'épanouissement passe par le dévoilement , la vérité , l'authenticité ..Avant , le courage était de serrer les dents en surmontant sa souffrance ;aujourd'hui ce serait plutôt de prendre rv chez les psy ! 


 
@ Dire OUI à la vie ! pour se réaliser , l'individu ne doit pas seulement apprendre à refuser ce qui le gêne et le limite ; accepter pleinement ce qui nous habite est , selon Isabelle Filliozat -psychothérapeute -, la véritable clé de l'épanouissement . Le but des psychothérapies est d'aider chacun à restaurer le contact avec SA vérité . 
          ° dire OUI à la vie , c'est dire NON 
          ° dire OUI à la vie , c'est dire OUI à ce qui est vrai en nous , aquiescer à nos aspirations profondes et c'est en même temps dire NON aux conventions sociales , dire NON aux attentes et projections d'autrui , dire NON aux habitudes et aux sécurités : nous croyons trop facilement que si chacun faisait ce qui lui plait , la société ne fonctionnerait plus , c'est oublier la diversité humaine ; notre aventure perso n'est pas forcément grandiose ou exotique , à chacun ses désirs , à chacun ses rêves ! Seulement toutes sortes de craintes nous assaillent : allons -nous réussir ? achetons -nous cette maison trop cher ? est-ce une bonne idée pour les enfants ? ..une chose est certaine : on ne regrette jamais d'avoir dit OUI à la vie même en cas d'échec ! 
          ° mais comment savoir si le chemin est juste ? quand on dit OUI à la vie , la fatigue s'envole , les tensions s'évaporent ( principe de la philosophie ZEN ) dire OUI à la vie = dire OUI à tout ce qui vient , à tout ce qui arrive : c'est la philosophie de l'acceptation , une discipline de vie qui consiste à bannir de soi le refus , l'incompréhension , la révolte , à accepter la souffrance pour que le bonheur n'en soit que plus intense .
« nous voulons l'agréable et non pas le désagréable , mais VIVRE c'est TOUT expérimenter : le plaisir ne va pas sans la peine ; c'est uniquement quand nous connaissons la peine que nous pouvons apprécier le plaisir » 

*** ETRE EN HARMONIE AVEC CE QUE L'ON EST plutôt que de RUMINER CE QUE L'ON VOUDRAIT ÊTRE , SE DIRE OUI À SOI-MÊME en faisant siennes toutes les émotions qui nous traversent .« ne vous rejetez pas vous-même en tout ou en partie . Si vous le faites , vous ne pourrez plus être vous-même ! » 
A MÉDITER !!