LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - CET OUVRAGE N'EST PLUS EN STOCK !

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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ou en vidéo sur youtube


LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

LE POST DU MOIS.

RÉFLEXION AUTOUR DU PETIT LIVRE ROUGE " JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE "...à propos des violences sexuelles faites aux enfants.

Il y a un an paraissait mon 8e petit livre rouge "JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE " ... Sous ce titre énigmatique  , se cache ...

dimanche 3 novembre 2024

RÉFLEXION AUTOUR DU PETIT LIVRE ROUGE " JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE "...à propos des violences sexuelles faites aux enfants.





Il y a un an paraissait mon 8e petit livre rouge "JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE "
... Sous ce titre énigmatique  , se cache une histoire vraie de violences sexuelles entre 2 enfants à l'école maternelle . 


 

Parmi les histoires vraies relatives à ce thème , que j'aurais pu relater - violences sexuelles de parents ou d'adultes faites aux enfants et vécues par mes petits élèves - j' ai choisi VOLONTAIREMENT celle-ci car mettant en scène 2 enfants , elle met l'accent sur la nécessaire éducation à la sexualité qui doit se faire dès le plus jeune âge, ce qui me semble être un atout majeur de prévention . L'enfant qui est un adulte en devenir doit être très tôt en possession de cette éducation pour devenir justement un adulte responsable.

😮 Lors d échanges et de rencontres autour de ce petit livre, j'ai pu mesurer combien la sexualité était encore pour la plupart des adultes ,un sujet tabou ...une preuve : au lieu d'utiliser les "vrais "mots pour en parler, on invente des mots "rigolos" : kiki, quéquette, foufoune ... pour " dédramatiser " le sujet car on n'ose pas prononcer les "vrais "mots.

. Et puis on évoque l'âge de l'enfant   : « Ils sont trop petits pour comprendre ...on leur dira quand ils seront plus grands ». Argument mis en avant d'ailleurs pour d'autres sujets : les secrets de famille, la naissance, la mort, la maladie etc...dont je parle dans mes petits livres rouges . Certains parents, encore nombreux,  ont du mal à parler de la réalité aux enfants ...en prétextant ainsi  "les protéger ".  C'est pourtant en parlant de ces évènements de la vie que l'on dédramatise et qu'on les prépare à la vraie vie ...sans compter que l'enfant qui est une véritable éponge ressent tout ce qui se passe autour de lui, il a souvent l'intime intuition de la réalité mais comme l'adulte n'en parle pas, il se tait ,exprimant alors son mal -être avec son corps : comportements, attitudes, maladies...

Ne pas parler de la sexualité laisse l'enfant libre d'utiliser son imaginaire et de grandir alors avec des idées fausses ou erronées . Car l'enfant est curieux de savoir , donc il va trouver des moyens de trouver des réponses à ses questionnements , et cela peut être dangereux! Il peut également comme dans cette histoire commettre des gestes interdits . A mon sens, cette éducation doit lui être donnée...

🙋 Or, récemment , j'ai été interpellée par un post d'un praticien aux urgences pédiatriques d’un centre hospitalier français, et titulaire d’un diplôme inter-universitaire d’accueil aux urgences pédiatriques ...post publié sous le pseudo : 

 To be or not Toubib

 Ce médecin urgentiste se dit confronté chaque semaine à des cas de maltraitance et / ou d'abus sexuels  chez l'enfant. 

Il m'a semblé utile et urgent de le partager : 
 
« Ah, la rentrée.
Les cartables. Les listes de fournitures. Les nouveaux profs et puis... Bien sûr, les polémiques.
Parmi celles-ci, bien sûr, le retour des polémiques autour de l'éducation sexuelle à l'école et, encore, et encore, et encore, et… encore, avec ce même argument sur l'éducation sexuelle qui relèverait de l'éducation parentale.
Alors, bon, j'ai vu plein de posts passer, des zozos qui manifestent aussi, mais là, on va causer une dernière fois de ça pour mettre les points sur les Z !
Pour ceux qui ne le savent pas encore (et c'est assez balèze), je suis urgentiste pédiatrique, depuis plus de 5 ans maintenant.
Toutes les semaines -- TOUTES LES SEMAINES -- je suis confronté à des cas de maltraitance et/ou d'abus sexuels chez l'enfant.
Et je vais vous expliquer un truc.
Un seul, mais vachement important.
Donc,
voici Mathéo, 10 ans, baladé de foyer en foyer et de famille d'accueil en famille d'accueil.
Mathéo fait de graves crises de colères, il se met en danger, régulièrement. Il fait même des tentatives de suicides.
Outre les violences physiques qu'il a subi, Mathéo a été violé par son cousin pendant plusieurs années.
Voici maintenant Cindy, une gamine de 14 ans, en famille d'accueil, qui vient pour douleurs abdominales et m'avoue, à mi-voix, apeurée et gênée, que son "papa" a recommencé à mettre son bras entre ses cuisses. Que cette fois, les remontrances de maman n'ont rien changé.
Mais, faut pas le dire, sinon, elle pourrait perdre sa famille d'accueil, encore.
Et ça ce serait terrible...
Voici encore Johann, 12 ans, lui aussi, des problèmes de comportement, son père est à bout, il ne sait plus quoi faire. Johann a été victime de sévices sexuels par sa mère et son beau-père, et il a deux frères, pas encore placé.
Oui. Deux. Putain.
Mais y'a pas encore de solution pour les héberger, alors, on fait au mieux.
Voici ensuite Marjorie, 40 ans, qui vient parce qu'elle a découvert de façon rocambolesque, que son fils et sa fille, de 14 et 15 ans, avaient des relations sexuelles ensemble… c'est depuis que le cousin avait violé la plus grande, qui vient seulement de lui dire.
Elle ne sait pas quoi faire, normal, et la pauvre dame recherche de l'aide. Notre aide.
Voici enfin une mère et sa fille, Christine et Mathilde, cette dernière a 14 ans, elles arrivent à 2h du mat' aux urgences. Les deux en pleurs.
Mathilde vient d'avouer à sa mère que cela fait plusieurs mois que son frère la sodomise.
Elle n'en pouvait plus.
Vraiment plus.
Voici…
Voici.....
Voici......
Allez, j'arrête.
Des histoires comme ça, et des trucs bien pire, j'en ai plein, mais plein. Vous imaginez même pas (et vous n'avez pas envie en fait).
J'ai souvent du mal immédiatement à en parler, après mon entretien avec les gamins et gamines victimes.
J'ai du mal, oui.
C'est terrible, cette impuissance vous savez, et aussi cette rage qu'on contient.
Rester professionnel, mais être humain aussi.
Avoir envie d'arracher la tête du père de la famille d'accueil par exemple ou de brûler le monde entier pourquoi pas.
Mais on fait avec, on arrive à faire avec pour tenter de les aider.
Alors, vous voyez, si je vous raconte ça, c'est parce que le nombre de fois où je vois des gosses violés ou abusés, c'est quasi-TOUJOURS un proche.
Un père, une mère qui voit/veut pas voir, un cousin pourtant adorable, un gentil grand-père, un frère trop fusionnel, un ami de la famille...
LA FAMILLE.
Voilà le problème, BORDEL.
Les abus sexuels, les viols, toutes ces saloperies, c'est très souvent avec les proches, la famille, l'ami de famille qu'on connait depuis toujours.
Alors, maintenant que vous savez ça, on va tous en cœur se poser une question, vous voulez bien ?
Vous voudriez ainsi confier l'éducation sexuelle, la notion de consentement, de contraception, d'interdits, de pratiques à la FAMILLE ?
Donc, pour l'exemple, c'est le père qui viole la gamine le soir dans le lit qui devra lui expliquer ce qui est bien ou pas sur le plan sexuel ?
Ce qui est permis ou pas ?
Ce qu'il faut faire ou pas ?
Sérieux ?
Super idée ! 👏
Le « monstre » n'est pas un truc extraordinaire, contrairement à ce qu'on croit dans les films hollywoodiens ou les téléfilms M6.
Le monstre est ordinaire, le mal est banal.
Il vous regarde en souriant au repas de famille.
Il joue avec votre gamin le dimanche après-midi.
Il partage peut-être même votre lit.
Vous ne pouvez pas savoir.
C'est assez incroyable cette croyance populaire que le pédocriminel, le violeur d'enfant, il attend avec son air pervers, une main dans la poche, un grand par-dessus au détour d'une ruelle alors qu'il habite peut-être sous votre toit sans le savoir.
La réalité, c'est ça.
Alors, je le dis une dernière fois, vraiment, et même si ça va pas faire plaisir :
Si vous refusez l'éducation sexuelle à l'école pour votre enfant, vous êtes :
- soit une personne complètement débile
- soit un complice
- soit un coupable
Point.
Et si ça vous défrise, on s'en fout complètement, et vous devriez relire et réfléchir à ce que je viens de dire.
VRAIMENT.»

💔 Ce constat bouleversant et affligeant est encore une preuve supplémentaire qu 'IL EST URGENT D'AGIR !
Si ce médecin préconise exclusivement  l'éducation sexuelle à l'école étant donnée l'identité la plus courante des violeurs, et incite à ne pas s'y opposer , je reste convaincue que l'éducation sexuelle doit se faire dès le plus jeune âge des enfants, aussi dans le cadre familial ...comme l'atteste l'histoire vraie que je raconte  . Une petite fille - la victime -  "savait " grâce à sa maman qui  lui avait appris cette règle fondamentale / extrait de mon livre :
« Que tu sois fille ou garçon, personne n'a le droit de toucher les parties de ton corps couvertes par tes sous-vêtements. 
Ces parties sont intimes, elles n'appartiennent qu'à toi. 
C'est toi qui décides ce que tu fais de ton corps.
 Ton corps est à toi. Tu dois dire NON ! Et tu ne dois pas toucher quelqu'un sur ces mêmes parties , c'est interdit » 
 
petite fille ...opposée à un garçon - le violeur - plus grand qui "ne savait pas " ...
 L'histoire met aussi en exergue cette éducation -information qui a été faite au sein de l'école par les maîtresses. 
 
Je pense que les 2 éducations sont complémentaires et indispensables . 
La meilleure prévention c'est l'éducation !
 
 
Alors comment faire ??
 
* on utilise un support -ce petit livre rouge par ex. qui va nous permettre de dire les mots vrais et d'aborder ce sujet avec son enfant jeune ou plus âgé . Ce support est rassurant , il nous aide à "parler vrai " de ce sujet tabou et délicat qui nous embarrasse. Il présente une histoire concrète qui "parle " aux enfants ... C'EST "LA VRAIE VIE ". D'autres livres existent , j'en fais référence dans ce livre .

 

* assister et participer à des soirées  prévention organisées par l'association Corps-Accord pour les plus de 15 ans accompagnés d'un adulte : 

Le jeudi 14/11/2024 à 19h00
Au Carcom de LONS LE SAUNIER
Avec l'IME Les Cents Tilleuls de MONTAIGU

Le jeudi 21/11/2024 à 19h00
A la salle de l'école de musique de SAINT LAURENT EN GRANDVAUX
Avec le Relais Petite Enfance de SAINT LAURENT EN GRANDVAUX

 

 * participer à une soirée d'échange entre adultes organisée par le Relais petite enfance de Champagnole, animée par Amélie Fleury / conseil éducation à la sexualité , où j'interviendrai également pour présenter mon petit livre  .



Ateliers d’éducation à la sexualité 

Amélie Fleury


Dans les représentations de sens commun la sexualité est parfois perçue comme quelque chose de “naturel” qui n’aurait pas besoin d’être apprise ou accompagnée. Or, la sexualité humaine est avant tout une activité sociale. Elle est le produit d’un apprentissage dans un contexte social donné et s’élabore sous l’influence des normes et représentations sociales en vigueur. Elle est le produit d’une socialisation dans laquelle interviennent différentes sphères de  socialisation : la famille, l’école, le groupe de pairs, les sciences et la médecine, les médias, la loi, la religion, … chaque sphère a un rôle spécifique et complémentaire.


La question de la vie affective et sexuelle est une composante parmi d’autres de la mission éducative des parents, des éducateurs, des enseignants. L’organisation de temps d’ateliers ou d'échanges permet de la situer dans le champ du langage  et de l’appréhender comme une dimension de « l’être ensemble ». 

Les ateliers tiennent compte des connaissances, du niveau de compréhension, des croyances, des attitudes et des valeurs  en rapport avec la sexualité des enfants et adolescents en fonction de leur âge. 



Objectifs : 



  • Permettre de faire des choix éclairés et personnels.

  • Éduquer à la tolérance.

  • Le bien vivre ensemble via une culture commune.

  • Développer l’esprit d’analyse face aux facteurs socio-environnementaux.

  • Promouvoir la santé sexuelle et l’accès à l’information en visant la réduction des risques et des dommages.


L’objectif in finé étant de s’approcher petit à petit de la définition de santé sexuelle donnée par l’OMS, à savoir, “Un état de bien être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité qui exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence”. 



Intervenante :


Je m’appelle Amélie Fleury, je suis enseignante, professeure-documentaliste, et formatrice en éducation aux médias et à l’information. Je suis intervenante en éducation à la sexualité en milieu scolaire et diplômé  de l’ attestation d’étude universitaire en psycho-physio de la sexualité ainsi que d’un DU Conseil et éducation à la sexualité (tous deux obtenus à la faculté de médecine de Lyon I).

Je suis également mère de trois enfants de 18, 16 et 3 ans.



Le cadre des ateliers : 



  • Les groupes doivent être composés d’enfants  du même âge ou étant au même stade de développement psycho-sexuel. Cela permet à chaque enfant d’entendre ce dont il a besoin. Les ateliers sont adaptés au stade anatomique et physiologique ainsi qu’au  fonctionnement sexuel et aux aspects psychologiques des enfants ou adolescents auxquels ils s’adressent.  



  • Il s’agit de parler de la sexualité en général, jamais de l’intimité de chacun.



  • La sexualité a des dimensions physiologiques et psychologiques. Elle relève également d’une socialisation et a une dimension culturelle. Chacun doit se sentir entendu et respecté dans ses croyances et ses représentations. Il ne s’agit en aucun cas de transmettre une norme ou la vision personnelle de l’intervenant.




Posture de l’intervenante : 



  • Elle est la garante du respect des règles et de la sécurité des participants. Elle instaure et assure dans le groupe un climat de confiance.



  • Elle distribue la parole. Ne “donne” pas de réponses avec une posture d’expert mais faire de la co construction des savoirs en demandant aux enfants -adolescents de compléter, de donner leur point de vue. Il s’agit de recueillir la pensée, d’accompagner les questions, sans les devancer.



  • Respect de chacun, autant dans la prise de parole que dans le silence.



  • Elle encourage les échanges et l'élaboration commune des réponses à partir des préoccupations des jeunes, en toute neutralité, sans imposer ses propres questions et réponses. Elle fait ensuite les corrections, précisions, nécessaires et le rappel à la loi si besoin.




  • Elle permet aux enfants et aux jeunes de repérer ce qui relève de la sphère privée et de la sphère publique, et maintenir les échanges dans la sphère publique. Ce qui est débattu dans le groupe doit pouvoir être entendu par tous.




Rappel : 


Les enfants sont naturellement curieux. Ils le sont de leur corps et du corps des autres qu’ils explorent par le jeu. 

L'intérêt pour la sexualité est très variable d'un enfant à un autre. 


La sexualité infantile, jusqu'à la puberté, se différencie de la sexualité adulte. Ce sont nos yeux d’adultes qui accordent parfois une valeur érotique à leurs comportements. L’éducation à la sexualité cherche à transmettre une vision positive de la santé sexuelle aux enfants, à répondre à leurs questions de façon juste et adaptée.




Ateliers enfants



Âge - Niveau

Contenu

Outils

3-5 ans 

Maternelle 

  • Parler de son corps et du corps de l’autre. 

  • Les différences morphologiques (homme, femme, garçon, fille)

  • Définir et identifier les espaces d’intimité. 

  • Développer les moment de bien être et la mobilité des 5 sens.

  • Identifier les émotions

  • Protéger : identifier les personnes de confiance et le droit à dire non.

Dessins


Photolangage


Poupons sexués


6-7 ans

CP

  • Parler de son corps et du corps de l’autre. 

  • Les différences morphologiques (homme, femme, garçon, fille).

  • Réflexion sur les stéréotypes de genre.

  • Définir et identifier les espaces d’intimité. 

  • Développer les moment de bien être et la mobilité des 5 sens.

  • Identifier ses émotions. 

  • Protéger : identifier les personnes de confiance et le droit à dire non.

Echanges


Albums


Photolangage


Jeux de mimes


Bons et des mauvais secrets

8-9 ans 

CE1 CE2

  • Parler de son corps et du corps de l’autre (moins axé sur la génitalité).

  • Réflexion sur les stéréotypes de genre.

  • Définir et identifier les espaces d’intimité. 

  • Identifier ses émotions. 

  • Parler de soi pour consentir au quotidien.

  • Protéger : identifier les personnes de confiance et le droit à dire non.


Jeux de théâtre forum


Exercices de détente et d'attention de pleine conscience.


Débats mouvants


Bons et des mauvais secrets


Photolangage


Visuels

10-11 ans 

CM1 CM2

  • Aborder la puberté avec des explications simples et claires (règles, poils, seins sperme, érections)

  • Aborder les réseaux sociaux, la pornographie.

  • Travail autour des émotions

  • Parler de soi pour consentir au quotidien.

  • Protéger : identifier les personnes de confiance et le droit à dire non.

Débats


Visuels 


Manipulation (Tampons/serviettes)


Planches anatomiques


Vidéos courtes pour lancer l’échange








Ateliers adolescents


Il s'agit de leur apporter des informations objectives, des connaissances scientifiques, et de développer leur réflexion et leur esprit critique. Les échanges se font à partir de leurs représentations afin de leur permettre de développer une réflexion individuelle et collective. L’objectif est qu’ils s'approprient une vision positive de la sexualité et de ses enjeux dans un cadre de valeurs humanistes.



Age - Niveau 

Contenu, thèmes abordés

Outils

12- 15

Collège 

  • les relations amoureuses (amour V/S amitié, dire je t’aime, s’engager, la jalousie…)

  • l’estime de soi, image du corps

  • anatomie, physiologie

  • les relations sexuelles

  • l’orientation sexuelle

  • le consentement

  • IST, VIH sida

  • la contraception, l’IVG

  • égalité et respect dans les relations filles/garçons 

  • les discriminations liées à la sexualité et au genre

  • les violences sexuelles, les violences sexistes

  • harcèlement - cyberharcèlement

Echanges

Brainstorming 

Débats mouvants

Abaque de Régnier

Photolangage

Courtes vidéos

Planches anatomiques

Manipulation (Tampons/serviettes, préservatif, ….)

Jeux de carte

Jeux de rôles

Production d’affiches , de slogans

Rappel à la loi

Information sur les lieux ressources 

16-18

Lycée

  • les relations amoureuses (amour V/S amitié, dire je t’aime, s’engager, la jalousie…)

  • l’estime de soi, image du corps

  • anatomie, physiologie

  • les relations sexuelles

  • la “première fois”

  • l’orientation sexuelle

  • le consentement

  • IST, VIH sida

  • La contraception, l’IVG

  • égalité et respect dans les relations filles/garçons 

  • les violences sexuelles, les violences sexistes

  • la prositution

  • harcèlement - cyberharcèlement

  • médias et hypersexualisation

  • handicap et sexualité

  • ...


Echanges

Brainstorming 

Débats mouvants

Abaque de Regnier

Blason

Photolangage

Courtes vidéos

Planches anatomiques

Manipulation (préservatif, clitoris en 3D, …)

Jeux de cartes 

Jeux de rôles

Production d’affiches , de slogans



Rappel à la loi


Information sur les lieux ressources 









 N'oublions pas que :
Sachons protéger nos enfants ...

 



mardi 1 octobre 2024

Prenons en compte le stress des enfants ...


 
😔 Dès leur plus jeune âge , beaucoup d'enfants connaissent des épisodes anxieux , générés parfois par un changement d'école, des nouveaux apprentissages, un déménagement ,  des situations familiales ( séparation , divorce ...), des évènements non expliqués par les adultes ( naissance, maladie, mort, soucis d'argent , chômage...) perçus comme menaçants , des mots ou réflexions entendues, non compris , tout simplement des parents anxieux qui sans le vouloir transmettent leur anxiété à leur enfant etc ... Or, l'anxiété se révèle très inconfortable à vivre au quotidien , dévoreuse d'énergie, elle génère un mal -être mental qui peut se traduire aussi par des maux physiques et franchement gâcher la vie, voire entraîner la dépression  !

° A petite dose, reconnaissons que cette tension nerveuse n'est pas forcément négative car elle  permet aux enfants de sortir de leur zone de confort et de s'adapter aussi à leur environnement . « Le stress est utile et nécessaire chez les plus petits, rappelle ainsi le docteur en neurosciences Joël Monzée, auteur de  " J'ai juste besoin de votre attention! " et "Aider les enfants et les adolescents à mieux canaliser l'anxiété et le stress" (Dauphin Blanc 2023 ) . Si l'enfant de 6 ans qui traverse une rue n'a pas peur de se faire percuter par une voiture, il devient un danger pour lui-même . De la même manière,lorsque la maîtresse lui pose une question,  c'est parce qu'il ressent un minimum d'anxiété qu'il restera attentif et fera de son mieux pour y répondre . »

C'est lorsque le niveau de stress augmente que les parents doivent rester vigilants; parce qu'ils n'ont que peu de contrôle sur plusieurs aspects de leur vie, les enfants y sont encore plus vulnérables que les adultes.

😟Alors première étape pour leur apprendre à les affronter : détecter les signaux d'alerte , des symptômes plus variés que chez les adultes. 

* Selon son tempérament et son âge, chaque enfant réagit différemment au stress. Certains deviennent nerveux et irritables : poings ou visage fermés, bousculades, colères, agressivité, coups de pieds pour évacuer la tension en fin de journée... 

« L'émotion dure en général de 90 à 110 secondes, et puis on passe à autre chose, les hormones du stress ( cortisol, adrénaline ...) , elles , sont de plus en plus présentes, avec une courbe qui augmente tout au long de la journée » précise Joël Monzée. 

D'autres vont au contraire devenir plus distraits, un peu "dans la lune" ; à l'école cela se manifeste par de l'inattention, le fait de ne pas rentrer dans les apprentissages, de la distraction ...Il y a aussi ceux qui s'excitent et rient nerveusement , ceux qui pleurent pour relâcher la pression, ceux qui font des bêtises... C'est le corps qui parle ,parfois jusqu'à la somatisation: agitation , troubles du sommeil, maux divers ( ventre, tête, estomac, nausées , les hormones du stress bloquant la digestion ), poussées d'eczéma, ongles rongés ...

 Parents, adultes autour de l'enfant, soyez attentifs au langage du corps de votre enfant , soyez attentifs aux changements de comportement, souvent révélateurs .

😔 Une évolution vers 8 ou 9 ans .

Plus l'enfant est petit , moins il est outillé pour gérer son stress, assure Joël Monzée, pour qui l'âge de 8 ou 9 ans marque un tournant décisif .

« Avant cet âge-là, l'enfant a davantage de mal à identifier ce qui l'angoisse car il lui est encore difficile d'avoir accès au cortex préfrontal, cette partie du cerveau qui se développe avec l'expérience et vient peu à peu tempérer la manière dont s'expriment nos impulsions et nos émotions » analyse le spécialiste . Peu à peu, son cortex devenant plus fonctionnel, l'enfant apprend à analyser davantage ce qui se passe en lui et autour de lui . Ce qui est essentiel c'est que l'enfant sache qu'il a le droit d' exprimer ses peurs , ses craintes, ses émotions ...On peut aussi lui parler de ce qu'on pense être à l'origine de son mal-être plutôt que de lui poser des questions qui le mettent dans l'embarras . L'enfant doit savoir qu'il aura une écoute et une attention de l'adulte . Tout cela faisant partie de "l'habitude de la communication " qui a dû être instaurée entre parents et enfants, de la confiance mutuelle qui doit exister .

A l'adolescence , les symptômes du stress peuvent encore évoluer. « A cette période de la vie , on trouve souvent 2 types de réactions : j'attaque ou je fuis, estime la psychologue Nathalie Parent , autrice d'"Enfants stressés "( Michel Lafon, 2019). Certains ados s'agitent dans tous les sens , multiplient les activités, alors que d'autres procrastinent et ne parviennent pas à avancer dans la liste des choses à faire. »

💑 Une demande faite aux parents.

Derrière cette multiplicité de signaux , il s'agit le plus souvent pour l'enfant petit ou grand d'attirer l'attention des parents par tous les moyens . « Un enfant stressé préfère donner un coup de pied à sa mère plutôt que de ne pas avoir son attention : il préfère une maman fâchée plutôt que distraite. Un comportement problématique cache souvent un besoin non exprimé ...» résume Joël Monzée. Le stress et l'anxiété sont gérables si les parents sont suffisamment présents et essaient d'y répondre en posant un cadre sécuritaire, poursuit le spécialiste. Leur intervention peut passer par un recadrage ( « je n'accepte pas ce comportement ») et par une bienveillance qui permet de renouer le lien. Tout l'enjeu pour les parents , c'est aussi d'apprendre à gérer leur propre stress pour rester à l'écoute des signaux que leur envoient leurs enfants. Ne pas se réfugier derrière des réponses faussées " mon enfant est fatigué, c'est normal , ça passera, il est énervé..."...qui nous "rassurent " mais ne règlent pas le problème ...

💞CE QUE L'ON PEUT FAIRE : 

° normaliser son stress : 

« L'enfant devra vivre toute sa vie avec le stress, alors il faut l'aider à s'y confronter. en début d'année scolaire ou lorsqu'il a un contrôle qui l'angoisse , on peut le rassurer : " Tu es stressé , c'est normal, que pourrait on faire ensemble pour t'aider? " méditation, relaxation , massages...il existe une foule d'exercices pour l'aider à se calmer » explique la psychologue Nathalie Parent .

par exemple :

Calme et attentif comme une grenouille - Eline Snel

Découvrez la méthode originale de la thérapeute Eline Snel pour apprendre aux enfants à méditer
 
° poser des questions fermées: 
Lorsqu'il fait une crise ( colère, agitation ...) l' enfant n'est pas accessible , mais dès qu'il est calmé, on peut essayer de l'interroger sur les causes de son stress. « Mieux vaut utiliser des questions fermées auxquelles l'enfant peut répondre par OUI ou NON . Lorsque le parent vise juste, l'enfant peut enfin dire OUI dans un relâchement de tout son corps. C 'est ce changement corporel qui signale que le parent a posé la bonne question : il n'aura pas lieu si l'enfant a juste répondu positivement pour faire plaisir » .
 Souvent, l'enfant petit ne sait pas identifier la cause de son stress, et plus grand il n'osera peut-être pas l'exprimer, on peut alors lui parler de ce que l'on pense en être à  l'origine .  Il est important d'avoir cette communication instaurée entre parents et enfants, basée sur la confiance. L'enfant doit savoir qu'il recevra écoute et attention de ses parents.
 
° encourager sa créativité. 
Autour de 7 à 8 ans, les temps créatifs deviennent moins importants pour l'enfant , qui développe davantage sa part rationnelle et cognitive. 
« L'aider malgré tout à cultiver sa créativité ( dessin, jeux...) est essentiel, car des études ont montré qu'elle fait baisser le niveau de cortisol » assure Nathalie Parent .
Activités extrascolaires : musique, chant, dessin, peinture, activités manuelles...
 

 ° privilégier l'activité physique...qui est le meilleur moyen pour se défouler .
Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
          ~ activités extra scolaires : sports adaptés à l'âge de l'enfant 
           ~ les sorties nature , les jeux à l'extérieur , les promenades... 
Pour les enfants ayant tendance à stresser facilement, des sports comme le yoga ou le Pilates peuvent les aider à gérer leurs émotions et à se relaxer tout en leur faisant travailler leur équilibre, leur souplesse et en leur apprenant à maîtriser leur corps. 
Essayez d'intégrer des activités sportives dans la vie quotidienne de toute la famille. Votre enfant découvrira ainsi les bienfaits du mouvement et pourra bientôt y recourir aussi lui-même pour évacuer le stress. 
 
° avoir recours à des spécialistes : ne laissez pas la situation de stress s'installer, si vous vous sentez dépassés par sa gestion, ayez recours à un psychologue, ou psychothérapeute, renseignez-vous sur l'attitude votre enfant à l'école. Vous devez accompagner votre enfant dans ces périodes difficiles qui le font souffrir. Mais ayez toujours à cœur que les parents sont les premiers thérapeutes de leur enfant ...tout simplement parce qu'ils connaissent son histoire depuis sa conception . Surtout n'hésitez pas à parler avec votre enfant de tout ce qui concerne son histoire et qui peut être à l'origine de son mal être. SURTOUT Parlez vrai ...
 


Mes petits livres rouges vous offriront des clés pour accompagner votre enfant dans ces périodes de stress...je vous invite à les découvrir sur mon site :

https://framboiseeditionsorange.blogspot.com


* Sources: 
- revue PSYCHOLOGIES / octobre 2024
- références aux groupes de paroles que j'ai menées sur ce sujet dans le cadre de l'Association Questions de parents.
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