LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !





Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " ou adressez-moi un courrier à framboise.editions@orange.fr *Le livre sera DÉDICACÉ si vous le désirez ! Ce 8e petit livre rouge rencontre un franc succès ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - CET OUVRAGE N'EST PLUS EN STOCK !

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

https://photos.app.goo.gl/Ezh9zdDdzsGMEXkNA

ou en vidéo sur youtube


LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LES VACANCES SUR MON BLOG ...

  Juillet- août, les vacances !  Un temps pour se "PAUSER ", se reposer,  un temps pour vivre en famille , partager , retisse...

lundi 30 juin 2025

LES VACANCES SUR MON BLOG ...

 

Juillet- août, les vacances !


 Un temps pour se "PAUSER ", se reposer, 
un temps pour vivre en famille , partager , retisser des liens parfois mis à mal au quotidien, savourer un emploi du temps sans horaires, sans contraintes ," relax ",  pourquoi pas sans portable, sans ordi , sans télévision - au moins une journée, essayez!  ...un temps pour ne rien faire , cultiver sans scrupules la paresse , un temps pour prendre conscience de soi ,vivre ses émotions,  reconstituer son énergie ...
un temps pour rêvasser, s'ennuyer ....méditer *,
 se faire plaisir  ...se "retrouver soi-même ",
glaner les petits bonheurs de chaque instant...
un temps
pour "ÊTRE " tout simplement ! 

Ainsi, je vous invite , à l'instar de nos amis japonais , à pratiquer les bains de nature pour vous ressourcer : comme le conseille également Christophe André - célèbre psychiatre -
 
 « promenez-vous, reniflez, savourez, admirez, réjouissez-vous chaque jour du plaisir d'être en vie et habitez - en pleine conscience- chaque instant de votre vie ...»
 
* méditer... n'est pas seulement de s'asseoir en tailleur avec les yeux fermés. Cela peut se faire de bien d'autres manières. Par exemple : regarder un coucher de soleil, danser, écouter de la musique, réaliser un projet créatif, les arts martiaux, observer la nature, jardiner etc...Tout ce qui permet un état de "flow"dans notre esprit est une méditation.
 


LES VACANCES ,

 C'est aussi un temps opportun pour vivre des moments avec vos enfants, communiquer, faire ensemble,  partager des émotions ...

RIRE, CHANTER, DANSER, FAIRE LA FÊTE !

Sur les conseils de Caroline Goldman - docteur en psychologie de l'enfant , faites RIRE vos enfants tous les jours, pratiquez l'humour  ! une belle habitude à instaurer !

https://lnkd.in/erPWN_Eq

 

Merci pour votre fidélité à mon blog ...
je vous retrouverai -animés de forces nouvelles -
avec un immense plaisir à la rentrée !
 
BEL ÉTÉ À TOUS! 

 

 
 
 
 

lundi 2 juin 2025

JUIN ! LE MOIS OÙ L'ON FÊTE LES PÈRES ...LES PAPAS ! MAIS AU FAIT , UN PÈRE , À QUOI ÇA SERT ??

 

  •  

    💗
    La question du père est devenue de nos jours un sujet de débat en raison des prouesses médicales et de l’éclatement de la famille traditionnelle.

    💗 UN LIVRE -RE "PÈRE ":

    Le père à quoi ça sert ?

    La valeur du triangle père, mère, enfant

    Moussa NABATI, Simone NABATI

    Editeur : DERVY
    ISBN : 979-1-02-420081-1

    La question du père est devenue de nos jours un sujet de débat en raison des prouesses médicales et de l’éclatement de la famille traditionnelle.

    - Quelle est l’influence, l’utilité du père dans la destinée de l’enfant ?
    - Quelles sont les conséquences de son absence ?
    - S’agit-il d’interrogations modernes ou celles-ci ont-elles été de tout temps formulées ?
    - Le patriarcat, accusé par le féminisme, d’avoir infériorisé la femme, a-t-il vraiment existé ?

    Des réponses nous sont données à travers une promenade dans l’héritage judéo-chrétien balisé d’exemples cliniques modernes. L’ auteur démontre ainsi l’importance incontournable de la fonction paternelle dans la constitution et l’équilibre psychique de l’enfant.

    « L’unique mission paternelle c’est la mise en place du triangle père-mère-enfants » Sa carence risque de semer les premiers germes de multiples désordres et souffrances : échec scolaire, délinquance, toxicomanie, frigidité, impuissances etc…

    Ce livre qui nous concerne tous, apporte néanmoins un grand message d’espoir : « un père nouveau renaît de ses cendres. Il permettra de transformer la guerre des sexes en relation d’amour. »

     

    💗 MAIS LE PÈRE ...À QUOI ÇA SERT ??

    👤 UN PÈRE ...UN PAPA ??
    * les enfants ont besoin d'un PAPA dans la réalité ...et surtout BESOIN d'avoir un PÈRE dans la tête !
    ce PÈRE étant une instance symbolique nécessaire à chacun pour se construire ...
                  ** L'ENJEU C'EST DONC ÊTRE PÈRE ET PAPA À LA FOIS !
    * Le père impose une écoute différente de celle de la mère ; il est un support, une sécurité, un moyen de construction importante pour l'enfant. Le père, c'est aussi le garant de cette autorité constructive qui positionne les limites et qui fera des enfants des adultes responsables.
     
    💗 QU'EST-CE- QU'UN PÈRE ??
    * ce n'est pas seulement la personne du père ,c'est-à dire le PAPA  !
    C'EST SURTOUT 3 PERSONNAGES À LA FOIS !
             1. le père géniteur ...dont -même s'il ne l 'a jamais vu - l'enfant doit connaître l'existence et l'identité ! il est important d'expliquer à l'enfant pourquoi cet homme est son géniteur ...nécessité de l'informer sur la sexualité et le rôle du père dans la conception .
             2. le papa ...celui qui , compagnon ou mari de la mère , élève l'enfant ; père géniteur ou substitut paternel " beau-père " .
             3 .une instance paternelle c'est -à dire une instance symbolique que l'enfant doit intérioriser ; en effet , pour se construire, un enfant n'a pas seulement besoin d'un père dans la réalité , il a également besoin d'avoir " un père en lui " , c'est-à dire qu'il doit avoir intériorisé la place et la fonction du père .


     
    💗 EN QUOI CELA EST UTILE À L'ENFANT ??
    * cela lui sert ° à se situer . ° à s'orienter , ° et à savoir 3 informations essentielles
     1 .d'où il vient : son origine , ses racines , sa place (issu de 2 lignées)  
    💟 UNE SUGGESTION : Mon petit livre rouge "MON NOM DE FAMILLE " aborde ce thème de la paternité ...et du père de substitution qui élève l'enfant .

     
         
    2 . que sa mère " n"a pas pu le faire toute seule " ...information fondamentale car les enfants petits croient souvent les mères assez puissantes pour faire les enfants seules ! et apprendre qu'elles ont besoin d'un homme pour cela , leur permet de relativiser leur toute puissance et leur donne un point d'appui pour se séparer d'elle et grandir = le père est le " tiers séparateur " .
     3 . à savoir enfin que sa mère a eu ( au moins ) un homme dans sa vie ...1 an , 1 jour , 1 heure ...mais cela a eu lieu ; à partir de là, l'enfant prend conscience qu'il y a , dans la vie de sa mère , une zone à laquelle il n'a pas accès = il ne peut donc pas être " TOUT" pour elle . Dire à un enfant : " tu as un père " c'est mettre en place les conditions pour intégrer l'interdit de l'inceste et donc pour l'enfant , la nécessité d'aller voir ailleurs , de se construire sa propre vie , de grandir .
            ** en fait , " avoir un père dans la tête " c'est pour un enfant , passer de la relation à 2 ( lui- sa mère ) à une relation à 3 ( lui , sa mère , son père ) ...c'est poser l'existence , entre sa mère et lui , d'un tiers investi d'une autorité , puisqu'il a le pouvoir - par son existence même - de lui interdire cette mère ..et c'est d'ailleurs parce qu'il a , de par sa place , ce pouvoir initial que le père représente pour l'enfant: L'AUTORITÉ ET LA LOI .
     
     
    💗 POUR QU'UN PAPA SOIT UN PÈRE ...
    * suffit-il  d'avoir un " papa " dans la vie pour avoir " un père " dans sa tête ? NON ! ...nous connaissons tous des enfants qui se conduisent normalement quand le père est là et qui deviennent intenables quand ils ne sont plus là ...cela signifie que l'enfant a un père dans la réalité mais pas " de père dans la tête " ! il n'a plus de boussole intérieure dès que le papa a disparu à leurs yeux ; pour eux le père se limite à la personne du père c'est-à dire le papa ! les interdits posés n'existent plus !
     
    💢 à quelles conditions un papa est -il aussi un père ?
              ° il faut qu'il aie conscience d' être investi d'une mission, d'avoir une fonction à remplir et donc de représenter plus que lui-même soit une parole " paternelle " ce qui est différent des convictions personnelles du papa ou interdits posés pour son bon plaisir ;
                             ** c'est de sa fonction et non de sa personne que le père tire son autorité .
               ° il faut qu'il aie la volonté de diriger ( donner une direction ) l'éducation de son enfant à tous le moments de sa vie et fasse en sorte que sa parole soit respectée même en son absence aussi bien par la mère que par l'enfant .
              ° le papa est un père s'il fait exister la fonction paternelle .
                            ** or plusieurs choses peuvent s'y opposer :
                1. si le papa n'est pas conscient de sa mission , s'il se sent incapable de la remplir , s'il a l'impression d'avoir aucune légitimité à le faire ( attitude qui peut être liée à son histoire personnelle = pas eu de père dans sa vie ou n'a pas été autorisé par lui à devenir père à son tour )...
    Si la mère ne lui laisse pas sa place , croyant qu'elle seule est capable de s'occuper de son enfant , et qu'il  n'ose pas s'affirmer pour la prendre. Il est encore courant de constater que la mère est désignée naturellement pour prendre en charge l'enfant petit dans les activités du quotidien,  et que le père s'occupe de l'enfant dans les moments de détente, de jeux et de loisirs. Par ex. les mères seront plus présentes aux réunions de parents d'élèves ...l'école étant plus le domaine des "mamans "! 
    * Autres constatations : Une étude réalisée par deux chercheurs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), parue en 2021, chiffre à 0,8 % le recours au congé parental à taux plein (synonyme de cessation d'activité professionnelle) chez les pères pour le premier enfant. Ce taux est de 13,7 % chez les mères.27 juil. 2023
    Mis en place il y a une vingtaine d’années pour développer les liens père-enfant, favoriser l’équilibre des tâches familiales et promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le congé de paternité gagne un peu de terrain entre 2013 et 2021, avec, en proportion, davantage de pères éligibles (91 % à 94 %) et de recours parmi les éligibles (68 % à 71 %).
     
               2 . à l'inverse , des enfants se retrouvent " sans père" parce que leur papa barre la fonction paternelle en se substituant à elle ...cas des pères dictateurs ( se prennent pour dieu le père ) , ou qui ne disent pas la loi mais la font ( fantaisie, voire névrose , folie ) : l'enfant n'a alors pas de re-père pour lui apprendre les lois humaines   ;il a un papa tout puissant , terrifiant et fascinant auquel il va soit se soumettre soit s'identifier ...et il sera peut-être lui-même plus tard dictateur .

     
    💗 LA MÈRE JOUE UN RÔLE IMPORTANT DANS LA CONSTRUCTION DU PÈRE
          * elle a même un rôle fondamental : il n'y a pas de père sans mère ...
          * elle a le pouvoir - exorbitant - d'être la seule à pouvoir nommer le géniteur , à pouvoir dire qui est le père de son enfant , or on peut regretter que rien , dans notre société , ne l'oblige à le faire ! car le père appartient à l'enfant ! ...et l'enfant devrait donc avoir au moins le droit de toujours connaître l'identité de son père !
         * elle a aussi le pouvoir de donner à son enfant , une image de son père , du géniteur , s'il est absent , par la façon dont elle en parle et du papa présent ( géniteur ou non ) par le biais des relations qu'elle entretient avec lui ( qualités et défauts du père ) .
        * elle doit lui laisser la place pour exister auprès de l'enfant en lui accordant sa confiance .Bien souvent, surtout quand l'enfant est petit, elle a du mal à se séparer de lui et à le confier au papa, persuadée qu'elle est seule à savoir répondre aux besoins de son enfant.

       **l'image que l'enfant aura de son père dépend toujours de ce qu'en dit la mère
    ex : aucun enfant n'a peur d'un père coléreux si la mère explique qu'il n'est pas méchant et qu'elle -même n'a pas peur ..
    ex : n'importe quel enfant croira que son père est un imbécile si sa mère le croit ...ce qui est encore plus dommageable pour les petits garçons qui en s'identifiant à une mauvaise image du père , auront une mauvaise image des hommes et donc d'eux-mêmes .
         * la mère est celle qui a la possibilité de faire exister le père , quand il n'est pas là , en se référant à ses paroles et son autorité .
    ex : si le père vit à la maison , " fais cela parce que ton père te l'a demandé "
          s'il ne vit pas à la maison , " ton père n'aimerait pas que tu fasses cela " .
        * la mère qui rend pour l'enfant , son père présent même s'il est absent physiquement , intervient " au nom du père " : elle fait exister la fonction paternelle et permet à l'enfant de l'intérioriser .
        * inversement , une mère qui ne tient pas compte de la parole du père ou accepte - souvent à la demande de l'enfant - de lui cacher tel ou tel évènement ," barre la fonction paternelle ".
       * si le papa est dictateur , la mère doit et peut aider l'enfant à " se fabriquer " du père dans la tête ....en expliquant en quoi son papa outrepasse ses droits , pas en le dénigrant ...mais en expliquant ce qui s'est passé dans son histoire , ce qu'il a subi : la mère donne ainsi à l'enfant un repère par rapport aux vraies lois et un point d'appui pour lui permettre de résister à son papa quand il dérape : cela n'empêche en aucun cas l'enfant d'aimer son père .
                    ** les enfants , quand ils comprennent les raisons des errances de leurs parents , ont toujours pour eux des trésors de compassion .
    * dans les cas de divorce ou de séparation , il est essentiel que les 
     2 parents se respectent mutuellement et ne  dénigrent pas "l'autre parent" devant l'enfant . Ne pas oublier qu'en insultant le parent, vous insultez l'enfant qui a sa part du parent en lui .
     
    💗 QUE SE PASSE-T'IL LORSQU'IL Y A DES "PANNES DE PÈRE " ??
       * aider l'enfant à se construire en lui " un père " lui permet d'accéder à 2 choses essentielles :
                      1. à la symbolisation et au langage : c'est - à dire le fait de constater que son père peut être présent même absent physiquement ; comprendre que les MOTS qui nomment les choses peuvent exister quand les choses sont absentes ; PARLER c'est faire exister les choses , en leur absence . par LES MOTS ; les retards de langage sont souvent dus à des " pannes de père" .
                     2. au respect des limites et de la loi : si la parole du père n'existe plus dès qu'il n'est plus là , un enfant ne peut pas comprendre que , en l'absence de tout policier susceptible de verbaliser , une voiture s'arrête au feu rouge .
                   ** le non- fonctionnement de " l'instance paternelle " dans la famille est la cause majeure de la plupart des délinquances .
      * il est vrai que des instances sociales peuvent la suppléer en apportant à l'enfant des repères que sa famille n'a pas pu lui donner .( éducateur , enseignant , juge peuvent transmettre " des paroles paternelles " .)
     
    💗 " TU SERAS UN HOMME , MON FILS "
       * "porteur " et " passeur" de l'instance paternelle pour ses enfants des 2 sexes , le père a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils .
        ** le père est le pilier de la construction psychique du petit garçon ...celui qui peut aider son fils à grandir en le " sortant des jupes de sa mère " , en le poussant à acquérir une autonomie physique , à se débrouiller seul ( se laver , s'habiller ...) , celui qui donne une place et un avenir en lui signifiant l'interdit de l'inceste : " ta mère est ma femme - à toi de grandir pour avoir plus tard ,une femme à toi " , celui qui le " nomme " garçon ,le soutient dans son identité de garçon et lui donne la fierté d'être un garçon
      ** un garçon a besoin d'être " reconnu " par son père .
      ** le père a également un rôle essentiel à jouer par rapport à la sexualité du garçon , en l'informant sur son anatomie , en l'aidant à comprendre que la sexualité humaine n'est pas une affaire de force brutale et un accouplement de bêtes en rut, mais une affaire de respect de l'autre et de paroles .
       ** le père est enfin et surtout un modèle de vie ; c'est l'éducation qui transmet l'exemple et c'est en s'identifiant à son père ( en faisant comme lui ) que le petit garçon grandit .
        ** le père tient sa place de père par rapport à l'enfant , s'il tient sa place d'homme par rapport à sa femme ou sa compagne , s'il montre à l'enfant qu'il est lui - même soumis aux lois qu'il lui demande de respecter = alors le petit garçon peut devenir un homme .
     
     
     
    💗 EN CONCLUSION , 3 IDÉES - CLÉS À RETENIR =
                ° L'INSTANCE PATERNELLE EST ESSENTIELLE : l'enfant a besoin d'intérioriser la place et la fonction d'un père , tiers séparateur entre lui et sa mère , et qui représente l'autorité et la loi .
                ° tous les papas ne sont pas des pères ...même s'ils s'occupent de leur enfant, les pères   n'ont pas tous conscience de leur mission particulière soit par incapacité soit par empêchement .
                ° le père est un modèle de vie pour le petit garçon ; il a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils ( interdit de l'inceste , fierté d'être un homme , humaniser sa sexualité ) .
    @ A SAVOIR ...Les hommes doivent pouvoir passer du temps avec leurs enfants et les enfants pouvoir profiter de leurs parents . Une plaquette éditée par le CNIDFF ( centre national d'information sur  les droits des femmes et des familles )www.infofemmes .com prône " prenons le temps d'être père " !
    il semble qu'il y aie une réelle volonté de favoriser une meilleure répartition des tâches et des rôles dans les sphères familiales et professionnelles .
        💑 Une étude réalisée par deux chercheurs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), parue en 2021, chiffre à 0,8 % le recours au congé parental à taux plein (synonyme de cessation d'activité professionnelle) chez les pères pour le premier enfant. Ce taux est de 13,7 % chez les mères. chiffres du 27 juil. 2023
    Mis en place il y a une vingtaine d’années pour développer les liens père-enfant, favoriser l’équilibre des tâches familiales et promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le congé de paternité gagne un peu de terrain entre 2013 et 2021, avec, en proportion, davantage de pères éligibles (91 % à 94 %) et de recours parmi les éligibles (68 % à 71 %).
     

     
     
    💗 INTÉRESSANT ...CET ARTICLE PARU RÉCEMMENT DANS LA REVUE PARENTS ! 
    LE "DAD BLESSING " QU'EST CE QUE C'EST ?

    Publié le par Laura Boudoux

    En collaboration avec Illana Weizman (Sociologue) et Cédric Rostein (Auteur)

    Applaudir les pères pour la moindre action parentale, c’est ce qu’on appelle le « dad blessing », et c’est en réalité très toxique… Le décodage d'Ilana Weizman et de Cédric Rostein

    « Tu as beaucoup de chance, c’est un père vraiment présent, il t’aide tellement avec les enfants ! » Cette phrase, de nombreuses mères l’ont déjà entendue, qu’elles aient un partenaire très impliqué dans l’éducation de leurs chérubins, ou qu’il lui ait suffi de changer une couche devant témoins pour se transformer en héros. La sociologue Illana Weizman et Cédric Rostein, auteur de “Tu vas être papa” (éd. First Éditions) et créateur du compte Instagram “Papatriarcat” analyse le phénomène du « dad blessing »

     

    Le dad blessing, en quoi c’est problématique ?

    Entre dad blessing et mum shaming : la différence de traitement réservé aux pères et aux mères est frappante, prenant racine dans la répartition très genrée des rôles. Aux femmes, on a historiquement attribué la responsabilité des soins et de toute la sphère privée, quand les hommes ont, eux, hérité du domaine public. L’instinct maternel, pure construction sociale, donnerait aux femmes de super-pouvoirs de maternage, leur permettant de jouer le rôle de leur vie : celui de la mère parfaite. A contrario, les hommes seraient mal équipés pour tout ce qui a trait au care, aux émotions et aux tâches du quotidien, et mériteraient d’être héroïsés au moindre biberon donné.

    L’idée d’instinct maternel est délétère

    La différence entre les attentes de la société en direction des pères et des mères est totalement inégalitaire : on attend tout des mères et rien des pères. Là où l’on considère comme merveilleux un effort qui n’était pas forcément attendu, et qui donne le statut de père investi, on voit chez la mère quelque chose de naturel, qu’on ne va donc pas féliciter, analyse la sociologue Illana Weizman. « Pour la femme, la maternité est le rôle suprême, il est naturalisé. On biologise le culturel pour inscrire les gens dans des schémas bien particuliers. Les femmes dans le maternage, la douceur et le care. Cette idée d’instinct maternel est très toxique, c’est un outil du patriarcat délétère », déplore l’experte.

    Mais si l’avènement des “nouveaux pères” a été proclamé, on constate que seules 35 % des tâches parentales sont prises en charge par eux au sein des couples hétérosexuels, et qu’ils passent beaucoup moins de temps seuls avec les enfants que les mères.

    Aux yeux de tous, les mères deviennent les référentes et les gardiennes absolues d’un savoir-faire, quand les pères se concentrent surtout sur des tâches plus gratifiantes. Rendez-vous médicaux, appels de la crèche pour enfant malade ou idées cadeaux : là encore, ce sont les mères qui sont sollicitées.

    Pour lui, le rééquilibrage doit avoir lieu, mais pas de n’importe quelle manière. « Les mères ont demandé qu’il y ait moins de charge mentale, domestique et éducative, pas à ce qu’on leur pique les moments de jeux. Quand tu vas au parc, tu peux préparer le sac de ton enfant. Quand tu changes les couches, tu peux t’assurer du stock et en recommander », encourage celui qui a été nommé “référent carnet de santé et mode de garde” au sein de sa famille.

    Sur les réseaux sociaux aussi, la maladresse des pères est célébrée, quand les mères sont souvent attendues au tournant, leurs actions scrutées et jugées. « Si les pères font des bêtises avec leurs enfants, c’est comique ou mignon. Si une mère fait le moindre écart, c’est vu comme une défaillance », regrette la sociologue Illana Weizman.

    Cédric Rostein le remarque au quotidien : « Lorsque je porte ma fille en écharpe, les gens trouvent ça génial. À ma compagne, on demande : - Est-ce que tu as bien choisi l’écharpe ? Quel nouage as-tu fait ? », etc.

    Le double effet pas cool sur la carrière

    Une inégalité de traitement qui s’invite aussi dans la sphère professionnelle, avec des pères admirés et félicités pour leur “implication”, et des mères souvent culpabilisées. L’écart se creuse notamment à cause de la différence entre congé maternité et congé paternité, forcément pénalisante pour les mères, avec un effet double peine. Celles-ci restent ainsi seules avec leur bébé et sont éloignées plus longtemps que les hommes de leur poste.

    De retour au travail, elles sont souvent plus absentes que les pères, prenant le relais en cas de maladie ou de grève de la crèche. C’est ainsi que 49 % des femmes déclarent que l’arrivée d’un premier enfant a eu un impact sur leur carrière, contre seulement 14 % chez les hommes. Elles sont 24 % à passer à temps partiel, contre 2 % des hommes.

    « Dans mon entreprise, lorsqu’une mère prenait un congé parental, la direction estimait que c’était embêtant, mais normal. Moi, lorsque j’ai pris mon congé parental, on m’a dit que c’était super, je devenais un héros », se souvient Cédric Rostein. « C’est facile de tomber dans l’autocongratulation, car on a souvent face à nous des personnes qui cultivent des préjugés sexistes et qui se disent “admiratifs” », explique l’auteur.

    L’idée de “nouveaux pères”, plus impliqués dans la vie de leurs enfants, date des années 1970, avec une volonté de faire mieux que les générations précédentes. Pour Illana Weizman, c’est un concept « dangereux », qui relève pour le moment d’un mythe.

    Les gens ont l’impression que les pères ont changé. Le fait que les pères s’investissent plus dans l’éducation de leurs enfants est valorisé, mais dans les faits, ça ne bouge pas. Ces pères sont des licornes, pas du tout représentatives de la classe sociale des pères. Le fait de prendre un congé parental n’est pas la norme, il ne faut donc pas se focaliser sur eux »,

  • L’arnaque des nouveaux pères ?

    De son côté, le créateur de “Papatriarcat” reconnaît que « les standards sont encore trop bas » et invite les papas à la responsabilisation. « Il existe une grande arnaque dans ce sujet des nouveaux pères. Sur les réseaux sociaux, on en voit en pleine activité de peinture… C’est bien beau, mais qui a acheté la peinture ? Qui a eu l’idée de l’activité ? Et qui va nettoyer ? Il y a une intention louable, mais la mise en application est à côté de la plaque », estime-t-il.

    « Sur les réseaux sociaux, j’hallucine de voir des pères dire : - Je vais chercher mon enfant à la crèche, applaudissez-moi ! Quelle mère fait ça ? OK, je me dis que des pères qui ne le font pas les prendront peut-être en exemple, mais la forme m’interroge. Ça ne doit pas être un événement, mais quelque chose de normal », réclame Cédric Rostein.

    Stop aux compliments

    Rarement congratulées pour avoir réussi un changement de couche, les mères ne gagneraient-elles pas à être plus reconnues ? Pour Illana Weizman, la solution n’est pas là, mais bien dans « la répartition équitable des tâches ».

    « Les rares compliments que l’on m’a faits ont toujours eu un effet positif. Il faut leur dire : - Tu fais bien, tu es forte, et redonner confiance aux mères, mais ça ne doit pas être une fin en soi. On ne devrait plus avoir à se faire encenser ou critiquer, mais que ça soit juste normal pour tout le monde de tout partager. On vivra alors plus sereinement nos maternités », renchérit-elle.

    Si les hommes veulent afficher les pères contemporains qu’ils sont, cela devra passer par une normalisation. Ce n’est que descendus de leur piédestal qu’ils serviront de modèles à d’autres.

  •  Cédric Rostein se demande, quant à lui, s’il « faut arrêter de féliciter les hommes, ou se mettre à féliciter les femmes », craignant la dérive de ces éloges à double tranchant. « Je vois ainsi des pères qui disent à quel point leur femme est formidable, ils décrivent une guerrière qui sait tout faire. Ils me font tristement rire, et j’ai envie de leur dire qu’ils ne se rendent pas compte à quel point c’est sexiste. Au lieu d’écrire un post qui dit que c’est génial qu’elle s’occupe des enfants et de la maison, va faire ces choses-là toi-même ! », martèle-t-il, se demandant avec philosophie si « le fait d’applaudir les soignant. e. s pendant le confinement a vraiment changé leurs conditions de travail »

    💞Qu’en est-il des rôles parentaux au sein d’un couple homosexuel ?

    « La Belgique est parmi les premiers pays à voter le mariage homosexuel, en 2003. Et l’accès à la coparentalité, c’est en 2005. Et c’est un accès à la famille de manière plus traditionnelle. Parce que, des parents homosexuels, il y en avait bien avant ça, mais il n’y avait pas les mêmes droits (…).

    On ne va pas parler uniquement du genre et du sexe, mais aussi du rôle parental. Dans un couple avec deux papas ou de deux mamans, ce n’est pas deux fois le même rôle parental. Les rôles parentaux sont répartis sur deux hommes ou deux femmes.

    Il y a toujours cette grosse phrase : « qui fait le papa, et qui fait la maman ? ». Et même si dans certains couples ça pourrait se reproduire, ce n’est pas à ce point caricatural.

    Quand on dit « un couple avec deux papas », j’ai l’impression que ça génère cette confusion. De croire que c’est uniquement le rôle de père qui est dupliqué. Alors que ce n’est pas vrai du tout.

    Quid du couple de "deux mamans " ?

    L’imaginaire collectif du mot « père » est ultra chargé. C’est quelque chose de très important, et c’est très dur de lutter contre. Parce que rien que le mot, ce sont des tonnes de stéréotypes qui sont évoquées. Peu de pères vont se définir comme une répartition des rôles entre deux personnes. Dans un couple de papas comme de mamans , c’est clair que la question se pose.

    L’accès à la parentalité pour les personnes homosexuelles n’a, actuellement, pas permis de bouleverser les normes, la société en tant que telle, sur la vision de la parentalité. Ça a été fortement lié au droit, qui a été calqué sur un modèle hétérosexuel. Le rôle de la communauté LGTBQI+ est de remettre en cause la répartition sexiste des tâches. C’est une lutte contre le patriarcat (…). Il y a encore une certaine marginalisation qui a lieu, et il n’y a pas eu de renversement du système patriarcal. »

     

     
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  • @ POUR EN SAVOIR PLUS :
  • Elever un garçon aujourd'hui : en faire un homme , pas un macho . Stéphane Clerget  - ed. Albin Michel 
  • Le père, à quoi ça sert ? : S.et M .Nabati—Ed. Jouvence
  • Tu seras un homme - féministe- mon fils ! Aurélia Blanc - ed. Marabout
  • mère et fils : Alain Braconnier - ed. odile jacob                                                                      
  • les pères et les mères - Aldo Naouri - ed . odile jacob                              
  •                                                 

                            





dimanche 4 mai 2025

MAI...LE MOIS OÙ MÈRES ET MAMANS SONT À L'HONNEUR !


 


La femme, en devenant mère , se sent responsable de tout et à vie ! et les relations avec ses enfants ne sont pas toujours simples ...



AVEC SA FILLE  ...

-- la relation est complexe et empreinte d’une évidente complicité .

1- Entre mère et fille,

* il y a une proximité immédiate

** dès la naissance, la relation mère-fille est très forte

d’une part, il y a l'existence du lien maternel =

pendant la grossesse et les 1ers mois après l’accouchement, le lien qui relie la mère à son enfant est vital pour le nourrisson, c’est ELLE qui subvient à ses besoins élémentaires ( nourriture, amour, chaleur…)

d’autre part, lorsqu’elle accouche d’une petite fille , une mère donne naissance au même être qu’elle.

alors qu'un petit garçon a sa part de mystère

la petite fille est un terrain connu…

-- alors la mère , de ce fait ,se représente alors ses sensations sans difficulté puisqu’elle peut les reconnaître en elle –même.

--elle semble avoir la  connaissance fondamentale des premiers gestes intimes avec le bébé.

--elle a plus de facilités à toucher et manipuler le corps d’une petite fille que celui d’un petit garçon – sexe à l’intérieur, pas à l’extérieur.

--elle a également le  propre vécu de sa relation avec sa propre mère -maman.

-- pas de danger d’inceste( alors que c'est plus  compliqué d’avoir une promiscuité physique avec un petit garçon….comme une limite à ne pas dépasser ).




** la mère c'est le 1er objet d’amour fusionnel et absolu.


cette relation fusionnelle nécessaire à la survie du nouveau –né doit rapidement évoluer vers un rapport d’individualisation :

la mère doit considérer son enfant comme un être singulier…non comme un prolongement de sa personne.

C'est là que le rôle du père est essentiel ! si la mère n'a pas cet instinct maternel présent en elle ou si elle a des difficultés à l'exprimer avec son bébé , c'est le père qui va construire ce lien essentiel avec son bébé ( les 1ers mois de vie étant les plus importants pour donner sécurité et confiance ) ...
De toute façon ,

le père est  l’altérité...le tiers séparateur...

il permet à la fille de s’extraire du cocon maternel, de s’en détacher, de s’en arracher.


si le père est absent( sens propre ou figuré ) la  fille doit trouver d’autres modèles masculins pour se construire( frère, ami, oncle, grand-père…) à condition aussi que sa mère le permette.  
L'importance du père ne doit jamais être ignorée par la mère ...


2 –entre fille et mère,

* il y a un évident processus d’identification.

**contrairement au petit garçon, qui se rend compte très vite qu’il est différent de sa mère…et ne cherchera donc pas à lui ressembler, la petite fille ressent la similarité = elle sait qu’elle ″ est comme sa mère″

-- elle imite sa mère , pense comme elle , veut s’habiller comme elle , être ″sa copie ″

phase essentielle dans la construction psychique de la petite fille .

-- cette projection est accentuée si mère et fille se ressemblent beaucoup physiquement.

la publicité actuelle = mode mère-fille .....affiche cette complicité du plaisir d'être ensemble et de partager les mêmes goûts ....

-- la petite fille est fière de sa mère et joue à la poupée comme sa mère la dorlote .

** la mère est un  modèle de féminité pour sa petite fille qui adore chiper son rouge à lèvres , mettre ses chaussures à talon…

cette empreinte maternelle est  le référent fondamental à partir duquel la petite fille va construire sa féminité.

( ensuite influence d’autres modèles = chanteuses, actrices, copines, maîtresses, profs …)


mères et filles sont généralement très proches à cette période de la vie .


* il est important ensuite que cette relation entre elles évolue et change =

une maman doit laisser sa fillette développer sa propre personnalité, s’ouvrir au monde extérieur, épanouir sa créativité, trouver en elle –même des ressources pour devenir une femme unique .

3 – entre mère et fille,

* la complicité  passe  par les mots :

-- cette donnée est  très précisément mesurée par des scientifiques : mères et filles se parlent, communiquent, s’interrogent pour comprendre ce qui se passe en elles , pour partager leurs expériences, transmettre leur ressenti

c'est la raison pour laquelle selon les psys, les petites filles développent des compétences linguistiques plus précocement que les petits garçons , elles adorent jouer à faire semblant, faire la conversation entre copines, se raconter des histoires comme leur maman .

4 – entre mère et fille,

*il y a aussi de la rivalité :

-- la complicité se double d’un sentiment de rivalité plus  ou moins aigu, en particulier au moment de la crise œdipienne ( 3- 7,8 ans ) =la  petite fille est alors  totalement sous le charme du père : important d'être attentif à ces manifestations :

  • chercher continuellement sa présence
  • s’asseoir sur ses genoux
  • le toucher, le coiffer…
  • dire qu’elle veut ″se marier avec son papa ″
  • souhaite inconsciemment évincer sa maman ( empêcher le couple d’exister, de vivre des moments ensemble.)

-- la petite fille devient alors difficile , agressive avec sa maman ( comportement, réflexions ″assassines ″, ravie quand maman s’absente…)

c'est un moment assez délicat à passer = la seule chose à faire = remettre chacun à sa place rapidement .

« je suis ta maman et je t’aime énormément. Ton papa aussi t’aime, comme sa petite fille .

Moi, il m’aime comme son amoureuse parce que je suis sa femme.

Il est mon amoureux , je suis son amoureuse

Plus tard , quand tu seras grande, tu auras aussi un amoureux de ton âge.»

-- langage qui doit être tenu aussi par le papa ,  le mieux étant des explications simples  données  en présence des 2 parents

-- important = ne pas laisser perdurer la situation

SURTOUT ne jamais laisser espérer à l’enfant qu’elle pourra prendre la place convoitée ( vigilance des 2 parents au niveau comportement et langage.)

5 – entre mère et fille,

*il y a aussi une notion d’exigence.

-- mêmes les mères les plus féministes se surprennent à dorloter et chouchouter leur petit garçon alors qu’à l’inverse, elles élèvent leur fille dans l’idée qu’elle doit très vite apprendre à se débrouiller seule .

--ELLES sont  beaucoup plus exigeantes avec leurs fillettes dont elles attendent presque la perfection !

-- résultat=les  filles beaucoup plus autonomes que les garçons du même âge...sauf si les papas ont "élevé" leur bébé garçon ( congé parental )  !! le lien construit autonomise très tôt l'enfant alors très à l'aise dans son corps , très débrouillé physiquement !

-- mais le comportement  des mères sera bien sûr différent selon leur histoire personnelle:

la petite fille qu’elles ont été,

la maman qu’elles ont eue, et ce qu’elle leur a transmis !

*** Quand la fillette grandit…

-- les 1ers mois témoignent d'un mode symbiotique fusionnel = un tiers est toujours nécessaire pour ouvrir l’enfant au monde = c'est le rôle essentiel du père.

-- en grandissant, peu à peu, le besoin de se différencier se fait sentir =

la fillette a sa propre personnalité et la volonté de le prouver = fameux complexe d’œdipe où elle entre en concurrence avec sa mère vis à vis du père pour se démarquer d’elle: 1er rapport conflictuel qui s’estompe naturellement à l’adolescence pour laisser la place à un autre conflit:
 
-- l’adolescence …se situe entre amour et haine!

* période très délicate dans la vie d’une jeune fille :

- son corps change

- ses rapports avec le monde aussi

- idem ses rapports avec sa mère

* besoin de se différencier d’elle = naturel

* besoin de savoir – pour se construire et grandir –qu’elle n’est pas la simple reproduction de sa mère.


*besoin de s’affirmer

*de découvrir ses propres goûts , désirs, avis…

- pour se distinguer de sa mère :

elle doit abandonner sa relation d’amour avec elle pour aller vers les autres, elle développe alors son jardin secret.
 
c'est  une période de conflit tout à fait normale : elle juge sa mère et la rejette parfois telle qu'elle est, préférant une mère plus "classique " .

- l’adolescente quitte sa position d’enfant pour devenir petit à petit une femme.

** période difficile pour la maman =

* qui doit arriver à se séparer, accepter la séparation

rompre la fusion =

toujours difficile de laisser son enfant faire ses 1ères expériences- (envie de la protéger des risques et coups durs de la vie : 1ères ruptures, 1ers échecs, risques de grossesse…)

°°°° des conseils pour aider les mères à passer cette période délicate :

●une mère a envie que sa fille soit son double = mais il est essentiel qu'elle accepte qu’elle soit différente d’elle , qu’elle ait des qualités, des aptitudes propres pour lui permettre de vivre pleinement sa vie ; la mère doit  rester à l’écoute de son enfant.

●si l’adolescente est irrespectueuse et agressive, elle cherche à s’affirmer, à défier l’autorité =

couper court à la conversation en disant : que vous n’acceptez pas qu’elle vous parle ainsi, ce qui va lui apprendre à négocier et à vous à faire des concessions.

●la mère doit accepter que sa fille soit adulte et donc respecter sa vie, ses choix = évitez les critiques et restez souple

●entretenez le dialogue tout en respectant son espace intime =

proche d’elle, mais pas “sa copine ″,

ne pas se confier ! la mère doit toujours avoir conscience que le père est avec elle en relation de couple alors que la fille a avec son père une relation filiale !!


●la mère doit savoir garder une distance dans l’intimité = pas souhaitable de mener sa vie amoureuse et sexuelle sous le toit familial

●elle doit faire confiance … sans l’envahir, sans intrusion.

●parfois des distances géographiques sont nécessaires.... mais avec l’âge , les responsabilités, les rapports évoluent .

●les rapports entre elles ne doivent pas être exclusifs: attention , il faut respecter le besoin d’indépendance de la jeune fille , par ex . le besoin de côtoyer des adolescentes comme elle pour se construire en tant que femme .

●lorsque l’adolescence est passée, mère et fille se positionnent l’une part rapport à l’autre = elles savent qu’elles sont différentes et c’est cela qui les lie..à condition qu'il y ait eu une prise de conscience de la mère surtout!







mais... 
DES   PATHOLOGIES relationnelles existent !!

** mais… si cette ouverture au monde ne se fait pas ( rôle d’un tiers séparateur = le père) s’il n’y a pas cette rupture symbiotique nécessaire , si cette prise de conscience de la mère n'a pas été faite ….différentes pathologies peuvent apparaître :

1 – la mère fusionnelle....ou intrusive .

-- dès la départ, la mère fusionnelle cherche à développer une étroite complicité avec sa fille jusqu’à en brimer l’identité.

--elle voit dans sa fille un miroir = sa propre image;  l’enfant est un objet de valorisation, une véritable prolongation de son existence =ce qui crée des  difficultés de la fille à conquérir sa propre personnalité féminine.

-- les relations s’enveniment si la mère entreprend une quête de jeunesse éternelle = elle se comporte alors comme une copine de sa fille –ce qui déplait fortement à celle -ci . En général , la fille redoute ce comportement de jeunisme de la mère qu' elle trouve déplacé ! elle veut que sa mère "reste à sa place " ...

  La complicité "fusionnelle " est malsaine , c'est un  véritable boulet qui nuit à l’épanouissement des 2..-- devenues les ″meilleures amies ″ de leurs filles, les mères fusionnelles vivront, par procuration, les aventures sociales et affectives de leurs filles .
la mère devient envahissante = la fille – femme en devenir – aura du mal à distinguer ses propres émotions.

--le  lien affectif est alors fort et ambigu, entre autorité parentale et amitié = la mère confidente n'a  pas de limites entre son rôle de mère et sa vie de femme.

-- tiraillée entre son besoin d’émancipation et cette complicité fusionnelle, la fille prend conscience que sa propre vie ne lui appartient pas en totalité et la  relation se dégrade à court ou moyen terme-

-- la fille – partagée entre son désir d’émancipation et la peur de blesser celle qui fut sa complice – entre dans une crise d’adolescence perpétuelle .

* la multiplication des relations conflictuelles…pose le problème de la place du conjoint.

-- dans un tel lien fusionnel mère-fille, faire souffrir sa mère c'est se faire souffrir soi.
..la mère intrusive veut tout savoir de sa fille : de sa vie professionnelle , sentimentale , de son emploi du temps , de ses amours ..etc... elle s'imagine être la seule à savoir l'aider dans les difficultés  et devient vite jalouse des personnes qui peuvent alors l'accompagner dans ces situations . Elle la critique facilement ...et la communication devient difficile , la fille devenue mère à son tour ne supporte pas l'usurpation de son rôle . Problème de gestion de conflits qui doit passer par l'écoute attentive des besoins de chacune ....

2 – la mère rivale

* la rivalité trouve son origine dans un comportement d’Œdipe non résolu ; pour séduire son père, la petite fille doit à la fois , prendre exemple sur sa mère

et la rejeter = car celle-ci est un obstacle.

si cette phase est mal vécue , il en résulte un manque affectif

Alors s'exprime la rancœur inconsciente de la fille à l’égard de sa mère ; elle s’observe sans cesse en miroir d’elle = incompréhensions, reproches mutuels complexes ; la mère veut modeler la fille à son image et la fille ne se sent jamais à la hauteur.

* autre phénomène induisant la rivalité :

maman s’aperçoit que sa fille est devenue une jeune femme pubère = prise de conscience du poids des années sur sa propre apparence; certaines mères perçoivent alors leurs filles comme des rivales.

* et la mère devient agressive proférant des  phrases ″assassines″ à l’égard de sa fille pour la  dévaloriser .



3 – la mère abusive

* ne renonce jamais à garder une place dominante auprès de sa fille = elle conseille, juge, critique, entretient chez sa fille un sentiment de faiblesse, pour que celle-ci continue à s’appuyer sur elle

certaines filles iront jusqu’à se refuser le droit-inconscient ou non – de réussir leur vie amoureuse et professionnelle. ( lent ″ empoisonnement relationnel ″ qui nécessite  intervention d’un psy…)

*la situation peut se dégrader lors de la naissance de petits enfants ; la mère abusive veut se les accaparer, jugeant sa fille trop sévère ou trop permissive ; certes la mère peut partager avec sa fille , ou lui faire profiter de ses expériences, mais doit éviter de remettre en question les compétences de sa fille sinon,cela engendre la rébellion de sa fille ..et les liens sont coupés ! la mère doit alors investir son rôle de grand-mère  et ne pas usurper le rôle maternel de sa fille .




* CONCLUSION :

La relation mère-fille est une relation passionnelle et violente :

- la fille attend de la mère à la fois la protection et la liberté d’où reproches =

la protéger trop ou pas assez

lui donner trop ou pas assez de libertés.

une mère doit comprendre qu’aimer sa fille , ce n’est pas la diriger, mais la laisser s’épanouir, l’aider à se découvrir et à devenir quelqu’un d’autre.

* elle doit comprendre que sa fille est unique et que c’est là toute sa richesse.

* elle doit la laisser vivre sa vie d’adulte, agir comme un phare au besoin ;  chaque personne est le fruit de valeurs transmises par sa famille ( identité de genre, éthique, code moral …)

et aussi des apprentissages glanés dans l’environnement où elle évolue .

la mère doit ainsi apprendre à cultiver sa vie de femme en dehors de sa vie de mère = vie privée , professionnelle , activités.

se combler elle –même d’un point de vue psychique.

si la mère laisse sa fille choisir sa voie, l’aide et la soutient sans la juger ou décider à sa place , la relation ne deviendra pas toxique.

si le mal est fait, consulter un psy pour se sortir de ce lien étouffant et cesser de répéter ce rapport fusionnel – souvent inconscient-

les filles doivent être encouragées à trouver de la satisfaction en elle –même, du plaisir dans leur corps, de la réussite intellectuelle, une forme de fierté de soi qui permet de se construire en dehors de leur mère.

- «pour devenir une femme, il faut s’éloigner de la mère»  dit Caroline Eliacheff dans son livre = "mères- filles "; couper le cordon ne veut pas dire couper les liens

il s'agit d'une rupture progressive sans heurts, ni fracas :ne jamais couper les liens car  une femme – aussi indépendante soit-elle- a besoin de sa mère.

les filles doivent faire respecter leur espace, créer un registre d’échanges propre à leur relation, surtout, clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s’épanouir dans l’harmonie .


alors la relation mère-fille sera saine et sereine.



** pour en savoir plus :

* Fusion mère-fille, s’en sortir ou y laisser sa peau – Doris-Louise Haineault= Ed PUF

* Vivre avec elle – Maryse Vaillant = Ed. La Martinière ( relation mère-fille au moment de l’adolescence)

* Mères- filles, une relation à trois- Caroline Eliacheff- Nathalie Heinich= Ed. Albin Michel

* Les filles et leurs mères – Aldo Naouri =Ed . Odile Jacob

* Relation mère-fille – Gaëtane Petit= Ed .Rogers Itée

* La fille de sa mère : de la difficulté des rapports mère-fille- V.Moraldi= Ed.de l’Homme

* Etre la fille de sa mère…et ne plus en souffrir – P.Delahaie= Ed. Marabout.

  ET AVEC SON FILS ?? 
 pas d’effet “miroir “...ni de rivalité. 
( comme dans le rapport mère -fille ) . ..mais une sorte de préférence non avouée ( car encore taboue )

......et si les mères préféraient leur fils??? 
 1 . constats :
✷ elle est en adoration devant lui, fût-il un assassin !

la relation mère-fils largement magnifiée par la littérature ( Stendhal, Proust ...)

le cinéma ( Almodovar )

la peinture ( Vuillard )

intéresse depuis peu les “ psys “ ( surtout intéressés jusqu’à présent par les liens mère-fille et père-fille)

cette relation est puissante, unique, proche d’un amour inconditionnel !

- aucune mère n’admettra qu’elle préfère son fils à sa fille ....

- toutes pourtant avouent avoir une  relation différente, moins complice, mais plus fusionnelle  où la séduction tient une grande place .

- cette relation  commence bien avant la naissance, et  dure toute la vie !

✷ les naissances de garçons sont toujours accueillies avec plus de joie, partout dans le monde !....c'est un constat regrettable !


mais pourquoi nous, occidentales et héritières du féminisme, sommes nous si fières de donner naissance à un garçon ?  n'y a t-il donc  pas d’évolution ? !

«  intellectuellement, nous serions plutôt “avant-gardistes “, constate Serge Hefez – psychiatre et psychanalyste – mais psychiquement nous sommes plutôt rétrogrades et peinons à nous détacher des représentations ancestrales »

* explications =

- à prendre en compte, les facteurs culturels : transmission du nom et des biens, rôle du chef de famille et prise en charge des parents vieillissants .

- en Inde

en Chine cette préférence bouleverse

l’équilibre démographique depuis les années 1980 !

- la politique des contrôles des naissances pousse à  choisir = vouloir un fils en priorité!

plus que l’infanticide – pratique difficilement quantifiable – la diffusion massive de l’échographie accélère le changement .
Ainsi dans ces pays ,

plusieurs avortements  ( de bébés filles )ont lieu avant la naissance d’un garçon !

- en France, outre le désir dominant d’avoir garçon et fille ,une  légère préférence existe aussi et on constate le  recours à une naissance supplémentaire pour avoir un garçon au lieu de pratiquer l’avortement sélectif . 
 


2- une revanche sur le destin ?

- autrement dit ,les femmes se comportent – inconsciemment- de manière misogyne .

✷ peut-être même qu’avec leur fils c'est l' occasion de prendre une revanche sur le destin ....

d’accomplir ce qu’elles-mêmes n’ont pu réaliser en tant que femmes =

pratiquer un sport violent

entreprendre de longues études

multiplier les rencontres amoureuses ....

( théorie d’Alain Braconnier psychanalyste )

✷ autre explication d’Aldo Naouri, pédiatre- psychanalyste :

«  si une femme a entretenu avec sa mère des rapports difficiles, elle préférera mettre au monde un fils et inventer .

le garçon est un  inconnu pour elle .....

elle a peur de reproduire avec une fille les erreurs que sa mère a commises avec elle !!

si, en revanche, ses relations sereines ont été sereines avec sa mère, ou si elle a souffert au sein d’une fratrie composée de garçons elle donnera  naissance à une fille !

l’histoire d’une femme conditionne le sexe de son enfant

j’en suis intimement persuadé »



3 le pouvoir du pénis ...

✷ les caresses mère et bébé engendrent une  relation
très fusionnelle (fille ou garçon ): baisers, mots tendres , câlins ...

  mais les éthologues constatent un comportement différent dans la relation avec le fils ou la fille ;

° les mères allaitent plus longtemps leurs fils

° les tiennent plus serrés contre leurs corps

° leur parlent moins

° les caressent davantage

° s’adaptent aussi plutôt facilement à leur rythme biologique

° les nourrissent plus volontiers “à la demande “

...et à l’inverse, elles  tendent à soumettre leurs filles à leur propre rythme !!

mais qu’ont-ils donc de plus, “ces petits mecs “ pour que les mères se mettent à leur service dès la naissance ? évidence criante : un pénis ...

qui selon Freud, manquerait cruellement aux femmes et devant lequel, elles seraient émerveillées !

- dire qu’elles ont porté, 9 mois durant un sexe d’homme dans leur ventre !!


Christiane Olivier- psychanalyste-

«le petit garçon est un enfant mâle qui naît de la chair d’une femme = il réalise le mariage parfait des 2 sexes et complète inconsciemment, sa mère... d’où le caractère unique et exceptionnel du lien qui les unit»

4- une séduction parfois ambiguë.

- les garçons –selon leur mère – sont beaucoup plus affectueux que leurs sœurs ...ce qui l’émeut et la trouble à la fois .

( caresses , bisous, mots tendres ...)

- à la puberté, cette tendre relation devient “difficile “ : les mamans sont “mal à l’aise “ = les attitudes de leurs fils font naître le trouble ( l'ombre de l'inceste traverse l'esprit , certaines attitudes devenant ambigues -massages , caresses , câlins ...)




5- l’ouverture à un autre univers

♥- les garçons sont différents sur le plan physique et sur le plan du caractère


la mère est  déstabilisée par les jeux violents ou primitifs,le manque de motivation scolaire, l'agitation...) =

elle ne se retrouve pas en son fils !.... ce qui ne l’empêche pas de l’aimer, bien au contraire .

«  mon fils m’en fait voir de toutes les couleurs...» se plaignent des mères sur un ton attendri !

«  avec ma fille, j’ai une relation d’identité, une relation – miroir , je me reconnais au même âge , je comprends ses interrogations, j’y réponds facilement.

avec mon fils, je suis dans une relation d’altérité, je découvre au fur et à mesure, je m’adapte .

c’est assez fascinant, il m’ouvre à un autre univers » dit une maman .

♥- malgré ces différences,

et grâce à elles, les mères acceptent leurs fils tels qu’ils sont avec leurs défauts ; elles montrent  plus de tolérance qu’avec leurs sœurs .

«  je suis moins exigeante avec mes fils pour le désordre....comme si cela était inhérent au caractère masculin » dit une mère !


6- une relation plus sereine

♣ - aucune rivalité existe dans le lien mère-fils ...qui demeure indéfectible  !

lorsque sa fille devient adolescente  ,et attire le regard des hommes ➙ la mère en prend ombrage , elle se sent "vieille"  ( ce n’est plus elle que l’on admire mais sa fille ...)

♣ -la  fille a besoin de se détacher de la mère pour affirmer son identité ,ce qui ne se fait pas sans une certaine violence !

♣ -les  garçons doivent également se détacher de leur mère...mais de manière plus  sereine ;vis-à-vis de ce 1er objet d’amour , rien ne les empêche de le conserver et de lui en superposer un second.

la sexualité est en jeu et non l’identité... ainsi la séparation est moins douloureuse.

♣ - nombreuses mères ont du mal à prendre leurs distances , elles ont  TORT !

aimer son enfant c’est accepter un jour de renoncer à ces liens qui le rendent dépendant d’elles.

les  psys l'affirment = beaucoup d’hommes en“ mal être “ ....n’ont pas rompu avec le cordon ombilical !


♣ - Aldo Naouri =

«  l’amour d’un enfant comble tellement une femme que celui de son conjoint semble bien fade en comparaison.

Il est temps de revaloriser la place du Père dans les familles, pour rendre à la femme sa féminité et briser le lien fusionnel qu’elle a avec ses enfants »

passé l’adolescence, il est temps que la mère, peu à peu, cède à nouveau le pas à la femme !! 

7 -« MÈRES ,osez AIMER votre fils »  dit Alain Braconnier
 ( psychanalyste ) dans “Mère et fils “

♠ -Les mères CRAIGNENT de trop ou de mal AIMER leur fils ...

- UN CERTAIN discours psy  a beaucoup culpabilisé les mères les rendant responsables de toutes les difficultés de leurs enfants .

ex = les enfants hyperactifs auraient des  mères trop distantes

les enfants anorexiques , des  mères trop protectrices

fi de ces explications simplistes !

car le développement de l’enfant est lié à de multiples facteurs...

ex =le  complexe d’ Œdipe est en réalité un fantasme quand 1 enfant de 3 à 6 ans , déclare à sa mère qu’il veut l’épouser =il manifeste ainsi son amour ( ne pense pas réellement se marier avec elle ) et sa mère doit bien sûr lui rappeler que c’est impossible ....

ainsi trop de mères culpabilisent de manifester de la tendresse pour leur fils .

- en revanche , il y a nécessité de prendre des distances à l’adolescence = leur fils est alors susceptible d’être troublé par leur féminité !

♠ - autre crainte = trop d’amour de leur part ferait de leurs fils des  hommes fragiles, trop sensibles, homosexuels..... ?

-une mère n’aime jamais TROP son enfant ( fille ou garçon )

elle doit lui permettre simplement d’aimer AUSSI d’autres personnes qu’elle....

 l’amour construit la base de l’estime de soi, c'est une remarquable “nourriture narcissique “qui aide les êtres humains à aller loin...

ces hommes qui ont réussi en politique

dans les arts

dans les sciences ....

ont été souvent très proches de leur mère ( Mozart, Freud, Proust, Einstein, Mitterrand, Chirac, Clinton....)

Clinton a  dédicacé ainsi   son autobiographie «à ma mère qui m’a donné l’amour de la vie » 

-les  femmes, aujourd’hui travaillent davantage, cela modifie
le  lien qui les unit à leur fils; de plus en plus de pères prennent des congés parentaux pour élever leurs enfants ( normalité au Canada par ex. )

--le  statut des femmes  est en évolution : elles ont un emploi , une vie sociale en dehors de la famille..ce qui rend les fils très fiers d'elles !

ce qui constitue un second modèle d’identification pour eux 

♠ - par ailleurs, les mères apportent à leurs fils =

  • la sensibilité
  • le sens de l’écoute et du dialogue : ces  valeurs de plus en plus appréciées par notre société contemporaine
  • également elles leur apprennent à exprimer leurs émotions ....ce que font rarement les pères
  • par leur exemple enfin , les mères incitent leurs fils à nouer des relations plus égalitaires avec les femmes .

* notre génération  manque de modèle sur ce point , ce qui engendre la  souffrance de certains hommes.


8-«Tu seras un homme mon fils »
dit Stéphane Clerget pédopsychiatre dans

“ élever un garçon aujourd’hui ,en faire un homme, pas un macho “

-- les garçons s'avèrent plus fragiles que les filles ( surtout à l’adolescence)

  «les filles parlent, les garçons agissent » ils sont ainsi moins armés pour mettre en mots leur mal-être,

“flottant “ dans leur identité masculine , ils ont plus de mal à se construire dans une société qui survalorise les valeurs féminines, mais qui peine à instaurer un véritable égalité entre les sexes .

IL DEVIENT URGENT de rassurer les garçons en les aidant à se sentir bien dans leur masculinité!


***** réponses à des“ idées reçues “ =

mettre en avant la virilité, c’est favoriser le machisme

FAUX

* machisme = certitude d’une supériorité d’un sexe sur l’autre .

* or, si un garçon est reconnu et soutenu dans ce qu’il est intrinsèquement, et non parce qu’il colle à une étiquette , il n’aura pas besoin de grandir ou de s’affirmer aux dépens de l’autre sexe .

“mépriser le féminin, le dévaloriser, c’est une terrible action de défense et de désarroi, une manière de dire : «  voilà ce que je ne suis pas ...»....mais« qui suis-je ?»

LA clé du problème = c'est le “vide identitaire “, nourri par le déficit de modèles masculins auxquels s’identifier QUI ENGENDRENT DES  réactions de haine contre les femmes .

il faut renchérir sur les qualités féminines des garçons

Pas nécessairement

* idée “dans l’air du temps“ relayée par le discours ambiant

sensibilité

intuition

fantaisie

empathie

douceur

capacité à convaincre

....plutôt qu’à contraindre seraient des  qualités spécifiquement féminines “!

* or, l’idée d’un homme qui doit retenir ses pleurs et verrouiller ses émotions est  récente ( XIX ème siècle ) ;  au Moyen-âge , les hommes ne refusaient pas leurs larmes, s’épanchaient, exprimaient leur sensibilité et leur imagination surtout dans l’art .

* courage

loyauté  et force seraient des qualités viriles “!


mais associées à la “domination masculine “ par les féministes, maintenant ces qualités sont diabolisées !

* or, accepter les qualités intrinsèques

et valoriser de chaque enfant sans les rattacher à l’étiquette “fille“ ou “garçon “sont 

les meilleures façons de ne pas mettre personne en infériorité ou supériorité

ex : un garçon calme qui aime jouer à la dinette n’est pas moins “masculin “ qu’un enfant très actif et passionné de foot .

en retour, une fille sportive n’a pas à être qualifiée de “garçon manqué “ ! 

il existe un tempérament féminin et un tempérament masculin .

FAUX .....c'est une éducation précoce différenciée qui va développer certaines valeurs chez les uns et les autres.

-- les seules différences incontestables d'ordre anatomique ou physiologiste .

seraient des  qualités spécifiquementféminines
ex = plus forte présence de testostérone, hormone de l’agressivité chez l’homme

-- la vraie différence réside en fait dans la  façon de “gérer“ cette énergie agressive;

une fausse idée  relative à l'éducation entretient cette idée reçue “les hommes doivent dominer “alors que “ on peut être actif , fort physiquement sans pour autant avoir besoin d’exercer sa force aux dépens des autres “

-- les mères parlent davantage à leurs filles ( échange verbal dès les 1ères heures de leur existence) ce qui rend les  filles plus à l’aise dans l’expression de leur ressenti .

-- les enfants se modèlent selon les définitions de leurs parents sur ce qu’est, ou doit être une fille ou un garçon .

les pères sont plus présents qu’autrefois – 
pas si sûr .....

* les divorces de plus en plus nombreux déterminent des “pères du week-end “ frustrés et désemparés ce qui crée une distension des liens à l’adolescence

( familles recomposées ); fort heureusement , une nouvelle façon de gérer divorces et séparations pratiquée par des avocats conscients du bien -être de l'enfant et des droits parentaux - méthode du droit collaboratif - permet de rétablir l'équilibre des liens entre le père , la mère et l'enfant . De plus en plus , la résidence alternée se met en place pour le bonheur de l'enfant et de ses 2 parents .

* les pères de familles non éclatées ne sont pas forcément plus présents auprès de leurs fils en tant qu’hommes ; souvent ils s’en remettent à la mère !..d'autant que les louanges des pères “secondes mères “ n’aident pas les pères et les fils .

* la solution = les pères doivent passer plus de temps avec leurs fils, pour parler et faire des choses ensemble,

 ainsi l’enfant renforcera sa personnalité, et s’identifiera à ce modèle d’homme .

 * les pères doivent avoir LA FORCE et LE DESIR de détacher le garçon de la mère et de marquer leur territoire à leur façon .

Les garçons ont moins besoin de mots que les filles .

FAUX ➙ voilà une idée dangereuse ...

à l’adolescence, certes, le dialogue est difficile mais les garçons ont besoin de mots qui leur disent QUI ils sont , qui les confortent dans leur identité masculine et les valorise = des “mots re-pères

* à cet âge, il y a une pudeur évidente envers la mère qui lui est acquise inconditionnellement !

et les mots ont un écho plus important s’ils viennent du père .

Un père qui parle de lui-même, de son travail, de sa puberté, de ses projets....avec son fils met en place une relation qui dit :

«  on peut être HOMME et communiquer ce qu’on ressent de manière intime sans que cela soit pour autant une attitude féminine ».

  c'est important également que les pères RASSURENT leurs fils sur leurs qualités, les guident avec des conseils ,

Bref, qu’ils accompagnent, avec leurs mots et leur façon de faire, leurs fils sur leur chemin d’homme en devenir .


Faire ensemble, c’est bien - mais se parler , est tout aussi essentiel .

 

9. POUR ENRICHIR TOUTES CES RÉFLEXIONS , JE VOUS CONSEILLE VIVEMENT L'EXCELLENT LIVRE D'AURÉLIA BLANC " TU SERAS UN HOMME - féministe -MON FILS ! " ....qui fera l'objet d'une prochaine publication !



* pour en savoir plus =

-- Mère et fils : Alain Braconnier . Edition Odile Jacob

-- Mère-fils- l’impossible séparation : Anne - Laure Gannac : Ed . Anne Carrière

-- Les filles et leurs mères : Aldo Naouri . Ed Odile Jacob

-- L’empreinte de la mère : Christiane Olivier – Ed Denoël

-- Les pères et les mères : Aldo Naouri – Ed . Odile Jacob 
 
-- Tu seras un homme - féministe- mon fils ! Aurélia Blanc- Ed. Marabout
 


LE 25 MAI ...
BONNE FÊTE 
À TOUTES LES MAMANS !!