LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


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2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

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JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

mercredi 31 mai 2023

JUIN ! MÈRES ET MAMANS, PÈRES ET PAPAS SONT À L'HONNEUR ! UNE OPPORTUNITÉ POUR S'INTERROGER SUR LES RELATIONS QU' ILS ENTRETIENNENT AVEC LEURS ENFANTS !


JUIN !  MÈRES ET MAMANS, PÈRES ET PAPAS  SONT À L'HONNEUR ! UNE OPPORTUNITÉ POUR S'INTERROGER SUR LES RELATIONS QU' ILS ENTRETIENNENT AVEC LEURS ENFANTS !


« ON  A PLUSIEURS MAMANS MAIS ON N'A QU'UNE SEULE MÈRE ...» DISAIT FRANÇOISE DOLTO .

MÈRE -FILLE , MÈRE-FILS ...QUEL LIEN EXISTE ENTRE EUX ??

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE ,il y a une proximité immédiate ; dès la naissance , la relation mère -fille est très forte : d'une part , du fait de l'existence du lien maternel ( lien vital pour le nourrisson dès la grossesse et les 1ers mois après l'accouchement ) , d'autre part du fait que la mère, lorsqu'elle accouche d'une petite fille , donne naissance au même être qu'elle : si le petit garçon garde une part de mystère , la petite fille est un terrain connu ! c'est ainsi que la mère se représente sans difficulté ses sensations puisqu'elle peut les reconnaître en elle-même , qu'elle a une connaissance fondamentale des 1ers gestes intimes avec le bébé -fille ( plus de facilité pour toucher , manipuler le corps d'une petite fille -sexe à l'intérieur ; pas de danger d'inceste - plus compliqué d'avoir une promiscuité physique avec un petit garçon ...comme une limite à ne pas dépasser ) . La mère est le 1er objet d'amour fusionnel et absolu ; mais cette relation fusionnelle nécessaire à la survie du nouveau- né doit rapidement évoluer vers un rapport d'individualisation : la mère doit considérer son enfant comme un être singulier non comme un prolongement de sa personne ; elle doit être aidée en cela  par le père - le tiers séparateur - qui permet à la petite fille de s'extraire du cocon maternel , de s'en détacher , de s'en arracher .

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a un évident processus d'identification ; contrairement au petit garçon qui se rend compte très vite qu'il est différent de sa mère et ne cherchera donc pas à lui ressembler , la petite fille ressent la similarité : elle sait qu'elle est comme sa mère , elle imite sa mère : pense comme elle , veut s'habiller comme elle , être sa copie : c'est une phase essentielle dans la construction psychique de la petite fille .Cette projection est d'autant plus accentuée si mère et fille se ressemblent physiquement ; la publicité actuelle mère-fille  dans la mode affiche cette complicité du bonheur d'être ensemble ; la petite fille est fière de sa mère et joue à la poupée comme sa mère la dorlote ; la mère est un modèle de féminité pour sa petite fille ...qui adore lui chiper son rouge à lèvres et ses chaussures  ! L'EMPREINTE MATERNELLE EST LE RÉFÉRENT FONDAMENTAL À PARTIR DUQUEL LA PETITE FILLE VA CONSTRUIRE SA FÉMINITÉ  . Mères et filles sont généralement très proches à cette période de la vie ; mais il est important ensuite , que cette relation entre elles évolue et change : une maman doit laisser sa fillette développer sa propre personnalité , s'ouvrir au monde extérieur , épanouir sa créativité , trouver en elle-même des ressources pour devenir une femme unique .


  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , la complicité passe par les mots : cette donnée est très précisément mesurée par les scientifiques : mères et filles se parlent , communiquent , s'interrogent pour comprendre ce qui se passe en elles , pour partager leurs expériences , transmettre leur ressenti ; C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE , SELON LES PSYS , LES PETITES FILLES DÉVELOPPENT DES COMPÉTENCES LINGUISTIQUES PLUS PRÉCOCEMENT QUE LES PETITS GARÇONS  : ELLES ADORENT JOUER À FAIRE SEMBLANT , FAIRE LA CONVERSATION ENTRE COPINES , SE RACONTER DES HISTOIRES COMME LEURS MAMANS .

 

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a aussi de la rivalité ; en effet cette complicité évidente se double d'un sentiment de rivalité plus ou moins aigu , en particulier au moment de la crise œdipienne ( de 3 à 7, 8 ans ) durant laquelle la petite fille est totalement sous le charme du père : elle cherche continuellement sa présence , s'assoit sur ses genoux , le touche , le coiffe , dit qu'elle veut se marier avec papa , souhaite inconsciemment évincer la mère ( en empêchant le couple d'exister , de vivre des moments ensemble ) : la petite fille devient alors difficile , agressive avec sa maman ( comportement , réflexions assassines , montre sa joie quand maman s'absente ...) Pour passer ce moment délicat , la seule chose à faire est de remettre chacun à sa place rapidement : « je suis ta maman et je t'aime énormément . Ton papa aussi t'aime , comme sa petite fille . Moi , il m'aime comme son amoureuse parce que je suis sa femme ; il est mon amoureux , je suis son amoureuse . Plus tard quand tu seras grande , tu auras aussi un amoureux de ton âge » Ce langage doit bien sûr être tenu aussi par le papa ;l'idéal est de donner ces explications simples ENSEMBLE ! 
L'important est de ne pas laisser perdurer la situation , et surtout de ne jamais laisser espérer à la petite fille  qu'elle pourra prendre la place convoitée : la vigilance doit être de mise au niveau du comportement et du langage ...
  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a aussi une notion d'exigence : même les mères les plus féministes se surprennent à dorloter et chouchouter leur petit garçon alors qu'à l'inverse , elles élèvent leurs filles dans l'idée qu'elles doivent très vite apprendre à se débrouiller seules !  elles sont beaucoup plus exigeantes avec leurs fillettes dont elles attendent presque la perfection ! résultat : les filles sont beaucoup plus autonomes que les garçons au même âge ...mais le comportement des mères est aussi fonction de leur histoire personnelle: la petite fille qu'elles ont été , la maman qu'elles ont eue et ce qu'elle leur a transmis ! 

  💥 MAIS SI LE PÈRE NE JOUE PAS SON RÔLE SÉPARATEUR ( OU SI LA MÈRE NE L'AUTORISE PAS À LE FAIRE ! ) , S'IL N'Y A PAS CETTE RUPTURE SYMBIOTIQUE NÉCESSAIRE ENTRE LA MÈRE ET LA  FILLE ,des pathologies peuvent apparaître ( qui mettent en danger le développement psychique , la construction de l'identité et l'épanouissement de la fille ) : la mère FUSIONNELLE - dont l'étroite complicité avec sa fille fera obstacle au développement de l'identité de celle -ci ...la mère ENVAHISSANTE - dont le lien affectif fort et ambigu entre autorité parentale et amitié engendre une relation destructrice - ...la mère RIVALE qui veut modeler sa fille à son image -....la mère ABUSIVE qui ne renonce jamais à garder une place dominante auprès de sa fille ....;

  💕 EN RÉSUMÉ :
 °la relation mère -fille est passionnelle et violente : la fille attend de la mère à la fois la protection et la liberté d'où les reproches : la protéger trop ou pas assez ; lui donner trop ou pas assez de liberté ...
° une mère doit comprendre qu'aimer sa fille , ce n'est pas la diriger , mais la laisser s'épanouir , l'aider à se découvrir et à devenir quelqu'un d'autre .
° elle doit comprendre que sa fille est unique et que c'est là toute sa richesse . 
° elle doit lui laisser vivre sa vie d'adulte , agir comme un phare au besoin : chaque personne est le fruit de valeurs transmises par sa famille et aussi des apprentissages glanés dans l'environnement où elle évolue .
° la mère doit aussi apprendre à cultiver sa vie de femme en dehors de sa vie de mère : vie privée , professionnelle , activités ...pour se combler elle-même d'un point de vue psychique . 
° si la mère laisse sa fille choisir sa voie , l'aide et la soutient sans la juger ou décider à sa place , la relation entre elles ne deviendra pas toxique ...mais , si le mal est fait , la consultation d'un psy est incontournable pour sortir de ce lien étouffant et cesser de répéter ce rapport fusionnel - souvent inconscient - 
° les filles doivent être encouragées à trouver de la satisfaction en elles-mêmes, du plaisir dans leur corps , de la réussite intellectuelle , une forme de fierté de soi qui permet de se construire en dehors de leur mère : « POUR DEVENIR UNE FEMME , IL FAUT S'ÉLOIGNER DE LA MÈRE »- dit Caroline Eliacheff dans son livre " mères filles " , « COUPER LE CORDON NE SIGNIFIE PAS COUPER LES LIENS » : la rupture doit se faire progressive , sans heurts ni fracas : UNE FEMME -AUSSI INDÉPENDANTE SOIT ELLE - A BESOIN DE SA MÈRE . Les filles doivent faire respecter leur espace , créer un registre d'échanges propre à leur relation , surtout clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s'épanouir dans l'harmonie . ALORS LA RELATION MÈRE -FILLE SERA SAINE ET SEREINE .


  💗 ENTRE MÈRE ET FILS ...IL N'Y PAS  D'EFFET MIROIR OU DE RIVALITÉ ...avec cet homme qu"elle a porté , il existe une fusion à vie ...qui porte certains à penser que « les mères préfèrent leurs fils »!!!
° Force est de constater qu 'il est "l'homme de sa vie " , celui qui l'aimera jusqu'à la fin de sa vie sans jamais lui faire de reproches ...et elle est en adoration devant lui , fût-il  un assassin !! Cette relation mère -fils - magnifiée par la littérature ( Stendhal ,Proust ...) , le cinéma ( Almodovar ) , la peinture ( Vuillard ) intéresse depuis peu les psys ...
° cette relation est puissante , unique , proche d'un amour inconditionnel ...: aucune mère n'admettra qu'elle préfère son fils à sa fille ...toutes pourtant ont avec lui une relation différente , moins complice mais plus fusionnelle où la séduction tient une grande place : relation qui commence bien avant la naissance et qui dure toute la vie ! les naissances de garçons sont toujours accueillies avec plus de joie partout dans le monde ...! ...mais pourquoi , nous , occidentales et héritières du féminisme , sommes -nous si fières de donner naissance à un garçon ? « Intellectuellement , nous serions plutôt avant -gardistes , constate Serge Hefez - psychiatre et psychanalyste - mais psychiquement nous sommes plutôt rétrogrades et peinons à nous détacher des représentations ancestrales » !
💗 AVOIR UN FILS N'EST-IL PAS POUR LA MÈRE ...UNE REVANCHE SUR LE DESTIN ?? autrement dit , les femmes se comportent de manière misogyne : en ayant un fils , elles ont ainsi l'occasion d'accomplir ce qu'elles -mêmes n'ont pas pu réaliser en tant que femmes : pratiquer un sport violent , entreprendre de longues études , multiplier les rencontres amoureuses ...c'est la théorie d'Alain Braconnier -psychanalyste -
Aldo Naouri - pédiatre psychanalyste - a une autre explication : « si une femme a entretenu avec sa mère des rapports difficiles , elle préférera mettre au monde un fils  et inventer ...ce garçon étant un inconnu pour elle ; ainsi elle élimine la peur de reproduire avec une fille les erreurs que sa mère a commises avec elle !! Si en revanche , la jeune femme entretient des relations sereines avec sa mère ou si elle a souffert au sein d'une fratrie composée de garçons , elle donnera naissance à une fille ! L'histoire d'une femme conditionne le sexe de son enfant , j'en suis intimement persuadé .»
° Christiane Olivier - psychanalyste - s'est intéressée AU POUVOIR DU PÉNIS ....entre la mère et le bébé ( fille ou garçon ) , la relation est très fusionnelle ( caresses , baisers , mots tendres , câlins ...) mais les éthologues observent un comportement différent dans les 2 cas : * les mères allaitent plus longtemps leurs fils    * elles les tiennent plus serrés contre leur corps    * elles leur parlent moins et les caressent davantage    * elles s'adaptent plus facilement à leur rythme biologique   * elles les nourrissent plus volontiers " à la demande "   * et à l'inverse , elles tendent à soumettre leurs filles à leur propre rythme !! Mais qu'ont -ils donc de plus " ces petits mecs " pour que les mères se mettent à leur service dès la naissance ? évidence criante : UN PÉNIS ! ...qui selon Freud , manquerait cruellement aux femmes et devant lequel elles seraient émerveillées ! Dire qu'elles ont porté pendant 9 mois un sexe d'homme dans leur ventre !!" Le petit garçon est un enfant mâle qui naît de la chair d'une femme : il réalise le mariage parfait des 2 sexes et complète  inconsciemment la mère ..d'où le caractère unique et exceptionnel du lien qui les unit ..."

  💗 ENTRE LA MÈRE ET SON FILS , il existe une séduction parfois ambig: en effet , les garçons -selon leur mère - sont beaucoup plus affectueux que leurs sœurs ...ce qui l'émeut et la trouble à la fois ( caresses , bisous , mots tendres ...) A la puberté , cette tendre relation devient délicate : les mamans sont "mal à l'aise" : l'attitude de leurs fils la trouble...l'ombre de l'inceste traverse l'esprit ; massages et caresses deviennent ambigus ...
  💗 LA NAISSANCE D'UN FILS OUVRE LA MÈRE À UN AUTRE UNIVERS...les garçons sont différents non seulement sur le plan physique mais aussi au niveau du caractère ( jeux violents ,manque de motivation scolaire ,agitation )...ce qui déstabilise la mère qui ne se retrouve pas en lui ( ce qui ne l'empêche pas de l'aimer ...bien au contraire ! ) « mon fils m'en fait voir de toutes les couleurs » se plaignent les mères d'un air attendri ! ,.« avec ma fille , j'ai une relation d'identité , une relation " miroir " , je me reconnais au même âge , je comprends ses interrogations , j'y réponds facilement ....avec mon fils , je suis dans une relation d'altérité , je découvre au fur et à mesure , je m'adapte , c'est assez fascinant , il m'ouvre à un autre univers » dit une maman . Malgré ces différences , et grâce à elles , les mères acceptent leurs fils tels qu'ils sont avec leurs défauts ,manifestant plus de tolérance qu'avec leurs sœurs ! « je suis moins exigeante avec mes fils sur le désordre , dit une maman , comme si cela était inhérent au caractère masculin ..
  💗 AVEC LEUR FILS , LA RELATION EST PLUS SEREINE ...en effet , aucune rivalité n'existe dans le lien mère -fils ....qui demeure indéfectible !! A l'adolescence , la fille a besoin de se détacher de la mère pour affirmer son identité , ce qui ne se fait pas sans une certaine violence ! Les garçons doivent aussi se détacher de leur mère mais ils sont beaucoup plus sereins vis-à -vis de ce 1e objet d'amour : rien ne les empêche de le conserver et de lui en superposer un second ! c'est alors la sexualité qui est en jeu et non l'identité ...la séparation est moins douloureuse ...pour lui ! alors que de nombreuses mères ont du mal à prendre leurs distances ....ce en quoi elles ont tort ! « Aimer son enfant , c'est lui donner des ailes pour qu'un jour il puisse s'envoler TOUT SEUL ! , c'est aussi accepter de renoncer un jour à ce lien qui le rend dépendant d'elle »...Les psys constatent chaque jour le mal-être des hommes qui n'ont pas rompu le cordon ombilical !!!
* Aldo Naouri affirme : « l'amour d'un enfant comble tellement une femme que celui de son conjoint semble bien fade en comparaison . Il est temps de revaloriser la place du PÈRE dans les familles pour rendre à la femme sa féminité et briser le lien fusionnel qu'elle a avec ses enfants ...Passée l'adolescence , il est temps que la mère peu à peu cède à nouveau le pas à la femme !! »
  💗 « OSEZ AIMER VOTRE FILS ! »répond Alain Braconnier ( psychanalyste ) dans son livre " Mère et fils " ...à la crainte des mères de TROP ou MAL aimer leur fils ! Il est vrai qu'un certain discours "psy" a beaucoup culpabilisé les mères ( voir dans les archives de ce blog mai 2010: "mères toujours fautives " ) en les rendant responsables de toutes les difficultés de leurs enfants : ex : enfants hyperactifs = mères trop distantes ; enfants anorexiques = mères trop protectrices ....explications trop simplissimes !! car le développement de l'enfant est lié à de multiples facteurs . Le complexe d'œdipe qui se traduit dans la réalité par l'enfant - de 3 à 6 ans -  déclarant à sa mère qu'il veut se marier avec elle , est en fait la manifestation de l'amour qu'il lui porte - ce à quoi bien sûr , la mère doit répondre comme le suggérait Françoise Dolto : « pour de rire , tu peux dire cela , mais c'est impossible , c'est interdit ..» 
+ Ainsi trop de mères culpabilisent de manifester de la tendresse à leur fils ...en revanche , il y a nécessité de prendre des distances à l'adolescence ...période où celui-ci  est alors susceptible d'être troublé par leur féminité !
+ Une autre crainte assaille les mères : trop d'amour de leur part ne risque t-il pas de " fabriquer "des hommes fragiles , trop sensibles , homosexuels ...??
« Une mère n'aime jamais trop son enfant ( fille ou garçon ) ...en revanche elle peut "mal l'aimer "! elle doit lui permettre simplement d'aimer AUSSI d'autres personnes qu'elle !! »
+ L'amour -"juste" des mères est une base de l'estime de soi , une remarquable "nourriture narcissique" qui aide les êtres humains à aller loin ! Les hommes qui ont réussi en politique , dans les arts , dans les sciences étaient souvent très proches de leur mère ( Mozart , Freud , Proust , Einstein , Mitterand , Chirac , Clinton ....»
+ Y a t-il modification du lien mère -fils due au fait que les mères d'aujourd'hui travaillent davantage ?? cette vie sociale - en dehors de la famille- rend les fils très fiers de leur mère ..qui devient AINSI un second modèle d'identification pour eux 

.Par ailleurs , les mères apportent à leurs fils : 
  •  la sensibilité
  •  le sens de l'écoute et du dialogue ...( cette fameuse empathie ...! ) 
  •  leur apprennent à exprimer leurs émotions ...ce que font rarement leur père..
  •  et par leur exemple , elles incitent leurs fils à nouer des relations plus égalitaires avec les femmes . Notre société manque de modèle sur ce point ce qui engendre de la souffrance chez certains hommes .
  💢 « TU SERAS UN HOMME MON FILS » clame Stéphane Clerget - pédopsychiatre - dans " élever un garçon aujourd'hui : en faire un homme , pas un macho »

.Les garçons sont plus fragiles que les filles -surtout à l'adolescence - ; les filles parlent , les garçons agissent ...moins armés pour mettre en mots leur mal-être . "Flottant" dans leur identité masculine, les garçons ont plus de mal à se construire dans une société qui survalorise les valeurs féminines et qui peine à instaurer une véritable égalité des sexes ...IL EST URGENT DE RASSURER LES GARÇONS ....en les aidant à sentir bien dans leur masculinité ! 
...rôle essentiel du père !
 
**** HALTE À DES IDÉES REÇUES : 
* mettre en avant la virilité c'est favoriser le machisme : FAUX ! : le machisme est la certitude d'une supériorité d'un sexe sur l'autre ; or , si un garçon est reconnu et soutenu dans ce qu'il est intrinsèquement , et non parce qu'il colle à une étiquette , il n'aura pas besoin de grandir ou de s'affirmer aux dépens de l'autre sexe : mépriser le féminin , le dévaloriser , c'est une terrible action de défense et de désarroi , une manière de dire : « voilà ce que je ne suis pas » ...mais « qui suis-je ?? » La clé du problème , c'est ce vide identitaire nourri par le déficit de modèles masculins auxquels s'identifier . 
  • il faut renchérir sur les qualités féminines des garçons : PAS NÉCESSAIREMENT ! Cette idée "dans l'air du temps " est relayée par le discours ambiant : sensibilité , intuition , fantaisie , empathie , douceur , capacité à convaincre ..plutôt qu'à contraindre , seraient des qualités spécifiquement "féminines " !! Or l'idée que l'homme doit "retenir" ses pleurs et verrouiller ses émotions est somme toute assez récente ( XIXe siècle ) ...au Moyen -âge , les hommes ne refusaient pas leurs larmes , ils s'épanchaient , exprimaient leur sensibilité et leur imagination surtout dans l'art . Courage , loyauté , force seraient  des qualités viriles ...mais associées à la "domination masculine" , sont maintenant des qualités diabolisées ! ex: un garçon qui aime jouer à la dînette n'est pas moins "masculin" qu'un  garçon très actif et passionné de foot ! en retour une fille sportive n'a pas à être qualifiée de "garçon manqué" !!
  • il existe un tempérament féminin et un tempérament masculin ..FAUX ! C'est l'éducation différenciée qui va développer certaines valeurs chez les uns et chez les autres ; les seules différences incontestables sont anatomiques et physiologiques ! ex: plus forte présence de testostérone - hormone de l'agressivité chez l'homme ..La vraie différence sera dans la façon de gérer cette énergie agressive  . Les mères parlent davantage à leurs filles ( échange verbal dès les 1ères heures de leur existence ! ) ce qui rend les filles plus à l'aise dans l'expression de leur ressenti . Les enfants se modèlent selon les définitions de leurs parents sur CE QU'EST  ou DOIT ÊTRE UNE FILLE OU UN GARÇON ...
  • les pères sont plus présents qu'autrefois ...PAS SI SÛR ! Les divorces de plus en plus nombreux "fabriquent" parfois des pères du week-end de plus en plus frustrés et désemparés ....Instaurer une garde alternée permet à chaque parent de vivre plus pleinement la relation avec leur enfant, ainsi chaque parent prend sa place en s'impliquant davantage .  Les pères de familles non éclatées ne sont pas non pas forcément plus présents auprès de leurs fils en tant " qu'hommes " ..ils s'en remettent souvent à la mère ! LA SOLUTION : LES PÈRES DOIVENT PASSER PLUS DE TEMPS AVEC LEURS FILS POUR PARLER ET FAIRE DES CHOSES ENSEMBLE ! ainsi le garçon renforcera sa personnalité et s'identifiera à ce modèle d'homme : LES PÈRES DOIVENT AVOIR LA FORCE ET LE DÉSIR DE DÉTACHER LE GARÇON DE SA MÈRE ET DE MARQUER LEUR TERRITOIRE À LEUR FAÇON ...
  • les garçons ont moins besoin de mots que les filles ...FAUX ..IDÉE DANGEREUSE ! à l'adolescence , certes , le dialogue devient parfois difficile mais le garçon a besoin de MOTS qui lui disent QUI IL EST ...et qui le confortent dans son identité masculine et le valorisent : DES MOTS-REPÈRES ! À cet âge , les mots qui viennent du père ont un écho plus important ! Un père qui parle de lui-même , de son travail , de sa puberté , de ses projets avec son fils met en place une relation qui dit : « on peut être homme et communiquer ce qu'on ressent de manière intime sans que cela soit pour autant une attitude féminine » .Il est important également que le père rassure son fils sur ses qualités , le guide avec ses conseils ...bref , qu'il accompagne avec ses mots et sa façon de faire , son fils sur le chemin d 'homme en  devenir . FAIRE ENSEMBLE C'EST BIEN ...MAIS SE PARLER EST TOUT AUSSI ESSENTIEL. 
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  • 💢 UNE LECTURE CONSEILLÉE À TOUS , MAMANS ET PAPAS !  
  • « TU SERAS UN HOMME - féministe -  MON FILS ! Aurélia Blanc, jeune mère et journaliste, a écrit à la naissance de son fils ce manuel d'éducation antisexiste pour des garçons libres et heureux .

    Retrouvez dans son livre tous les conseils pour : 
  • se déconditionner du "sexisme bienveillant " véhiculé par notre environnement et notre éducation 
  • démanteler les idées reçues : non , les cerveaux des garçons et des filles ne sont pas «câblés » différemment, et non , jouer à la poupée ne le « rend » pas gay ! 
  • permettre à son garçon de vivre une masculinité apaisée : « un homme, un vrai , ça ne pleure pas » et autre injonctions viriles préconçues
  • l'armer face aux pressions sociales : « c'est un truc de filles » 
  • lui apprendre le respect de soi et des autres : la question du consentement , la fabrique de la sexualité.
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  • ECOUTEZ cet extrait : https://youtu.be/P2f97VsqRjU 
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  •  💗 ET UN PÈRE ...À QUOI ÇA SERT ??

    👤 UN PÈRE ...UN PAPA ??
    * les enfants ont besoin d'un PAPA dans la réalité ...et surtout BESOIN d'avoir un PÈRE dans la tête !
    ce PÈRE étant une instance symbolique nécessaire à chacun pour se construire ...
                  ** L'ENJEU C'EST DONC ÊTRE PÈRE ET PAPA À LA FOIS !
     
    💗 QU'EST-CE- QU'UN PÈRE ??
    * ce n'est pas seulement la personne du père ,c'est-à dire le PAPA  !
    C'EST SURTOUT 3 PERSONNAGES À LA FOIS !
             1. le père géniteur ...dont -même s'il ne l 'a jamais vu - l'enfant doit connaître l'existence et l'identité ! il est important d'expliquer à l'enfant pourquoi cet homme est son géniteur ...nécessité de l'informer sur la sexualité et le rôle du père dans la conception .
             2. le papa ...celui qui , compagnon ou mari de la mère , élève l'enfant ; père géniteur ou substitut paternel " beau-père " .
             3 .une instance paternelle c'est -à dire une instance symbolique que l'enfant doit intérioriser ; en effet , pour se construire, un enfant n'a pas seulement besoin d'un père dans la réalité , il a également besoin d'avoir " un père en lui " , c'est-à dire qu'il doit avoir intériorisé la place et la fonction du père .
     
    💗 EN QUOI CELA EST UTILE À L'ENFANT ??
    * cela lui sert ° à se situer . ° à s'orienter , ° et à savoir 3 informations essentielles
     1 .d'où il vient : son origine , ses racines , sa place ( issu de 2 lignées )        
    2 . que sa mère " n"a pas pu le faire toute seule " ...information fondamentale car les enfants petits croient souvent les mères assez puissantes pour faire les enfants seules ! et apprendre qu'elles ont besoin d'un homme pour cela , leur permet de relativiser leur toute puissance et leur donne un point d'appui pour se séparer d'elle et grandir = le père est le " tiers séparateur " .
     3 . à savoir enfin que sa mère a eu ( au moins ) un homme dans sa vie ...1 an , 1 jour , 1 heure ...mais cela a eu lieu ; à partir de là, l'enfant prend conscience qu'il y a , dans la vie de sa mère , une zone à laquelle il n'a pas accès = il ne peut donc pas être " TOUT" pour elle . Dire à un enfant : " tu as un père " c'est mettre en place les conditions pour intégrer l'interdit de l'inceste et donc pour l'enfant , la nécessité d'aller voir ailleurs , de se construire sa propre vie , de grandir .
            ** en fait , " avoir un père dans la tête " c'est pour un enfant , passer de la relation à 2 ( lui- sa mère ) à une relation à 3 ( lui , sa mère , son père ) ...c'est poser l'existence , entre sa mère et lui , d'un tiers investi d'une autorité , puisqu'il a le pouvoir - par son existence même - de lui interdire cette mère ..et c'est d'ailleurs parce qu'il a , de par sa place , ce pouvoir initial que le père représente pour l'enfant: L'AUTORITÉ ET LA LOI .
     
     
    💗 POUR QU'UN PAPA SOIT UN PÈRE ...
    * suffit-il  d'avoir un " papa " dans la vie pour avoir " un père " dans sa tête ? NON ! ...nous connaissons tous des enfants qui se conduisent normalement quand le père est là et qui deviennent intenables quand ils ne sont plus là ...cela signifie que l'enfant a un père dans la réalité mais pas " de père dans la tête " ! il n'a plus de boussole intérieure dès que le papa a disparu à leurs yeux ; pour eux le père se limite à la personne du père c'est-à dire le papa ! les interdits posés n'existent plus !
     
    💢 à quelles conditions un papa est -il aussi un père ?
              ° il faut qu'il aie conscience d' être investi d'une mission, d'avoir une fonction à remplir et donc de représenter plus que lui-même soit une parole " paternelle " ce qui est différent des convictions personnelles du papa ou interdits posés pour son bon plaisir ; également parole que , compte -tenu de sa fonction , il doit dire à ce moment-là .( ex. on ne se couche pas à minuit ,on fait ses devoirs ...) ;le père est dans la famille l'équivalent de ce qu'est dans la société le policier ( police ) et le magistrat ( justice )
                             ** c'est de sa fonction et non de sa personne que le père tire son autorité .
               ° il faut qu'il aie la volonté de diriger ( donner une direction ) l'éducation de son enfant à tous le moments de sa vie et fasse en sorte que sa parole soit respectée même en son absence aussi bien par la mère que par l'enfant .
              ° le papa est un père s'il fait exister la fonction paternelle .
                            ** or 2 choses peuvent s'y opposer :
                1. si le papa n'est pas conscient de sa mission , s'il se sent incapable de la remplir , s'il a l'impression d'avoir aucune légitimité à le faire ( attitude qui peut être liée à son histoire personnelle = pas eu de père dans sa vie ou n'a pas été autorisé par lui à devenir père à son tour ).
               2 . à l'inverse , des enfants se retrouvent " sans père" parce que leur papa barre la fonction paternelle en se substituant à elle ...cas des pères dictateurs ( se prennent pour dieu le père ) , ou qui ne disent pas la loi mais la font ( fantaisie, voire névrose , folie ) : l'enfant n'a alors pas de re-père pour lui apprendre les lois humaines   ;il a un papa tout puissant , terrifiant et fascinant auquel il va soit se soumettre soit s'identifier ...et il sera peut-être lui-même plus tard dictateur .

     
     
    💗 LA MÈRE JOUE UN RÔLE IMPORTANT DANS LA CONSTRUCTION DU PÈRE
          * elle a même un rôle fondamental : il n'y a pas de père sans mère ...
          * elle a le pouvoir - exorbitant - d'être la seule à pouvoir nommer le géniteur , à pouvoir dire qui est le père de son enfant , or on peut regretter que rien , dans notre société , ne l'oblige à le faire ! car le père appartient à l'enfant ! ...et l'enfant devrait donc avoir au moins le droit de toujours connaitre l'identité de son père !
         * elle a aussi le pouvoir de donner à son enfant , une image de son père , du géniteur , s'il est absent , par la façon dont elle en parle et du papa présent ( géniteur ou non ) par le biais des relations qu'elle entretient avec lui ( qualités et défauts du père ) .
       **l'image que l'enfant aura de son père dépend toujours de ce qu'en dit la mère
    ex : aucun enfant n'a peur d'un père coléreux si la mère explique qu'il n'est pas méchant et qu'elle -même n'a pas peur ..
    ex : n'importe quel enfant croira que son père est un imbécile si sa mère le croit ...ce qui est encore plus dommageable pour les petits garçons qui en s'identifiant à une mauvaise image du père , auront une mauvaise image des hommes et donc d'eux-mêmes .
         * la mère est celle qui a la possibilité de faire exister le père , quand il n'est pas là , en se référant à ses paroles et son autorité .
    ex : si le père vit à la maison , " fais cela parce que ton père te l'a demandé "
          s'il ne vit pas à la maison , " ton père n'aimerait pas que tu fasses cela " .
        * la mère qui rend pour l'enfant , son père présent même s'il est absent physiquement , intervient " au nom du père " : elle fait exister la fonction paternelle et permet à l'enfant de l'intérioriser .
        * inversement , une mère qui ne tient pas compte de la parole du père ou accepte - souvent à la demande de l'enfant - de lui cacher tel ou tel évènement ," barre la fonction paternelle ".
       * si le papa est dictateur , la mère doit et peut aider l'enfant à " se fabriquer " du père dans la tête ....en expliquant en quoi son papa outrepasse ses droits , pas en le dénigrant ...mais en expliquant ce qui s'est passé dans son histoire , ce qu'il a subi : la mère donne ainsi à l'enfant un repère par rapport aux vraies lois et un point d'appui pour lui permettre de résister à son papa quand il dérape : cela n'empêche en aucun cas l'enfant d'aimer son père .
                    ** les enfants , quand ils comprennent les raisons des errances de leurs parents , ont toujours pour eux des trésors de compassion .
     
    💗 QUE SE PASSE-T'IL LORSQU'IL Y A DES "PANNES DE PÈRE " ??
       * aider l'enfant à se construire en lui " un père " lui permet d'accéder à 2 choses essentielles :
                      1. à la symbolisation et au langage : c'est - à dire le fait de constater que son père peut être présent même absent physiquement ; comprendre que les MOTS qui nomment les choses peuvent exister quand les choses sont absentes ; PARLER c'est faire exister les choses , en leur absence . par LES MOTS ; les retards de langage sont souvent dus à des " pannes de père" .
                     2. au respect des limites et de la loi : si la parole du père n'existe plus dès qu'il n'est plus là , un enfant ne peut pas comprendre que , en l'absence de tout policier susceptible de verbaliser , une voiture s'arrête au feu rouge .
                   ** le non- fonctionnement de " l'instance paternelle " dans la famille est la cause majeure de la plupart des délinquances .
      * il est vrai que des instances sociales peuvent la suppléer en apportant à l'enfant des repères que sa famille n'a pas pu lui donner .( éducateur , enseignant , juge peuvent transmettre " des paroles paternelles " .)
     
    💗 " TU SERAS UN HOMME , MON FILS "
       * "porteur " et " passeur" de l'instance paternelle pour ses enfants des 2 sexes , le père a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils .
        ** le père est le pilier de la construction psychique du petit garçon ...celui qui peut aider son fils à grandir en le " sortant des jupes de sa mère " , en le poussant à acquérir une autonomie physique , à se débrouiller seul ( se laver , s'habiller ...) , celui qui donne une place et un avenir en lui signifiant l'interdit de l'inceste : " ta mère est ma femme - à toi de grandir pour avoir plus tard ,une femme à toi " , celui qui le " nomme " garçon ,le soutient dans son identité de garçon et lui donne la fierté d'être un garçon
      ** un garçon a besoin d'être " reconnu " par son père .
      ** le père a également un rôle essentiel à jouer par rapport à la sexualité du garçon , en l'informant sur son anatomie , en l'aidant à comprendre que la sexualité humaine n'est pas une affaire de force brutale et un accouplement de bêtes en rut, mais une affaire de respect de l'autre et de paroles .
       ** le père est enfin et surtout un modèle de vie ; c'est l'éducation qui transmet l'exemple et c'est en s'identifiant à son père ( en faisant comme lui ) que le petit garçon grandit .
        ** le père tient sa place de père par rapport à l'enfant , s'il tient sa place d'homme par rapport à sa femme ou sa compagne , s'il montre à l'enfant qu'il est lui - même soumis aux lois qu'il lui demande de respecter = alors le petit garçon peut devenir un homme .
     
    💗 EN CONCLUSION , 3 IDÉES - CLÉS À RETENIR =
                ° L'INSTANCE PATERNELLE EST ESSENTIELLE : l'enfant a besoin d'intérioriser la place et la fonction d'un père , tiers séparateur entre lui et sa mère , et qui représente l'autorité et la loi .
                ° tous les papas ne sont pas des pères ...même s'ils s'occupent de leur enfant, les pères   n'ont pas tous conscience de leur mission particulière soit par incapacité soit par empêchement .
                ° le père est un modèle de vie pour le petit garçon ; il a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils ( interdit de l'inceste , fierté d'être un homme , humaniser sa sexualité ) .
    @ A SAVOIR ...Les hommes doivent pouvoir passer du temps avec leurs enfants et les enfants pouvoir profiter de leurs parents . Une plaquette éditée par le CNIDFF ( centre national d'information sur  les droits des femmes et des familles )www.infofemmes .com prône " prenons le temps d'être père " !
    il semble qu'il y aie une réelle volonté de favoriser une meilleure répartition des tâches et des rôles dans les sphères familiales et professionnelles .
              ° 66, 4% des pères ont demandé leur congé paternité en 2004
              ° 36 % des hommes estiment  qu'il est difficile de concilier leur travail avec le rythme et les horaires de scolarité ou de garde d'enfant.
     
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  • @ POUR EN SAVOIR PLUS :
  • Elever un garçon aujourd'hui : en faire un homme , pas un macho . Stéphane Clerget  - ed. Albin Michel 
  • Le père, à quoi ça sert ? : S.et M .Nabati—Ed. Jouvence
  • Tu seras un homme - féministe- mon fils ! Aurélia Blanc - ed. Marabout
  • mère et fils : Alain Braconnier - ed. odile jacob                                         
  •  les filles et leurs mères - Aldo Naouri - ed .odile jacob                               
  • les pères et les mères - Aldo Naouri - ed . odile jacob                                
  •  l'empreinte de la mère- Christiane Olivier - ed . denoël
  •                                                                                                                                                 

                            
***** EN CE DIMANCHE 4 JUIN ....
BONNE FÊTE À TOUTES LES MÈRES ...
ET À TOUTES LES MAMANS !!




lundi 1 mai 2023

A PROPOS DE L'ÉDUCATION POSITIVE : des idées à prendre, d'autres à laisser .


 

Une certaine polémique circule  en ce moment à propos de l'éducation positive . Accompagner ou laisser faire, comprendre ou combler, limiter ou contraindre ...je partage avec vous cette réflexion menée par trois spécialistes qui nous aident à déjouer les pièges , pour ne garder que le meilleur . 

Actuellement , les parents se trouvent ballottés entre les commentaires réactionnaires de ceux qui regrettent le temps d'avant et les regards affligés de ceux qui ne jurent que par l'éducation positive ! Dans les médias aussi, des sons divergents se font entendre ! Surinformés, voilà les parents déboussolés ...écoutons trois spécialistes de l'enfance : la psychologue Caroline Goldman, le docteur en psychologie du développement Didier Pleux et le psychopédagogue belge Bruno Humbeeck ...loin d'être négatifs , tous tiennent à apporter de la nuance à cette éducation positive ...pour qu'elle le reste !


 aut -il suivre un mode d'emploi ?

* A prendre : les recommandations .  

« J'approuve pleinement les principes de la parentalité positive ** telle qu'elle a été décrite par le Conseil de l'Europe » annone d'emblée Caroline Goldman . Ils s'appuient sur une série de recherches incontestables » Des recherches qui ont « permis d'interroger les travers de l'éducation brutale d'antan et qui ont donné aux parents des clés pour mieux accompagner le développement de l'enfant » enchérit Bruno Humbeeck .Toutefois, ce courant s'est simplifié , voire radicalisé » .Certains tenants de la positivité ont un peu fait leur marché dans ces études pour ne retenir que ce qui soutient leur thèse . Résultat : des « contre- vérités scientifiques , donc des ravages » déplore Caroline Goldman. 

* A laisser : les injonctions .  « Un modèle pédagogique ne doit pas devenir une prescription , estime Bruno Humbeeck. Vouloir incarner une parentalité présentée comme la panacée conduit à des pratiques qui s'éloignent du simple bon sens » . Et ne favorisent pas la construction psychoaffective de l'enfant .

**PARENTALITÉ POSITIVE : LES RECOMMANDATIONS .

Selon le conseil de l'Europe . les parents devraient apporter à leurs enfants : 

° une éducation affective -en répondant à leur besoin d'amour, d'affection et de sécurité .

° des structures et des orientations -en leur donnant un sentiment de sécurité, en instaurant des règles de vie et en fixant les limites voulues .

°une reconnaissance - en les écoutant et en les appréciant en tant qu'individus à part entière. 

° une autonomisation - permettant de renforcer chez eux le sentiment de compétence et de contrôle personnel .

° une éducation non violente - excluant tout châtiment corporel ou psychologiquement humiliant . Les châtiments corporels constituent une violation du droit de l'enfant au regard de son intégrité physique et de sa dignité humaine. 


 
oit -on punir un enfant ?

* A prendre : la non-violence.

Tout le monde est d'accord , et là dessus , le Conseil de l'Europe est très clair : « les enfants réussissent mieux quand leurs parents réagissent à leur mauvaise conduite en leur expliquant pourquoi ils n'ont pas bien agi et en recourant, si nécessaire , à des punitions non violentes. » Sont conseillées : « la mise à l'écart temporaire », la réparation des « dommages causés » , ou la diminution de l'argent de poche « plutôt que les  punir «sévèrement ». 

* A laisser : la non -réaction. 

Pour Didier Pleux, « considérer qu'aucune conduite n'est "mauvaise " en soi , donc s'épargner toute punition, c'est tenter d'échapper au désagréable mais inévitable conflit ». C'est aussi semer le doute . « En prenant l'enfant dans ses bras quand il mord, on lui envoie deux messages paradoxaux puisqu'il se trouve récompensé d'un comportement antisocial » relève Caroline Goldman .


 ue faire de ses émotions ?

* A prendre:  la reconnaissance. Comme tout être humain, l'enfant est traversé par la peur, la colère et la tristesse, mais aussi la joie - et parfois les débordements qui vont avec . Les adultes doivent les accueillir et les accompagner . « L'enfant a besoin d'étayage , d'être entendu dans sa détresse pour qu'il puisse la surmonter » , confirme Didier Pleux. 

* A laisser : la capitulation . « Il y a une différence entre l'empathie cognitive et l'empathie affective » poursuit Didier Pleux . Comprendre sa frustration, ce n'est pas chercher à la combler. « Sans doute faut-il réapprendre l'attente sereine plutôt que  céder à la jouissance immédiate , suggère Bruno Humbeeck. Laisser s'installer le désir , oser un " Pas maintenant " dont le parent n'a pas à se sentir coupable. » La déresponsabilisation n'est pas plus constructive . « Ce n'est pas en le dédouanant de ses réactions, en accusant sa sœur , son copain ou le professeur de ses tourments qu'on l'aide à apprivoiser ce qui le traverse » rappelle le psychopédagogue.

usqu'où le laisser libre  ?

* A prendre : l'autonomie . L'enfant n'est pas un petit soldat chargé d'obéir à ses parents pour les rassurer ou leur faire plaisir. Pour qu'il apprenne par lui-même et renforce sa confiance en lui, il est important de le laisser faire ses propres expériences. De reconnaître la place de chacun dans la famille, ses droits et ses devoirs , les uns n'excluant pas les autres.

* A laisser : le no limit ! « Priver l'enfant d'un cadre serait le laisser dans une forme de toute-puissance qui n'est qu'une illusion , prévient Didier Pleux. Il ne s'agit pas de le soumettre ou de le castrer, mis de lui apprendre , pour son propre bien , à composer avec la réalité .» Les contraintes étant inhérentes à la vie, elles ne peuvent être bannies de l'enfance, si fondatrice. « De nombreux enfants reçus en pédopsychiatrie ne présentent que des problématiques de limites éducatives , reprend Caroline Goldman. Une telle carence peut conduire à une insatisfaction chronique, une incapacité à vivre ensemble, et parfois à des troubles dépressifs. » 


 
quel point s' investir dans l'éducation ?

* A prendre : la responsabilité. L'éducation d'un enfant suppose un investissement sincère, une réelle présence, à la fois physique et psychique. « Les parents d'aujourd'hui éprouvent sans doute plus de responsabilité qu'autrefois, remarque Bruno Humbeeck. Ils ont choisi d'avoir un enfant, de le mettre au monde, dans un monde complexe et difficile qui plus est. Mais l'enfant doit comprendre que, s'il compte, lui seul ne compte pas .»

* A laisser : l'excès. Le parent « hélicoptère » doit souffler. « La survalorisation, la surprotection, la sur-stimulation sont des pièges qui non seulement n'apprennent pas à l'enfant à compter sur lui-même, mais en plus épuisent littéralement ses parents », estime Didier Pleux.


omment éviter les traumatismes ? 

* A prendre: la vigilance. On connaît aujourd'hui les ravages de la violence, qu'elle soit physique, verbale ou psychique. De là à dire que toute frustration génère du trauma, il n'y a qu'un pas...« Transposer ses conséquences à n'importe quelle limite éducative, c'est irresponsable » s'alarme Didier Pleux. Ainsi la polémique actuelle autour du time out / isoler un enfant un bref moment, que certains qualifient d'humiliant 

« C'est un non-sens puisque cela reste le meilleur moyen de lutter contre la violence justement , en évitant une dangereuse escalade » , selon Caroline Goldman.

* A laisser: la peur de blesser. « Il faut cesser de véhiculer l'idée que la parentalité est forcément traumatisante, affirme Didier Pleux. Demander à l'enfant de ranger sa chambre, ce n'est pas de la violence .» Le traumatisme vient de la répétition d'évènements éprouvants dans lesquels il s'est senti agressé et impuissant. On ne doit pas opposer la tendresse à l'éducation, ou la bienveillance à l'autorité. 


 
aut-il toujours tout expliquer ?

* A prendre : la verbalisation. « L'enfant a besoin que son parent lui explique le monde, l'aide à symboliser l'existence, pour s'approprier de façon abstraite et sécurisante les flux émotionnels et pulsionnels qui le traversent » analyse Caroline Goldman. Des explications, des paroles justes et adaptées à son âge sont nécessaires pour qu'il donne du sens aux situations qui lui échappent.

* A laisser : la discussion sans fin. « L'écoute comme la parole sont parfois disproportionnées, observe Bruno Humbeeck. Il n'y a pas lieu de tout décrypter , de se perdre en explications ou en négociations.» D'autant que l'enfant n'est pas forcément dans l'attente d'un débat qui, par ailleurs, « ne le soulage pas toujours , rappelle Caroline Goldman. Il y a un temps pour tout.»


 
omment le rendre heureux ?

* A prendre : l'enthousiasme. « Bien sûr qu'il faut les féliciter, les encourager, les faire rire, les bercer d'amour et de tendresse ! confirme la psychologue. La psychanalyse n'a pas attendu les recherches en neurosciences pour le dire...» Si l'ocytocine et la dopamine - les hormones de l'attachement et du plaisir - sont préférables au cortisol - celle du stress-, elles ne peuvent être libérées en permanence.

* A laisser: la « happycratie » . « Il est impossible de ne communiquer que du positif, note Bruno Humbeeck. Ce serait invivable pour tout le monde» . Un enfant ne peut pas être heureux tout le temps, le contentement n'étant pas du bonheur. « L'idée qu'il n'y aurait aucun conflit, aucune sauvagerie, c'est céder à la mouvance de la " happycratie ", comme s'il y avait un moyen, en suivant un mode d'emploi parfait, d'éduquer un enfant parfait , en étant soi-même parfait », regrette Didier Pleux .


oit -on revenir en arrière ?

* A prendre : le meilleur . « Il s'agit toujours de nuancer la critique comme l'apologie, conclut Bruno Humbeeck. pour ou contre n'a aucun sens, et le clivage n'aide personne à avancer. » Il faut éviter de sombrer dans la caricature d'un modèle, quel qu'il soit, mais plutôt en tirer le meilleur.

* A laisser: le rejet. « Le risque est évidemment de retomber dans l'excès inverse et d'en revenir à des méthodes éducatives d'un autre temps» prévient Didier Pleux. Il n'est pas rare d'ailleurs que, quand ils s'aperçoivent que la méthode douce ne porte pas ses fruits, les parents, plus agacés encore, retombent dans de vieux réflexes délétères. » 

@ article de la revue Psychologies de mai 2023. 

° Caroline Goldman, autrice de FILE DANS TA CHAMBRE! OFFREZ DES LIMITES ÉDUCATIVES À VOS ENFANTS . InterEditions, 2020.

° Didier Pleux, auteur de L'ÉDUCATION BIENVEILLANTE, ÇA SUFFIT ! . Ed. Odile Jacob, 2023 . 

° Bruno Humbeeck, auteur d'HYPER-PARENTALITÉ, APPRENDRE À LÂCHER PRISE POUR LE BIEN DES PARENTS ET DES ENFANTS . Ed. Mardaga. 2022.