LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

dimanche 2 avril 2017

DIS-MOI POURQUOI ?? FAUT IL PARLER AUX ENFANTS ? FAUT -IL RÉPONDRE À LEURS QUESTIONS ? FAUT-IL PARLER VRAI ? PARLER À HAUTEUR D'ENFANT AVEC CLAUDE HALMOS .


                               FAUT IL PARLER AUX ENFANTS ? FAUT-IL RÉPONDRE À LEURS QUESTIONS ? FAUT-IL PARLER VRAI ?

° OUI  BIEN SÛR!
En effet , écouter les enfants , les informer , dialoguer avec eux  EST  DÉSORMAIS une évidence ressassée à longueur de livres , d'émissions, de magazines .
° Alors , LE combat de la parole EST -IL DONC définitivement gagné ? Plus de « on ne parle pas de ça » , « tu le sauras quand tu seras plus grand » ou encore « ce n'est pas de ton âge » ??? illusion , il est loin de l'être !

car parler aux enfants est une  tâche d'une grande complexité parce que leur parler vraiment , avoir avec eux un véritable dialogue implique de pouvoir les considérer comme des personnes sensées , respectables et capables de comprendre ce qu'on leur dit , sans pour autant les prendre
 ( et surtout leur permettre de se prendre ) pour des adultes.
° cela implique une nouvelle conception de l'enfance et de l'enfant : l'enfance considérée comme un temps durant lequel l'être humain se construit sur le plan physique et psychique ; l'enfant considéré comme une personne à part entière à égalité d'être avec l'adulte , dont le désir a la même légitimité que l'adulte et sa parole la même valeur que la sienne....
L'enfant  est posé comme un être à part entière , avec les droits que cela suppose ( droit à la parole, à l'écoute et au respect ) mais défini aussi comme un enfant c'est-à dire un être en construction qui a besoin -et c'est pour lui, vital – que des adultes l'éduquent ...d'où l'extrême difficulté !
Ce dialogue -qui ne doit pas être " du semblant " suppose que l'enfance soit considérée , non pas comme un simple temps de voyage vers l'âge adulte -mais comme une durée , un état consistant et complexe qui mérite d'être pris en compte .


Cette conception est aujourd'hui possible car c'est le fruit d'une très longue évolution de nos sociétés , voire même une révolution !
° jusqu'au 18 e s., l'idée d'enfance n'existe pas : pas d'amour entre parents et enfants , seule compte l'autorité du père , l'enfant est  souvent envoyé en nourrice dès sa naissance …
° le 2e tiers du 18e s. marque un changement considérable , nait alors la notion d'amour maternel ; une nouvelle image de l'enfant  vu comme un être immature qui a besoin de l'éducation et de la protection des adultes : le lien parents-enfants est valorisé et l'émergence de l'amour pour l'enfant  marque dans la société un tournant fondamental ; apparaissent le souci d'éducation et le souci du corps de l'enfant : on ne dresse plus les enfants  , on les éduque .
° le 19e s. voit apparaitre la notion d'enfance : la vie familiale s'organise autour des enfants  ; ceux-ci sont moins nombreux ,  la puériculture et la  pédiatrie scientifique font leur apparition ; 1er service de pédiatrie , 1ère  crèche , 1ère école maternelle , 1ères méthodes pédagogiques , 1882 : Jules Ferry rend l'école obligatoire pour les 6-13 ans : tout cela marque un progrès colossal !
°le  20e s. marque la révolution de l'enfance ; l'enfant devient un personnage qui compte ; contraception , légalisation de l'avortement , accouchement sans douleur , protection sociale , innovations techniques ; psychologie et médecine explorent la phase des 0 à 3 ans , nourrisson et fœtus ; les psychologues entrent en crèche, une justice spéciale "mineur" voit le jour en 1945 .
° le changement majeur intervient dans  la seconde partie du 20e s. ; grâce à Françoise Dolto , l'enf devient une personne et ce , dès son plus jeune âge . A partir de là , prenant conscience de leurs douleurs passées , les adultes commencent à regarder autrement leur enfance , leurs enfants  et les enfants  des autres : ils cessent de considérer leurs dessins  comme de simples gribouillis sans importance , ils acceptent de créditer leurs propos d'un sens , ils les écoutent autrement , ils leur parlent ; l'image de l'enfant  se transforme .
° on croit qu'elle ne sera plus jamais comme avant : on se trompe ! Le 21e s. voit apparaitre à nouveau  l'enfant en danger! Alors que la présence psy massive et médiatique , l'idée même de l'enfant est  menacée : l'idée d' enfance entendue comme temps de construction de l'être humain est aujourd'hui niée :une grande partie de la psychiatrie pose sur les enfants  des diagnostics d'adultes : ex: un enfant  de 3 ans -qui perd son envie et son goût de vivre du fait de problèmes  relationnels que l'on pourrait en travaillant avec ses parents aisément repérer et soigner , est déclaré dépressif et soigné comme tel ; cette même psychiatrie refuse de considérer les difficultés des enfants  comme des ratés réparables de leur construction  et y voient des déficiences constitutionnelles ; l'enfant  qui ne tient pas en place par ex . parce que ses parents , prisonniers de leur propre histoire , n'ont pas pu lui signifier sa place , est déclaré hyperactif ( nouvelle maladie du siècle ) -parfois étiqueté "TDA/H " soit trouble déficit de l'attention -hyperactivité " ..."calmé " artificiellement par des médicaments qui ne règlent rien et dont on ignore l'effet à long terme .
Des scientifiques prétendent déceler chez des enfants  de 2 ou 3 ans des tendances constitutionnelles  qui feraient d'eux des voleurs ou des violeurs de demain ..et la justice des mineurs est aujourd'hui vouée à la destruction par des politiques prônant l'élaboration d'un code pénal permettant de les juger comme des adultes …
Tout cela laisse entendre ( de même que certains discours anti Dolto ) le retour à l'enfant adulte miniature ...un temps où il n'était pas question de le considérer comme un être à part entière ,où il ne pouvait pas être question entre l'adulte et lui de parole ...la bête noire de ces nouveaux pères Fouettard : c'est la parole ! celle que l'adulte peut dire à l'enfant et qu'ils refusent car elle amoindrit , disent-ils, le pouvoir absolu que cet adulte se doit d'avoir sur lui ...et aussi la parole que l'enfant peut en retour lui dire .Ils redoutent l'enfant  qui parle , car il peut dire la vérité ...celle qui déstabilise .L'enfant  qui parle dérange , il dérange l'ordre établi .
D'après ces pères Fouettard , l'enfant doit donc obéir et se taire ...pour son bien !
Des propos très inquiétants qui trouvent écho chez des politiques qui préconisent de ne pas écouter , de ne pas comprendre ni de laisser parler les enf , les ados mais de s'en tenir à sévir et à sanctionner .
Dès lors , si la nécessité de parler aux enfants fut autrefois une découverte , elle est aujourd'hui pour ceux qui n'entendent nier ni la construction psychique de l'être humain ni la notion d'enfance , un combat ...qu'il est urgent de mener ! 



ALORS PARLER AUX ENFANTS : DE QUOI ET COMMENT ?

Parler aux enfants suppose de définir un cadre: cadre qui revient à se rappeler ( et à leur rappeler ) leur place : l'enfant -être à part entière -comme le promeut F.Dolto – a des droits mais pas tous les droits ...et aussi des devoirs: respecter les lois du monde que ses parents ont le devoir de lui enseigner .Et si elle a posé la nécessité de parler aux enfants , elle a aussi posé la nécessité de "leur rabattre le caquet " quand ils prétendent discuter de tout et d'abord de ce qui ne les concerne pas !  

Un enfant doit avoir une place , il ne doit pas avoir toute la place ; d'où la nécessité de savoir , quand il le faut , le "remettre à sa place " ( d'enfant) .
Il ne s'agit pas de parler de tout avec les enfants ; les adultes n'ont pas à tout leur dire mais seulement ce qui les concerne directement .
 😀Quelles sont donc , dans la vie d'un enfant , les choses dont on peut affirmer qu'elles le concernent directement ?
1. l'enfant a besoin d'être informé de ce qui concerne sa personne : sa conception , sa naissance, son histoire depuis qu'il est né: il a besoin de savoir comment il est arrivé sur terre, si ses parents qui l'élèvent sont ceux qui l'ont conçu ( ou adoption , FIV, procréation médicalement assistée ) parce que de toute façon , il connait toujours ( du fait d'une communication entre son inconscient et celui de ses parents ) inconsciemment son histoire ..d'où symptômes , langage du corps pour révéler sa souffrance si on l'empêche de la connaître consciemment ou si on lui cache la réalité .
    IL est essentiel aussi de parler du désir pour lui donner un point d'appui essentiel à la  construction d'une image valorisée de lui-même .
    Parler aussi de la grossesse : 1e vie antérieure de l'enfant  dont il   garde la mémoire inscrite dans son corps et ses émotions . En lui  parlant de cette période , de ce qu'ils ont vécu , les parents lui  permettent de relier cette mémoire corporelle émotionnelle à     l'univers des mots , de la parole, au langage et de tisser ainsi un  fil qui le reliant à lui-même donnera consistance au "je " ,     véritable colonne vertébrale psychique .
Ref : le 1e petit livre rouge de FRAMBOISE : la petite fille qui n'avait pas sommeil.

 
                   
2.l'enfant a besoin de connaître son identité , sa filiation , l'histoire des 2 lignées dont il est issu : cela lui appartient ; à ce titre refuser à un enfant le droit de savoir qui est son géniteur ou sa génitrice , lui refuser leur identité , est un vol.
 un enfant doit pouvoir connaître ce qui s'est passé aux différentes générations des 2 lignées dont il est issu ( évènements importants ) il doit être en mesure de dessiner son arbre généalogique et il ne doit rien ignorer de sa fratrie ( si par ex. un enfant est mort avant lui , il doit le savoir -là encore , il sait inconsciemment et se trouve chargé d'un lourd silence à porter si on ne lui dit pas la vérité .)

Ref: le 4e petit livre rouge : mon nom de famille.

 

3. l'enfant doit être informé de ce qui arrive à ses proches -évènements heureux ou malheureux -:

de leurs maladies quand elles sont graves : l'enfant ressent angoisse, anxiété , inquiétude et privé d'explications , il se sent responsable (surtout à l'âge de la pensée magique : où il imagine que penser à une chose suffit pour qu'elle arrive ) 


de leur mort : il doit en être informé dès qu'elle survient ( là aussi il a un profond ressenti inconscient ) .Ne pas dire la vérité à un enfant , qui de toute façon la sait, c'est le mettre en porte-à faux avec lui-même et créer ainsi chez lui une forte angoisse , c'est aussi commettre un vol : la tromperie engendre l'insécurité pour longtemps .L'enfant  informé est doté du droit d'avoir du chagrin , d'en parler et de le partager avec les autres : il se sent reconnu .Un enfant  s'il peut être traumatisé par le mensonge et  le non-dit ne l'est jamais par une mauvaise nouvelle .S'il est accompagné et aidé par la tendresse et les paroles de ses parents , il en sort toujours enrichi , grandi et nanti de forces nouvelles . 

 La toussaint peut par ex.susciter des questions sur la mort ...questions qui "embarrassent " beaucoup les adultes , la mort restant un sujet tabou ! vous trouverez des éléments de réponses dans le petit livre rouge :
 "il est perdu mon papa "...
un conseil : surtout parlez "vrai " , utilisez les "vrais mots" , attention l'enfant vous croit au pied de la lettre , donc ne le trompez-pas : dites la vérité ou quelque chose qui est sur le chemin de la vérité ....
 
De la perte in utero ou à la naissance d'un frère ou d'une sœur ; avortement ,fausse couche , mort in utero ou à la naissance ..) d'un enfant qui aurait pu être son frère ou sa sœur ( et qui l'a été même  s'il n'a vécu que quelques heures) ; là encore , c'est prendre en compte le ressenti -inconscient – de l'enfant , qui privé d'informations et  animé par la pensée magique , peut tout imaginer ...Lui parler est donc indispensable pour le ramener à la réalité et le rassurer.
Ref :3e petit livre rouge :il est perdu mon papa
et 1e :la petite fille qui n'avait pas sommeil

 
4. l'enfant doit savoir la vérité sur sa maladie -aussi grave soit -elle : il est important que les parents disent la vérité à l'enfant sur l'épreuve qu'il traverse en adaptant ses mots à son âge; c'est un témoignage de confiance et de soutien qui lui permet d'utiliser toute son énergie à lutter contre la maladie ...en témoigne l'émouvante leçon de vie de LILI dans le 6e petit livre rouge :livre rouge : 

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES 
 
5..l'enfant doit être informé des changements qui vont modifier sa vie :

un déménagement : qui est un événement toujours  difficile à vivre pour lui , il éprouve de l'inquiétude à quitter son univers familier -expliquer ce qu'il va quitter mais aussi ce qu'il va trouver : il a besoin qu'on lui rappelle que les liens qui l'unissent à son univers sont des liens qu'il a su construire .Partir est toujours  difficile mais ce peut être aussi un moyen de renaître ailleurs : l'enfant  ne le sait pas , il a besoin que l'adulte lui apprenne.
Ref : le 5e petit livre rouge : la maison de papa

 

l'arrivée d'un nouvel enfant :l'enfant  perçoit très tôt que sa mère est enceinte : ses parents dès qu'ils se sentent prêts à lui parler de cette grossesse doivent donc lui annoncer et le rassurer ( des explications sur la sexualité sont nécessaires pour lui permettre de comprendre comment ce bébé est arrivé là ).Connaitre la vérité est rassurant et structurant pour l'enfant: ainsi il peut comprendre que le monde n'est pas un univers magique et mystérieux  dans lequel tout-et le meilleur comme le pire -pourrait à tout moment arriver .
L'enfant a besoin de savoir que le bébé à venir ne prendra pas sa place dans le cœur de ses parents et ne lui prendra pas la place d'aîné , car il imagine souvent que son frère ou sa sœur va non seulement lui voler l'affection des parents mais le rattraper voire même le dépasser ! Il a besoin d'apprendre que s'il lui sera toujours interdit de faire du mal au bébé ( ce qui le rassure sur ses pulsions ) il ne sera en aucun cas obligé de l'aimer et pourra même le détester ….ce qui lui signifiera qu'on n'a pas à craindre ce que l'on éprouve et encore moins à s'en sentir coupable .

le divorce : l'informer le plus vite possible car c'est un événement qui va bouleverser sa vie mais garder à l'esprit la question de sa place : en effet , essentiel de le rappeler : l'enfant ne doit pas tout savoir du divorce de ses parents ; il doit savoir que son père et sa mère se séparent non pas en tant que parents ( qu'ils resteront toujours  et s'occuperont toujours de son éducation ) mais en tant que mari et femme .Ces amoureux se sont aimés et il est né de cet amour .Ils se  séparent parce qu'ils ne s'aiment plus assez en tant que couple pour vivre ensemble ( l'enfant  doit savoir que l'amour qu'un homme ou  une femme éprouve pour ses enfants est un amour pour la vie mais l'amour entre amoureux - comme l'amitié - peut ne pas durer toujours  ).L'enfant  doit apprendre aussi que les adultes ne peuvent pas être heureux en vivant seulement avec leurs enfants : ils ont besoin de partager leur vie avec d'autres adultes .Important également de dire à l'enfant  qu'il n'est pas autorisé à remplacer le conjoint "manquant" , ni à consoler celui qui reste seul (e) .
L'enfant doit apprendre que le divorce n'est pas une guerre dans laquelle chacun des parents peut se battre pour obtenir sa garde , qu'il y a des avocats et un juge qui vont les aider à trouver les meilleures solutions pour le protéger .
L'enfant doit être informé sur sa vie future après le divorce car il est bon qu'il commence à se la représenter pour l'apprivoiser ; une fois ces infos données , les parents n'ont plus rien à expliquer : ce que l'enfant doit savoir du divorce s'arrête là : pas d'infos sur  les dissensions du couple , de confidences etc: l'enfant doit savoir qu'on ne répondra pas à ses questions dans ce domaine ...une telle limite est essentielle car l'expérience prouve que c'est cette sortie de leur place -les privant de tous repères -plus que le divorce qui les fait déraper .
Ref ; le 2e petit livre rouge : le rhume de hanche .

 
6. L'enfant doit être informé du fonctionnement du monde: 

le monde et la vie .
-informations sur la sexualité ( différence des sexes, conception des enfants, grossesse , accouchement .etc ) ainsi il sait d'où il vient et où il va et comprend les évènements qui surviennent dans sa vie ( nouvel enfant , divorce …) .
-Important aussi qu'on lui permette de comprendre ce qui l'entoure : les saisons, la journée, la nuit, les phénomènes climatiques = des mystères dont on doit lui expliquer les causes ou l'aider à les chercher dans les livres ou sur internet ...cela éveillera  son intelligence: cette offre de savoir qui n'est pas comme celui de l'école , un savoir imposé mais un savoir acquis pour le plaisir , en compagnie d'un adulte aimé , développe sa curiosité et l'ouvre à la connaissance ; d'où la nécessité de toujours répondre à ses questionnements , si indifférence de l'adulte ou indisposition ou dérangement, l'enfant ne pose plus de questions et bloque son intelligence .( on tue ainsi sa créativité et sa curiosité )


7. l'enfant a besoin d'être informé des lois du monde : lois du monde, interdits qu'il ne peut connaître que si on lui apprend, leur sens , la nécessité de les respecter , ce qu'il risque s'il les transgresse : cet apport parental est indispensable pour qu'il devienne un être civilisé , capable de vivre au milieu des autres et devenir un adulte heureux . Si des faits marquants ( crimes , agressions sexuelles visant des adultes ou des enfants  …) surviennent et mobilisent les médias , il esr important d'en parler avec l'enfant  , de s'informer de ce qu'il sait , de ce qu'il pense, des questions qu'il se pose , de lui donner des informations nécessaires à sa compréhension ; viol : acte sexuel imposé à un(e) partenaire sans tenir compte de son désir ; pédophilie: fait d'hommes ou de femmes qui transgressent l'interdit de la sexualité entre adultes et enf ; inceste : transgression de l'interdit de la sexualité entre membres d'une même famille.
-Il est Important de lui dire que ces faits -commis par des adultes ou des enfants plus grands qui n'ont pas été éduqués -sont sévèrement punis par la loi et que tout enfant s'il est convenablement informé et prudent peut les éviter .


*** comment parler ?
° pas de mode d'emploi ni de "bonne façon " de dire :chacun parle comme il le peut avec les mots qui lui viennent , même si ces mots ne lui semblent pas être à la hauteur de ce qu'il aurait souhaité , même si ces mots lui semblent inadaptés ou maladroits ; peu importe , car l'enfant n'a que faire du « bien parler » : la seule chose qui compte pour lui , c'est que ses parents lui parlent , qu'ils prennent la peine de lui parler

° l'enfant à qui ses parents parlent , les entend en effet toujours au-delà des mots qu'ils énoncent et de leur signification : à travers leurs paroles, il entend leur amour et le souci qu'ils ont de lui : alors il se sent reconnu , épaulé , soutenu .

° l'enfant  n'entend jamais vraiment ce qu'on croit lui avoir dit : il le traduit dans sa langue , sa sensibilité , son vécu d'enfant. Mieux vaut chercher à repérer ce qu'il a compris en poursuivant le dialogue , sur le moment ou plus tard .

° Beaucoup de  parents craignent , lorsqu'ils parlent aux enf , de montrer leur émotion : ils ont tort car il est impossible de ne pas la montrer et la cacher aux enfants n'aurait aucun sens . Cela leur permet  de comprendre qu'il est normal d'éprouver des émotions , que les émotions sont normales , que la tristesse est normale et que même les grandes personnes -qui lui  semblent tellement puissantes- peuvent être tristes et pleurer .Voir ses parents émus et bouleversés lui montre qu'il n'a pas à avoir honte de ses émotions , de ses difficultés , de ses chagrins ni à les cacher, qu'il peut , au contraire , sans crainte , en parler .C'est l'éducation émotionnelle indispensable à leur enseigner dès leur plus jeune âge !

° l'inquiétude des parents devant l'attitude de l'enfant est perceptible  -lorsqu'ils lui parlent d'un problème important -: si l'enfant continue de  jouer, chantonne, fait du bruit etc ...comme s'il n'était pas concerné , intéressé , comme s'il n'écoutait pas : erreur! C'est en général quand un enfant semble le plus inattentif qu'il écoute avec le plus d'attention ; son agitation n'est pas un manque d'intérêt , mais au contraire le signe qu'il a complétement compris l'importance du sujet abordé et qu'il se protège en restant actif , d'une angoisse dont il sent qu'elle pourrait l'envahir mais qu'il va progressivement dépasser.

ª à partir de quel âge peut-on parler à l'enfant ?

° à partir de la 1e seconde de sa vie ...donc de sa conception car même si nous ne savons pas par quelles voies mystérieuses ils le comprennent , l'expérience prouve que les bébés-même in utero - comprennent ce qu'on leur dit ( des preuves sont apportées chaque jour par la psychanalyse ) ; là encore pas de façons particulières de leur parler ni de langue de bébé ; un bébé a besoin qu'on lui parle comme on le sent avec les mots qui viennent et parce que ses parents se seront ainsi risqués à la parole, il pourra aussi trouver un jour les mots pour dire .
° parler comme on le peut signifie t-il parler n'importe comment ? non bien sûr! Les parents n'ont pas à parler à leur enfant à tort et à travers , de tout et de n'importe quoi ; par ex. un enfant n'a pas à être pour ses parents un déversoir pour leurs paroles en souffrance .

° il faut surtout , avant de lui parler , l'écouter ; savoir ce qu'il sait sur le sujet qui le préoccupe , ce qu'il a appris ou imaginé permet à l'adulte de partir de là pour le faire avancer dans sa compréhension ou si nécessaire le détromper : ainsi un véritable dialogue s'installe.

° parler à un enfant suppose de tenir compte aussi de son âge ; on ne parle pas à un petit comme à un ado, il faut respecter sa sensibilité , sa fragilité : il faut lui dire la vérité sans la travestir mais en le ménageant et la dire sans prêter à la création d'images violentes ou effrayantes , ou érotisables ( par ex , parler de la sexualité avec pudeur )

° attention à la violence des mots : les mots ont d'infinis pouvoirs , ils peuvent guérir mais aussi blesser , ils peuvent donner la vie ou tuer : tuer l'envie , le désir , l'image de soi , la volonté de vivre :si le  pouvoir de la parole est avéré pour l'adulte ,il doit l'être encore plus pour l'enfant.

° parler n'est pas de la «parlotte» : on ne dit pas à la place de faire .Par ex si on dit à l'enfant : « si tu recommences , tu seras puni » , il faut s'exécuter : on tient parole , on respecte la parole dite , la parole donnée , on prouve ainsi à l'enfant  que les mots ont un sens. Un monde dans lequel l'enfant  ne peut pas compter sur les mots est un monde vide de sens et donc angoissant ; ne pouvant se fier aux mots , il ne peut pas non plus se fier aux adultes qui les énoncent : il se retrouve donc solitaire et sans appui .

° lorsque l'enfant est trop petit ou qu'il ne peut pas s'exprimer avec des mots , il convient d'être très attentif au langage du corps ( comportements , maladies …) : entendre ces messages , tenter de les comprendre , les prendre en compte , en tout cas montrer à l'enfant que l'on y est attentif .
Ref : la collection des petits livres rouges .À découvrir sur ce blog ! 

 
😍 alors cette parole à hauteur d'enfant ?
 ° certes c'est déjà un formidable progrès: ne serait-ce que la preuve donnée par  l'existence d' une véritable littérature pour les enfants .

°mais ce n'est  pas encore ( vraiment ou pas assez souvent) une parole à part entière qui leur soit destinée : on leur parle tantôt en les mettant sur un piédestal , en leur permettant de se mêler de tout , en leur donnant l'illusion jouissive et destructrice de dominer de toute leur hauteur le monde ...tantôt d'une façon que l'on croit adaptée à leur âge mais qui n' est en fait que mièvre et condescendante...parce que l'adulte , que sa taille oblige à se baisser pour mettre son corps à la hauteur de celui de l'enfant  semble en profiter pour abaisser aussi le niveau de son propos , ainsi il rabaisse l'enfant  et l'humilie , rendant tout dialogue impossible ( forme de mépris inconscient , souvent subi dans leur propre enfance ) .


 

°  COMMENT PARLER OU ESSAYER DE PARLER « À HAUTEUR D'ENFANT » ?
en s'adressant à eux ni comme à des mini -adultes ni comme à des sous-adultes , mais tout en les situant clairement à leur place d'enfant , de leur parler à hauteur de leur compréhension , qui est toujours  beaucoup plus élevée qu'on ne le croit .
-en prenant conscience de la complexité du raisonnement des enfants , sa richesse, sa singularité , son originalité , le rapport qu'ils ont aux ambiguïtés de la langue ( ex. pourquoi mon grand frère il est plus petit que moi ? »
en se convaincant de notre capacité à écouter les enfants  et à leur répondre, simplement en acceptant de prendre leurs questions au sérieux et de se laisser toucher par elles , en permettant à ces questions d'atteindre l'enfant  que nous avons été et le besoin éperdu que cet enfant  comme tous les autres , avait alors des mots des grands Entendre les enfants  est toujours pour un adulte une façon de faire entendre sa propre enfance , de rendre justice à l'enfant qu'il a été .


° Dans certaines familles , il existe des difficultés à parler et aussi des difficultés à écouter ..
°serait-ce dû à la rareté des questions des enfants  ?? non , bien sûr car tous les enfants  posent des questions , tout le temps et toutes sont importantes mais ne sont peut-être pas reconnues comme telles par les adultes ( qui refusant l'idée selon laquelle , émises dans une langue qui n'est pas forcément la leur et proportionnelles à la taille des enf ants ) ceux-ci acceptent de les prendre en compte...
° cette prise en compte de la personne de l'enfant  , sa prise en compte comme être à part entière sont encore très difficiles ; dans la réalité du quotidien , l'adulte ne se met encore pas autant qu'il le faudrait à leur écoute .

NOUS DEVONS NOUS Y EMPLOYER ....

@ le livre référent : Dis- moi pourquoi .Parler à hauteur d'enfant -Claude Halmos .Ed.Fayard 2012
les petits livres rouges de Framboise .