LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Aider les enfants à gérer leur frustration ! Pour vous Parents, des pistes d'Isabelle Filliozat / article de Aurore Aimelet / Psychologies Mars 2024 .

Personne n'aime les limites , les contraintes, les interdits ...même nous les adultes ! Mais surtout pas les enfants , qui ont besoin d&...

jeudi 2 novembre 2017

VOILÀ BIENTÔT LE TEMPS DES VACANCES D'ÉTÉ ... SAVEZ -VOUS GARDER DU TEMPS POUR VOS ENFANTS ??




Garder du temps pour ses enfants ...voilà une source de culpabilité pour les parents : passons-nous assez de temps avec nos enfants  ? Notre présence auprès d'eux est-elle suffisante ? Comment , lorsqu'on manque de disponibilité , répondre à leurs besoins fondamentaux ?

Beaucoup  de parents se retrouvent face à cette problématique du temps qui leur semble toujours  insuffisant :ils ont souvent l' impression de ne pas avoir assez de temps à partager avec leurs enfants .
  • « ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité » :voilà une réflexion " tarte à la crème " à laquelle aucun parent n'échappe ...tellement répétée que l'on se demande si cela n'est pas une maxime "politiquement correcte " destinée à soulager cette fameuse culpabilité des parents .
  • Réponses de 2 spécialistes : Myriam Szejer , psychanalyste et pédopsychiatre et Laurence Croix , psychanalyste et psychologue clinicienne .
  • Ainsi qu'Aldo Naouri , pédiatre : « sortons de cette bêtise qui dit qu'il faut , soit de la qualité de temps ( pas beaucoup mais très bien ) , soit de la quantité ( le plus possible même si ce n'est pas "du bon temps " ) : il faut ni l'un , ni l'autre ! Il faut le temps que les parents peuvent et veulent accorder à leurs enfants . L'absence des parents fait partie et intervient dans la construction de l'enfant . Il n'est pas du tout nécessaire de se forcer à "une qualité " particulière du temps accordé : se dire qu'il faut un "minimum syndical" d'activités n'a pour effet que de produire de la culpabilité puisque cela ne sera jamais assez, ni assez bien »
pourquoi les enfants ont besoin de temps ?
  • « pour qu'un enfant se sente bien , il a besoin d'un contact fréquent avec ses parents » affirme Myriam Szejer , un temps partagé nécessaire pour asseoir sa sécurité affective ; de même que les petits ont besoin d'un contact physique 
    ( serrer dans les bras , porter ) , les plus  grands ont besoin d'être vus , regardés , écoutés et appréciés pour consolider leur moi .
  • Ce temps que nous leur accordons contribue à leur confiance en eux et les aide à grandir ; confortés par notre présence , ils expérimentent , découvrent , explorent leur environnement ..et apprennent d'autant mieux à se séparer de nous ; notre attention est la condition de leur autonomie future : cela ne signifie pas d'être à leur entière disposition ni de céder à tous leurs désirs : notre rôle consiste souvent  à poser des limites , à les aider à accepter la frustration , à leur apprendre la patience , la persévérance ..et cet accompagnement nécessite du temps.
qu'est -ce que ça leur fait quand nous leur manquons?
  • ils peuvent le vivre comme un abandon..et même avoir le sentiment que c'est leur faute si leurs parents ne leur consacrent pas assez de temps (explique la pédopsychiatre )..peut-être ne sont-ils pas assez gentils ? Pas assez intéressants ? Croyance qui les conduit à se dévaloriser , voire même fait le lit de la dépression infantile .
  • quel est le seuil en deçà duquel ils souffrent forcément ? « les voir une heure par jour , ce n'est pas suffisant . Mais la quantité ne doit pas être un point de référence : si l'enfant se trouve en difficulté , il exprimera ses besoins d'attention par des comportements désagréables : collant , agressif , exigeant. Surtout ne pas interpréter ces attitudes comme des caprices , une envie malvenue d'être "au centre " . Le plus souvent , ce langage du corps révèle un besoin d'être assuré de sa place , il ne s'agit pas forcément alors de lui consacrer 2 fois plus de temps mais de faire l'effort d'être plus présent »

c'est quoi être présent ?
  • « C'est établir avec eux une communication de qualité » affirme Laurence Croix. Ainsi l'absence réelle d'un parent , parce qu'il est en déplacement ou qu'il vit ailleurs , peut être bien vécue par l'enfant pourvu qu'il soit informé des raisons de cet éloignement et de la date du retour »
  • Françoise Dolto affirme le  besoin des enfants  même nourrissons d'une parole vraie , adaptée à leur niveau .
  • «A l'inverse , certains parents sont physiquement présents mais psychiquement absents , décrit Laurence Croix , il nous arrive à tous , lorsque nous sommes fatigués , tristes ou préoccupés par nos soucis du moment , de ne pas parvenir à accorder à nos enfants l'attention et l'écoute dont ils ont besoin . Et ce n'est pas grave en soi , mais il convient alors plutôt que d'étouffer notre mal-être pour être " à moitié " avec eux , de leur expliquer ce qu'ils peuvent attendre de nous : « je n'arrive pas bien à t'écouter pour l'instant , mais je vais le faire dès que je pourrai » : cela signifie  l'intérêt que nous leur portons et notre souci de leur bien -être , ce qui leur donne la ressource de patienter » .
  • Aldo Naouri : « l'important est que le temps passé soit investi psychologiquement , que les parents soient présents psychiquement auprès de leurs enfants »

comment rassembler notre attention ?
  • Se mettre à l'écoute de soi et des raisons qui nous empêchent d'être présents nous permet , dans un 2e temps d'être plus attentifs .
  • Fatigue ? :instituer des sas de transition entre le retour à la maison et le moment que l'on va passer avec les enfants : prendre ¼ d'h pour se doucher , souffler , respirer ...juste pour soi .
  • Difficulté à s'occuper d'eux :c'est le  reflet de notre culpabilité : nous ne sommes pas assez présents , alors à quoi bon ?:nous aimerions tellement être capables de pourvoir entièrement à leur bonheur , mais Freud nous a enseigné que les parents parfaits n'existaient pas et les enfants parfaits non plus ! Se résoudre à être " des parents suffisamment bons " comme le disait le pédiatre et psychanalyste Winnicott , n'est pas toujours aisé .Mais cela aide à faire avec ce qui est plutôt que de renoncer devant des idéaux difficiles à atteindre .
  • Désarroi engendré par les pleurs ou la colère de nos enfants
  • prendre le temps d' écouter l'enfant est  indispensable pour parvenir à décrypter l'énigme de son comportement :s'interrompre dans sa tâche , s'agenouiller à sa hauteur , lui prendre les mains , le regarder dans les yeux aide à calmer la crise : il se sent entendu et parvient mieux à s'exprimer .Pratiquer l'écoute active ( voir la réflexion dans ce blog :  mange ta soupe et tais-toi …) .
comment passer du (bon) temps avec eux ?
Avoir du temps nous rend heureux , affirme la philosophe Brigitte Sitbon.

* En faisant tout ce qui peut signifier que leur existence compte pour nous et que leur présence nous rend agréable:

° nous mettre au service de leurs apprentissages : jouer , dessiner, faire les devoirs

° leur transmettre nos passions pour la musique , la lecture , le sport., le bricolage , le jardinage ...

  •   ce temps partagé avec eux ne doit pas être nécessairement "productif" :tout ce qui est de l'ordre de la complicité et de la détente resserre les liens et rassure en montrant aux enfants que les adultes ne vivent pas que dans le stress et que leur présence leur procure du plaisir .
  • Aldo Naouri : « les activités en famille sont importantes mais n'ont pas besoin d' être fréquentes , intenses , surinvesties , extraordinaires ! des activités simples , presque anodines ( un tour en vélo , un gâteau préparé et cuisiné ensemble , se balader , etc..) sont très constructrices , permettent des conversations qui structurent l'enfant , lui disent qu'il est important pour ses parents . Pas besoin de se ruer dans les parcs d'attraction ou dans les musées pour être de bons parents ou « des parents suffisamment bons ; pas la peine de prévoir une ribambelle d'activités :tout moment de partage avec les enfants permet d'apprendre à établir des liens sociaux et l'acquisition de certains codes »
     
  • les activités banales du quotidien sont l'occasion de passer du bon temps en famille ! :
1.les repas ( désarmer l'agressivité primitive qui gît en chacun de nous issue de la recherche de l'alimentation ) doivent être vécus comme des moments de partage , fondamentaux et fondateurs :on apprend que la famille est un lieu d'apprentissage du lien social et de ses codes .( apprendre à bien se tenir à table est essentiel !) Très important que la famille mange ensemble aux mêmes heures et non chacun à sa guise . Partager le petit déjeuner est un excellent moment pour commencer la journée , pour insuffler énergie et dynamisme ! 
 
2. en voiture :les  trajets en voiture sont des occasions de discuter ; un peu comme chez le psy , comme ils ne nous voient pas , ils peuvent se sentir plus en confiance pour nous dire certaines choses .
3. pendant qu'on cuisine : certains peuvent en profiter pour venir discuter ou être simplement là ., à vos côtés ...ou demandent à participer . Le silence peut être aussi un beau moment de partage : seulement la présence ! 
 
4 . les moments d'attente : salle d'attente , chez le garagiste , trop tôt pour l'école ou les cours etc..constituent des sphères d'intimité dont il faut savoir profiter !
5. en revanche , pas devant internet ou la télé ( sauf si vraiment on partage un film qui fait plaisir à tous ) .Aldo Naouri rappelle que les enfants  sont des victimes passives d'images qui leur sont imposées sans posséder les moyens intellectuels et culturels pour les décoder et que les parents doivent absolument exercer leur autorité dans ce domaine pour en limiter l'accès : mesure de protection indispensable .
6 . au coucher : au fur et à mesure que l'enfant grandit , votre attitude doit s'adapter (depuis le rituel de l'histoire , des câlins et des bisous au simple passage dans la chambre pour souhaiter bonne nuit et leur dire qu'on les aime ) .cela reste un moment  privilégié .Au moment du bain aussi ...la salle de bains est une sphère d'intimité propice parfois à des confidences , des partages ..
7.avis partagé concernant les devoirs : qui sont parfois des moments de tension entre parents et enfants ( connotation affective importante ) .mieux vaut fixer un cadre horaire pendant lequel l'enfant travaille seul afin d'apprendre à être responsable de son travail et de ses notes . Si l'enfant a de réelles difficultés , mieux vaut faire appel à quelqu'un de l'extérieur pour l'aider. Ensuite , rien n'empêche de vous intéresser à leurs devoirs ou de partager leurs commentaires sur leur journée , MONTRANT AINSI VOTRE INTÉRÊT POUR LEUR VIE SCOLAIRE .
8.si vous avez plusieurs enfants  , il est essentiel de vivre de temps en temps un moment privilégié avec chacun .Moment intense , rare ,essentiel pour l'enfant qui a son ou ses parents pour lui tout seul , il ne le ou les "partage" pas avec ses frères et sœurs . Alors on fait le choix d'une activité qui lui est vraiment "spécifique " , on fait ce qui lui fait vraiment plaisir !
9.Vous avez le droit ne ne pas avoir envie ou l'énergie de participer à une activité commune : alors passer du temps ensemble dans la même pièce ( l'enfant ou l'ado joue seul , vous lisez ) : moment important de partage ...de présence ! Il est permis de dire aussi que l'on n'a plus envie , là tout de suite , de jouer avec eux , que l'on a besoin de s'occuper de soi , que l'heure est venue pour les enfants de laisser les parents entre adultes .
UN enf n'a pas besoin d'être systématiquement placé au centre du temps passé ensemble , à travers des activités spécialement choisies pour son plaisir : pensez aussi à vous , car la qualité du temps passé en famille viendra aussi de votre propre plaisir . Amusez vous , détendez vous .Ce sont les parents heureux qui rendent les enfants heureux .
Surtout vivez en pleine conscience ce temps partagé avec les enfants , "cette présence active " de tout votre être , avec tous vos sens .c'est la philosophie de l'instant présent qui demande certes un effort mais qui "remplit " pleinement . « je suis là et seulement là entrain de ...» 
 
comment les parents qui ont un emploi du temps chargé et qui voient peu leurs enfants peuvent ils mettre à profit ce petit moment quotidien ? «Exactement comme s'ils ne travaillaient pas , répond Aldo Naouri , dans les quelques secondes qui suivent la rencontre avec leur enfant , ce dernier vivra pleinement l'instant présent jusqu'à "effacer" le temps de l'absence , un peu ce que ressentent les amoureux lorsqu'ils se retrouvent .» Si votre temps est vraiment compté , mettez  les enfants  à contribution pour les tâches auxquelles vous ne pouvez échapper : préparer le repas , faire les courses , le ménage en leur enseignant des gestes qui valorisent leurs compétences , en en profitant pour mettre leurs goûts , leur créativité à profit .

De plus , les enfants ont en réalité la capacité de comprendre que leurs parents sont très occupés et ils seront particulièrement sensibles à la qualité du temps passé ensemble plutôt qu'à la quantité .
et les parents séparés qui s'interrogent avec encore plus d'acuité et de culpabilité au sujet de ce temps passé avec leurs enfants ?
À chaque nouvelle rencontre , c'est le même phénomène que celui décrit précédemment vis-à -vis du temps d'absence : ce temps d'absence

" s'efface" .

Les enfants ont une haute capacité d'adaptation : s'ils vivent alternativement des moments avec leurs 2 parents , ce n'est pas forcément un malheur ; si on les regarde avec pitié en disant "pauvres enfants " , bien sûr , ils se sentiront malheureux , et on va les perturber . Au contraire , les aider à dédramatiser la situation .
  • En cas de résidence partagée , préconisée par les avocats pratiquant le droit collaboratif :voir
    https://www.granvelle-avocats.fr le rythme "2 jours chez le père / 2 jours chez la mère / 5 jours chez le père / 5 jours chez la mère / puis on recommence 2/2/5/5" est conseillé POUR LES JEUNES ENFANTS ; Ce système permet un meilleur temps partagé entre les parents, et surtout une séparation moins longue pour EUX ... et permet aussi l'alternance des week-ends.
    L'enfant garde ses repères, car chaque début de semaine est passé chez le père par ex. (lundi soir, mardi soir), et chaque mercredi soir et jeudi soir chez la mère.( ou inversement )
  • D'autres propositions de temps partagé "personnalisé" ( adaptées à chaque cas de famille ) peuvent être mises en place dans le cadre d'une garde alternée – comme l'a expliqué Maitre DE LUCA – prenant en compte -comme le dit Aldo Naouri -le temps que chaque parent peut et veut accorder à ses enfants .( ex . Un papa qui partage tous ses repas de midi avec ses enfants ...)
    Ces décisions illustrent bien que l'on peut sortir du système classique "une semaine / une semaine" ou d'autres qui ne respectent pas toujours
    les besoins des enfants et des parents .
  • Surtout éviter de tomber dans le piège de la surenchère où chacun essaie de séduire l'enfant , histoire de se faire sacrer meilleur parent que l'autre en transformant son temps de garde en concours de meilleur animateur , ni même de se sentir obligé de "faire quelque chose " avec son enfant : piège bien sûr préjudiciable pour l'enfant .Alors chaque parent doit se poser la question : aime t'il son enf ? Ou s'aime t'il d'abord par son entremise ? Différence entre le véritable amour et l'amour cannibale !
à savoir :

« l'enfant a besoin de passer du temps seul , il n'a pas besoin que l'on s'occupe de lui à chaque instant » explique la sociologue Melissa Milkie ,université de Toronto : le parent qui passera du temps à lire une histoire le soir , à partager des repas et des tête -à -tête avec ses petits n'aura rien à envier à celle qui passera 2 fois plus de temps avec son enfant mais consacrera la plupart de ce temps à regarder la télévision par ex.

  • Constat logique pour Sylvain Jouannot , pédopsychiatre : « une heure à discuter et à lire avec son enfant est bien plus utile que 3 heures passées à côté de lui sans réelle interactivité .De toute façon , l'enfant a besoin de passer du temps tout seul pour se construire »
  • Phénomène très surprenant relevé dans ce journal américain qui relate cette étude ( Washington post ) : les mères d'aujourd'hui dont 71% travaillent contre seulement 41% en 1965 passent davantage de temps avec leurs enfants qu'il y a 50 ans . Les pères sont 3 fois plus présents auprès de leurs enfants que dans les années 1960 : les mères d'aujourd'hui n'ont donc pas de remords à avoir par rapport aux générations précédentes .
  • L'étude de cette sociologue porte également sur le volume de temps passé par les mères avec leurs enfants  de 3 à 11 ans : 1er résultat remarquable: la quantité de temps n'aurait pas d'incidence particulière sur leur développement , à savoir leur réussite scolaire , leur bien-être émotionnel et leur comportement général . Evidemment l'étude n'incite pas à passer moins de temps avec sa progéniture mais elle insiste sur le fait que la qualité de ce temps joue un rôle bien plus important . A l'inverse , un parent qui passe du temps avec son enfant en étant stressé , très fatigué ou se sentant coupable aurait un impact négatif sur l'enfant .
  • C'est seulement à l'adolescence que les sociologues de cette étude ont trouvé un impact positif -moins de délinquance – pour les jeunes qui passaient en moyenne 6 heures /semaine en temps familial .
  • Constats particulièrement intéressants dans le contexte actuel où on assiste à un phénomène de " hyperparenting " ,( ou parents hélicoptères ) c'est-à dire la volonté d'être un hyper -parent qui contrôle tous les aspects de la vie de l'enfant .
  • En tout cas , cette étude permettra d'atténuer le sentiment de culpabilité des parents par rapport au nombre d'heures qu'ils passent avec leurs enfants ...et les rassurera aussi sur le fait que l'enfant n'a pas besoin que l'on s'occupe de lui à chaque instant !