LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

dimanche 31 janvier 2021

2021 ...PARENTS, N'ESSAYEZ PAS D'ÊTRE PARFAITS !


Il n’y a pas de parent parfait : l’histoire de nos enfants commence par la nôtre - (Isabelle Filliozat )ed. Poche Marabout- 

Pour ceux et celles qui n'auraient pas le temps de lire le livre :la vidéo : https://youtu.be/OBTo7RiooaQ

@ Avant d'avoir des enfants, futurs parents : beaucoup de certitudes sur leurs futurs enfants et la façon de les éduquer...« je ferai comme ceci et non comme cela », «mon enfant sera comme ça , gentil , obéissant, bon élève .». « je ne crierai pas», je ne me mettrai pas en colère » .etc...( idée du parent parfait ). Mais quand l'enfant est là , tout s'écroule et rien ne se passe comme nous l'avions prévu ! Nous nous comportons exactement comme nous n'aurions jamais pensé le faire ...pourquoi ??

Ex : une amie , que vous avez invitée à boire le thé , renverse sa tasse ; elle se confond en excuses et vous lui dites : « mais ce n'est rien, ne t'inquiète pas , j'essuie cela tout de suite ..» ( vous ne vous fâchez pas!) ...alors que si votre enfant renverse son verre de jus de fruit , vous vous mettez à hurler : « oh ! Mais fais attention, qu'est- ce que tu es maladroit , tu ne fais que des bêtises etc...» et vous allez en colère chercher une éponge... au lieu de lui dire : « il y a une éponge sur l'évier» ...réponse qui induit un geste éducatif , indiquant à l'enfant une solution à apporter à la situation.

Au fond de vous, vous savez que votre 1e réaction n'est pas la bonne ..mais épuisement ( enf en bas âge : 600h de sommeil en moins ) , fatigue, non gratification de vos tâches journalières répétitives ( ex .du père ) ,idée de ce que doit faire une mère parfaite ,mais aussi et essentiellement votre histoire personnelle ... ont raison de vous...tout cela crée des automatismes , des réactions exagérées et l'on se sent mauvaise mère ou mauvais père en soi et au regard des autres , on se sent coupable , on a honte ...et le stress s'installe , cercle vicieux !

ces pensées à la "poubelle " dit Isabelle filliozat.

également cette idée que les enfants agissent CONTRE NOUS , « il me nargue » « il me teste » « il me fait une otite » ; abandonner cette lutte de pouvoir ! L'enf est une personne, il veut affirmer son autonomie ! 

UNE SEULE CHOSE EST ESSENTIELLE : LE(S) BESOIN(S )DE L'ENFANT .

@ DANS CE LIVRE, UNE ENQUÊTE AU CŒUR DES PASSIONS CONTRADICTOIRES QUI NOUS ANIMENT EN TANT QUE PARENTS.

La manière dont nous éduquons nos enfants : le résultat de notre histoire personnelle. Parce qu’au-delà des théories il y a notre inconscient, nos blessures, notre histoire.

Nous aimerions n’être qu’amour et tendresse pour nos enfants … C’est illusoire ! Nous avons un passé, une histoire avec ses richesses et ses blessures. Nous avons toutes sortes de raisons de ne pas être qu’amour : la peur, la colère, les frustrations. En effet l’éducation de l’enfant implique le père et la mère, les grands-parents mais aussi l’enfant intérieur du parent.

Élever un enfant, et même l’aimer, n’est pas chose facile. En chaque père, en chaque mère se cache l’enfant qu’il ou elle a été, qui réagit et se projette en reproduisant des automatismes. ( NEURONES MIROIRS imitations )

Abus de langage et de pouvoir, dévalorisation et injustices disent nos blessures passées.
Isabelle Filliozat explique clairement ce mécanisme qui peut nous faire sortir de nos gonds de manière irrationnelle (et inefficace !). Elle nous aide ainsi à prendre conscience pas à pas de nos comportements. C’est en retrouvant un peu de cohérence entre nos valeurs et nos réactions que nous pouvons devenir le parent « suffisamment bon » d’un enfant reconnu comme une personne à part entière. Et non comme le prolongement idéalisé de nous-même.

~ Mieux comprendre ce qui nous empêche d’être le parent que nous aimerions être, mieux comprendre ce qui se joue en nous lorsque nous hurlons contre Paul ou nous trouvons incapable de dire non à Julie.voilà les pistes de réflexion que nous propose  Isabelle Filliozat,

des pistes et des exercices pratiques pour ne plus se sentir coupable de ne pas y arriver…afin de retrouver la liberté d’être le parent que nous désirons être.

~ Ce livre :un ouvrage pilier. Isabelle Filliozat nous rappelle que vouloir être un parent parfait n’a jamais aidé personne.  Ce qui nous nourrit en tant que parent : l’épanouissement de l’enfant et la qualité de la relation que nous entretenons avec eux. Or vouloir être parfait, c’est ne plus être en relation authentique.

Un des piliers de l’éducation est également la bienveillance envers soi-même. Isabelle Filliozat écrit :

Un enfant n’a pas besoin de parents parfaits, il a besoin de parents suffisamment bons. Un enfant veut rencontrer non un rôle en face de lui, mais une personne, une vraie personne, avec ses émotions et ses propres besoins, ses pensées et ses valeurs, ses compétences et ses limites. 

Isabelle Filliozat ajoute que si nous arrivions à moins culpabiliser, nous chercherions moins à nous voir parfaits et nous pourrions davantage assumer nos responsabilités.

On ne peut pas toujours être au top. Quand on n’a pas beaucoup dormi, quand on traverse une période difficile, crier est somme toute humain. Personne, et surtout pas nos enfants, n’attend que nous soyons parfaits. Mais parce-que nous mêmes portons cette exigence de perfection, parce que nous voulons être une bonne mère, un bon père, d’une part nous justifions nos comportements en les nommant éducatifs et, d’autre part, nous n’osons pas demander de l’aide, comme si c’était avouer notre incompétence. Pourtant, introduire un tiers diminuerait notre stress. Pourquoi toujours chercher à tout assumer seul(e) ? Non seulement il n’y a pas de honte à se faire aider, mais le vrai courage est là : cesser de se voiler la face et oser demander !

La culpabilité saine :celle qui nous permet d’être en rapport direct avec nos enfants et pas avec nos certitudes éducatives. C’est elle qui nous permet de ne pas blesser autrui.

Or quand on cherche trop à être parfait, on peut devenir exaspéré de ne pas y arriver (surtout si on a l’impression que les autres y arrivent) et finir par en vouloir à l’enfant de nous empêcher d’atteindre cet idéal de perfection.

Toutes les mères sont de mauvaises mères… et de bonnes mères.Idem pour les pères .

~ Isabelle Filliozat nous rappelle également que notre inconscient est plus puissant que ce que nous pouvons penser. Au delà des théories et des envies de faire « autrement », il y a notre inconscient, marqué par nos blessures et notre histoire personnelle. (NOS NEURONES MIROIRS ) J'ai toujours 2 choix : s'identifier à l'enf que j'étais et à mes ressentis ou m'identifier au parent , en reproduisant son attitude, ses mots ; on choisit presque toujours de s'identifier au parent , situation de domination, alors qu'il est essentiel de se mettre à l'écoute de l'enf qu'on était ..et d'en guérir ( se faire aider ) . Et ensuite de s'occuper du ou des besoins de son enfant.

A travers différents exercices à faire nous-mêmes et des exemples tirés de sa pratique de thérapeute, Isabelle Filliozat propose de découvrir les raisons qui nous poussent à agir comme nous le faisons afin de retrouver notre liberté d’action et de tendre vers l’éducation que nous voulons vraiment donner à nos enfants.

Si le parent n’a pas fait de retour sur son passé, s’il a encore des rages refoulées, il risque de mal vivre les émotions de son enfant. Surtout quand, en plus, cela se passe en public.
Nos mots sont soit ceux que nos parents ont prononcé à notre égard (ou peut-être d’autres personnes importantes, comme les frères, les sœurs), soit des mots dont nous nous sommes nous-mêmes affublés lorsque nous étions enfants parce que quelque chose dans notre environnement ne nous donnait pas l’autorisation de nous sentir fiers et importants.
Quand la communication devient difficile, quand les disputes éclatent trop souvent, il peut être utile de se poser la question : qu’est-ce qui se passait pour moi au même âge ? – il est en effet reconnu que l'on rencontre avec nos enfants des difficultés d'éducation à l'âge où nous avons eu les nôtres...

~ “Il n’y a pas de parent parfait” : un livre optimiste. Isabelle Filliozat rappelle qu’on peut toujours réparer l’injustice, à condition de la regarder en face. En effet, nous sommes le plus souvent ambivalents dans notre rôle de parents. Consciemment, nous désirons tout le meilleur pour nos enfants mais il arrive qu’une autre partie de nous, inconsciente, aille dans le sens contraire : nous sommes amenés à gronder, crier, punir, faire taire les émotions…Des remarques désagréables nous échappent, nous ne les préméditons pas. Elles nous surprennent même parfois.

Isabelle Filliozat nous conseille alors de suivre la piste de nos débordements pour en découvrir l’origine. Ceux-ci nous parlent de nous. Plus nous comprendrons l’origine de notre « tendance noire », plus nous la mettrons à jour, moins elle aura de puissance, moins nous serons gouvernés par des automatismes inconscients.

Comment réparer nos erreurs ? Pour mieux écouter et accompagner nos enfants, nous avons d’abord à accomplir un chemin vers nous même. Et comme le temps passe très vite, il n'y a qu'une seule urgence : AIMER SON ENFANT !

~ Pour ce faire, elle propose de nombreux exercices et des pistes de réflexion sous forme d’un coaching book en fin d’ouvrage (pour travailler sur la colère, la culpabilité, l’enfant intérieur, les émotions excessives…).

COACHING BOOK : exercices, recettes, trucs et astuces pour s'en sortir au quotidien .

° pas simple de changer de mode de fonctionnement même si on est convaincu du bien -fondé de la nouvelle orientation à adopter ! D'autre part crainte de voir les autres déstabilisés par nos changements ... enfants , eux, grand plaisir de changement !

* tout d'abord nécessité d'un BILAN , pour nous observer ...car c'est un leurre de penser bien nous connaître...donc RDV avec soi-même : carnet confidentiel (réflexions, commentaires, espace pour laisser parler l'enfant que vous étiez..)

1 .s'observer sans culpabilité , sans jugement .

Oser voir que nos actes peuvent blesser nos enfants ;

 Pendant quelques  jours ,observez vos réactions face à vos enfants :

~ combien je passe de temps effectif avec lui ? c’est-à-dire centré sur lui …

~comment je l'inclus dans mes activités ?

~ comment je le nourris?trop, normalement, équilibré, bio, fast-food, quand il veut , à heures fixes, sans faire attention …

~ comment je l'embrasse ?...

~comment je le touche ? ...soins, câlins, massage, fessée…

~ comment je me sens dans ce toucher ?…

~ comment j'écoute ses émotions ? …

~ comment je gère ses incartades ?

~ comment je refuse ? ..

~ comment je l'encourage à s'éloigner ?

~ comment je l'aide et comment je le laisse grandir ?…

~ comment j'écoute ce qu'il raconte de sa vie ? …

~ comment je lui parle de moi et de ma vie ?

~ comment j'accepte qu'il grandisse et s'éloigne de moi ?

* mes points forts , ce que j'aime dans ma relation avec mes enfants

* mes points faibles : ce que je n'aime pas de moi…

* mes convictions éducatives

* celle de mes parents

* ce qui est le plus difficile pour moi

* mes réactions typiques face aux bêtises et au non respect de nos contrats ….

* je repère des comportements de mes enfants qui m'énervent..

* j'écoute ce qui se passe en moi à ce moment-là …

* je décide de…



2. pour ne plus culpabiliser.

Culpabilité : empêche la résolution de problème, nous empêche d'avancer .

~ d'abord, par rapport à un acte ou une conséquence, vérifier honnêtement la réalité de notre culpabilité. tendance à éprouver culpabilité dans situations sur lesquelles on n'a pas de pouvoir . ( manque de pouvoir déclenche culpabilité )

~ sentiment de culpabilité : frein à blesser autrui, utile et constructif.

1. je suis réellement responsable

2. je suis partiellement responsable

3. je ne suis pas responsable .

Si 1 : j'accueille, j'écoute la colère de mes enfants et je répare

si 2 : je fais la part de mes responsabilités, j'assume la mienne , je ne protège pas l'autre parent ….

si 3 : j'identifie la blessure subie, l'humiliation ...je reconnais mon sentiment de culpabilité comme un retournement contre moi-même de ma frustration : tentative inconsciente pour me sentir au contrôle . J'accepte mon sentiment d'impuissance .

Sentiments de culpabilité : bon indice de présence d'émotions de peur, de terreur , colère, rage , dégoût encore refoulées en soi .

Au fur et à mesure du travail sur soi, diminution au profit de la responsabilité et du sentiment de pouvoir sur sa propre vie.



3. le regard des autres .

° honte quelques fois de vos petits chéris ? En sandales dans la boue ? Quand le professeur vous fait des remarques ? Quand son comportement laisse à désirer ? « j'ai honte quand les autres voient...»

° pour assumer, inverser le sens du regard : ne les laissez pas vous regarder , ne soyez plus l'objet de leurs regards, regardez-les, parlez -leur, devenez sujet ! Si c'est vous qui regardez , vous n'êtes plus l'objet de leur regard.. « une personne me regarde ? Je la regarde, je la détaille ...»

° mon enf est différent ? Heureusement ! Chaque enf : sa personnalité, ses caractéristiques propres.grave ou non , problème d'énurésie, d'asthme , de psoriasis, de dyslexie, de colère , d'obésité etc...pour ne pas laisser place à la honte ou à la culpabilité, ne pas rester sous le regard d'autrui . Je peux aussi :

1. en parler avec d'autres parents concernés

2. m'informer sur cette différence pour savoir répondre et me sentir solide

3. aller vers les autres, les informer

4. faire partie d'une association , me réunir avec d'autres parents qui rencontrent les mêmes difficultés.

Dans les échanges, toutes les étiquettes se décollent . Autant celles des parents que des enfants.

° une personne se permet de juger :

~je m'exerce à recadrer . Je reformule le jugement porté par la personne sur l'enfant : ex : « il est timide »> « il prend le temps de savoir à qui il a affaire avant de parler »

« elle est capricieuse » > « elle a très envie de ce jouet »



4. je suis tendu(e) , stressé(e) .

° cochez les phrases qui vous parlent :

~ je m'énerve pour un rien

~ j'ai tendance à accuser

~ je perds mes clés

~ je laisse brûler les plats dans les casseroles

~ je suis tout le temps pressé(e)

~ « dépêche-toi » : ma phrase favorite

~ il faut que tout soit impeccable

~ il faut que les enf obéissent au doigt et à l'œil

° coché plus d'une phrase ? sous stress !

~ je fais le point de mes agents stresseurs :

* reconnaissance pour ce que je fais ?

* peur du jugement si ma maison n'est pas impeccable ?

* vraiment nécessité de faire tout ce que je fais? injonctions du passé ??

* examen global de ma vie : sécurité ? Territoire ? Amour, couple ? Épanouissement personnel ?

~ pour diminuer mon taux de stress ?

* satisfaire mes besoins sur le plan physique , émotionnel, intellectuel, social ?

~ je prends 3 décisions pour aller mieux :

* liste de 10 petites demandes , 10 petites attentions qui me feraient plaisir

* je la confie à mon conjoint qui me distillera à son gré ces attentions

* je parle de moi , je raconte ma journée , je partage une discussion de 10 mn avec au moins une personne adulte par jour.

5. je m'énerve .

° quand je m'énerve face au comportement de mes enfants , d'où viennent mes cris et à qui s'adressent-ils en réalité ?

Je note chaque fois que je m'énerve, je m'interroge et je coche un ou plusieurs facteurs.

~ fatigue

~ cycle hormonal

~ pbs au travail

~ conflits dans mon couple

~ poids des tâches ménagères assumées seul(e)

~ difficultés financières

~ pbs dans la famille proche

~ frustration

~ inquiétude

~ autres pbs

° une fois bilan effectué, place à l'émotion et choisissez une personne de confiance pour en parler ; d'abord vous plaindre,puis pleurer, rager, ...etc ou toute autre méthode vous convenant pour laisser sortir votre énergie.

° ensuite , besoins immédiats : de l'aide , un soutien , cessez de penser que vous devez vous débrouiller seul e) . Pas de honte à se faire aider, le vrai courage est là .



6. il pleure.

° que se passe-t'il en moi quand mon bébé pleure, quand mon enfant -quel que soit son âge, quand mon ado pleure, quand mon grand devenu adulte pleure ?

1. je panique, je ne sais pas quoi faire

2. je me culpabilise

3. je l'agresse

4. je me bouche les oreilles ou je pars dans une autre pièce

5. j'entends ses pleurs pour ce qu'ils sont, des tentatives de se soulager d'un poids. Je l'écoute et je l'accompagne.

° si je n'ai pas coché 5, je projette probablement mes propres pleurs d'enfant , je suis retourné(e) par ses sanglots et incapable de les écouter .

Dés que j'ai identifié qu'il m'est insupportable de l'entendre pleurer :

1. je respire , je prends le temps de retrouver ma sérénité intérieure . Je vais aux toilettes, je m'isole juste le temps de récupérer pour ne pas laisser l'énervement monter en moi .

2.m'arrive t'il de pleurer? qu'est ce qui se passe pour moi quand je pleure ? Je me mets en contact avec mes sensations et je me donne de la tendresse.

3. je me souviens d'un moment d'amour, de bonheur avec mon enfant .

4 . je visualise ses larmes comme un poison qu'il a dans le cœur et qu'il est en train de faire sortir , je l'encourage à faire sortir toute sa souffrance.

5 . je peux le prendre dans mes bras pour écouter son corps , pour le sécuriser

6 . je l'encourage : « pleure, je suis là pour écouter combien tu as mal , pleure tout ce que tu dois pleurer »..je ne prends pas sa douleur je la laisse s'écouler…



7 .écouter .

° écouter : pas évident , vite tenter de répondre, de trouver des solutions , de conseiller, de terminer les phrases de l'autre, de l'interrompre, voire de juger .

Entendre les mots, pas toujours le sens...

Ecouter un enfant : ne pas se mettre en face de lui, mieux vaut s'installer dans le même sens , en faisant autre chose , cuisiner, bricoler, …. Faire quelque chose ensemble : façon d'écouter au-delà des mots, la vie en lui.

En silence, je sens l'amour que j'ai pour lui, je déguste sa présence ,Je respire son énergie, son odeur.

Il me raconte un évènement ? Une dispute ? Je ne prends pas parti, je m'abstiens de tout commentaire , je reflète simplement ses sentiments : « dur ! Tu as dû te sentir furieux, tu te sens malheureux de ..» Attention au son de votre voix , ne proférez ni des définitions, ni des interprétations , n'affirmez pas, vous êtes en contact avec son émotion à l'intérieur de vous et vous mettez simplement des mots sur cette émotion .

J'observe ce qui se passe en moi quand je ne réponds pas, quand je ne donne pas de solution , quand je ne dirige pas la conversation ..

Nous sommes tentés de couper court à la conversation, ou d'en reprendre le contrôle par peur de voir émerger des émotions.

Je suis mal à l'aise quand :

je supporte mal ses colères, ses peurs, ses tristesses , ses joies…

parce que ça me rappelle …

Aurais je éprouvé la même émotion à son âge ?

Dans ma famille, certaines émotions interdites ?

Quelles émotions montraient mes parents ?

Si je découvre qu'une de mes émotions vis à vis de mon enfant pourrait être une fidélité consciente ou inconsciente à ma famille d'origine , je décide de rompre cette fidélité , ce qui ne m'empêche pas d'appartenir toujours à ma famille .

Je fais la paix avec mes émotions en me souvenant des ce que j'éprouvais moi enfant, quand j'étais en colère , quand j'avais peur, quand j'étais triste .Je convoque mes sensations et je donne aujourd'hui à l'enf que j'étais le parentage dont il avait besoin .

8. le langage de la tendresse.

°différents comportements : des parents qui disent « je t'aime » 4 fois par jour à leur enf et ceux qui ne disent rien du tout, ceux qui n'arrivent pas à dire « non » et croient ainsi dire à leurs enfants qu'ils les aiment , ceux qui proclament préférer les actes aux mots, ceux qui les remplacent par des cadeaux...Prononcer des mots d'amour quand on n'en a pas entendu dans son enfance est difficile : on en dit trop ou pas assez ...quand le « je t'aime » signifie « je te dis que je t'aime pour être sûr que tu en sois persuadé parce que moi j'en ai tant manqué» parfois lourd pour l'enfant et rappel à chaque fois à celui qui les prononce les manques de son enfance...« je t'aime » s'adresse alors à soi-même !

Ceux qui abusent de compliments « tu es beau, tu es intelligent, tu es sage » qui risquent alors de contraindre leurs enfants à être conformes à ces compliments sous peine de ne plus être aimés …

Dire plutôt : « j'aime vivre avec toi, quand je te regarde, je sens mon cœur battre dans ma poitrine » ou dire simplement « je t'aime »

Je dis « je t'aime » à mon enf une fois par jour , je suis attentif à sa respiration , en le regardant dans les yeux. Si trop difficile, lui glisser à l'oreille, pendant un câlin ou par le penser . Le plus important c'est de le ressentir en vous .

COMMENT S'EXPRIMAIT -ON dans ma famille ? Comment disait-on L'AMOUR ET LA TENDRESSE ? Je prends conscience de ce qui m'a manqué , je donne à l'enf en moi ce dont il a besoin , je fais le travail de guérison si besoin.

9. savoir dire non, savoir dire oui .

° au tout début, parent entièrement responsable de son enf puis permissions de faire seul, de s'éloigner : espace ouvert progressivement  pas facile de doser entre la protection nécessaire pour assurer la sécurité et les permissions pour lui permettre d'acquérir sa liberté .

° Plus enf jeune, plus curseur proche de « sécurité » , plus il est mature, plus curseur proche de « liberté » ! Lorsque parti de la maison , curseur 100 % liberté ...est- ce le cas ??

L'autonomie que je laisse à mon enf est-elle suffisante, insuffisante, exagérée ?

Ai-je tendance à faire à sa place alors qu'il peut faire seul ?

Je lui apprends à : couper, se servir. S'habiller, se laver , faire son lit, ouvrir son œuf à la coque, faire ses devoirs…

Parfois , sous couvert de protection , parent envahissant, particulièrement à l'adolescence : intrusion dans la chambre sans frapper, chercher à lire le journal intime, fouiller son téléphone, jeter un œil à son blog, nettoyer la chambre en inspectant draps et petites culottes ..

Que se passerait-il pour moi si je le laissais grandir ?comment puis-je accepter de me sentir devenu(e) inutile ?

Dire NON , restreindre l'espace autour de l'enf pour le protéger : nécessaire un temps . Puis les NON faire place aux OUI .

A 13 ans, NON , tu ne sors pas seule le soir

à 15 ans : OUI à certaines conditions

l'enf grandit : conditions plus souples .

À 18 ans : OUI inconditionnel

Si on veut protéger un objet,

à 1 an : NON ( verre en cristal ) voici ton verre

à 2 ans : tu as le droit de toucher si je suis à côté de toi

à 3 ans : regarde, ça se tient comme ça , essaie…

« je peux aller sur le toboggan ? Je peux aller chez le voisin?je peux aller à l'école tout seul ?…

J'ai parfois du mal à dire OUI ?

Je n'ai peut-être pas reçu ces permissions que je refuse à mon enf .

Si je n'ai pas eu la permission, je n'ai pas eu l'expérience , le vécu peurs , donc hésitation à dire OUI .

Et si je me donnais quelques autorisations ?

~ je m'autorise à …

Parfois , nous ne savons dire ni OUI, ni NON : par incapacité personnelle à prendre position : besoin de puissance pour se positionner ! Puissance, Permission, Protection : les 3 P du parent ( indissociables ) . Puissance : sécurité intérieure , confiance en soi solidité sinon laxisme et protection incohérente.

Je suis puissant quand..

~ je suis en contact avec mes véritables émotions

~ je sens mon sentiment de sécurité à l'intérieur de moi

~ quels que soient leurs comportements ou leurs paroles, mes enf n'ont pas le pouvoir de me détruire

~ je ne crains pas le regard des autres parce que je sais que leurs éventuels jugements ne sont que camouflages de leurs blessures

~ je m'aime.



10 . compétition .

° je m'observe : petit pincement au cœur quand je vois un père ou une mère s'occuper de son enf , lui donner ce que je n'ai jamais eu ? Pincement : information

2 options : jalousie ou guérison de mon histoire

Si j'étais en compétition avec mon enf , ce pourrait être par rapport à quoi :

~ la tendresse reçue

~ le nombre ou la qualité des jouets

~ les vêtements

~ la nourriture

~ la liberté

~ les études

~ les hobbies

~ les amours

~ autre…

Qu'est-ce que j'ai du mal à donner à mon enf ?

Observations sans jugement . Si compétition avec son enf , ne signifie pas que vous êtes mauvais parent mais que vous avez été carencé dans votre enfance . Vous juger : inutile ( contre la guérison ) , plutôt oser le reconnaître .

Occupez vous alors de l'enf à l'intérieur de vous !

Chaque fois que j'éprouve de la jalousie , je vais voir l'enf que j'étais , je l'écoute, je lui parle, je le vois dans mon imaginaire recevoir ce qu'il n'a pas eu à l'époque : tendresse, permissions, jeux , copains …

J'accepte les émotions qui montent , je laisse venir, je développe toute la tendresse dont je suis capable envers l'enf que j'étais . Cela m'aidera à ce que je puisse davantage me réjouir de ce dont mon enf bénéficie.

11. est-ce que je m'aime , MOI ?

~ il y a ce que j'aime en moi : listez une vingtaine d'aspects physiques, émotionnels, relationnels, intellectuels, spirituels…

° aimer # aspects de soi = une étape . S'aimer soi = acceptation inconditionnelle de soi, tendresse à l'égard de soi-même, sensation de complicité …

Dans un 1e temps, je me regarde plusieurs jours dans la glace et je me concentre sur un détail de mon visage que j'aime,puis je me regarde dans la glace yeux dans les yeux et je dis à mon reflet « je t'aime » ; je suis alors attentif aux sensations que j 'éprouve ...au fur et à mesure des jours , colère, dégoût, mépris , je les traverse en insistant sur le « je t'aime » ..peu à peu, complicité et tendresse , et enfin amour !

S'aimer = éprouver de la joie à se sentir vivre, à sentir la vie en soi …

~ Pour mieux m'occuper de mes enf, besoin de m'occuper d'abord de l'enf à l'intérieur de moi quelques options :

° la photo : 1 photo de moi, enf , je la regarde et laisse monter en moi les sentiments, les émotions, les pensées...parfois , dégoût, honte expression de nos souffrances . Écouter ses émotions d'enf.

° à 2 on est plus fort : j'imagine que j'emmène avec moi la petite fille ou le petit garçon que j'étais , je lui parle, la rassure . Je lui montre ma vie d'aujourd'hui .

° la guérison de l'enf intérieur . : texte d'une relaxation visualisation ...lire p.262 …. 266.

° la lettre : j'écris une lettre à l'enf qu j'étais pour lui dire que je l'aime et 2 ou 3 choses que je voudrais qu'il sache sur lui , les autres et le monde ;



12. face à un problème, à un mauvais résultat, une incartade .

~ les questions à se poser avant d'agir…

° quel est le problème ?

° ce pb m'appartient-il ou appartient-il à mon enf ?

° quelle est mon intention ?

° mon attitude est-elle pédagogique ? Elle lui enseigne quoi ?

~ par automatisme, recours à la punition ...punition = humiliation donc anti – éducative , pouvoir de l'adulte sur l'enf et non conscience de l'erreur . Punition = faute, culpabilité de l'enf et non la notion de réparation .Punir est inutile .

~ plutôt sanction : conséquence logique d'une transgression posée à condition que la règle l'a été de manière explicite . Sanction responsabilise l'enf amené alors à prendre conscience de la conséquence de ses actes .

~ la meilleure sanction = la réparation proportionnée et en rapport direct avec l'erreur ou la transgression , vise à éviter la honte et permet à l'enf de tolérer en lui un certain sentiment de culpabilité .

Je ne punis jamais :

1. parce que j'ai peur que mon enf ne m'aime plus

2. parce que j'applique des sanctions responsabilisantes et réparatrices

il m'arrive de punir :

1. parce que je ne fais pas la différence entre sanction et punition

2. parce que c'est la seule chose que j'ai apprise

3. parce que c'est ce que j'ai subi enf et que je considère que c'était pour mon bien

M'arrive t-il de faire subir à mes enf des punitions que j'ai moi-même reçues dans mon enfance ? Lesquelles ? Je prends un temps pour observer mes comportements réels en situation et réflechir à cette question .

Je réfléchis à 3 transgressions commises ces derniers temps par mon enf .Quelle sanction réparatrice j'aurais pu poser ?

Je mesure la différence entre sanction et punition .



13 . il m'insupporte .

~ « il m'exaspère ! » « il est mou, agressif, flemmard, égoïste, renfermé , timoré ...» etc.

~ donner 10 adjectifs pour décrire mon enf…

~ quels sont ceux que je peux aussi m'attribuer ?

~ quels sont ceux qui s'opposent très exactement à mes valeurs ? Par ex : paresseuse , si j'ai fondé ma vie sur la valeur travail.

~ quand je ne supporte pas mon enf , qu'est -ce que cela dit de moi ?

~ ce caractère = somme de nos habitudes émotionnelles , relationnelles et comportementales ...ont été prises à mon contact … !!

~ est ce qu'il me ressemble à moi enf ou à un de mes frères et sœurs ? Ou au contraire est -il trop différent? A t'il des comportements que je m'interdis ?

~ est-ce que je lui en veux de mon échec à être le parent que j'aurais voulu être ?

° un jugement = dissimule une émotion ou un besoin . un adjectif = une étiquette, un jugement.

~ je prends conscience des émotions et besoins de mon enf au lieu de le juger .

«Timide »= il a peur des autres , il n'aime pas que je l'oblige à saluer des personnes qu'il ne connaît pas

« paresseux » = il s'oppose à moi, il cherche à exister, ou bien : il ne s'entend pas avec ses profs, il a été dégoûté par ses mauvaises notes , cet enseignement ne lui convient pas…

les qualificatifs = étiquettes que l'enf a du mal à décoller par la suite et cachent parfois des mal être : plus difficile d'aimer un paresseux qu'un enf qui souffre et qui n' a trouvé que le moyen de la grève du travail comme solution…

~ je constate combien me montrer attentif aux émotions et besoins de mon enf me donne davantage de pistes pour l'aider à modifier son comportement que les adjectifs , jugements et étiquettes.

14. maîtriser un accès de colère.

~ j'ai envie de le passer par la fenêtre , de le massacrer...droit d'en avoir envie, pas de passer à l'acte . !

° « la dernière fois , je l'ai projeté contre le mur, je l'ai tapé, je ne veux plus faire cela »

« j'ai crié sur elle, je m'en veux ..»

Cela vous arrive aussi parfois ?

° ma violence s'est exprimée par :

* des mots, des cris , des paroles dures, une réaction d'isolement ..etc

* quel était le déclencheur ?

° il m'arrive de l'insulter , de le frapper...insultes, jugements = projections de nos émotions sur l'autre , prises de pouvoir sur l'enfant pour éviter de prendre contact avec nos souffrances enfouies . C'est notre propre sentiment d'impuissance qui est alors à guérir.

Ai-je moi -même entendu des mots qui auraient pu me blesser ?

Dans ma vie d'adulte, de la part de mon conjoint, ma belle-mère, mes parents, un ami , un médecin ….

Dans ma vie d'enf, quelles dévalorisations ai-je entendues dans mon enfance ? Quelles étaient les insultes favorites de mon entourage ?...parfois termes prétendument affectueux !

ai-je reçu des châtiments corporels dans mon enfance ? À quel âge ?…

rien ne justifie que l'on frappe un enf , sentez combien cela vous a fait mal , vous avez le droit d'éprouver de la colère envers vos parents , cela vous aidera à vous libérer de la croyance de votre indignité et en la valeur des fessées …

Si j'y réfléchis maintenant , qu'est ce qui a motivé mon impulsion violente ? Impuissance, dépassement etc. ?

Vous êtes à bout , exaspéré : prenez conscience de votre violence, du ton de votre voix ...

vrai courage : oser faire appel , demander le relais à l'autre parent ou à une autre personne , juste le temps de revenir à soi ou alors sortez ,,,

Dans l'urgence :

~ la respiration

~ un peu d'eau sur le visage

~ j'évoque un moment de joie et d'amour avec mon enf …

~ je ferme les yeux et reprends contact avec l'amour que je lui porte ...

~si j'en suis capable, je le prends dans mes bras physiquement s'il est petit, mentalement si c'est un ado ...si celui-ci refuse le câlin .

Je craque dans la rue ?

~ j'aborde un passant , le fait d'échanger avec un autre adulte devrait diminuer mon exaspération.

~ ou je lui demande d'intervenir auprès du hurleur , cela peut être magique

dès que je suis revenu à moi, une question :

« comment je me sens ? Et en toute authenticité, je formule la réponse à mon enf …

« je suis exaspéré , je me sens démuni ..»

« quel est mon besoin?» ...mon besoin ne peut que me concerner moi , pas l'autre .

J'analyse

1. ma fureur est -elle proportionnée ?...oui si justifiée et ne fait pas peur à l'enf

2. est -elle appropriée ?..oui si j'ai subi une blessure ,,,ou si le pb m'appartient ( pas si ma fille a 2 en maths ce qui est son pb!)

3 . l'expression de mon émotion est-elle positive ? Si excessive: résultat d'une accumulation , ou projection sur l'enf d'une colère envers une autre personne. Ou décharge d'une émotion précédente , ou expression d'une crainte envers l'enf,ou conséquence de mon épuisement physique …, ou liée à l'expression d'un syndrome prémenstruel , ou réveil d'une émotion de mon passé ...

si oui aux 3 , je l'exprime sinon je continue l'analyse.



15. vaincre un automatisme du passé .

~1. j'écris ma réaction le plus précisément possible . Par ex, j'ai crié « espèce d'idiote » .

~2. mes sentiments et tout ce que je n'oserais jamais dire à mon enf ..

~3. j'identifie le déclencheur ...qu'est ce que cela me rappelle .

Une fois que les motivations de ma colère sont identifiées, la fureur exagérée contre l'enf tombe .Quelques excuses et une discussion avec l'enf sur ce qui s'est passé et ce que chacun a ressenti = relation réétablie ;

16. vous avez commis l'irréparable ?

~ penser que ça l'est, empêche de restaurer la relation:pour réparer, 1e étape : prendre conscience de son geste ; si violence , s'accepter comme violent .( difficile car tendance à minimiser ou accuser l'enf ) .

~ ensuite, comprendre ce qui a réellement motivé notre geste .

~ puis prendre conscience de ce qu 'a pu ressentir notre victime ; plutôt que des excuses, besoin d'empathie et d'explications . Victime = droit d'être en colère contre nous , temps nécessaire pour prendre contacta vec ses émotions et oser les formuler , peur, blessure. Ensuite , nous pouvons lui expliquer ce qui s'est passé en nous.

~ explications = aideront l'enf à cesser de se sentir responsable de nos accès de fureur. . Echange suffisant à condition de vraiment mesurer la blessure , les émotions de l'enf sans chercher d'excuses ou se justifier .

~ important de prendre conscience de son attitude la plus courante dans ces circonstances .

~ chaque geste violent = blessure de l'enf et aussi de notre enf intérieur . Si proie d'une impulsion de haine, toujours le choix entre le message d'amour et le message blessant , fondamental de se souvenir de ce choix possible. Si sentiment de ne pas avoir ce choix de notre attitude face à l'enf ,si rage trop forte, urgent de consulter car situation grave.

17. je n'arrive pas à aimer mon enfant.

~ qque chose a fait ou fait encore obstacle à l'épanouissement de mon amour pour mon bébé. chercher l'obstacle .

° identification : quoi ou qui m'en empêche :

1. mon passé : je n'ai pas été aimé-e

2. ce n'est pas mon bébé, c'est celui de mes parents/de mes beaux-parents

3. conditions de sa conception ou de sa naissance

4. l'attitude de son père

5. difficile à aimer ( caractère, handicap )

6. je ne sais pas

°quelques  pistes pour lever le blocage :( se reporter au chiffre précédent)

1. exercice de guérison de l'enf intérieur

2. je place mentalement mes parents/beaux-parents face à moi et je m'entraîne à leur dire NON . Je reprends mon rôle de père/mère, c'est MON enfant, ce n'est pas le sien ou le leur , je parle à mon enf de la relation que je veux aujourd'hui . Nouveau départ pour un nouveau lien .

3. j'identifie mes sentiments, mes émotions, lors de la conception / naissance . J'accepte de les laisser s'apaiser en moi .

4. j'identifie ma colère contre mon conjoint , j'en prends la responsabilité car ce n'est pas juste de la laisser influer sur la relation avec mon enf.

5. à quoi sa différence, sa particularité me renvoie t'elle ? Est ce difficile physiquement, émotionnellement ? Pb avec mon image ? Est ce que je reçois suffisamment de soutien .

6. je continue l'introspection, Qu'est ce que je n'aimerais surtout pas découvrir ?

18. j'écris à mon enfant.

~ utile de commencer par lui écrire une lettre que nous n'enverrons pas .mettre sur papier= clarifier ses émotions pour sortir tout le venin pour laisser la place à l'amour qui viendra après .

°droit de lui écrire ma colère « je t'en veux d'être né , à cause de toi ...» 1e lettre je la brûle, puis une 2e puis une 3ejusqu'à ce qu'en me relisant je constate que toutes les accusations sont tombées et qu'en revanche je lis mes émotions.

° je lui raconte tout , comment les obstacles m'ont éloigné-e de lui , comment j'ai envie de rétablir le lien et d'apprendre à l'aimer.

° je prends ensuite la mesure de son vécu à lui « tu as dû te sentir terrorisé, abandonné ...»

~ j'accueille sa colère : étape fondamentale très inconfortable mais nécessaire

~ je rétablis le contact tendre: contact physique en peine conscience pour l'accueillir au fond de moi

~ je répare, je corrige : toujours possible de reprendre l'étape de développement.

Toujours temps de guérir du passé , en parler, le reconnaître , écouter les plaintes de son enf , ses frustrations mais aussi réparer , donner ce que vous n'aviez pas su donner. Contact physique, tendresse, mots doux, encouragements, permissions , protection , choix …

19. il m'accable de reproches.

~ « de toute façon tu ne m'as jamais aimé » : douche glacée pour le parent ! Adolescence : grand chamboulement hormonal , période de remaniement psychique , les blessures du passé, les émotions enfouies ressortent. Pas simple pour le parent de faire le tri, adolescents qui vont mal ont tendance à faire taire leurs émotions par toutes sortes de moyens ( scarifications, anorexie, boulimie, stupéfiants ...pour ne plus sentir la douleur )

~ parfois l'enf ne dit rien , jeune adulte fait des choix de vie à l'opposé de ceux de ses parents , éloignement physique, affectif, intellectuel, financier, moral …

~ lorsque enf adultes, influence des parents encore grande ( consciente ou inconsciente) leur comportement n'est pas sans raison : non-dits …

° au lieu de me défendre ou de me justifier, je tente de savoir ce qui se passe pour lui/elle . Comment ai-je aimé mon enf? à quel moment ai-je pu manquer d'attention à son égard qu'il aurait pu interpréter comme un manque d'amour à son égard ?

° aurai-je pu chercher à faire taire ses émotions plutôt que de les entendre ?

° à quoi ai-je obéi dans mes actes ?…

20. je parle à mon fœtus .

~ si vous n'avez pas su ou pas pu parler à votre fœtus, peu importe l'âge actuel de votre enf , exercice utile . Symbolisez – le ( peluche, coussin, dessin ) et placez-le face à vous, parlez d'abord à la jeune maman que vous étiez et parlez ensuite à votre fœtus . Travail de réconciliation avec vous-même . Sûrement changt dans votre relation avec votre "grand " enf…

~ preuves scientifiques : l'enf entend sa maman même si elle se contente de lui parler en pensée , il entend bien sûr si on lui parle à haute voix , il aime entendre la vibration des voix de ses parents . Parler à son fœtus utile pour lui et pour soi : mettre les choses à plat, oser se formuler l'indicible qui risquerait sinon de faire obstacle à une bonne relation avec le bébé et l'enf grandissant

° je parle à cette petite vie qui grandit à l'intérieur de moi . Je lui parle de tout, de rien, de moi, de lui, de mon histoire et de la sienne.

~ difficile ? Peur de ce que nous risquons de découvrir en nous que nous préférons parfois ne pas savoir . Normal d'avoir de sentiments ambivalents .Parer permet de regarder tout cela , de l'accepter, de le traverser pour ne pas en faire pâtir notre relation avec notre enf.

21. lui raconter sa naissance.

~ avant , utile d'écrire pour analyser , pour éviter de déverser des rancœurs , important de partager cette partie de notre histoire qui le concerne. Offrir une version digérée ...ou mieux "perlaborée " , dont nous aurons identifié et traversé les émotions , donné du sens plutôt que de livrer une douleur brute .

~ Écrire : suggestion : écrire en vrac l'avant, le pendant et l'après

° si vous êtes la maman…

comment je me suis sentie ?

Étais-je présente, vraiment présente ?

Comment ai-je vécu la douleur ?

Quelles étaient mes émotions ?

Comment je me suis sentie avec ce nouveau bébé ?…

comment ai-je partagé cet instant avec le papa ?

Qu'est-ce qui m'a manqué ? Etc….

° si vous êtes le papa ...

comment je me suis senti ?

Étais-je présent ?

Quelles étaient mes émotions ?

Ai-je le sentiment d'avoir accompagné ma femme ?

Comment je me suis senti face à sa douleur ?

Comment avons nous partagé ce moment ? Etc…

~ 3 étapes pour guérir le passé :

1. guérir de l'intérieur. Une fois la peur, la colère ou la tristesse identifiée , écrivez-la .Dites-la à une personne de confiance …

laissez venir les émotions, laissez couler vos larmes, vous n'avez pas besoin de ces émotions en vous, mettez les à l'extérieur , cela vous aidera à guérir.

2. restaurer le couple parental ( si possible ) .une fois le tri fait dans votre vécu , partagez le avec l'autre parent .Proposez lui de faire le même travail de son côté .

Les blessures, les sentiments refoulés lors d'une naissance n'altèrent pas seult la relation à l'enf mais celle du couple . La relation sexuelle peut s'en ressentir.

Si nécessaire une séance de thérapie de couple …

3. parler à l'enf. Une fois le travail de clarification et de guérison opéré pour soi, moment de réparation avec l'enf . En saisir l'occasion lors d'une émotion forte qui semble être en lien , lors d'un moment d'intimité autour de photos, d'un livre…

Partir du moment et du besoin d el'enf plutôt que notre propre envie d'en parler.

Parfois émotions trop fortes, présence d'un tiers souhaitable qui va diminuer les peurs autour de cet échange émotionnel et favoriser l'expression comme la réception .

22. il est toujours temps de réparer ses erreurs.

Quand un parent réussit à affronter son histoire comme cette maman qui témoigne : « En tant que mère, j'ai dû accepter de faire le deuil de mon image de mère idéale, accepter la réalité de l'échec. J'ai une responsabilité dans ce que sont devenus mes enfants . Ils ne me gratifient pas , ils ne sont pas tels que je les aurais voulus , ils n'ont pas pu le devenir, nous étions dans la même galère.»

Très autoritaire avec eux, elle reconnaît ses erreurs, elle regrette de n'avoir pas su se montrer plus tendre , d'avoir été si intransigeante . aujourd'hui elle les a perdus ...mais après avoir parlé avec eux , d'eux, d'elle, avoir reconnu sa part de responsabilité , exprimé ses regrets de ne pas avoir su faire autrement , elle s'est mise à leur écoute, elle a mesuré leur souffrance , elle a raconté son histoire personnelle ; aujourd'hui sa relation avec ses enf est très belle …

23. Faire le point .

~ questionnaire rempli en 1. au début de cette aventure intérieure. Au terme de ce livre, intéressant de vous observer par rapport aux mêmes questions . Comparez vos réponses et mesurez votre évolution …

~ bilan :

les réactions que j'aimerais avoir

ce que j'ai changé de plus important

ce que cela m'a apporté et à apporté à ma relations avec mon enfant

je me sens au contact de moi et de mon enfant




CONCLUSION :

~ à qui ça sert donc de se poser tant de questions ? Est-ce qu'un parent n'a pas tout simplement intérêt à agir avec spontanéité ?

~ à chacun de voir mais attention ! spontanéité = automatisme .

~ fantastique bénéfice en termes de qualité relationnelle et en termes d'efficacité . Attention aux réels besoins de l'enf , compréhension de ce qui se passe pour lui et moi, discussion de cœur à cœur = bien plus efficaces que privations et gronderies , attitude éducatives souvent comportements que nous voudrions bannir .

~ au nom de quoi continuer à blesser ceux qui nous sont les plus chers au monde ? Certes les enf mettront de la distance ne reprochant pas toujours directement aux parents ..mais surtout reproches à nous -mêmes .

~ se poser des questions, revenir sur sa propre histoire , décoder ses comportements = beaucoup d'efforts. Mais nos automatismes nous coûtent cher, faire la guerre à ses enf, dispendieux en temps et en énergie , détérioration de notre image de nous-mêmes .Très éprouvant pour le parent d'être mis en échec . Punir, humilier, taper, dévaloriser un enf = méthodes éducatives inefficaces .

~ observons nos débordements sans jugement = portes d'entrée vers nos souvenirs . Sous la gifle = blessure , sous les mots durs = un drame de notre histoire…

~ n'attendons pas une maladie, un accident pour nous rendre compte que la seule chose qui importe vraiment , ce sont nos liens aux autres, l'amour partagé . Le temps des enf passe très vite , jamais plus ils n'auront 5 ans, 6 ans, 10 ans, 14 ans .. seulement 20 années à passer avec eux sur nos 90 de notre existence...Chaque instant de bonheur= un instant gagné !

~ livre= pistes de réflexion , éclairage différent sur les conflits qui vous opposent à vos enf.

~ le plus difficile et le plus passionnant = accomplir votre propre plongée dans l'inconscient à la rencontre de vous même et de vos enfants.

- La formule magique d'une éducation parfaite? Il n’y en a pas! Chaque parent ne peut qu’apprendre à se faire confiance, piocher ce qui lui va dans la méthode positive, accepter des moments de craquage et créer sa propre recette, fusion d’outils bienveillants et de vie réelle.

- Marcel Rufo , célèbre pédo psychiatre : «Les parents d’aujourd’hui ont fait d’immenses progrès, ils sont beaucoup plus à l’écoute qu’auparavant, tempère-t-il. Tous veulent que leurs enfants soient heureux. Ils sont nombreux à culpabiliser ou à s’inquiéter de ne pas être parfaits, alors qu’ils sont déjà très bien!»

- réflexions de "la grenouille "…Eline Snel

« Vous êtes probablement un parent bien meilleur que vous ne le pensez .Vous êtes plus fort, mais aussi plus vulnérable , plus fou mais aussi plus courageux , et certainement moins parfait .Et en prendre conscience peut être apaisant »

« La tâche du parent n'est pas de modifier la constitution du jardin de l'enfant ou d'y planter ses propres plantes et ses propres fleurs .Vous devez seulement donner suffisamment de lumière , d'amour et d'eau »

- la réflexion de Christophe André psychiatre :

Nos enfants nous font grandir

Nous ne restons jamais les mêmes : l’humain que nous étions il y a 5 ou 10 ans n’est plus tout à fait celui que nous sommes aujourd’hui. La vie nous façonne. Les événements heureux nous donnent joie et énergie pour nous lancer dans de nouveaux projets, qui vont nous transformer. Les événements douloureux nous contraignent à nous arrêter pour comprendre, réfléchir, et voir comment changer. De notre mieux, nous nous nourrissons ainsi des coups et des caresses de la vie.

Mais, à mieux y regarder, on découvre que la plupart des événements qui dessinent notre existence sont à la fois agréables et contraignants : les études, le travail, la vie de couple. Et la parentalité...

Être parent, c’est à la fois agréable parce qu’émouvant, intéressant, réjouissant. Et à la fois pénible parce que fatigant, déstabilisant, contraignant. Certes, on regrette rarement d’avoir été parent : avec le recul, c’est toujours une belle aventure. Mais la parentalité au jour le jour, c’est une autre histoire, qui nous arrache souvent des soupirs et parfois des larmes. C’est peut-être pour cela que certains futurs papas se font un peu forcer la main par les futures mamans...

Pour ma part - et il me semble que c’est vrai aussi pour beaucoup de papas - la paternité est l’événement de ma vie qui m’a le plus transformé, le plus contraint à progresser, et le plus enrichi.

Lorsqu’on est parent, on traverse, entre autres, deux grands moments : le premier est celui où l’on sent que nos enfants, en grandissant, commencent à nous juger. Le moment où, nous observant, ils découvrent nos limites et nos défauts. Nous souhaitons bien sûr ne jamais les décevoir ; et bien sûr, nous les décevrons. Au moins une fois. Au moins de temps en temps. L’essentiel est de ne pas les décevoir constamment. Premier aiguillon pour la transformation...

Et puis, autre moment clé : celui où nous comprenons que nos enfants nous sont supérieurs, dans différents domaines et parfois dans tous les domaines ! Le moment où nous découvrons que nous pouvons apprendre d’eux, de leur intelligence, de leur générosité, de leur enthousiasme. Le moment où leur supériorité nous réjouit, et où nous avons l’humilité de nous mettre à leur école. Deuxième aiguillon de transformation parentale...

Finalement, c’est souvent comme ça, dans la vie : nous croyons donner, et nous recevons. Nous pensons éduquer, et nous sommes éduqués. Nous n’avons qu’à faire l’effort de suivre ce mouvement, décrit par le philosophe André Comte-Sponville : « Les enfants veulent grandir. Notre devoir est de les y aider, et pour cela, de grandir nous-même, au moins par l’esprit... »

Moralité : ne vous demandez pas seulement comment vous allez éduquer vos enfants, demandez-vous aussi comment eux vont vous éduquer... 


 PS : En écrivant cette chronique, je pense aussi à celles et ceux qui n’ont pas eu d’enfants. Qui n’ont pas pu, ou pas voulu devenir parents. Pour elles et pour eux, changer, se transformer sera peut-être plus confortable, car ils pourront décider de leur voie, de leur rythme. Mais le risque de ne pas changer sera aussi plus grand, car ils n’y seront pas contraints par la présence constante, dérangeante et stimulante des enfants. Efforts contraints ou efforts choisis, dans tous les cas, nous avons à travailler pour progresser !