LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

vendredi 1 décembre 2023

LAISSER LES ENFANTS CROIRE AU PÈRE NOËL ?? OUI OU NON ?? QU'EN PENSEZ VOUS ? RÉFLEXION ....

 


 
🎅 A cette question posée par votre enfant :
«Dis Maman, le père Noël il existe POUR DE VRAI   hein ? » 
Que répondez-vous :« Oui ma chérie, bien sûr ! » 
...ou bien :
« Non, c'est juste une invention, voilà. »??
Pour des raisons morales, matérielles ou encore religieuses, ou en raison de leur vécu personnel ,certains parents ont fait le choix de ne pas alimenter la légende du Père Noël auprès de leurs enfants. A tort ou à raison ? Chaque année des parents- des adultes - se posent cette question... et vous, qu'en pensez -vous ? n'hésitez pas à laisser votre commentaire sur ce blog !

ALORS , laisser les enfants croire au Père Noël  :

 OUI ou NON ?? 

Décryptage  avec Dominique Tourrès-Gobert, psychiatre et psychanalyste, auteur de Il était une fois le bon dieu, le père Noël et les fées....et la revue PSYCHOLOGIES  décembre 2020 et 2021.

Au-delà du personnage et des cadeaux, le Père Noël, c’est aussi l’un de ces petits rites qui ponctuent l’enfance et aident à grandir.... lors de cette période où l'enfant mêle réalité et imaginaire , où il croit au merveilleux, à la magie ! 

Ne plus croire au Père Noël, c’est « constater qu’on ne peut plus prendre ses désirs pour des réalités, que tous nos souhaits ne peuvent pas être exaucés » explique la psychiatre Dominique Tourrès-Gobert. D’ailleurs, ne dit-on pas aux adultes « croire encore au Père Noël » ? Cette étape de la désillusion, ou cette « expérience de la réalité » comme l’avait nommée Freud, fait partie intégrante de ce rite qui, par nature, est voué à disparaître en grandissant. Pourtant, certains parents "privent" leur enfant de ce rite. Pourquoi ? Est-ce néfaste pour l'enfant ? 


Le Père Noël, est - ce un MENSONGE ?

« Je ne tenais pas à raconter un mensonge aussi énorme à ma fille, que je respecte profondément. Pour moi c’était incompatible avec un autre discours qui me tenait à cœur : celui de ne pas mentir », explique Sylvie. La volonté de ne pas mentir à son enfant : tel est le principal leitmotiv de ces parents qui décident de ne pas adhérer au mythe du Père Noël. Un mensonge le Père Noël ? Effectivement, c’en est un, et à double titre, comme le précise la psychiatre. « Ce qui est particulier dans le rite du Père Noël, c’est que ce sont les plus âgés qui vont initier les plus jeunes. Ils initient non seulement à la croyance, mais aussi à sa chute. » Une double trahison en somme, que certains parents considèrent comme un véritable abus de la naïveté, de la candeur de leur enfant. « Pourquoi commencer dès petit à mentir aux enfants et à enjoliver la réalité ? » renchérit Nadia. « Avec le Père Noël, il est question du merveilleux, du magique », nuance la psychiatre. Oui, le Père Noël est un mensonge, mais un joli, gentil mensonge - à la différence d’un lourd secret de famille, destructeur. Le Père Noël, c’est la magie, la fête, le mystère ; mais aussi le don, la générosité, la beauté gratuite d’offrir. 

« Si le Père Noël n’est pas vrai ‘pour de vrai’, l’amour qu’il incarne, lui, l’est », répondait la psychanalyste Claude Halmos  , à une lettre d’une lectrice s’inquiétant d’annoncer la non-existence du Père Noël à sa fille.« Le Père Noël , dit-elle , permet aux enfants petits de faire s'incarner une idée trop abstraite pour eux : celle de l'amour , qui pousse à vouloir donner de l'amour à ceux que l'on aime. » ...et c'est une belle histoire qui permet aux enfants de rêver...

 « Vous n'avez pas , en aucun cas, fait grandir votre fils trop vite , répond Claude Halmos, à une maman inquiète d'avoir reconnu que le Père Noël n'existait pas, vous l'avez accompagné dans son développement , en respectant qu'il le fasse à son rythme . Vous ne l'avez pas alors empêché de rêver , vous avez seulement accepté que ses rêves de grand ne soient plus ceux d'un petit ».



UNE RÉMINISCENCE DE NOTRE ENFANT INTÉRIEUR ?

Pourquoi ce « mensonge » gêne-t-il certains parents – une minorité il faut le dire – et pas les autres ? Comme souvent, c’est vers sa propre enfance, son ressenti d’enfant face à ce mythe et à sa chute qu’il faut se tourner, comme tend à la montrer le témoignage de Muriel : « J’ai décidé de ne pas faire croire au Père Noël en raison de mon expérience d'enfant. Mes parents m'ont fait croire à ce que je considère comme un mensonge, car le jour où j'ai appris la vérité de façon brutale, j'ai eu honte. J’ai alors réalisé que mes parents pouvaient me faire croire n'importe quoi et dès lors, j'ai douté de tout ce qu'ils pouvaient me dire. »

« Si enfant, on a vécu la croyance au Père Noël comme une trahison, il est tout à fait compréhensible de ne pas vouloir reproduire le schéma », atteste Dominique Tourrès-Gobert. Mais si certains enfants vivent la découverte de la non-existence du Père Noël comme une trahison, la plupart l’acceptent bien, et sont même flattés de faire désormais partie des initiés, des « grands ». Tout dépend en effet de la manière dont l’enfant apprend la vérité. L’enfant acceptera d’autant mieux cette désillusion qu’il aura acquis une autonomie affective rassurante. Aux parents d’accompagner leur enfant dans ce passage de l’illusion à la réalité. De ne pas persévérer dans le mensonge face à un enfant qui commence à avoir des doutes, mais de l’accompagner dans ce cheminement vers la vérité. Et si, passé l’âge de raison – un âge qui oscille, selon les enfants, entre 6 et 10 ans -, l’enfant croit toujours dur comme fer au Père Noël, l’amener à s’interroger sur son existence, c’est le protéger d’une amère désillusion – mais aussi des moqueries de ses camarades qui seront, eux « initiés ». 

Personnellement,  je n'ai pas été traumatisée d'avoir cru à ce joli conte de Noël , à ce personnage féerique ; au contraire , j'en garde un merveilleux souvenir tendre et magique ! La "vérité " m'a été révélée à 7 ans par des copines d'école, ma seule hantise de le dire à mes parents était de ne plus recevoir de cadeaux ....mais lorsqu'on comprend la signification de cette légende, on se transforme aussi en "Père Noël " pour gâter grands et petits en ce jour merveilleux où chacun fait revivre  son "enfant intérieur" et renoue ainsi avec le monde de l'enfance , et c'est plutôt charmant , non ?! 

Durant mes 35 années d'enseignement à l'école Maternelle, dans la classe des Moyens, j'ai participé à faire vivre cette légende de Noël auprès de mes petits élèves, tout simplement parce qu'elle est nécessaire à leur construction au même titre que les contes ...l'imaginaire aide les enfants à grandir ! cela n'excluant pas , par ailleurs ,l'apprentissage nécessaire de l'esprit critique...


Le jeu du Père Noël c’est aussi, par personnage interposé certes, poser des limites aux exigences de son enfant.

« Ce sont les parents qui achètent les cadeaux avec leurs moyens. Comment un enfant pourrait-il comprendre que le Père Noël ne lui offre pas tout ce qu’il désire même s’il a été très sage ? », s’interroge Nadia. Des adultes désabusés par l’injustice sociale et financière et qui, avant même que leurs enfants en fassent l’expérience, les mettent rapidement au fait pour leur éviter toute désillusion, et ainsi les protéger… Voici un autre visage de ces parents « anti-Père Noël ». « Pourtant, rappelle la pédopsychiatre, il ne faut pas oublier que normalement, c’est le Père Noël qui décide ce qu’il va offrir à l’enfant. Il n’est pas sensé offrir tous les jouets de la liste… Un tel argument est, à mon avis, symptomatique de la place actuelle de l’enfant dans notre société : on considère que pour être heureux, il doit tout avoir. » D’où l’image d’une hotte débordante de jouets, d’une montagne de cadeaux au pied du sapin… C’est oublier que jouer le jeu du Père Noël c’est aussi, par personnage interposé certes, poser des limites aux exigences de son enfant.

 


Non reconnaissance des enfants envers leurs parents:
Mettre son désir de reconnaissance de côté durant quelques années, c’est aussi cela le mythe du Père Noël.

« Le jour J, on ne dit merci à personne ! Où est la reconnaissance envers les parents ? L'enfant ne voit pas que ses parents restent à l'écoute de ses besoins et désirs pour lui faire plaisir en lui offrant ce dont il rêve. », considère Muriel. A l’instar de cette volonté farouche de ne pas mentir à son enfant, certains parents évoquent l’importance du merci, qui tombe dans les oubliettes avec le Père Noël. La marque d’un sens moral poussé ? Du désir d’inculquer de fortes valeurs dès l’enfance ? Pas forcément, selon Dominique Tourrès-Gobert qui voit dans cet argument une nouvelle expression symptomatique de cette place toujours grandissante faite à nos enfants.

« Le rite du Père Noël est une initiation pour les enfants, mais aussi pour les parents qui doivent accepter de ne pas être, de suite, gratifiés pour leur générosité. Or, c’est tout le problème des parents actuels : ils craignent de ne plus être aimés de leurs enfants. »

 A trop attendre de sa progéniture, nombre de parents vivraient ainsi beaucoup moins facilement qu’autrefois le manque de reconnaissance de leur enfant. Or, il ne faut pas oublier que le mythe du Père Noël est un mythe en deux phases : celle du merveilleux, durant laquelle le Père Noël est auréolé de toutes les gloires, puis l’entrée dans l’âge de raison qui s’accompagnera, en même temps que le passage à la réalité, d’un retour de gratitude envers les parents. Mettre son désir de reconnaissance de côté durant quelques années, c’est aussi cela le mythe du Père Noël.


Croire ou ne pas croire au Père Noël : la liberté de chacun
.

Alors, est-il pour autant nuisible au développement de l’enfant de ne pas lui faire croire au Père Noël..ou de le laisser croire  ? Est-ce risqué pour son bien-être psychique de le priver de ce passage initiatique ou au contraire de le laisser rêver ? « Non, nous rassure Dominique Tourrès-Gobert. L’expérience de la réalité, si elle ne passe pas le rite du Père Noël, se fera autrement. » Que ce soit en la personne du bonhomme rouge ou via toute autre figure, l’enfant aura à faire ce même trajet du merveilleux à la désillusion, le problème de la croyance se posant pour chaque humain, de façon individuelle. Et en la matière, deux thèmes sont universels : celui des origines – comment je suis né ? – et celui de la mort – qu’est-ce que la mort ? « Chaque enfant sera amené à réfléchir, à fabuler, à imaginer sur ces deux grandes questions. Il inventera des croyances qui lui seront personnelles, et aura un chemin à faire dessus », conclut Dominique Tourrès-Gobert qui ne manque de rappeler que si le rite du Père Noël fait partie de notre magie collective, il n’en reste pas moins à la discrétion de chacun…

 ALORS...
Mais si certains enfants vivent la découverte de la non-existence du Père Noël comme une trahison, la plupart l’acceptent bien, et sont même flattés de faire désormais partie des initiés, des « grands ». 

Tout dépend en effet de la manière dont l’enfant apprend la vérité....voici quelques conseils avisés !!


* Une idée pour révéler aux enfants que le Père Noël n’existe pas!

PARADOXE : Nous n’aimons pas quand les enfants mentent et pourtant, nous leur affirmons que le Père Noël et ses rennes volants existent depuis leur naissance… Pire, parfois, le Père Noël est l’objet d’un ignoble chantage très anxiogène : « Il te regarde en ce moment. Tu n’auras rien comme cadeau si tu n’es pas sage… »....À ÉVITER ABSOLUMENT!!

Nous comprenons aisément avec cette petite introduction qu’il vaut mieux être franc avec les enfants : le Père Noël n’existe pas…

…car nous sommes tous des Pères ou Mères Noël.

C’est l’astuce proposée par Sabrina Féret-Hubert dans son livre « Curiosité, esprit critique chez l’enfant ».

Par « Père/Mère Noël » nous entendons que chacun a en lui des forces qui s’appellent « l’altruisme » et « gentillesse » et qu’il n’est point besoin de crouler sous les cadeaux pour en ressentir les effets.

Ainsi, le Père ou la Mère Noël, tout le monde peut l’être. C’est cela le secret que nous pourrions révéler aux enfants en leur spécifiant que les autres enfants ne sont pas encore au courant qu’ils possèdent ce super pouvoir..

Autre information de taille : il/elle ne passe pas qu’un seul jour dans l’année.  Elle/il offre des sourires, des encouragements, des cadeaux fabriqués par lui-même avec amour, des aides, de l’écoute, de la patience, du temps… aux autres pères/mères Noël 365 jours par an ! Et le cercle vertueux de la bienveillance se met ainsi en place ! C’est génial !

Et que l’on se rassure, l’habit rouge et blanc et la barbe blanche ne sont pas nécessaires pour diffuser le bonheur.

Ainsi, en évoquant la gentillesse et l’altruisme présents au cœur de chaque être humain, nous pouvons aussi ajouter l’imagination qui créa ce personnage sympathique, mais fictif donc, du Père Noël.

La transition est douce et la magie demeure.

Soyons des enfants à Noël !

 

Inspiré de « Curiosité, esprit critique chez l’enfant » de Sabrina Féret-Hubert

 


*  DES MOTS POUR LE DIRE ...ENTRE PÈRE ET FILS : 
 
Enfant : Papa, je pense que je suis assez vieux maintenant. Est-ce que le Père Noël existe pour vrai ?
Papa : Ok, je suis d'accord que tu es assez vieux. Mais avant de te le dire, j'ai une question pour toi. Tu vois, la "vérité" est un cadeau dangereux. Une fois que tu sais quelque chose, tu ne peux plus l'ignorer. Savoir la vérité sur l’existence du Père Noël veut aussi dire que tu ne le comprendras plus jamais et tu ne penseras plus jamais à lui comme tu le fais maintenant. Ma question est donc : es-tu sûr de vouloir savoir ?
Brève pause ...
Enfant : Oui, je veux savoir!
Papa : Ok, je vais te le dire : oui, il y a un Père Noël!
Enfant : Vraiment ?
Papa : Oui, vraiment, mais ce n'est pas un vieil homme avec une barbe en costume rouge. Ça c'est ce que nous disons aux enfants. Vois-tu, les enfants sont trop jeunes pour comprendre la vraie nature du Père Noël, alors nous leur expliquons d'une manière qu'ils peuvent comprendre.
La vérité sur le Père Noël est qu'il n'est pas du tout une personne ; c'est une idée. Penses à tous ces cadeaux que le Père Noël t’a donnés au fil des ans. Je les ai achetés moi-même.
Je t’ai regardé les ouvrir. Crois-tu que cela m'a dérangé que tu ne m’aies pas remercié ? Bien sûr que non! En fait, cela m'a fait grand plaisir.
Vois-tu, le Père Noël est L'IDÉE DE DONNER POUR LE PLAISIR DE DONNER, DE DONNER DU BONHEUR À CEUX QUE L'ON AIME sans pensée ni remerciement ni reconnaissance.
Quand j'ai vu cette femme s'effondrer dans le métro la semaine dernière et que j'ai appelé à l'aide, j'ai su qu'elle ne saurait jamais que c'était moi qui avait convoqué l'ambulance. J'étais le Père Noël quand j'ai fait ça.
Enfant : Oh!
Papa : Alors maintenant que tu le sais, tu en fais partie. Tu dois aussi être le Père Noël maintenant. Cela signifie que tu ne peux jamais révéler le secret à un jeune enfant, et tu dois nous aider à choisir les cadeaux du Père Noël pour eux, et le plus important, tu devras rechercher des opportunités pour aider les gens. Compris ?
Aidez-vous les uns les autres ce Noël et... soyez le Père Noël!
🎅🏻

mardi 31 octobre 2023

POUR ACCOMPAGNER LA PARUTION DE MON PETIT LIVRE ROUGE " JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE " CONSACRÉ AUX VIOLENCE SEXUELLES FAITES AUX ENFANTS...



Pour accompagner la parution de mon 8e petit livre rouge " JE NE VEUX PLUS ALLER À L'ÉCOLE " consacré aux violences sexuelles faites aux enfants, 

voici une information spécifique adolescence sur ce même sujet de la sexualité : référence à un ouvrage cité dans la bibliographie de mon petit livre pré-cité :

Isabelle Filliozat et sa fille Margot Fried-Filliozat ont  publié un tout nouveau livre d'éducation sexuelle et affective à destination des adolescents. (Et aussi utile aux parents d'adolescents 😉)

"Sexperience : le nouveau livre d'Isabelle Filliozat et Margot Fried-Filliozat !"

En voici la présentation en vidéo ! 


et un Livret à destination des Parents et des Professionnels : 

SEXPERIENCE_8 pages.,que vous pourrez feuilleter en allant sur ce site :

https://www.calameo.com/books/000913544c820b903fe26

 

dimanche 27 août 2023

UNE NOUVELLE ANNÉE SCOLAIRE DÉBUTERA DANS QUELQUES JOURS ! QUESTION ESSENTIELLE : COMMENT AIDER LES ENFANTS À S'ÉPANOUIR À L'ÉCOLE ?

LUNDI 4 SEPTEMBRE ...CE SERA LA RENTRÉE ! Une nouvelle année scolaire pour les enfants et leurs parents ...A l'école, votre enfant devient "un écolier , un collégien , un lycéen ". Et déjà dès l'école Maternelle, LA RÉUSSITE  est le sujet le plus préoccupant pour tous ...mais que signifie ce paradigme ?

Sur ce blog, j'ai déjà publié plusieurs réflexions relatives à  la rentrée, pour tenter de répondre aux questionnements de plus en plus nombreux des parents . Vous pouvez les relire en tapant "rentrée scolaire " dans la case  "rechercher dans le blog "/ colonne de droite. 

Pour cette rentrée, je vous propose d'écouter les judicieux conseils de Caroline Goldman , docteur en psychologie de l'enfant et de l'adolescent ;


Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, donne des conseils aux parents pour aider leurs enfants à s'épanouir dans leurs apprentissages.


"Les parents ont un rôle déterminant à jouer dans la relation qu'entretiendra leur enfant avec ces lieux de socialisation en général et d'apprentissage en particulier. Parce qu'ils sont les artisans de sa construction psycho-affective, premier ciment de son rapport au monde, mais aussi les artisans des premiers plis de ses réflexions, du ton qui sera pour toute la vie associé au fait même de penser.


Dans ce podcast, je vais vous donner, à vous parents, quelques conseils que je trouve fondamentaux pour soutenir au mieux vos enfants dans leurs apprentissages. Il ne s'agira pas de conseils pédagogiques mais bien de conseils psychologiques.


Définissons, d'abord, ce que j'appelle une réussite académique et professionnelle. Il n'est pas uniquement question de notes. J'ai parfois rencontré au cours de ma carrière des enfants, adolescents ou adultes dotés d'une connaissance encyclopédique mais stérile. Mon objectif, en tant que psychologue, ne peut se décorréler de celui du bonheur. J'aspire à favoriser chez les enfants que je rencontre de belles intelligences composées de liaisons psychiques, d'associations, de gourmandise, de désir, d'inspiration, de plaisir, d'affect et, si possible, d'humour et de créativité. En somme, une intelligence vivante, incarnée et séduisante. C'est-à-dire vectrice de liens sociaux qui, eux aussi, apporteront leur lot de gratification à l'enfant. 


Alors, quelles sont les attitudes à bannir, les erreurs dans lesquelles ne pas glisser ? Vous verrez que toutes parlent de conflit : à la maison, avec les professeurs ou avec les camarades."


Bonne écoute !


 https://podcast.ausha.co/caroline-goldman-docteur-en-psychologie-de-l-enfant/les-aider-a-s-epanouir-a-l-ecole 

 

 

 BONNE RENTRÉE À TOUS...

SUIVIE D'UNE FRUCTUEUSE

 ANNÉE SCOLAIRE ! 


et déjà ...le calendrier officiel des vacances 2023-2024 !


 



https://podcast.ausha.co/caroline-goldman-docteur-en-psychologie-de-l-enfant/les-aider-a-s-epanouir-a-l-ecolehttps://podcast.ausha.co/caroline-goldman-docteur-en-psychologie-de-l-enfant/les-aider-a-s-epanouir-a-l-ecole

lundi 3 juillet 2023

LE POST DES VACANCES ! UNE BONNE HABITUDE : RIRE TOUS LES JOURS !

 Voici l'été ...les vacances avec les enfants !



Un temps opportun pour vivre des moments avec eux, communiquer, faire ensemble,  partager des émotions ...RIRE, CHANTER, DANSER, FAIRE LA FÊTE !

Sur les conseils de Caroline Goldman - docteur en psychologie de l'enfant , faites RIRE vos enfants tous les jours, pratiquez l'humour  ! une belle habitude à instaurer !

https://lnkd.in/erPWN_Eq

BELLES VACANCES À VOUS TOUS  ! 

MERCI DE VOTRE INTÉRÊT POUR MON BLOG...

ET AU PLAISIR DE VOUS RETROUVER À LA RENTRÉE, 

ANIMÉS DE L' ÉNERGIE DE L'ÉTÉ


 

mercredi 31 mai 2023

JUIN ! MÈRES ET MAMANS, PÈRES ET PAPAS SONT À L'HONNEUR ! UNE OPPORTUNITÉ POUR S'INTERROGER SUR LES RELATIONS QU' ILS ENTRETIENNENT AVEC LEURS ENFANTS !


JUIN !  MÈRES ET MAMANS, PÈRES ET PAPAS  SONT À L'HONNEUR ! UNE OPPORTUNITÉ POUR S'INTERROGER SUR LES RELATIONS QU' ILS ENTRETIENNENT AVEC LEURS ENFANTS !


« ON  A PLUSIEURS MAMANS MAIS ON N'A QU'UNE SEULE MÈRE ...» DISAIT FRANÇOISE DOLTO .

MÈRE -FILLE , MÈRE-FILS ...QUEL LIEN EXISTE ENTRE EUX ??

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE ,il y a une proximité immédiate ; dès la naissance , la relation mère -fille est très forte : d'une part , du fait de l'existence du lien maternel ( lien vital pour le nourrisson dès la grossesse et les 1ers mois après l'accouchement ) , d'autre part du fait que la mère, lorsqu'elle accouche d'une petite fille , donne naissance au même être qu'elle : si le petit garçon garde une part de mystère , la petite fille est un terrain connu ! c'est ainsi que la mère se représente sans difficulté ses sensations puisqu'elle peut les reconnaître en elle-même , qu'elle a une connaissance fondamentale des 1ers gestes intimes avec le bébé -fille ( plus de facilité pour toucher , manipuler le corps d'une petite fille -sexe à l'intérieur ; pas de danger d'inceste - plus compliqué d'avoir une promiscuité physique avec un petit garçon ...comme une limite à ne pas dépasser ) . La mère est le 1er objet d'amour fusionnel et absolu ; mais cette relation fusionnelle nécessaire à la survie du nouveau- né doit rapidement évoluer vers un rapport d'individualisation : la mère doit considérer son enfant comme un être singulier non comme un prolongement de sa personne ; elle doit être aidée en cela  par le père - le tiers séparateur - qui permet à la petite fille de s'extraire du cocon maternel , de s'en détacher , de s'en arracher .

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a un évident processus d'identification ; contrairement au petit garçon qui se rend compte très vite qu'il est différent de sa mère et ne cherchera donc pas à lui ressembler , la petite fille ressent la similarité : elle sait qu'elle est comme sa mère , elle imite sa mère : pense comme elle , veut s'habiller comme elle , être sa copie : c'est une phase essentielle dans la construction psychique de la petite fille .Cette projection est d'autant plus accentuée si mère et fille se ressemblent physiquement ; la publicité actuelle mère-fille  dans la mode affiche cette complicité du bonheur d'être ensemble ; la petite fille est fière de sa mère et joue à la poupée comme sa mère la dorlote ; la mère est un modèle de féminité pour sa petite fille ...qui adore lui chiper son rouge à lèvres et ses chaussures  ! L'EMPREINTE MATERNELLE EST LE RÉFÉRENT FONDAMENTAL À PARTIR DUQUEL LA PETITE FILLE VA CONSTRUIRE SA FÉMINITÉ  . Mères et filles sont généralement très proches à cette période de la vie ; mais il est important ensuite , que cette relation entre elles évolue et change : une maman doit laisser sa fillette développer sa propre personnalité , s'ouvrir au monde extérieur , épanouir sa créativité , trouver en elle-même des ressources pour devenir une femme unique .


  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , la complicité passe par les mots : cette donnée est très précisément mesurée par les scientifiques : mères et filles se parlent , communiquent , s'interrogent pour comprendre ce qui se passe en elles , pour partager leurs expériences , transmettre leur ressenti ; C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE , SELON LES PSYS , LES PETITES FILLES DÉVELOPPENT DES COMPÉTENCES LINGUISTIQUES PLUS PRÉCOCEMENT QUE LES PETITS GARÇONS  : ELLES ADORENT JOUER À FAIRE SEMBLANT , FAIRE LA CONVERSATION ENTRE COPINES , SE RACONTER DES HISTOIRES COMME LEURS MAMANS .

 

  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a aussi de la rivalité ; en effet cette complicité évidente se double d'un sentiment de rivalité plus ou moins aigu , en particulier au moment de la crise œdipienne ( de 3 à 7, 8 ans ) durant laquelle la petite fille est totalement sous le charme du père : elle cherche continuellement sa présence , s'assoit sur ses genoux , le touche , le coiffe , dit qu'elle veut se marier avec papa , souhaite inconsciemment évincer la mère ( en empêchant le couple d'exister , de vivre des moments ensemble ) : la petite fille devient alors difficile , agressive avec sa maman ( comportement , réflexions assassines , montre sa joie quand maman s'absente ...) Pour passer ce moment délicat , la seule chose à faire est de remettre chacun à sa place rapidement : « je suis ta maman et je t'aime énormément . Ton papa aussi t'aime , comme sa petite fille . Moi , il m'aime comme son amoureuse parce que je suis sa femme ; il est mon amoureux , je suis son amoureuse . Plus tard quand tu seras grande , tu auras aussi un amoureux de ton âge » Ce langage doit bien sûr être tenu aussi par le papa ;l'idéal est de donner ces explications simples ENSEMBLE ! 
L'important est de ne pas laisser perdurer la situation , et surtout de ne jamais laisser espérer à la petite fille  qu'elle pourra prendre la place convoitée : la vigilance doit être de mise au niveau du comportement et du langage ...
  💗 ENTRE MÈRE ET FILLE , il y a aussi une notion d'exigence : même les mères les plus féministes se surprennent à dorloter et chouchouter leur petit garçon alors qu'à l'inverse , elles élèvent leurs filles dans l'idée qu'elles doivent très vite apprendre à se débrouiller seules !  elles sont beaucoup plus exigeantes avec leurs fillettes dont elles attendent presque la perfection ! résultat : les filles sont beaucoup plus autonomes que les garçons au même âge ...mais le comportement des mères est aussi fonction de leur histoire personnelle: la petite fille qu'elles ont été , la maman qu'elles ont eue et ce qu'elle leur a transmis ! 

  💥 MAIS SI LE PÈRE NE JOUE PAS SON RÔLE SÉPARATEUR ( OU SI LA MÈRE NE L'AUTORISE PAS À LE FAIRE ! ) , S'IL N'Y A PAS CETTE RUPTURE SYMBIOTIQUE NÉCESSAIRE ENTRE LA MÈRE ET LA  FILLE ,des pathologies peuvent apparaître ( qui mettent en danger le développement psychique , la construction de l'identité et l'épanouissement de la fille ) : la mère FUSIONNELLE - dont l'étroite complicité avec sa fille fera obstacle au développement de l'identité de celle -ci ...la mère ENVAHISSANTE - dont le lien affectif fort et ambigu entre autorité parentale et amitié engendre une relation destructrice - ...la mère RIVALE qui veut modeler sa fille à son image -....la mère ABUSIVE qui ne renonce jamais à garder une place dominante auprès de sa fille ....;

  💕 EN RÉSUMÉ :
 °la relation mère -fille est passionnelle et violente : la fille attend de la mère à la fois la protection et la liberté d'où les reproches : la protéger trop ou pas assez ; lui donner trop ou pas assez de liberté ...
° une mère doit comprendre qu'aimer sa fille , ce n'est pas la diriger , mais la laisser s'épanouir , l'aider à se découvrir et à devenir quelqu'un d'autre .
° elle doit comprendre que sa fille est unique et que c'est là toute sa richesse . 
° elle doit lui laisser vivre sa vie d'adulte , agir comme un phare au besoin : chaque personne est le fruit de valeurs transmises par sa famille et aussi des apprentissages glanés dans l'environnement où elle évolue .
° la mère doit aussi apprendre à cultiver sa vie de femme en dehors de sa vie de mère : vie privée , professionnelle , activités ...pour se combler elle-même d'un point de vue psychique . 
° si la mère laisse sa fille choisir sa voie , l'aide et la soutient sans la juger ou décider à sa place , la relation entre elles ne deviendra pas toxique ...mais , si le mal est fait , la consultation d'un psy est incontournable pour sortir de ce lien étouffant et cesser de répéter ce rapport fusionnel - souvent inconscient - 
° les filles doivent être encouragées à trouver de la satisfaction en elles-mêmes, du plaisir dans leur corps , de la réussite intellectuelle , une forme de fierté de soi qui permet de se construire en dehors de leur mère : « POUR DEVENIR UNE FEMME , IL FAUT S'ÉLOIGNER DE LA MÈRE »- dit Caroline Eliacheff dans son livre " mères filles " , « COUPER LE CORDON NE SIGNIFIE PAS COUPER LES LIENS » : la rupture doit se faire progressive , sans heurts ni fracas : UNE FEMME -AUSSI INDÉPENDANTE SOIT ELLE - A BESOIN DE SA MÈRE . Les filles doivent faire respecter leur espace , créer un registre d'échanges propre à leur relation , surtout clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s'épanouir dans l'harmonie . ALORS LA RELATION MÈRE -FILLE SERA SAINE ET SEREINE .


  💗 ENTRE MÈRE ET FILS ...IL N'Y PAS  D'EFFET MIROIR OU DE RIVALITÉ ...avec cet homme qu"elle a porté , il existe une fusion à vie ...qui porte certains à penser que « les mères préfèrent leurs fils »!!!
° Force est de constater qu 'il est "l'homme de sa vie " , celui qui l'aimera jusqu'à la fin de sa vie sans jamais lui faire de reproches ...et elle est en adoration devant lui , fût-il  un assassin !! Cette relation mère -fils - magnifiée par la littérature ( Stendhal ,Proust ...) , le cinéma ( Almodovar ) , la peinture ( Vuillard ) intéresse depuis peu les psys ...
° cette relation est puissante , unique , proche d'un amour inconditionnel ...: aucune mère n'admettra qu'elle préfère son fils à sa fille ...toutes pourtant ont avec lui une relation différente , moins complice mais plus fusionnelle où la séduction tient une grande place : relation qui commence bien avant la naissance et qui dure toute la vie ! les naissances de garçons sont toujours accueillies avec plus de joie partout dans le monde ...! ...mais pourquoi , nous , occidentales et héritières du féminisme , sommes -nous si fières de donner naissance à un garçon ? « Intellectuellement , nous serions plutôt avant -gardistes , constate Serge Hefez - psychiatre et psychanalyste - mais psychiquement nous sommes plutôt rétrogrades et peinons à nous détacher des représentations ancestrales » !
💗 AVOIR UN FILS N'EST-IL PAS POUR LA MÈRE ...UNE REVANCHE SUR LE DESTIN ?? autrement dit , les femmes se comportent de manière misogyne : en ayant un fils , elles ont ainsi l'occasion d'accomplir ce qu'elles -mêmes n'ont pas pu réaliser en tant que femmes : pratiquer un sport violent , entreprendre de longues études , multiplier les rencontres amoureuses ...c'est la théorie d'Alain Braconnier -psychanalyste -
Aldo Naouri - pédiatre psychanalyste - a une autre explication : « si une femme a entretenu avec sa mère des rapports difficiles , elle préférera mettre au monde un fils  et inventer ...ce garçon étant un inconnu pour elle ; ainsi elle élimine la peur de reproduire avec une fille les erreurs que sa mère a commises avec elle !! Si en revanche , la jeune femme entretient des relations sereines avec sa mère ou si elle a souffert au sein d'une fratrie composée de garçons , elle donnera naissance à une fille ! L'histoire d'une femme conditionne le sexe de son enfant , j'en suis intimement persuadé .»
° Christiane Olivier - psychanalyste - s'est intéressée AU POUVOIR DU PÉNIS ....entre la mère et le bébé ( fille ou garçon ) , la relation est très fusionnelle ( caresses , baisers , mots tendres , câlins ...) mais les éthologues observent un comportement différent dans les 2 cas : * les mères allaitent plus longtemps leurs fils    * elles les tiennent plus serrés contre leur corps    * elles leur parlent moins et les caressent davantage    * elles s'adaptent plus facilement à leur rythme biologique   * elles les nourrissent plus volontiers " à la demande "   * et à l'inverse , elles tendent à soumettre leurs filles à leur propre rythme !! Mais qu'ont -ils donc de plus " ces petits mecs " pour que les mères se mettent à leur service dès la naissance ? évidence criante : UN PÉNIS ! ...qui selon Freud , manquerait cruellement aux femmes et devant lequel elles seraient émerveillées ! Dire qu'elles ont porté pendant 9 mois un sexe d'homme dans leur ventre !!" Le petit garçon est un enfant mâle qui naît de la chair d'une femme : il réalise le mariage parfait des 2 sexes et complète  inconsciemment la mère ..d'où le caractère unique et exceptionnel du lien qui les unit ..."

  💗 ENTRE LA MÈRE ET SON FILS , il existe une séduction parfois ambig: en effet , les garçons -selon leur mère - sont beaucoup plus affectueux que leurs sœurs ...ce qui l'émeut et la trouble à la fois ( caresses , bisous , mots tendres ...) A la puberté , cette tendre relation devient délicate : les mamans sont "mal à l'aise" : l'attitude de leurs fils la trouble...l'ombre de l'inceste traverse l'esprit ; massages et caresses deviennent ambigus ...
  💗 LA NAISSANCE D'UN FILS OUVRE LA MÈRE À UN AUTRE UNIVERS...les garçons sont différents non seulement sur le plan physique mais aussi au niveau du caractère ( jeux violents ,manque de motivation scolaire ,agitation )...ce qui déstabilise la mère qui ne se retrouve pas en lui ( ce qui ne l'empêche pas de l'aimer ...bien au contraire ! ) « mon fils m'en fait voir de toutes les couleurs » se plaignent les mères d'un air attendri ! ,.« avec ma fille , j'ai une relation d'identité , une relation " miroir " , je me reconnais au même âge , je comprends ses interrogations , j'y réponds facilement ....avec mon fils , je suis dans une relation d'altérité , je découvre au fur et à mesure , je m'adapte , c'est assez fascinant , il m'ouvre à un autre univers » dit une maman . Malgré ces différences , et grâce à elles , les mères acceptent leurs fils tels qu'ils sont avec leurs défauts ,manifestant plus de tolérance qu'avec leurs sœurs ! « je suis moins exigeante avec mes fils sur le désordre , dit une maman , comme si cela était inhérent au caractère masculin ..
  💗 AVEC LEUR FILS , LA RELATION EST PLUS SEREINE ...en effet , aucune rivalité n'existe dans le lien mère -fils ....qui demeure indéfectible !! A l'adolescence , la fille a besoin de se détacher de la mère pour affirmer son identité , ce qui ne se fait pas sans une certaine violence ! Les garçons doivent aussi se détacher de leur mère mais ils sont beaucoup plus sereins vis-à -vis de ce 1e objet d'amour : rien ne les empêche de le conserver et de lui en superposer un second ! c'est alors la sexualité qui est en jeu et non l'identité ...la séparation est moins douloureuse ...pour lui ! alors que de nombreuses mères ont du mal à prendre leurs distances ....ce en quoi elles ont tort ! « Aimer son enfant , c'est lui donner des ailes pour qu'un jour il puisse s'envoler TOUT SEUL ! , c'est aussi accepter de renoncer un jour à ce lien qui le rend dépendant d'elle »...Les psys constatent chaque jour le mal-être des hommes qui n'ont pas rompu le cordon ombilical !!!
* Aldo Naouri affirme : « l'amour d'un enfant comble tellement une femme que celui de son conjoint semble bien fade en comparaison . Il est temps de revaloriser la place du PÈRE dans les familles pour rendre à la femme sa féminité et briser le lien fusionnel qu'elle a avec ses enfants ...Passée l'adolescence , il est temps que la mère peu à peu cède à nouveau le pas à la femme !! »
  💗 « OSEZ AIMER VOTRE FILS ! »répond Alain Braconnier ( psychanalyste ) dans son livre " Mère et fils " ...à la crainte des mères de TROP ou MAL aimer leur fils ! Il est vrai qu'un certain discours "psy" a beaucoup culpabilisé les mères ( voir dans les archives de ce blog mai 2010: "mères toujours fautives " ) en les rendant responsables de toutes les difficultés de leurs enfants : ex : enfants hyperactifs = mères trop distantes ; enfants anorexiques = mères trop protectrices ....explications trop simplissimes !! car le développement de l'enfant est lié à de multiples facteurs . Le complexe d'œdipe qui se traduit dans la réalité par l'enfant - de 3 à 6 ans -  déclarant à sa mère qu'il veut se marier avec elle , est en fait la manifestation de l'amour qu'il lui porte - ce à quoi bien sûr , la mère doit répondre comme le suggérait Françoise Dolto : « pour de rire , tu peux dire cela , mais c'est impossible , c'est interdit ..» 
+ Ainsi trop de mères culpabilisent de manifester de la tendresse à leur fils ...en revanche , il y a nécessité de prendre des distances à l'adolescence ...période où celui-ci  est alors susceptible d'être troublé par leur féminité !
+ Une autre crainte assaille les mères : trop d'amour de leur part ne risque t-il pas de " fabriquer "des hommes fragiles , trop sensibles , homosexuels ...??
« Une mère n'aime jamais trop son enfant ( fille ou garçon ) ...en revanche elle peut "mal l'aimer "! elle doit lui permettre simplement d'aimer AUSSI d'autres personnes qu'elle !! »
+ L'amour -"juste" des mères est une base de l'estime de soi , une remarquable "nourriture narcissique" qui aide les êtres humains à aller loin ! Les hommes qui ont réussi en politique , dans les arts , dans les sciences étaient souvent très proches de leur mère ( Mozart , Freud , Proust , Einstein , Mitterand , Chirac , Clinton ....»
+ Y a t-il modification du lien mère -fils due au fait que les mères d'aujourd'hui travaillent davantage ?? cette vie sociale - en dehors de la famille- rend les fils très fiers de leur mère ..qui devient AINSI un second modèle d'identification pour eux 

.Par ailleurs , les mères apportent à leurs fils : 
  •  la sensibilité
  •  le sens de l'écoute et du dialogue ...( cette fameuse empathie ...! ) 
  •  leur apprennent à exprimer leurs émotions ...ce que font rarement leur père..
  •  et par leur exemple , elles incitent leurs fils à nouer des relations plus égalitaires avec les femmes . Notre société manque de modèle sur ce point ce qui engendre de la souffrance chez certains hommes .
  💢 « TU SERAS UN HOMME MON FILS » clame Stéphane Clerget - pédopsychiatre - dans " élever un garçon aujourd'hui : en faire un homme , pas un macho »

.Les garçons sont plus fragiles que les filles -surtout à l'adolescence - ; les filles parlent , les garçons agissent ...moins armés pour mettre en mots leur mal-être . "Flottant" dans leur identité masculine, les garçons ont plus de mal à se construire dans une société qui survalorise les valeurs féminines et qui peine à instaurer une véritable égalité des sexes ...IL EST URGENT DE RASSURER LES GARÇONS ....en les aidant à sentir bien dans leur masculinité ! 
...rôle essentiel du père !
 
**** HALTE À DES IDÉES REÇUES : 
* mettre en avant la virilité c'est favoriser le machisme : FAUX ! : le machisme est la certitude d'une supériorité d'un sexe sur l'autre ; or , si un garçon est reconnu et soutenu dans ce qu'il est intrinsèquement , et non parce qu'il colle à une étiquette , il n'aura pas besoin de grandir ou de s'affirmer aux dépens de l'autre sexe : mépriser le féminin , le dévaloriser , c'est une terrible action de défense et de désarroi , une manière de dire : « voilà ce que je ne suis pas » ...mais « qui suis-je ?? » La clé du problème , c'est ce vide identitaire nourri par le déficit de modèles masculins auxquels s'identifier . 
  • il faut renchérir sur les qualités féminines des garçons : PAS NÉCESSAIREMENT ! Cette idée "dans l'air du temps " est relayée par le discours ambiant : sensibilité , intuition , fantaisie , empathie , douceur , capacité à convaincre ..plutôt qu'à contraindre , seraient des qualités spécifiquement "féminines " !! Or l'idée que l'homme doit "retenir" ses pleurs et verrouiller ses émotions est somme toute assez récente ( XIXe siècle ) ...au Moyen -âge , les hommes ne refusaient pas leurs larmes , ils s'épanchaient , exprimaient leur sensibilité et leur imagination surtout dans l'art . Courage , loyauté , force seraient  des qualités viriles ...mais associées à la "domination masculine" , sont maintenant des qualités diabolisées ! ex: un garçon qui aime jouer à la dînette n'est pas moins "masculin" qu'un  garçon très actif et passionné de foot ! en retour une fille sportive n'a pas à être qualifiée de "garçon manqué" !!
  • il existe un tempérament féminin et un tempérament masculin ..FAUX ! C'est l'éducation différenciée qui va développer certaines valeurs chez les uns et chez les autres ; les seules différences incontestables sont anatomiques et physiologiques ! ex: plus forte présence de testostérone - hormone de l'agressivité chez l'homme ..La vraie différence sera dans la façon de gérer cette énergie agressive  . Les mères parlent davantage à leurs filles ( échange verbal dès les 1ères heures de leur existence ! ) ce qui rend les filles plus à l'aise dans l'expression de leur ressenti . Les enfants se modèlent selon les définitions de leurs parents sur CE QU'EST  ou DOIT ÊTRE UNE FILLE OU UN GARÇON ...
  • les pères sont plus présents qu'autrefois ...PAS SI SÛR ! Les divorces de plus en plus nombreux "fabriquent" parfois des pères du week-end de plus en plus frustrés et désemparés ....Instaurer une garde alternée permet à chaque parent de vivre plus pleinement la relation avec leur enfant, ainsi chaque parent prend sa place en s'impliquant davantage .  Les pères de familles non éclatées ne sont pas non pas forcément plus présents auprès de leurs fils en tant " qu'hommes " ..ils s'en remettent souvent à la mère ! LA SOLUTION : LES PÈRES DOIVENT PASSER PLUS DE TEMPS AVEC LEURS FILS POUR PARLER ET FAIRE DES CHOSES ENSEMBLE ! ainsi le garçon renforcera sa personnalité et s'identifiera à ce modèle d'homme : LES PÈRES DOIVENT AVOIR LA FORCE ET LE DÉSIR DE DÉTACHER LE GARÇON DE SA MÈRE ET DE MARQUER LEUR TERRITOIRE À LEUR FAÇON ...
  • les garçons ont moins besoin de mots que les filles ...FAUX ..IDÉE DANGEREUSE ! à l'adolescence , certes , le dialogue devient parfois difficile mais le garçon a besoin de MOTS qui lui disent QUI IL EST ...et qui le confortent dans son identité masculine et le valorisent : DES MOTS-REPÈRES ! À cet âge , les mots qui viennent du père ont un écho plus important ! Un père qui parle de lui-même , de son travail , de sa puberté , de ses projets avec son fils met en place une relation qui dit : « on peut être homme et communiquer ce qu'on ressent de manière intime sans que cela soit pour autant une attitude féminine » .Il est important également que le père rassure son fils sur ses qualités , le guide avec ses conseils ...bref , qu'il accompagne avec ses mots et sa façon de faire , son fils sur le chemin d 'homme en  devenir . FAIRE ENSEMBLE C'EST BIEN ...MAIS SE PARLER EST TOUT AUSSI ESSENTIEL. 
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  • 💢 UNE LECTURE CONSEILLÉE À TOUS , MAMANS ET PAPAS !  
  • « TU SERAS UN HOMME - féministe -  MON FILS ! Aurélia Blanc, jeune mère et journaliste, a écrit à la naissance de son fils ce manuel d'éducation antisexiste pour des garçons libres et heureux .

    Retrouvez dans son livre tous les conseils pour : 
  • se déconditionner du "sexisme bienveillant " véhiculé par notre environnement et notre éducation 
  • démanteler les idées reçues : non , les cerveaux des garçons et des filles ne sont pas «câblés » différemment, et non , jouer à la poupée ne le « rend » pas gay ! 
  • permettre à son garçon de vivre une masculinité apaisée : « un homme, un vrai , ça ne pleure pas » et autre injonctions viriles préconçues
  • l'armer face aux pressions sociales : « c'est un truc de filles » 
  • lui apprendre le respect de soi et des autres : la question du consentement , la fabrique de la sexualité.
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  • ECOUTEZ cet extrait : https://youtu.be/P2f97VsqRjU 
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  •  💗 ET UN PÈRE ...À QUOI ÇA SERT ??

    👤 UN PÈRE ...UN PAPA ??
    * les enfants ont besoin d'un PAPA dans la réalité ...et surtout BESOIN d'avoir un PÈRE dans la tête !
    ce PÈRE étant une instance symbolique nécessaire à chacun pour se construire ...
                  ** L'ENJEU C'EST DONC ÊTRE PÈRE ET PAPA À LA FOIS !
     
    💗 QU'EST-CE- QU'UN PÈRE ??
    * ce n'est pas seulement la personne du père ,c'est-à dire le PAPA  !
    C'EST SURTOUT 3 PERSONNAGES À LA FOIS !
             1. le père géniteur ...dont -même s'il ne l 'a jamais vu - l'enfant doit connaître l'existence et l'identité ! il est important d'expliquer à l'enfant pourquoi cet homme est son géniteur ...nécessité de l'informer sur la sexualité et le rôle du père dans la conception .
             2. le papa ...celui qui , compagnon ou mari de la mère , élève l'enfant ; père géniteur ou substitut paternel " beau-père " .
             3 .une instance paternelle c'est -à dire une instance symbolique que l'enfant doit intérioriser ; en effet , pour se construire, un enfant n'a pas seulement besoin d'un père dans la réalité , il a également besoin d'avoir " un père en lui " , c'est-à dire qu'il doit avoir intériorisé la place et la fonction du père .
     
    💗 EN QUOI CELA EST UTILE À L'ENFANT ??
    * cela lui sert ° à se situer . ° à s'orienter , ° et à savoir 3 informations essentielles
     1 .d'où il vient : son origine , ses racines , sa place ( issu de 2 lignées )        
    2 . que sa mère " n"a pas pu le faire toute seule " ...information fondamentale car les enfants petits croient souvent les mères assez puissantes pour faire les enfants seules ! et apprendre qu'elles ont besoin d'un homme pour cela , leur permet de relativiser leur toute puissance et leur donne un point d'appui pour se séparer d'elle et grandir = le père est le " tiers séparateur " .
     3 . à savoir enfin que sa mère a eu ( au moins ) un homme dans sa vie ...1 an , 1 jour , 1 heure ...mais cela a eu lieu ; à partir de là, l'enfant prend conscience qu'il y a , dans la vie de sa mère , une zone à laquelle il n'a pas accès = il ne peut donc pas être " TOUT" pour elle . Dire à un enfant : " tu as un père " c'est mettre en place les conditions pour intégrer l'interdit de l'inceste et donc pour l'enfant , la nécessité d'aller voir ailleurs , de se construire sa propre vie , de grandir .
            ** en fait , " avoir un père dans la tête " c'est pour un enfant , passer de la relation à 2 ( lui- sa mère ) à une relation à 3 ( lui , sa mère , son père ) ...c'est poser l'existence , entre sa mère et lui , d'un tiers investi d'une autorité , puisqu'il a le pouvoir - par son existence même - de lui interdire cette mère ..et c'est d'ailleurs parce qu'il a , de par sa place , ce pouvoir initial que le père représente pour l'enfant: L'AUTORITÉ ET LA LOI .
     
     
    💗 POUR QU'UN PAPA SOIT UN PÈRE ...
    * suffit-il  d'avoir un " papa " dans la vie pour avoir " un père " dans sa tête ? NON ! ...nous connaissons tous des enfants qui se conduisent normalement quand le père est là et qui deviennent intenables quand ils ne sont plus là ...cela signifie que l'enfant a un père dans la réalité mais pas " de père dans la tête " ! il n'a plus de boussole intérieure dès que le papa a disparu à leurs yeux ; pour eux le père se limite à la personne du père c'est-à dire le papa ! les interdits posés n'existent plus !
     
    💢 à quelles conditions un papa est -il aussi un père ?
              ° il faut qu'il aie conscience d' être investi d'une mission, d'avoir une fonction à remplir et donc de représenter plus que lui-même soit une parole " paternelle " ce qui est différent des convictions personnelles du papa ou interdits posés pour son bon plaisir ; également parole que , compte -tenu de sa fonction , il doit dire à ce moment-là .( ex. on ne se couche pas à minuit ,on fait ses devoirs ...) ;le père est dans la famille l'équivalent de ce qu'est dans la société le policier ( police ) et le magistrat ( justice )
                             ** c'est de sa fonction et non de sa personne que le père tire son autorité .
               ° il faut qu'il aie la volonté de diriger ( donner une direction ) l'éducation de son enfant à tous le moments de sa vie et fasse en sorte que sa parole soit respectée même en son absence aussi bien par la mère que par l'enfant .
              ° le papa est un père s'il fait exister la fonction paternelle .
                            ** or 2 choses peuvent s'y opposer :
                1. si le papa n'est pas conscient de sa mission , s'il se sent incapable de la remplir , s'il a l'impression d'avoir aucune légitimité à le faire ( attitude qui peut être liée à son histoire personnelle = pas eu de père dans sa vie ou n'a pas été autorisé par lui à devenir père à son tour ).
               2 . à l'inverse , des enfants se retrouvent " sans père" parce que leur papa barre la fonction paternelle en se substituant à elle ...cas des pères dictateurs ( se prennent pour dieu le père ) , ou qui ne disent pas la loi mais la font ( fantaisie, voire névrose , folie ) : l'enfant n'a alors pas de re-père pour lui apprendre les lois humaines   ;il a un papa tout puissant , terrifiant et fascinant auquel il va soit se soumettre soit s'identifier ...et il sera peut-être lui-même plus tard dictateur .

     
     
    💗 LA MÈRE JOUE UN RÔLE IMPORTANT DANS LA CONSTRUCTION DU PÈRE
          * elle a même un rôle fondamental : il n'y a pas de père sans mère ...
          * elle a le pouvoir - exorbitant - d'être la seule à pouvoir nommer le géniteur , à pouvoir dire qui est le père de son enfant , or on peut regretter que rien , dans notre société , ne l'oblige à le faire ! car le père appartient à l'enfant ! ...et l'enfant devrait donc avoir au moins le droit de toujours connaitre l'identité de son père !
         * elle a aussi le pouvoir de donner à son enfant , une image de son père , du géniteur , s'il est absent , par la façon dont elle en parle et du papa présent ( géniteur ou non ) par le biais des relations qu'elle entretient avec lui ( qualités et défauts du père ) .
       **l'image que l'enfant aura de son père dépend toujours de ce qu'en dit la mère
    ex : aucun enfant n'a peur d'un père coléreux si la mère explique qu'il n'est pas méchant et qu'elle -même n'a pas peur ..
    ex : n'importe quel enfant croira que son père est un imbécile si sa mère le croit ...ce qui est encore plus dommageable pour les petits garçons qui en s'identifiant à une mauvaise image du père , auront une mauvaise image des hommes et donc d'eux-mêmes .
         * la mère est celle qui a la possibilité de faire exister le père , quand il n'est pas là , en se référant à ses paroles et son autorité .
    ex : si le père vit à la maison , " fais cela parce que ton père te l'a demandé "
          s'il ne vit pas à la maison , " ton père n'aimerait pas que tu fasses cela " .
        * la mère qui rend pour l'enfant , son père présent même s'il est absent physiquement , intervient " au nom du père " : elle fait exister la fonction paternelle et permet à l'enfant de l'intérioriser .
        * inversement , une mère qui ne tient pas compte de la parole du père ou accepte - souvent à la demande de l'enfant - de lui cacher tel ou tel évènement ," barre la fonction paternelle ".
       * si le papa est dictateur , la mère doit et peut aider l'enfant à " se fabriquer " du père dans la tête ....en expliquant en quoi son papa outrepasse ses droits , pas en le dénigrant ...mais en expliquant ce qui s'est passé dans son histoire , ce qu'il a subi : la mère donne ainsi à l'enfant un repère par rapport aux vraies lois et un point d'appui pour lui permettre de résister à son papa quand il dérape : cela n'empêche en aucun cas l'enfant d'aimer son père .
                    ** les enfants , quand ils comprennent les raisons des errances de leurs parents , ont toujours pour eux des trésors de compassion .
     
    💗 QUE SE PASSE-T'IL LORSQU'IL Y A DES "PANNES DE PÈRE " ??
       * aider l'enfant à se construire en lui " un père " lui permet d'accéder à 2 choses essentielles :
                      1. à la symbolisation et au langage : c'est - à dire le fait de constater que son père peut être présent même absent physiquement ; comprendre que les MOTS qui nomment les choses peuvent exister quand les choses sont absentes ; PARLER c'est faire exister les choses , en leur absence . par LES MOTS ; les retards de langage sont souvent dus à des " pannes de père" .
                     2. au respect des limites et de la loi : si la parole du père n'existe plus dès qu'il n'est plus là , un enfant ne peut pas comprendre que , en l'absence de tout policier susceptible de verbaliser , une voiture s'arrête au feu rouge .
                   ** le non- fonctionnement de " l'instance paternelle " dans la famille est la cause majeure de la plupart des délinquances .
      * il est vrai que des instances sociales peuvent la suppléer en apportant à l'enfant des repères que sa famille n'a pas pu lui donner .( éducateur , enseignant , juge peuvent transmettre " des paroles paternelles " .)
     
    💗 " TU SERAS UN HOMME , MON FILS "
       * "porteur " et " passeur" de l'instance paternelle pour ses enfants des 2 sexes , le père a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils .
        ** le père est le pilier de la construction psychique du petit garçon ...celui qui peut aider son fils à grandir en le " sortant des jupes de sa mère " , en le poussant à acquérir une autonomie physique , à se débrouiller seul ( se laver , s'habiller ...) , celui qui donne une place et un avenir en lui signifiant l'interdit de l'inceste : " ta mère est ma femme - à toi de grandir pour avoir plus tard ,une femme à toi " , celui qui le " nomme " garçon ,le soutient dans son identité de garçon et lui donne la fierté d'être un garçon
      ** un garçon a besoin d'être " reconnu " par son père .
      ** le père a également un rôle essentiel à jouer par rapport à la sexualité du garçon , en l'informant sur son anatomie , en l'aidant à comprendre que la sexualité humaine n'est pas une affaire de force brutale et un accouplement de bêtes en rut, mais une affaire de respect de l'autre et de paroles .
       ** le père est enfin et surtout un modèle de vie ; c'est l'éducation qui transmet l'exemple et c'est en s'identifiant à son père ( en faisant comme lui ) que le petit garçon grandit .
        ** le père tient sa place de père par rapport à l'enfant , s'il tient sa place d'homme par rapport à sa femme ou sa compagne , s'il montre à l'enfant qu'il est lui - même soumis aux lois qu'il lui demande de respecter = alors le petit garçon peut devenir un homme .
     
    💗 EN CONCLUSION , 3 IDÉES - CLÉS À RETENIR =
                ° L'INSTANCE PATERNELLE EST ESSENTIELLE : l'enfant a besoin d'intérioriser la place et la fonction d'un père , tiers séparateur entre lui et sa mère , et qui représente l'autorité et la loi .
                ° tous les papas ne sont pas des pères ...même s'ils s'occupent de leur enfant, les pères   n'ont pas tous conscience de leur mission particulière soit par incapacité soit par empêchement .
                ° le père est un modèle de vie pour le petit garçon ; il a un rôle spécifique dans l'éducation de son fils ( interdit de l'inceste , fierté d'être un homme , humaniser sa sexualité ) .
    @ A SAVOIR ...Les hommes doivent pouvoir passer du temps avec leurs enfants et les enfants pouvoir profiter de leurs parents . Une plaquette éditée par le CNIDFF ( centre national d'information sur  les droits des femmes et des familles )www.infofemmes .com prône " prenons le temps d'être père " !
    il semble qu'il y aie une réelle volonté de favoriser une meilleure répartition des tâches et des rôles dans les sphères familiales et professionnelles .
              ° 66, 4% des pères ont demandé leur congé paternité en 2004
              ° 36 % des hommes estiment  qu'il est difficile de concilier leur travail avec le rythme et les horaires de scolarité ou de garde d'enfant.
     
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  • @ POUR EN SAVOIR PLUS :
  • Elever un garçon aujourd'hui : en faire un homme , pas un macho . Stéphane Clerget  - ed. Albin Michel 
  • Le père, à quoi ça sert ? : S.et M .Nabati—Ed. Jouvence
  • Tu seras un homme - féministe- mon fils ! Aurélia Blanc - ed. Marabout
  • mère et fils : Alain Braconnier - ed. odile jacob                                         
  •  les filles et leurs mères - Aldo Naouri - ed .odile jacob                               
  • les pères et les mères - Aldo Naouri - ed . odile jacob                                
  •  l'empreinte de la mère- Christiane Olivier - ed . denoël
  •                                                                                                                                                 

                            
***** EN CE DIMANCHE 4 JUIN ....
BONNE FÊTE À TOUTES LES MÈRES ...
ET À TOUTES LES MAMANS !!