LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

lundi 4 avril 2016

* MANGE TA SOUPE ET ...TAIS-TOI ! Une autre approche des conflits parents -enfants ( 2e partie )


SUITE DE LA 1ÈRE PARTIE - MARS 2016 -

 _ Voici donc ces moyens concrets et pratiques et leur mise en œuvre dans des situations de conflits réels ou apparents :
@ une bonne réponse : la recherche de gains mutuels ; stratégie et méthodes du PARENT NÉGOCIATEUR .

° En la pratiquant dès aujourd'hui avec vos enfants , par la force de l'EXEMPLE , vous allez leur donner la possibilité de découvrir et d'appliquer un autre modèle de résolution des conflits ,plus créatif , plus constructif , et donc plus efficace : sacré service que vous leur rendez pour l'avenir ,,,n'est- ce pas votre votre but de parents?° le parent négociateur va s'efforcer de transformer le face à face en problème à résoudre ensemble : prendre le temps de s'asseoir, de parler , de dialoguer , d'écouter , de ne jamais rompre la communication , de trouver des objets différents et évalués différemment par les parties , de les lier entre eux , de trouver des compensations et de s'ingénier à trouver des portes de sortie honorables ...vaste programme !

L'ENFANT NÉGOCIE AVEC SES PARENTS :

En fait , conscients de leur faiblesse , les enfants recourent intuitivement à la négociation pour obtenir de leurs parents ce qu'ils désirent : ils ont vite compris que le rapport de force leur était défavorable : la persuasion leur apparaît rapidement comme un moyen plus approprié pour convaincre :
ex: quand le bébé jette son hochet hors du berceau , il cherche à mesurer son influence sur ses parents et le monde qui l'entoure ; il veut découvrir jusqu'où il peut aller : dès qu'il fait la corrélation entre pleurer et une plus grande attention de la part de ses parents , il a commencé à apprendre l'art de la négociation !
Autre ex: cette petite fille qui ne voulait pas aller à l'école un jour de grand soleil reprenant un argument de ses parents comme quoi il ne fallait pas rester au soleil trop longtemps « car je vais devenir marron très vite »!  elle montrait ainsi à ses parents qu'en l'écoutant , ils étaient en cohérence avec leurs propres principes …
ex: les enfants  ont recours de manière intuitive à des pratiques utilisées par des négociateurs chevronnés : « papa , maman , j'ai quelque chose à vous dire ...» ...façon de retenir notre attention , style : « j'ai une question à vous poser » « j'ai une idée à vous soumettre » de manière à capter l'écoute et l'attention de l'interlocuteur et de vous permettre de disposer de quelques secondes pour préparer votre discours .
Mais le plus  souvent , vos enfants  vont utiliser les procédés que vous utilisez pour eux ( les parents sont toujours des modèles , des exemples !) « je veux ma glace tout de suite , j'ai dit »
Quand après avoir subi un refus , les enfants  pleurent tout en levant les yeux pour vous regarder de temps en temps :ils cherchent à exercer une  pression psychologique sur vous .« si tu ne me donnes pas une glace tout de suite , tu n'es plus mon papa...(que j'aime ) » ...chantage affectif !
Quand ils vous mentent en répondant à vos questions par « je ne sais pas » alors qu'ils savent que vous savez que ce n'est pas vrai...ils sont de mauvaise foi!
Quand pris par un accès d'agressivité à votre égard , ils vous frappent ...ils essaient la violence physique pour vous convaincre.
NE SOYEZ PAS L'ARROSEUR ARROSÉ ,  LA VICTIME PAR ENFANT  INTERPOSÉ , DE VOS PROPRES PROCÉDÉS !! 



@ QUELS SONT LES BUTS DU PARENT 

NÉGOCIATEUR ? La différence entre un parent efficace et les autres :les quelques minutes qu'il investit pour réfléchir à son objectif avant d'agir !
Etant donné que la relation parent-enf ant est faite pour durer , le  but de tout parent est de  faire en sorte que cette relation fonctionne toujours  bien tant qu'elle durera , donc fondée sur l'acceptation plutôt que sur l'affrontement ( de plus ,cette relation  doit être entretenue )
Rappel des buts que vous pouvez vous fixer :
° trouver une solution mutuellement acceptable et non pas remporter une victoire
° développer l'autonomie et la capacité de vos enfants de se prendre en charge :les aider à être des adultes responsables .
° renforcer leur amour-propre , leur donner confiance en eux-mêmes et les convaincre de leur valeur personnelle.
° les aider à appuyer leurs actions  sur leur propre réflexion etc...
° apprendre à négocier avec votre enfant  permettra de satisfaire vos intérêts de parents sans briser sa volonté d'agir: objectif évident mais  * essentiel de définir ce qu'est la négociation .
Définition de la négociation :
 ° bien souvent on pense que négocier c'est amener l'autre à agir contre son gré : erreur qui les conduit souvent à l'impasse.
° autre définition qui permet de mettre au grand jour la stratégie d'approche du parent négociateur fondée sur la recherche de gains mutuels : la négociation est une communication destinée à inventer de nouveaux choix pour gérer un différend ou sortir d'un blocage dans une situation où il y a des intérêts communs et des intérêts opposés. Le résultat doit permettre de préserver la relation et être plus avantageux que le coût du conflit .


° voici donc les 5 étapes de cette approche :

* 1e étape : chercher la désescalade :
       ° pour qu'il y ait désescalade , il faut être nécessairement 2 : chacun prend position , la défend , attaque les fondements de l'autre et finit par attaquer la personne. D'où une spirale infernale attaque- défense- justification -attaque qui alimente la charge émotionnelle , fait perdre la raison jusqu'à faire perdre de vue la relativité des enjeux.
        ° alors comment éviter d'envenimer le débat , désamorcer la tension et calmer le jeu , renverser le processus ?
              - d'abord comprendre que votre réaction de parent alimente la machine de l'escalade :.la crainte de la défaite donc entretien du conflit !
- Or , pour inverser la vapeur, il suffit qu'une des parties cesse de jouer le jeu habituel  , il vous appartient en tant que parents d'agir unilatéralement dans ce sens ...en utilisant l'un ou l'autre de ces moyens :

@ éviter soi-même d'alimenter l'escalade : l'ado : « je veux sortir » , vous « tu resteras à la maison » générateur de tension garanti ! Alors que ne pas répondre par la contre-attaque agressive permet à l'autre de se défouler et de se calmer .
            @ attendre que la pression engendrée par l'émotion soit tombée ; si vous essayez de raisonner votre enfant  , il va résister farouchement et se murer encore davantage dans ses positions .Cela engendre votre colère et vous énerve ...alors le conflit se solde par une impasse.
                       @ apprenez à vous "désensibiliser ": vous avez tendance à démarrer au quart de tour et l'enfant  le sait : vous êtes alors victime de vos vieux réflexes ! Vous n'avez pas la même sensibilité que votre conjoint .Alors , il convient donc :
° d'identifier vos zones de haute tension ; les touches d'une machine sur lesquelles il suffit d'appuyer pour obtenir l'effet désiré ; faites un effort systématique de repérage sur plusieurs jours , ardu mais vraiment rapidement récompensé.!

ex: le mari « en agissant de la sorte , tu me fais penser à ta mère …! » ; ex: une enf à sa mère : « je sais ce que tu veux , que je meurs pour te débarrasser de moi. Là tu seras contente ...»!
° de vous entrainer à les "désensibiliser " : pas question de vous dévitaliser mais vous dédoubler et vous dissocier de ce qui vous fait réagir : entrainez -vous  à entendre et réentendre aussi souvent que nécessaire la mot qui tue ou la phrase qui assassine !
° ou alors utilisez la résistance de l'enfant  , c'est-à -dire aller dans le même sens que celle-ci; ex: au lieu de dire : « tu mangeras ce que je t'ai préparé » , adoptez la même position que l'enfant  et dites : « d'accord , ne mange pas » ou « ne mets pas ton pull » .Vous pouvez même aller jusqu'à l'inciter à transgresser l'interdit : « il n'est pas question de te laisser manger ce bon yaourt » ! ; s'il est dans sa phase d'opposition systématique , il mangera , ne serait-ce que pour se retrouver en désaccord avec vous .
OBJECTIF : ce n'est pas marquer des points , mais briser la spirale infernale d'escalade fondée sur des actions et réactions en retour .

* 2e étape : d'abord comprendre votre enfant avant de s'en faire comprendre .

              ° parler et écouter la communication: tentation majeure de vouloir accaparer la parole pour argumenter , se défendre et chercher à persuader l'autre : or pour que votre enfant  veuille bien entrouvrir une fenêtre vers son monde intérieur et vous permette de mieux le comprendre, montrez votre esprit d'ouverture ...donc inverser la tendance naturelle en vous  montrant déterminé à comprendre votre  enfant : acheter d'abord son message avant de vendre le vôtre permet de résoudre convenablement le conflit sans laisser personne sur le carreau, en préservant la relation .
 ° peaufinez votre diagnostic : en effet , quelle chance avez-vous de modifier le point de vue de votre enfant  si vous ignorez sur quoi il se fonde .
 ° n'attaquez pas les positions de votre enfant  mais cherchez à les comprendre : climat propice à l'échange qui favorisera la probabilité d'apparition d'autres solutions mutuellement favorables .
° montrez que vous cherchez d'abord à comprendre votre enfant  et que vous êtes disposé à être influencé par son point de vue ; plus  facile pour l'inciter à participer à l'invention d'une nouvelle option .
               °2 techniques dans votre boite à outils de parent négociateur :
1 .le questionnement : questions ouvertes et non questions fermées ; 

° questions ouvertes : « quelles » , « comment » « pourquoi» « quoi »
° questions fermées : « est-ce que ?»
° questions ouvertes formulées de manière à laisser l'enf ant exprimer son point de vue librement sans influencer la réponse , elle ne traduit pas l'opinion personnelle du parent sur le sujet ( efficace !)
° les questions fermées laissent peu de liberté de réponse à votre enf ant, réponse du type monosyllabique : « oui » , «non » , « jamais » ferment le dialogue et obligent à une autre question : interrogatoire .
~ la question en relais permet de faire préciser l'idée émise par votre enfant  , de creuser davantage sa réflexion , d'aller plus  loin dans l'exploration de ses mobiles , de passer d'une opinion à un fait .Complète la question ouverte : « peux -tu en dire un peu plus ? » « qu'entends -tu par là ?» « peux-tu péciser pourquoi ? Combien ? Etc..»
° indispensable que votre attitude ne soit pas perçue comme un interrogatoire , voire une mise en accusation , sinon il va se fermer sur lui-même . 


2 .l'écoute active : écouter est essentiel! L'enfant  a besoin d'être assuré que l'adulte l'a compris , il a besoin d'entendre répétés par vous son point de vue ou ses arguments : chance d'être écouté à votre tour.
° l' écoute est l'aptitude la moins développée sur cette terre et peu de gens savent la pratiquer efficacement...pas encore enseignée à l'école mais auparavant  c'est le rôle des parents !
 Écouter pleinement avec une attention totale : c'est le niveau d'écoute  le plus élevé , tous sens mobilisés : oreilles , yeux et cœur en essayant de percevoir les émotions et les sentiments cachés derrière les mots : c'est l' EMPATHIE .
         ° écouter : mettre momentanément entre parenthèses préjugés et certitudes : se sentant moins menacé et donc moins vulnérable , l'enf ant va être encouragé à découvrir ses besoins cachés et à se dévoiler ,Si écouter exige de vous un gros effort , ce sera vite récompensé ; en effet, l'enfant  conscient de cela aura la preuve de l'estime que vous lui portez : quelqu'un d'important et sens de sa propre valeur …

à faire pour montrer à votre enfant  que vous l'écoutez vraiment : la reformulation (« si j'ai bien compris ...» « autrement dit » « je voudrais m'assurer que je t'ai bien compris ..»  et l'acquiescement silencieux ( hochements de tête , léger murmure d'encouragement à continuer ;laisser le flot d'émotions et de paroles se déverser , cela va calmer votre enfant )
À éviter: lui couper la parole , l'interrompre ,sauter du coq à l'âne , poser des questions sans attendre les réponses , préparer la réponse pendant qu'il parle .
Une fois que l'enfant  est assuré d'avoir compris , expliquez votre point de vue : allers et retours entre comprendre l'enfant  et se faire comprendre de lui jusqu'à ce que chacun ait le sentiment que l'essentiel a été entendu ...possibilité d'inventer des solutions avantageuses .

@ quelques astuces pour savoir comment écouter les enfants  pour les comprendre et leur parler pour qu'ils vous écoutent:
mettez vous dans la peau de l'enfant  pour comprendre la situation de son point de vue et non du vôtre .( rappelez vous  quand vous étiez enfant  !)
utilisez une communication claire
donnez un ton apaisant à l'échange , utilisez ses mots
mettez vous en phase avec son attitude et ses gestes
exprimez vos sentiments et vos émotions sans l'accuser d' en être responsable. "je " plutôt que "tu " . " je me sens énervée " et non "tu m'énerves " …: exprimer ses émotions encourage l' enfant  à le faire lui-même .
Formulez les émotions de votre enf ant
évitez les dévalorisations ,les attaques personnelles , les mots qui tuent : « tu me rends malade » , « tu es un bon à rien »
évitez les a-priori à son égard
importance aux messages sous-jacents portés par les mots et perçus par l'autre .
Silence , patience et humour même dans les situations difficiles ...mais pas de sarcasme ni de moquerie.


*3e étape : mettre au jour les besoins et préoccupations : la conduite de l'enfant est  toujours  déterminée par un besoin à satisfaire .
Besoin d'affirmer son indépendance    / b.esoin d'être pris en charge
de défier ses parents / de rester petit
de sécurité , de protection
de justice , d'équité
d'aimer , d'être aimé
d'être valorisé
    1. important -dans une situation de conflit -de cerner ces besoins
    2.oubliez ce que l'enfant  vous demande et recherchez ce qu'il veut réellement . COMMENT ?


        °ne vous enfermez pas dans une position : soyez ouvert .« si nous pouvons trouver une solution qui me convienne autant qu'à toi , je n'hésiterai pas à l'adopter»            ° énoncez vos propres intérêts ( ne retenez pas les infos : cela constitue un frein majeur ) ; plutôt que de dire : « il faut que tu ailles dormir , tu es fatigué » , dites ; « ton père et moi avons besoin d'un moment de tranquillité pour nous retrouver »                
        ° demander à l'enfant  d'imaginer les conséquences de votre solution en utilisant le « et si ...» ou le « supposons que ..»qu'est-ce que ça changerait pour toi ? Quels inconvénients y verrais-tu ? Simulation , scénario imaginaire projeté sur la table de la négociation.
           ° poser la question « pourquoi ?» ...mais difficile pour les petits d'exprimer leurs besoins , et pour les plus  grands , peur d'être incompris .interrogez plutôt l'enf ant sur les raisons de vos exigences : « à ton avis , pourquoi désirons-nous que tu agisses ainsi ?
            ° faire l'hypothèse d'une mise en pratique de ses idées : « tu dis ne pas vouloir dormir dans ta chambre parce que tu as peur du noir , et si je laisse la lumière de ta petite lampe allumée , est-ce que tu auras moins peur ?» : si votre enfant acquiesce , il s'agit d'un besoin réel et non celui de continuer à partager la vie de ses parents , à l'inverse ,le  refus serait le signe indéniable d'un faux besoin .
             ° puiser dans vos souvenirs d'enfance pour énoncer des hypothèses sur ses besoins : « quand j'étais petit , j'avais peur du noir et je ne voulais pas quitter mes parents » , « à ton âge , je trouvais injuste d'être obligé d'aller me coucher alors que mes parents restaient au salon » ; si confirmation , gagné! Sinon essayez encore !
              ° être sensible à ses réactions émotionnelles : « je pense que tu es énervé parce que tu es jaloux de ta sœur à qui je viens de faire un câlin » ; si l'enfant dément violemment , l' indication est précieuse sur le bienfondé de l'observation ! Rougir , bafouiller , tousser, baisser les yeux parle mieux que des mots !


* 4e étape : rechercher la 3e voie:
le compromis est  en général la meilleure solution obtenue par les démarches classiques : le fruit du marchandage est peu créatif !
Or en ce qui concerne la négociation : un bon négociateur doit viser le niveau le plus  élevé se rapprochant de l'optimum : gain mutuel maximum ou solution gagnant / gagnant
donc , s'il s'agit d' inventer d'autres solutions que le compromis , quelles voies permettent de créer des solutions qui procurent des gains mutules maximum ? Quels moyens favorisent la créativité ?

Anecdote de l'auteur :mes 2 enfants  Laura et Rémy , âgés de 6 à 4 ans occupent le même chambre depuis leur naissance (une  autre chambre plus petite ayant été transformé en bureau ) or les disputes sont de plus  en plus fréquentes à l'heure du coucher , les enfants  s'accusant mutuellement d'empêcher l'autre de dormir, situation s'aggravant chaque jour . Un soir chaos total : les enfants très excités , se battent , maman est à bout : ils ne veulent plus dormir dans la même chambre , chacun voulant rester dans la grande .Papa se fâche , envoie les enfants   se coucher ..mais 1h après escalade : papa se fâche et envoie chacun dans son lit « comme quoi pour négocier , il faut être disponible !» « c'est lui qui a commencé » « non , c'est elle » « de toute façon je reste là » « non c'est moi »ASSEZ ! dit PAPA : « il y a une grande chambre et une petite chambre , je ne sais pas comment faire pour vous satisfaire tous les 2 ; c'est sûr vous ne partagerez plus la même chambre . J'en parlerai demain avec maman , Maintenant , il est tard , dormez ! » papa réalise alors:   je venais tout simplement de les exclure du processus de prise de décision !
    A ce moment Laura dit : « moi j'ai une solution » ! « moi je  reste 12 mois dans la grande chambre et Rémy 12 mois     dans la petite et après on change !» Papa se calme ,     attendri , soulagé ...et pas peu fier de sa fille : « 12     mois c'est     long , on pourrait plutôt décider 6 mois »
   
nouvelle option inventée par la fillette qui réglait le problème de la chambre en     partageant le temps pour rendre l'accord équitable !
         ° le choix de celui qui occuperait la grande chambre se fera par tirage au sort     ..,moins d'une semaine après , Rémy -qui occupait la grande  chambre était couché par terre sur sa couverture à côté du lit de  sa sœur ! 2 ans après : les enfants  ont souhaité revenir les 2 dans la   grande  chambre et transformer la petite en salle de jeux .!!
         ° Donc succés du procédé conforté par la réflexion d'une personne qui avait vécu ce même problème  ...que  les parents avaient réglé en s'appuyant sur le droit  d'ainesse: sa  sœur avait obtenu la grande  chambre ,« je ne l'ai toujours pas digéré ,     cette injustice me révolte encore !» le risque est encouru chaque fois     que les parents tranchent au nom de leur principe de pouvoir     sans le véritable consentement de l'enfants : vieux jouets.     Vêtements , changement d'école …
!! attention !! 

 

*** ALORS COMMENT FAIRE POUR INVENTER DES SOLUTIONS DE RECHANGE ? COMMENT TROUVER CETTE 3E VOIE ?  

 Plusieurs solutions issues de vottre  créativité et de votre attitude d'ouverture à la nouveauté !
1. inventer une nouvelle option : ex . Relaté par une mère qui avait préparé des œufs durs en entrée pour le diner de ses 2 enfants  ( 4 et 6 ans ) : « je n'en veux pas » réponse unanime! Tentations de la maman :les envoyer se coucher ou les obliger à faire ce qu'ils refusaient ...puis décision :chercher les intérêts derrière les positions : 

« pourquoi? »..à l'ainée « pourquoi ne veux tu pas manger ton œuf ? » « parce que je n'aime pas le jaune » ; réponse du cadet : « parce que je n'aime pas le blanc !»
solution trouvée : donner 2 jaunes au 1e et 2 blancs au 2e ...et tous les 3 contents ! 

Exemple  trop parfait ? en tout cas mise en évidence d'une découverte majeure de l'art de négocier : les intérêts ne sont pas toujours en conflit , opposés ou contradictoires , ils sont tout simplement différents ...d'où la possibilité d'inventer une option nouvelle qui satisfait pleinement ou au moins les intérêts prioritaires des 2 parties.

2. élargir le gâteau :penser plutôt richesse que pénurie : augmenter les ressources disponibles en argent , en temps , en matériel : la solution .
Ex: les enfants se disputent autour d'un paquet de chips : apportez-en un 2e; ils se bagarrent car chacun veut un vélo , un magazine : achetez 2 vélos , 2 magazines ; certes cette solution n'est pas  valable tout le temps : il est bon de laisser le conflit produire d'autres types d'approche : apprendre à patienter , à retarder la satisfaction , à partager , ..et apprendre la frustration.


3. réduire le coût d'acceptation de l'autre: : il y a compensation spécifique de positions inconciliables à 1ère vue:
ex n°1 :
position mère : « va te coucher maintenant »
- intérêt mère : avoir un moment de tranquillité pour se livrer à ses activités d'adulte
position fille : « non , je ne veux pas y aller »
intérêt fille : garder ses parents un peu plus longtemps et ne pas être exclue de l'activité des adultes. Peur d'être seule .
Demande réelle et intérêts sous-jacents .
Problème recadré : comment réduire pour l'enfant  le coût d'acceptation de la règle ( négociée ) d'être dans son lit au plus tard à 20h30 ? ( par ex ) : * accorder 10mn supplémentaires ; * compenser sous forme d'une histoire : intérêt commun : vous vous faites obéir et il y a compensation souhaitable pour elle ( bénéfices des histoires et des contes pour le dévt de l'enfant  ) * occasion de clarifier et négocier avec votre enfant de nouvelles règles concernant l'heure du coucher .
        .
ex n° 2 : récit d'un père qui a offert un vélo à son fils de 5 ans pour son anniversaire . Son vélo ancien a été donné à la petite sœur ...qui fond en larmes : « je veux un vélo neuf moi aussi » ; le papa : « tu as l'impression que tu n'as rien eu de neuf ? Qu'est-ce qu tu veux pour ton vélo ? » « un klaxon » : le problème est  réglé ainsi sans frustration
l'enfant  a besoin de cohérence interne . Utilisez des formules qui ne suscitent pas de résistance .


 4. faire un essai limité dans le temps:
tester pendant une période limitée la situation préconisée réduit le risque de rejet en bloc .
Ex: la mère : « il faut que tu ailles faire un stage en Angleterre pour te perfectionner en anglais » : le fils : « non je ne veux pas y aller , de toute façon , je m'enfuirai »  ; la mère : « vas y une semaine et si cela ne te plait pas , tu reviendras ...» marché conclu sans cris ni larmes .


 5. offrir une compensation non spécifique :
l'un obtient ce qu'il désire et l'autre reçoit une contre-partie qui n'est pas liée au coût encouru .
Ex:un  père est parti en voyage -d'affaires et sa fille souhaite son retour plus tôt : délai non négociable .
Le père : « tu as envie que je revienne vite parce que je te manque ? » ( hypothèse sur le besoin )
le fille : « oui , tu me manques , je veux que tu rentres vite » ( ratification positive )
le père : « toi aussi tu me manques , et je reviendrai quand j'aurai fini mon travail .Je t'aime beaucoup  tu sais . Que puis-je te rapporter pour compenser ta patience ? » 

( donner son intérêt ; reconnaître celui de l'autre , élargir pour donner une satisfaction )
la fille : « tu m'apportes un cadeau ..ce que tu veux  papa , n'importe quoi mais rapporte moi quelque chose » ( compensation non spécifique ) : pour la fille , l'important : l'amour de son père plus  que l'objet en lui-même .
Mise à jour du besoin partagé qui a renforcé les liens affectifs entre les 2 .
les situations de désaccord sont des occasions inestimables en terme de création de conditions favorables à la résolution de conflits plus graves : ce sont de vrais repères pour vos enfants .


6.céder sur un point mineur pour vous et majeur pour votre enfant  : ex : le témoignage d'un papa qui emmène sa fille tous les matins en 6e au collège et s'étonne à l'approche de l'hiver qu'elle ne porte pas le blouson acheté l'année dernière : « je ne peux plus le mettre , il est trop petit » le père :« cela m'étonne , nous l'avions acheté l'année dernière et nous l'avions choisi grand pour qu'il t'aille plus longtemps »  la situation se répétant plusieurs jours de suite , le père s'exprime : « ce blouson ne te plait plus tu n'as plus envie de le mettre, tu peux me le dire , ce n'est pas grave , mais ne me dis pas qu'il ne te va plus » la fille : « oui je n'ai plus envie de le mettre » le père : « je n'ai pas la possibilité de t'en racheter un maintenant mais je te propose de porter ton blouson jusqu'à Noël et je t'en offre un en cadeau de noël » la fille : « d'accord papa »  promesse tenue.
Ce type de solution multiplie les objets de négociation au lieu de se cantonner à l'objet initial. IL est essentiel d'aider l'autre à trouver une sortie honorable pour lui, en aidant l'autre à obtenir ce qu'il désire , sans s'oublier soi-même , l'accord est possible et la relation préservée.


  7.accepter une perte à court terme pour un gain plus  grand à long terme : ex: l' achat d'un ordi est de plus  en plus l'occasion d'une négociation parent-enfant : la charge financière étant souvent un  frein pour les parents .
voici un moyen permettant de satisfaire tout le monde : que l'enfant  se charge de la vente de l'ancienne nintendo à un copain ; de leur côté les parents s'engagent à fournir la différence de prix en contrepartie de l'utilisation , à des heures définies , du nouvel équipement : à l'objet " remplacement de l'ordi " a été lié l'objet " usage de celui-ci " : petite perte à court terme consentie contre un plus grand gain à long terme.


  8. utiliser une procédure objective indépendante de la volonté des parties
:« c'est pas juste » cri du cœur souvent entendu par les parents : goût amer d'injustice ,besoin d'équité , besoin de justice sans humiliation insupportable !
si désaccord sur l'orthographe d'un mot : le dictionnaire tranchera , votre enfant  apprendra son usage .
S'il se plaint d'avoir une trop petite part de gâteau , la balance fera l'équilibre
s'il n'admet pas que  le temps accordé à la télévision , à  l'ordi ou dans le bain , est passé; branchez la minuterie ou regarder l'horloge ensemble
procédure très astucieuse assurant l'équité quand il s'agit de leur faire partager quelque chose : l'un coupe et l'autre choisit !
Ex: une maman raconte qu'elle a toléré de donner du coca à ses enfants  en partageant  le contenu d'une petite bouteille entre eux « c'est pas juste , il en a plus que moi !» proposition de la maman : « dorénavant , nous ferons autrement , l'un de vous versera le coca et l'autre choisira le verre qu'il préfère . ( pile ou face puis tour de rôle ) problème résolu :ce que la maman a observé : le soin apporté par celui qui remplissait les verres sachant que celui qui allait choisir n'allait pas manquer de prendre le verre le plus  rempli !
Tour de rôle et tableau de bord sont des applications pertinentes permettant des renégociations ultérieures en cas d'imprévus .


9. recourir à une tierce personne: autre parent ou grand -parent, frère , sœur, oncle , tante ou ami ou toute personne ayant la confiance des 2 parents : une tierce personne neutre constitue un  recours ultime en tant que médiateur : non impliqué dans le conflit , il offre la chance de trouver une issue élargie .
cette approche est en fait  rarement utilisée car les parents ont peur de se montrer incapable de gérer le conflit .


10. inventer une solution de portée différente :rappel de l'exemple  des chambres ci -dessus cité : l' accord permanent est devenu provisoire .
alors quelques règles de bon sens :
faites participer votre enfant à l'élaboration de la solution : son adhésion sera plus  facile ,il aura le  sentiment que vous êtes avec lui et non contre lui .
Commencez par demander à votre enfant  ses idées sur les manières susceptibles de régler le problème  : l'impliquer dans le processus d'invention de la solution .
Évitez les contre-propositions immédiates : ne rejetez pas les idées émises , invitez votre enfant  à vous les expliquer …
montrez -lui les efforts que vous faites pour trouver des solutions :réconforté , il se sent encouragé à coopérer à son tour.
Devant un impasse , proposez des solutions sous forme de suggestions,  ne jamais se satisfaire d'une acceptation rapide de l'enf ant ; préférable d'insister sur le caractère non obligatoire de votre solution .
Face à une exigence inacceptable , reformulez-la comme si c'était un choix possible parmi d'autres au lieu de le rejeter en bloc .
Garder à l'esprit que quelle que soit l'issue , il faut qu'il sauve la face ;la porte de sortie doit être honorable et en aucun cas indiquer qu'il s'est déjugé .


    *une étape importante : profiter des accalmies pour consolider l'accord:
°toute négociation a 3 phases: la préparation , la conduite et le suivi .( 3e souvent négligé pourtant hyper-importante pour les  négociations à venir )

                           
rappel : la relation parent-enfant  doit avoir une continuité dans le temps et la durée : il est important de formaliser par écrit les engagements pris de part et d'autre et la manière utilisée pour y parvenir .
1e recommandation : associer les enfants  à leur rédaction : adhésion , caractère solennel et respect , possiblité de renégociations …
2e recommandation : afficher l'accord dans un endroit visible : motivation pour les enfants .
3. c'est quand ils sont calmes que les chances de faire passer vos messages sont les plus grandes .
Conditions de succès :identifier le non -négociable et négocier le négociable ...du point de vue de l'enfant  aussi ( ex. règles de sécurité d'une manière générale non négociables -ne pas prétendre qu'elles sont négociables sinon blocage )
ex: une maman témoigne que sa fille de 7 ans ne voulait jamais la laisser sortir le soir avec son mari « je ne veux pas que tu sortes , tu es déjà sortie l'autre soir , vous nous laissez toujours seuls , nous on s'ennuie pendtant que toi tu 't'amuses avec papa au restaurant ; 's' ajoutent des pleurs et des  cris ...» Plusieurs fois , la maman avait cédé emmenant les enfants  avec eux , qui devenaient vite infernaux et gâchaient la soirée : chaque fois , des masses d'énergie étaient dépensées en vain . ( culpabilité , intervention du papa ?? , se priver de sortir , se frustrer ,)  ...« jusqu'à ce que je comprenne que plus on cédait , plus elle continuait , plus elle devenait tyrannique , plus elle nous faisait chanter ...» un soir où les parents avaient vraiment besoin d'être seuls , « ce soir papa et maman ont vraiment besoin d'être seuls ; si j'ai bien compris , ce que tu désires c'est t'amuser ...alors je me demande comment nous pouvons faire pour nous amuser toutes les 2 mais pas ensemble ? » silence de la fillette ..maman : 

« et si nous invitions une petite copine à passer la soirée avec toi : tu pourras t'amuser avec elle , elle pourra même dormir là ...qui veux -tu inviter ? »  « Jessica »..sa maman fut d'accord , enchantée à l'idée de passer aussi une soirée tranquille : choix du menu pour le diner , invitation à dormir , déjeuner ensemble le lendemain et jeux ….solution idéale qui apporta  satisfaction  à tout le monde ! La maman de Jessica invita à son tour …
Cette anecdote met en valeur ce que disait F.Dolto : « les enf aiment vivre avec ceux de son âge mais les parents pensent que leurs enfants  ne peuvent être heureux qu'avec eux .Pour leur permettre d'acquérir leur autonomie , mettre au préalable les enfants  dans leur classe d'âge , les parents demeurant dans la leur »
aider l'enfant  à trouver sa motivation exacte ; l'aidez à la clarifier : une fois votre hypothèse confirmée par l'enfant  , élargissement du gâteau ou invention d'une nouvelle option : IMAGINATION ET CRÉATIVITÉ ...SOLUTION FINALE FONCTION DU BESOIN RÉEL De L'EnFant  ET des CONTRAINTES DE LA SITUATION .Voir le problème du point de vue de l'enfant  et non seulement du vôtre .



Voilà donc le cheminement à suivre pour aboutir à ces accords gagnant -gagnant qui procurent un bénéfice ou un avantage mutuel ; autrement dit l'art de sortir des dilemmes : « je cède » ou « j'impose » , « je sors » ou « je ne sors pas » ,
« je l'emmène » ou « je la laisse pleurer »

_ A RETENIR :
 Le parent négociateur a pour but d'instaurer avec son ou ses enfant( s)   une communication destinée à inventer , à créer de nouveaux choix
( la 3e voie )pour apporter une solution au conflit : accords gagnants-gagnants procurant un bénéfice ou un avantage mutuel :comment ?


1. " JE ME POSE" : je prends le temps , j' ai la volonté de ne pas alimenter le conflit ( mots , expressions , attitudes ..);j'identifie mes "zones de haute tension " qui me font réagir et je m'entraine  à les désensibiliser .

2. " J'ÉCOUTE " mon enfant : écoute active (tous sens en éveil )- phase essentielle -

3. " JE REFORMULE " les propos de mon enfant: reformulation "perroquet" : employer ses mots , ses expressions de façon exacte ,qui démontrent l'écoute active et la prise en considération de ses demandes .

4. " JE LE QUESTIONNE ": questions ouvertes complétées de questions relais ...surtout pas d'interrogatoire !

5.  " JE METS À JOUR SES BESOINS , SES PRÉOCCUPATIONS " : indispensable de les cerner et de rechercher , derrière les demandes , ce qu'il veut réellement . ( étape difficile )

6. " J'EXPRIME MES BESOINS " :
absolument nécessaire d'oser les dire au lieu de les "camoufler " sous des injonctions à l'égard de l'enfant  ce qui constitue un bel exemple pour vos enfants .

7.  " ENSEMBLE NOUS RECHERCHONS LA 3e VOIE " : important d'être ouvert à toutes propositions – même "farfelues " - créativité et imagination en éveil .: la solution finale est fonction du besoin réel de l'enfant  et des contraintes liées à la situation .

8.  " NOUS PROFITONS D'UN MOMENT DE CALME POUR CONSOLIDER L'ACCORD " 


* SUGGESTION : AFFICHER CES PRINCIPES UTILES POUR LES AVOIR TOUJOURS À PORTÉE DES YEUX ! CELA VOUS RENDRA SERVICE !!


   
                     * SUITE EN MAI :

 LE PARENT MÉDIATEUR ( CONFLITS ENTRE LES ENFANTS )- 3e et dernière partie-