LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


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Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
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RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

mardi 26 février 2019

CE QUE VEULENT VRAIMENT LES ENFANTS ! QUELS SONT LEURS VRAIS BESOINS FONDAMENTAUX ?? ATTENTION !! UN ENFANT N'ÉCOUTERA PAS TANT QU'IL N'AURA PAS ÉTÉ ÉCOUTÉ



Ce que veulent vraiment les enfants : QUELS SONT leurs besoins fondamentaux ? A SAVOIR : un enfant n'écoutera pas tant qu'il n'aura pas été écouté .

  BESOINS...
Nous courons tous après nos besoins. Besoin de repos, besoin de reconnaissance, besoin de stimulation,…Leur absence ou l'insatisfaction partielle provoquent « déséquilibre » et émotions désagréables.
Lorsque les besoins sont satisfaits , nous nous sentons mieux et notre cerveau est de nouveau opérationnel pour raisonner, nous connecter, aimer, apprendre,…
Sauf que la façon idéale d’accéder à ces besoins n’est pas souvent connue, même des adultes !
Alors, on crie, on critique, on reproche, on adopte des comportements bizarres, on boude, on fuit, etc. alors qu’il suffit souvent de demander ce que nous attendons vraiment : on utilise le langage du corps à travers des comportements, des attitudes...
D'où , mise en évidence de 2 nécessités :
  1. la reconnaissance et l’expression des besoins de chacun
  2. la manière d’accéder à nos besoins
Le mot « besoin » est essentiel car il permet le décryptage de nombreuses attitudes des parents et des enfants.
Les parents, en tant qu’adultes ont un avantage de taille par rapport aux enfants car, pour beaucoup, le cortex préfrontal est formé et opérationnel ( cortex+ contrôle du cerveau émotionnel ) ;chez  les enfants,le  cortex préfrontal est en construction tandis que le cerveau émotionnel est  bien opérationnel mais ils ne peuvent pas le contrôler !
si l'émotion est forte , ils ne peuvent pas la réguler seuls car leur cortex préfrontal, c’est nous, leurs parents ! Appelons cela un pilotage du cortex préfrontal assisté par éducateur...
Et cette émotion forte prend le contrôle de l’enfant qui ne peut ni écouter, ni raisonner, ni prendre de la distance,…car toutes ces fonctions sont issues du cortex préfrontal.
Résumons à ce stade :
  1. * le cortex préfrontal des enfant est immature/ celui des parents est OK (normalement, c’est à dire sans stress et fatigue excessifs)
  2. * le cortex préfrontal a la capacité de réguler le cerveau émotionnel
  3. * l’insatisfaction des besoins se solde pas l’émergence d’une émotion désagréable
  4. * l’enfant ne peut ou ne sait pas forcément demander ce dont il a besoin pour satisfaire ses besoins
  5. * du coup, il adopte des comportements dictés par le débordement émotionnel sans que ces comportements ne constituent une action réparatrice
Moralité : l’enfant nécessite une assistance qui 
commence par…l’écoute.

Et pour écouter un enfant, il suffit d’adopter un petit réflexe mental face aux crises et autres réactions émotionnelles : se demander « De quoi a-t-il besoin et comment puis-je l’aider à l’atteindre ? »

Donc dans un premier temps : l'écoute empathique  favorisera le retour au calme de l’enfant qui retrouvera sa sécurité intérieure.
L’idée est de « récolter » (et souvent de deviner) ce que l’enfant ressent. De verbaliser oralement ce que nous croyons percevoir puis d’enquêter ensemble sur les besoins insatisfaits afin que la situation se reproduise le moins possible.


Les 16 besoins

 fondamentaux de tous 

les 

enfants :

* En Parentalité Positive, plutôt que de chercher à tout prix à détruire les « mauvais penchants » de nos enfants, à supprimer leurs « mauvais comportements », on s'intéresse plutôt à découvrir les causes profondes qui entraînent ces comportements. Faire disparaître la cause d’un comportement inapproprié  c'est souvent faire disparaître ce comportement !
* Pourquoi les enfants font-ils des bêtises ? Pourquoi n’écoutent-ils pas ce qu’on leur dit ? Pourquoi se bagarrent-ils ? Désobéissent-ils ?
Mais que veulent-ils ???
La réponse en réalité est très simple :
« Les enfants font des bêtises parce qu’ils ont des besoins auxquels on n’a pas répondu »


* en règle générale, la cause, l’élément déclencheur, d’un comportement qui nous dérange (colère, caprice, dispute entre frère et sœur etc…), c’est tout simplement un besoin non satisfait. les enfants sont comme nous: mécontents lorsqu'un de leurs besoins essentiels n'est pas satisfait ...la différence c'est qu'eux ont encore beaucoup de mal à gérer cette frustration .
* Etre à l’écoute de son enfant, et connaître ses besoins fondamentaux vous permettra de dénouer de nombreuses situations.
@ quelques principes de base :
*Besoins satisfaits = comportement adéquat
L’équation est simple : Un enfant dont les besoins ne sont pas satisfaits va chercher à les satisfaire par un autre moyen… souvent par un comportement inapproprié (pleurs, colères, cris etc.), alors qu’à l’inverse, un enfant dont les besoins sont comblés se sent bien intérieurement, adopte des comportements plus adaptés et coopère bien plus facilement.
* Connaître ses besoins… et avoir conscience des nôtres
Connaître les besoins fondamentaux de votre enfant vous aidera à mieux déceler ceux qui ont besoin d’être comblés, afin d’éviter qu’il ait recours à des comportements dérangeants ou inacceptables pour vous.
Mais avant cela,  important de préciser qu’en tant que parent, nous transmettons inconsciemment à nos enfants nos propres besoins insatisfaits. Si votre réservoir d'amour est rarement plein ( pour reprendre  l'expression chère à Isabelle Filliozat ) , votre enfant aura lui aussi du mal à remplir le sien correctement . Prendre conscience de nos propres blessures , de nos propres manques et essayer de  se réparer soi-même , est souvent un préalable indispensable avant d'espérer obtenir des résultats sur notre enfant.

* Répondre à ses besoins ne veut pas dire « être à son entière disposition »

D’ailleurs répondre aux besoins n’impose pas de ne plus respecter les vôtres ! important que votre enfant sache que vous aussi avez des besoins. Il est tout à fait capable de le comprendre et apprendra petit à petit à les respecter. Lorsque vous rentrez du travail et que vous avez besoin de calme, vous pouvez parfaitement expliquer à votre petit que vous aimeriez vous reposer 15 minutes dans le calme avant de le rejoindre pour jouer avec lui.

* Attention aussi à ne pas confondre besoin et désir , besoin et envie !

Chercher à répondre aux besoins de son enfant ne veut pas dire « céder à tous ses désirs ou ses envies ». Les désirs ou les envies sont des moyens de répondre aux besoins… et nos enfants sont très imaginatifs, ils ont des désirs ou des envies aussi multiples que fantaisistes ! Souvent ces désirs ou ces envies ne sont simplement pas réalisables ou ne nous conviennent pas ; alors important de chercher le “besoin non satisfait” qui se cache derrière le désir ou l'envie , afin de proposer à l’enfant des alternatives « raisonnables » pour satisfaire son besoin.
Exemples : Souvent, Lou avant de dîner nous réclame des gâteaux. Elle « désire » des gâteaux, mais son besoin non satisfait c’est tout simplement « la faim » (à son âge, il est parfois difficile d’attendre jusqu’à l’heure du dîner). Comme il n’est pas question pour nous de lui donner des sucreries avant de passer à table, nous lui proposons généralement un bout de pain… qu’elle accepte sans problèmes, oubliant son désir de gâteaux.
J’ai envie d’une glace signifie peut-être que j’ai besoin de manger.
J’ai envie d’avoir ce ballon coloré suggère probablement un besoin de stimulation.
J’ai envie d’un bonbon mais j’ai surtout besoin d’un câlin car je suis stressé(e).
Les envies ou les désirs occultent parfois les besoins lorsqu’on leur laisse trop de place et qu’on y accède facilement. Pour les adultes, ce sont ces achats compulsifs en période de déprime…l’envie tente de combler le besoin, vainement. Ou le gâteau , ou la plaque de chocolat dévorée à toute vitesse : « je ne suis qu'un gâteau , je ne peux pas régler ton problème ou satisfaire ton vrai besoin ! »
Ce qu’il est utile de savoir est qu’une envie ou un désir disparait si on s’appuie sur quelques stratégies comme la prise en compte orale de l’envie ou du désir (« Je vois que tu as très envie de cette poupée« ), l’humour (« Mais la poupée que tu as à déjà la maison va faire une scène !« ), l’imagination (« Tu imagines une poupée aussi grande qu’un immeuble. Tu monterais sur son épaule ? Vous iriez où ensemble ? « ),
Un besoin, lui, est directement relié à une émotion qui ne disparait que quand le besoin initial (et viscéral) est satisfait.
Donc, les enfants ont le droit d’avoir envie ou de désirer quelque chose (comme quiconque) mais ils ont surtout besoin qu’on les aide à identifier et satisfaire leurs besoins. Et ça, c’est la responsabilité des parents…qui doivent eux-aussi être capables de distinguer besoins et envies ou désirs pour eux !

@ Définition d’un besoin :

Le besoin est l’exigence destinée à combler un déficit de l’organisme (besoins primaires) ou ressenti comme nécessaire à l’existence matérielle ou morale.

@ Les 16 besoins fondamentaux :

~Les besoins de base :

  1. ° Le besoin de sécurité. C’est à travers les interdits, les frustrations, les limites, les règles, que nous donnons à l’enfant le sentiment de sécurité, mais aussi les bonnes bases de la socialisation.
  • Le besoin de stabilité : des horaires fixes, des routines régulières, une ambiance sereine à la maison et des réponses cohérentes.
  • Le besoin de boire et de se nourrir. L’alimentation joue un rôle essentiel dans l’établissement de la relation affective notamment les premiers mois pendant l’allaitement ou les biberons. Plus tard, lorsque l’enfant éprouve le besoin de manger avec ses mains, il est important de le laisser faire, car cela répond à un besoin d’exploration et lui permet de développer son sens du toucher… c’est aussi pour lui une source de plaisir. Besoin qui perdure quel que soit l'âge .
  • Le besoin de dormir et surtout de voir son rythme de sommeil respecté. rythme perturbé : non seulement un déséquilibre nerveux avec des inévitables troubles du comportement, mais des troubles de la croissance : il a été prouvé une relation entre le sommeil et la sécrétion de l’hormone de croissance. Bien dormir permet à l’enfant de bien grandir ! Comme les adultes cependant, les enfants peuvent être de petits et des gros dormeurs. Les besoins de sommeil sont variables mais voici quelques repères !
    o Nouveau né : 20 heures
    o De 1 à 3 ans : 15 heures (12 heures par nuit + 3 heures de sieste)
    o De 3 à 6 ans : 12 heures (10 heures par nuit + 2 heures de sieste)
    o Vers 10 ans : 10 heures
    o Adolescent : 8 ou 9 heures
    o Adulte : 7 à 8 heures
besoin dont il faut faire prendre conscience aux adolescents ...qui raccourcissent parfois dangereusement leur temps de sommeil au profit d'heures passées sur tablettes, téléphones ou autres jeux vidéos ...
  • Le besoin d’être propre. Les pratiques d’hygiène corporelle (le change, le bain, le brossage de dents etc…) assurent à l’enfant une bonne santé, le confort et la détente du corps. Elles leur donnent aussi les premiers points de repères (quand elles s’insèrent à une « routine » quotidienne) et leur offre des moments forts de découvertes (l’eau, le savon, les bulles, le chaud, le froid etc.). A revoir aussi à l'adolescence ...
  • Le besoin de communiquer et ce dès la naissance ou même avant.


  • Le besoin d’être respecté dans son rythme de développement. Nos attentes se doivent d’être réalistes, en fonction de son stade de développement psychomoteur, affectif et social ...tendance de parents actuels à vouloir faire sauter des étapes à l'enfant .
  • Le besoin d’apprendre et de jouer (d’apprendre en jouant). Notre rôle de parent est plus de prendre appui sur le désir d’apprendre de l’enfant, en lui offrant un environnement favorable : un espace, un mobilier, un matériel (jeux, jouets etc.) adapté à ses besoins du moment et à ses compétences, plutôt que de chercher à le diriger dans son apprentissage en lui imposant telle ou telle activité. Le jeu est le vrai travail des enfants.

  • Le besoin d’explorer, de découvrir, d’expérimenter, d’observer. L’enfant a besoin de s’approprier l’environnement dans lequel il vit, pour maîtriser progressivement ses actions.
  • Le besoin de plaisir : pour passer à l’action, pour apprendre et s’éveiller, l’enfant doit « avoir envie de faire ». Notion de plaisir très importante quel que soit l'âge ...et doit rester prédominante .
  • Le besoin de sorties. Les sorties, les promenades (à pied, en vélo ...), sont bénéfiques à l’enfant. air et soleil dont il a besoin pour être en bonne santé (l’oxygénation stimule les défenses de l’organisme et favorise l’appétit et le sommeil), et lui donnent surtout l’occasion de connaître un univers différent : d’autres lieux, d’autres personnes, d’autres enfants etc.

~ Les besoins affectifs :

  • Le besoin d’être aimé, inconditionnellement, pour ce qu’il est. ...et tel qu'il est . Besoin d'un réservoir d'amour . Besoin de présence, de contacts physiques et affectueux .
  • Le besoin d’attention : l’enfant doit savoir que nous sommes à son écoute et que c’est important pour nous qu’il aille bien.
  • Le besoin d’être apprécié pour ses qualités.
  • Le besoin du respect : de sa nature, de sa personnalité, de ses goûts, de son désir de faire ou de ne pas faire, de ses capacités etc.
  • Le besoin d’accompagnement : de soutien, d’encouragement, de compliment (EFFORTS, MANIÈRE DE FAIRE PLUTÔT QUE RÉSULTAT FINAL ), de rituel qui l’aide à franchir certaines étapes (séparation, coucher, naissance , étapes de la vie etc.).
  • le besoin de faire ensemble : principes de l'éducation danoise ...

    Quand les enfants sont petits, on peut utiliser des pictogrammes ou des photos illustrant tous ces besoins, l'enfant pourra alors montrer le besoin qu'il ressent.


@ les besoins "essentiels ..vitaux " sont plutôt « faciles » à satisfaire, à partir du moment où nous avons décidé de donner plus de poids à la relation, au bien être et à l’écoute des besoins des autres… plutôt qu’à la satisfaction immédiate des désirs, prônée par notre société de consommation.
@ si besoins de base essentiels satisfaits ...alors de quels besoins auxquels nous n'avons pas répondu , s'agit-il ...réflexion : « Les enfants font des bêtises parce qu’ils ont des besoins auxquels on n’a pas répondu » ???
 
° quand besoin non satisfait, émotion désagréable : d'où intérêt pour nous adultes de connaitre la liste de nos besoins dont nous avons difficilement conscience. Pour les enfants, la  recherche de besoins est encore plus essentielle car leur cerveau est immature , et les enfants sont submergés par leurs émotions les empêchant de raisonner ; l'émotion :est le signal que nous devons agir pour rétablir l'équilibre .
* justement,par ex. un enfant peut se mettre en colère lorsque nous l’arrachons à une activité qu’il affectionne et qui satisfait par exemple son besoin de stimulation et de divertissement.
Donc, l’idée est de respecter les besoins des enfants en leur spécifiant oralement ce que nous attendons et de partager ainsi nos propres besoins sous forme de demande claire. Les besoins de chacun sont compatibles.

* exemples de petites phrases bienveillantes pour respecter les besoins -ponctuels - de chacun :
Dans le livre « Grandir heureux et zen », Florence Binay nous livre quelques phrases bienveillantes à employer en guise de demande respectueuse : langage positif
« Dès que tu es prêt(e), tu vas au bain, t’habiller… cela te laisse le temps de finir ce que tu es en train de faire. »
« Dans 10 minutes, tu nous rejoins pour passer à table, sortir,.. s’il-te-plait. »
« De combien as-tu besoin de temps pour finir ton jeu, sortir du bain ? 10 ou 15 minutes ? Tu enclenches toi-même le timer/chronomètre ? »


 Isabelle Filliozat (dans son livre l’intelligence du coeur) a identifié 4 besoins affectifs essentiels :
  1. La confiance
  2. Se sentir exister
  3. Se sentir accepté
  4. Se sentir apprécié
Les phrases suivantes  répondent à ces besoins :

1.La confiance de base qui confère le sentiment de sécurité intérieure
« Tu existes pour moi, tu es important pour moi. »
« Je te regarde. »
« Je t’écoute. »
« Je te respecte. »
« Je t’aime parce que tu es toi. »
« J’aime vivre avec toi »
« Je t’aime. »

2.La confiance en ses sensations, en ses perceptions, en ses émotions
« Tu as le droit d’être triste/en colère/heureux… »
« Quelle est l’intensité de ton émotion ? »
« Je vois que ceci te blesse, je suis là. »
« Toutes tes émotions sont utiles. »
« Je reconnais tes émotions. »

3. La confiance en ses pensées propres qui permet de résister aux influences sociales et de s’affirmer
« Qu’en penses-tu »
« Tu es toi et je suis moi. »
« Tu as le droit d’être différent/ de penser différemment/ d’agir différemment »
« Tu as le droit d’avoir tes propres idées »

4. La confiance en ses ressources créatives, en ses compétences, en ses capacités
«Tu es capable. »
« Tu peux le faire. »
« Tu as les ressources en toi pour réussir. »
« Tu as le droit d’échouer. »
« Il est important de se tromper pour apprendre. »
« Plus tu t’exerceras, plus tu seras compétent. »
« Tu as le droit de ne pas être parfait. »
« Tu as le droit de faire des erreurs. »
« Tu as le droit d’échouer et de te relever. C’est ainsi que tu as appris à marcher. » 
« Tu peux décider de croire en toi. »
« Tu peux tenter ta chance dès que tu le souhaites. »
« J’aime te regarder faire… »

5. La confiance en ses compétences relationnelles
« Tu peux aller vers les autres. »
« Tout le monde partage les mêmes émotions et les mêmes besoins. »
« Tu as droit à ta place. »
« Tu es utile par ta simple présence. »
« Tu as autant de valeur que les autres. Toute vie humaine a une valeur. »
« Tu participes à l’humanité. »
« Tu as le droit de demander, de donner, de recevoir, de refuser. »
« Tu as le droit de demander de l’aide et d’apprendre des autres. »
« Tu as le droit de partager et de transmettre ce que tu sais.


 Catherine Dumontheil-Kremer dans son livre « une nouvelle autorité sans punition ni fessée« ,liste les principaux besoins des enfants :
Sur cette base,essentiel de se questionner chaque jour pour savoir s’ils sont assouvis. N’oublions pas que nous cherchons tous à assouvir nos besoins consciemment ou inconsciemment. Il peut en résulter des comportements que nous ne comprenons pas au premier abord.
D’où l’intérêt de se demander : « de quoi a-t-il besoin ? ». De plus, ce questionnement de curiosité et d’altruisme calme nos propres réactions émotionnelles excessives
 1. Le besoin de présence, de contacts physiques affectueux et d’attention (L’amour est le carburant de l’enfant )
2. Le besoin d’être écouté et accueilli  (écouter les émotions des enfants ) 
3. Le besoin de faire ensemble (Le temps dédié : un outil de connexion, d’encouragement et d’équilibre pour les enfants
4.Le besoin de se nourrir
5. Le besoin de dormir
6. Le besoin de bouger  ( l'important c'est de bouger ; méthode s'implante à l'école )
7. Le besoin de découvrir , d'explorer et d'apprendre ( le lâcher-prise parental est un grand pas vers l'autonomie de l'enfant )
8. le besoin de stimulation: 3 principes établis par les scientifiques :
* les êtres intelligents aiment avoir quelque chose d'intéressant à faire , cela aide le cerveau à se développer 
* les êtres intelligents feront n'importe quoi pour éviter de s'ennuyer , y compris des choses "bêtes " ou destructrices 
* les êtres intelligents préfèrent qu'il leur arrive des ennuis plutôt que rien du tout! 

 En résumé ,
les enfants font des bêtises parce qu’ils s’ennuient : trouvons-leur une activité qui les stimule....en sollicitant leur créativité et leur imagination ( car s'ennuyer est positif pour créer et stimuler son imaginaire!) OU MIEUX, LAISSONS -LES JOUER LIBREMENT ( EN TOUTE SÉCURITÉ BIEN SÛR!)
les enfants font des bêtises parce qu’ils se sentent indésirables : consacrons leur une attention entière et exclusive + des contacts physiques le plus souvent possible.
les enfants font des bêtises pour qu’on les remarque : repérons les sourires de la Joconde (sourire sans sourire). C’est le signe que l’enfant a besoin d’attention par rapport à une activité qu’il est en train de mener.
- les enfants ont besoin de quelque chose de précieux et d'indispensable que nous ne leur accordons peut-être pas assez souvent : l'écoute ..empathique, en pleine conscience . S'ils reçoivent cette écoute , alors ils nous écouteront
* si ses besoins sont non satisfaits , l'enfant fera tout pour l'obtenir : vraiment tout ! « Papa, Maman , écoutez -moi vraiment » Jacques Salomé 
 
* sachons aussi identifier les besoins derrière les "étiquettes " trop souvent collées aux enfants !!
un enfant anxieux ?? : besoin de sécurité
dépendant ? Besoin de développer son autonomie
dyslexique ? Besoin de réussir à lire
hyperactif ? Besoin d'apprendre à adapter son expression motrice selon les situations
impulsif ? Besoin d'apprendre à maitriser ses gestes et ses réactions
indiscipliné ? Besoin de règles et d'attention
inhibé ? Besoin de s'exprimer
isolé ? Besoin d'apprendre à se socialiser
paresseux ? Besoin de motivation
rejeté ? Besoin d' apprendre des habiletés sociales ( Les habiletés sociales correspondent à des savoir-faire comportementaux de nature verbale et non verbale mais aussi de nature cognitive et émotionnelle.)

samedi 2 février 2019

FÉVRIER...JE VOUS RÉVÈLE LES SECRETS DES PARENTS QUI ÉLÈVENT LES ENFANTS LES PLUS HEUREUX DU MONDE SOIT LE BONHEUR SELON L'ÉDUCATION DANOISE !



 
Un beau sujet 

de parentalité positive ... 

💟 Heureux comme un enfant danois

💟 HEUREUX COMME UN PARENT DANOIS

ouvrage de référence: 

Comment élever les enfants les plus heureux du monde


Jessica-Joelle Alexander et Iben Dissing Sandahl  
Paru en avril 2017 

 


💟 Et si le bonheur était aussi une question d'éducation ? En six principes fondateurs, un livre révèle les secrets des parents danois.
Cela fait plus de quarante ans que les Danois affirment qu'ils vivent heureux. Depuis 1973, la nation scandinave est ainsi classée par l'OCDE comme un des pays où l'indice de satisfaction est le plus élevé du monde et, depuis 2012, le World Happiness Report, rapport mondial sur le bonheur, autre classement élaboré par les Nations unies, lui accorde également chaque année une marche de son podium
💟 D'où vient cette capacité inaltérable au bonheur ? Les deux auteurs ,la psychothérapeute danoise Iben Dissing Sandahl et la journaliste américaine Jessica-Joelle Alexander,( mariée à un Danois) posent le postulat que si les Danois sont, depuis plusieurs décennies, invariablement heureux, cela doit être très lié à l'éducation reçue, cette éducation parentale à la danoise , unique en son genre !
Élevés dans le goût du bonheur, les enfants danois devenus parents transmettent à la génération suivante leurs remarquables aptitudes. 
 Quelle est alors la recette d'une éducation danoise ?
Q. C'est quoi, au juste, un enfant heureux?
question difficile parce que la plupart des enfants sont heureux. Ce qui distingue les enfants danois, c'est qu'ils sont en prime calmes, bien adaptés, bien élevés et résilients. Ils sont bienveillants, empathiques, et souvent très mûrs pour leur âge. Tout en restant vraiment des enfants. Au Danemark, on entend rarement, voire jamais, des enfants brailler. Il y a une confiance et un respect qui règnent, ce que je n'ai jamais vu ailleurs entre adultes et enfants. Ces enfants deviennent à leur tour des adultes heureux et bien adaptés, et cela se traduit dans toutes les enquêtes sur le bonheur, et ce, année après année, depuis 40 ans !
Q .En quoi consiste, exactement, cette éducation à la danoise?
Les parents danois sont très proactifs dans l'enseignement de l'empathie et de la valorisation d'autrui. Le succès, ici, est vu comme le fruit d'un travail d'équipe, et non comme le résultat d'un bon coup individuel. Les parents danois travaillent davantage l'estime de soi de leurs enfants (ce que je vaux, en relation aux autres), et moins la confiance en soi (davantage une question de ce qu'on peut faire ou avoir, en relation aux autres). Voilà ce qui, selon eux, est la source du bien-être et du bonheur à long terme.
Contrairement à notre système d’éducation qui privilégie les résultats scolaires, au Danemark, l’important est le bien-être de l’enfant, son bonheur. Pas de stress, mais de l’empathie, et beaucoup de jeux libres. L’enfant développe ainsi sa créativité. Pas d’activités extra-scolaires comme nous les pratiquons à outrance en France. L’important est de créer un environnement qui va stimuler l’enfant et le pousser à être créatif. Pas de télévision, encore moins de tablettes, des jeux que l’enfant va créer lui-même soit à l’intérieur soit à l’extérieur de la maison.
Le jeu, ici, est considéré comme la chose la plus importante, même pour apprendre, et ce, même au secondaire. On respecte beaucoup la zone proximale de développement, c'est-à-dire là où l'enfant est rendu dans ses apprentissages, en les aidant juste assez pour ne pas brimer leur joie d'apprendre par eux-mêmes. [...] Alors qu'en Amérique, en France aussi quand nos enfants jouent, on a l'impression qu'ils perdent leur temps et qu'ils devraient apprendre davantage. [...]
Autre différence : l'empathie. Au Danemark, l'empathie est enseignée à l'école, dès la maternelle. C'est aussi important que les mathématiques ou l'anglais. Tout est « vrai », ici. Les contes d'Andersen (le Danois le plus célèbre) n'ont pas été réécrits pour bien finir comme en Amérique. La petite sirène, par exemple, ne finit pas avec son prince. Elle meurt de tristesse et se transforme en écume de mer. En lisant ce genre de contes à leurs enfants, les parents peuvent aborder toutes sortes d'émotions et c'est prouvé, cela aide aussi à développer leur empathie. […]
 Enfin, la fessée a été interdite au Danemark en 1997. Les Danois usent de diplomatie avec leurs enfants, évitant les ultimatums. Du coup, c'est une culture très pacifiste. On gère les problèmes, au lieu de les sanctionner.
Et enfin, les Danois valorisent beaucoup le «hygge», une de leurs valeurs principales : le temps « douillet » en famille, le « nous » passant ici avant le «je».
Q Qu'est-ce vous espérez qu'on retienne de ce mode éducatif?
Ce que je souhaite par-dessus tout, c'est que les lecteurs remettent en question leurs propres façons de faire. il nous est souvent très difficile de voir à quel point notre culture façonne nos valeurs et notre façon d'élever nos enfants. Nos comportements sont si ancrés qu'on a tendance à peu les remettre en question. On tient pour acquis que c'est la seule façon de faire. Or, si on pouvait vraiment réfléchir sur la question, et peut-être n'implanter qu'un seul des aspects de l'éducation à la danoise - le «hygge», par exemple -, je suis convaincue qu'on aurait des générations d'enfants plus heureux.
@ en effet en France par ex. théorie psychanalytique, encore référence presque absolue : enf . animé de pulsions à contenir pour qu'il devienne un être social , ses comportements perçus comme mus par le seul principe de plaisir auquel les adultes doivent opposer le principe de réalité ; rôle du parent : poser des limites aux désirs , aux caprices, à la toute puissance de l'enf. D'où conflits , autorité ou laxisme .
Parentage ou parentalité positive : comportements expriment des besoins , rôle du parent : identifier ces besoins et les nourrir .
D'où nécessité de développer des nouvelles attitudes parentales, pédagogiques et efficaces, un autre regard sur l'enf .et la motivation de leurs comportements .
@ quelques infos sur le système scolaire danois :
Eric Hakonsson, chercheur en éducation danois, qui a travaillé trois mois dans la région grenobloise, nous a présenté l'école au Danemark.

L'objectif essentiel de la classe maternelle est de familiariser l'enfant avec la vie en collectivité. Il n'y a aucun objectif d'apprentissage à l'école maternelle.
Les enfants entrent à sept ans, dans ce qui est l'équivalent de notre école élémentaire.
Pendant neuf à dix ans, ils vont être scolarisés dans la même école, suivis par le même groupe de deux ou trois professeurs. Ils en sortiront à l'âge de seize ou dix sept ans, à l'âge où les adolescents français sortent du collège.
L'un des professeurs, toujours le même pendant toutes ces années, est plus spécialement chargé des relations avec les familles des élèves.
Enseigner aux mêmes enfants pendant toutes ces années permet, selon les propos d'Erik Hakonsson, de donner le temps nécessaire aux apprentissages. L'efficacité du système, en comparaison avec ceux des différents pays européens, d'après les études qui ont été faites, est moins bonne au bout des trois premières années ; mais les résultats des élèves, au bout des neuf à dix ans passés avec la même équipe d'adultes, sont supérieurs à ceux des élèves de tous les autres pays européens au même âge.
Les professeurs bénéficient de recyclages fréquents, en particulier lorsqu'ils quittent un groupe de grands élèves pour recommencer avec un groupe d'élèves plus jeunes. La liberté pédagogique des enseignants est très grande, leur responsabilité l'est aussi : difficile, lorsqu'on a en charge des enfants pendant autant d'années, d'incriminer le travail de ses prédécesseurs !
Les parents sont très présents et très participants à la vie de l'école. Ils sont consultés sur beaucoup de sujets, sauf... sur le travail pédagogique des enseignants, reconnus comme des professionnels.
Il est également intéressant de jeter un coup d'oeil sur les objectifs assignés à ces neuf à dix ans de scolarité obligatoire.
- L'acquisition des connaissances n'est qu'un point parmi douze.
- L'acquisition des formes d'expression, le "déployer son imagination", la préparation "à la vie dans une société démocratique" nous évoquent des pratiques possibles et généralisables...
L'organisation de la scolarité au Danemark ne peut que faire penser à ce qu'il est possible de faire au sein de l'école rurale française, celle des petites structures, classes uniques en particulier (mais pas seulement !)
- passer plusieurs années avec les mêmes élèves, et se donner ainsi le temps... de bien connaître les enfants et leurs familles…


@ L'ÉDUCATION DANOISE...OU LA RECETTE DES ENFANTS HEUREUX :
💟 les ingrédients :
° jeu
° authenticité
° recadrage
° empathie
° pas d'ultimatum
° hygge ( convivialité 100 % danoise )

 les étapes :

1. laisser l'enfant jouer seul :jeu libre, non structuré, sans surveillance adulte, sans horaires, sans recommandations . A L'école maternelle , ils ne font que jouer ; à l'école primaire ( à partir de 7 ans ) les cours finissent à 14 h et les enfants passent l'après-midi dans un lieu périscolaire où on ne fait rien d'autre que les encourager à jouer . Pas d'ateliers, pas de conservatoire, de leçons encadrées ; libre cours laissé à leurs fécondes activités .
« Le jeu c'est le travail de l'enfant, c'est son métier, c'est sa vie » Pauline Kergomard
° POURQUOI ?. Nous avons tendance à organiser des activités pour nos enfants car on croit que lorsqu'ils n'ont rien à faire ils perdent leur temps . ERREUR ! ( prouvé par des études ) le jeu libre réduit l'anxiété et favorise la résilience ( quoi de mieux qu'une petit chute pour apprendre à se relever!)
le jeu libre : développe les aptitudes sociales , l'autonomie, l'estime de soi, la souplesse et ...la démocratie .
° COMMENT ? Entre autres conseils : éteindre une fois pour toutes télé et écrans , laisser vos enfants explorer leur environnement , les entourer d'enfants d'âges différents et réfréner vos envies d'intervenir sans arrêt !
- L'imagination joue un rôle essentiel dans l' efficacité du jeu
- créer un environnement enrichissant : un environnement de jeu riche, une grande variété de matières et de supports s'adressant aux différents sens favorise le développement cérébral
- utiliser l'art : quand il y a création , il y a développement du cerveau ; il est préférable de ne pas monter comment faire mais fournir matériel artistique et faciliter la création spontanée.
- explorer en extérieur: dans la nature, il existe une multitude d'endroits où les enfants peuvent développer leur imagination et s'amuser : dans les bois, au parc, à la plage , partout ...un lieu sûr : lâchez-les et laissez -les partir à l'aventure en toute liberté .
- mélanger les âges  améliore l'efficacité de la zone de développement proximal ; les enfants apprenant naturellement les uns des autres et passant ainsi à une nouvelle étape de leur développement.( alternance entre diriger le jeu avec les plus jeunes et coopérer avec les plus âgés, ce qui leur enseigne le self -control et la négociation , aptitudes très utiles .
- leur donner la liberté et oublier sa culpabilité : l' enfant n'a pas besoin d'adultes ni de jouets .Il possède imagination et créativité : développement de leurs compétences , de leurs habiletés en jouant librement .Arrêter de se sentir coupable parce que nous ne faisons "rien " . le jeu libre leur manque !
- jouer vrai : si vous souhaitez jouer avec vos enfants il est préférable de vous investir 100 % sans avoir peur du ridicule : se mettre à leur niveau et lâcher prise , ne serait-ce que 20mn par jour vaut tous les jouets du monde !
- les laisser aussi jouer seuls : extrêmement important pour eux ; ils font semblant, imitent des voix, rejouent ce qui leur est arrivé ...immenses vertus thérapeutiques et développement de leur imaginaire et de leur imagination.
- créer une course d'obstacles : un espace pour jouer, sauter, grimper, courir , explorer , improviser en toute liberté sans vous stresser.
- impliquer d'autres parents : plus de parents adeptes du jeu libre et de son impact positif sur la santé des enfants  = plus les enfants  s'amuseront ensemble tout seuls , sans le concours d'adultes organisateurs. Le jeu apporte beaucoup aux enfants ; à nous de l'encourager et d'en parler aux autres parents .
- éviter d'intervenir trop rapidement : judicieux d'éviter de juger les enfants des autres trop durement et d'intervenir pour protéger les nôtres ! C'est en se confrontant parfois à des enfants "difficiles " que les enfants apprendront le self control et la résilience.
- lâcher prise : laisser les enfants se débrouiller seuls, si l'on ressent le besoin de les "sauver" , reculons d'un pas, inspirons profondément et disons nous qu'ils sont en plein apprentissage de compétences critiques pour leur bonheur !


2. être authentique:être honnête avec soi-même donne une plus forte conscience de soi. Éviter les les éloges à outrance et les félicitations du type : « tu es tellement intelligent!» ; encourager sur la base des efforts : méthode qui augmente l'estime de soi et la résilience des enfants. Ne pas cacher ses émotions mais les verbaliser tout en développant une écoute empathique pour leur environnement humain 
( pas de "mauvaises " émotions pour les danois )
° POURQUOI ? Être vrai , être authentique c'est refuser les histoires qui finissent toujours bien , les contes de fées où « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants» ; c'est arrêter  de submerger les enfants d'un déluge de compliments devant le premier gribouillage ou l'avion fabriqué en légo . C'est éviter aussi les étiquettes .
° COMMENT ? En vous concentrant sur les efforts plutôt que sur le résultat final . IDÉE : valoriser la persévérance et favoriser la résilience .Offrir des marques d'attention sincère et totale ( hors distraction numérique par ex ) . Développer l'humilité .
Ainsi les enfants développent leur propre motivation à agir .
- Débusquer les faux semblants : être honnête avec soi-même, être capable de ressentir et de nommer ses propres émotions , reconnaître et exprimer ses vrais sentiments, ses vrais pensées aide à rester sur le chemin qui rend heureux .
- Incarner l'honnêteté: répondre avec honnêteté aux questions des enfants qui savent parfaitement détecter les mensonges . ...sinon on sape leur habileté  à séparer le vrai du faux et les déstabilise.
- partager nos souvenirs d'enfant : les enfants aiment entendre vos expériences qui leur permettent de mieux vous comprendre et de se comprendre ( mêmes émotions que vous avez éprouvées par ex.)
- enseigner l'honnêteté : la présenter comme une valeur , par ex, dans le cas d'une bêtise, l'honnêteté nous importe plus que la punition , une relation honnête : atout critique à l'adolescence .
- lire des histoires couvrant tout l'éventail des émotions : ne pas avoir peur quand elles finissent "mal " ; choisir des livres traitant de sujets difficiles , qui ouvrent la discussion sur différents aspects de la vie : empathie, résilience , gratitude.
- encourager en commentant le processus , le travail : important de focaliser les encouragements sur le processus ou les efforts fournis par les enfants et non sur les capacités innées ; valoriser les efforts pour faire comprendre aux enfants que la persévérance compte davantage que les capacités dont on hérite au berceau : renforcement de l'estime d'eux-mêmes.
- éviter les félicitations systématiques : on ne s'émerveille pas quand le travail est facile , plutôt l'aider à affronter les difficultés .
- se concentrer sur l'effort et rester sincère : en cas d'échec ou d'erreur, se concentrer sur ce qui a été accompli, comment améliorer , aller plus loin : « je sais que tu n'as pas atteint ton objectif mais tu y étais presque ! On s'entraînera et cette fois tu y arriveras . Plus on s'entraîne, plus on progresse ! » Créer ainsi un état d'esprit de développement bénéfique dans tous les aspects de la vie professionnelle et privée.
- éviter les comparaisons : à nous d'enseigner aux enfants à ne pas se comparer aux autres , l'important c'est qu'ils déterminent s'ils ont fait de leur mieux, c'est plus efficace que la compétition permanente avec autrui .
- mettre l'accent sur l'unicité et l'authenticité de chaque perspective , la nôtre comme celle de l'enfant , en terminant les phrases par « à mon avis » ou « pour moi » : envoi d'un signal fort à l'enfant qui comprend ainsi que notre propre expérience d'une situation n'est pas nécessairement identique à la sienne . Respecter l'expérience de chacun , c'est construire la confiance et le respect . Chacun vit son expérience.

3. recadrer ou reformuler.: pour les danois, les enfants sont profondément bons ( bonté ) . Vision optimiste associée à un langage positif qui s'étale sur toutes les interactions sociales. Optimisme qui modifie les émotions ressenties ; voir le verre à moitié plein cultive les émotions agréables , gage de bien -être mental et physique pour toute la famille et durant toute la vie . Emotions qui ouvrent le champ de réflexion et contribuent à la relation parent -enfant ;
° POURQUOI ? La reformulation : art de présenter une situation sous un autre jour, un autre angle, une autre perspective plus positive évidemment . Pas d'optimisme béat mais réaliste . Au lieu de mettre l'accent sur ce qui ne va pas, se concentrer sur ce qui va ; Réaliste !
° COMMENT ? Si le petit Alfred a été méchant avec votre fils , par ex. rappelez à votre enfant que le même Alfred est souvent gentil, qu'il aime jouer avec lui etc...Evitez de mettre des étiquettes aux enfants ( il est paresseux ) concentrez vous sur ses gestes et ses actions ( il est fatigué aujourd'hui ) . L'humour : précieux secours .
- prendre conscience des discours intérieurs non constructifs : remarquer nos pensées intérieures négatives , prendre du recul, modifier son point de vue jusqu'à ce qu'une nouvelle compréhension se dégage permettant de recadrer sur les aspects plus agréables de la situation .
- s'entraîner à la reformulation : nos pensées sont-elles réalistes ? Peut-on changer la formulation ? Ex : « je n'ai jamais le temps de faire du sport » . « j'écris comme un pied », « ma belle-mère m'énerve au plus haut point », voir si on peut les reformuler : « j'arrive à bouger une fois par semaine », « j'écris bien si je fais attention », « j'aime ma belle-mère malgré nos différences» ...la reformulation est difficile mais elle modifie notre chimie cérébrale et influence notre bien -être . Tout ce que nous voyons et exprimons en mode négatif sur nous-mêmes , notre famille, nos angoisses , nos peurs se transmet à nos enfants ; la reformulation : un cadeau pour nous et eux pour mieux gérer les hauts et les bas de la vie ...
- éliminer le langage réducteur , noir ou blanc : JE DÉTESTE CECI , J'ADORE CELA , je serai toujours, je ne serai jamais, je suis comme ça, elle est comme ça ... langage qui laisse peu de marge de manœuvre ; s'efforcer d'employer un langage plus tempéré , moins tranché ; accepter plutôt que juger : cela diminue les rapports de force avec vos enfants et votre conjoint.
- externaliser : séparer l'action de la personne .Au lieu de « elle est paresseuse » ou « il est agressif » , placer le problème en dehors de l'individu et non à l'intérieur . Pas d'étiquettes ...on sépare l'acte ou le comportement de la personne .
- réinterpréter l'histoire de l'enfant avec davantage de tendresse : lister les plus gros défauts de l'enfant et ses comportements les plus problématiques : les décrire en une phrase EX ; « ELLE N'EST PAS TRÈS DOUÉE POUR LES ÉTUDES » , « IL EST BUTÉ » . ; réécrire ces phrases en identifiant l'origine des comportements .EX : l'enfant "pas très doué" peut adorer lire et s'intègre facilement dans un groupe ; l'enfant "buté " montre peut-être de la persévérance et n'abandonne pas en cours de route . Se concentrer sur le côté positif du comportement de l'enfant afin qu'il se sente apprécié dans sa différence plutôt qu'étiqueté défavorablement. Reformuler les conclusions négatives sur notre propre identité et sur celle de nos enfants en séparant le comportement de la personne ; cela signifie plus d'affection pour soi-même et eux-mêmes.
- employer un langage constructif : et non un langage réducteur : poser des questions pour aider les enfants à identifier les émotions à l'origine de leurs actions , à reconnaître leurs intentions et celles des autres : apprendre à se sortir de situations difficiles.
- manier l'humour : montrer que l'on comprend son enfant et alléger la situation avec de l'humour qui aide à changer de perspective . Ne pas annuler l'expérience ou l'émotion de l'enfant.

4.encourager l'empathie. l'empathie est essentielle pour les danois. ( enseignée dès l'école maternelle ) implique de comprendre l'autre, de s'y intéresser, de respecter ses faiblesses et de ne pas cacher sa propre vulnérabilité , qui nous rapproche les uns des autres car renforce les liens et inspire la solidarité . Acte de bienveillance .
° POURQUOI ? L'empathie soit l'art de "se mettre à la place des autres est essentielle ! " . Important : l'espèce humaine n'aurait pas survécu sans solidarité et empathie .
° COMMENT ? En enseignant à votre enfant à reconnaître ses émotions, en évitant de juger les comportements des autres, en vous rappelant toujours qu'un geste est toujours en fonction d'un contexte et en tentant de comprendre le pourquoi du geste en question .ex : pourquoi Alfred a frappé son ami ? Non ce n'est pas parce que c'est un enfant agressif ( éviter toujours les étiquettes ) mais parce qu'il était fâché . Pourquoi était-il fâché ? Comment aurait-il pu agir autrement?etc…
- comprendre son propre style d'empathie : quelques questions à se poser : ° que signifie l'empathie pour moi ? Que signifie t-elle pour mon compagnon ? Quelles sont nos valeurs fondamentales ? Suis-je dans le jugement de moi-même ? Des autres? de mon compagnon ?.
..comment changer de langage pour exprimer plus d'empathie et émettre moins de jugements ?...rappel : les enfants nous imitent donc travaillons vers davantage d'empathie .
- comprendre les autres : s'entraîner à comprendre l'autre au lieu de le juger ou de lui faire honte : se mettre dans ses chaussures : pratiquer l'empathie .
- remarquer et identifier les émotions : aider l'enfant à voir les émotions des autres et à ressentir les siennes sans imposer notre jugement. « Ta copine était en colère ? Sais-tu pourquoi ? Que s'est-il passé ? » et non : « elle n'aurait pas dû se mettre en colère comme ça!»
- lire, lire, lire : les études montrent que lire des histoires augmentent significativement le niveau d'empathie : lire toutes sortes d'histoires qui décrivent toutes les émotions : affronter la réalité permet de pratiquer l'honnêteté et l'authenticité , ce qui favorise l'empathie.
- soigner les relations les plus importantes : les  liens fragilisés provoquent des dégâts physiologiques et psychologiques ; l' empathie active la même zone cérébrale que le pardon ; des relations amicales et familiales riches de sens déterminent notre bonheur bien plus que notre richesse matérielle.
- montrer sa vulnérabilité: c'est améliorer ses capacités d'écoute sans craindre de se montrer vulnérable : la meilleure chose pour nous connecter les uns aux autres . Ecouter, se montrer curieux , reformuler en miroir ce qui nous est dit et utiliser des métaphores pour répondre avec bienveillance.
- chercher l'empathie dans l'autre : s'entourer d'amis et de membres de la famille disposés à pratiquer l'empathie et la compassion .
5.éviter les ultimatums : les parents danois n'ont pas de rapports de force avec les enfants et pas de violences verbales ou physiques ( loi qui prohibe les fessées depuis 1997 ) et autres humiliations qui s'appuient sur la peur des enfants. Le style parental danois est très démocratique ( style autoritaire réceptif ) : les parents posent les règles et définissent les consignes que les enfants sont censés respecter ; ils sont également à l'écoute de leurs questions autour des règles et des consignes .
° POURQUOI ? nous avons tendance à nous énerver quand un enfant n'obéit pas et parfois la fatigue aidant "on pète un plomb " . « je compte jusqu'à 3 , si à 3 tu ne viens pas ...» ...et ça ne marche pas ! Au Danemark , dans les écoles, les enfants élaborent ensemble les règlements : on vise plutôt à prévenir les mauvais comportements qu'à les punir ; les comportements des enfants sont vus d'un autre œil ; par ex. les 2 ans sont des " trodsalder" : l'âge des limites : pas des terreurs mais des enfants programmés pour tester les limites .les parents souhaitent des enfants respectueux , il est nécessaire d'en donner pour en recevoir ! l'éducation par la peur est contraire au respect mutuel .

° COMMENT ? Pas de recette miracle : respirez, réfléchissez, dédramatisez, : pas de mauvais enfant , que des mauvaises techniques parentales . Visez l'éducation avant la punition , rappelez vous que certains comportements sont propres à certains âges et n'oubliez pas de voir toujours le positif de la situation (recadrer , reformuler )
- élaborer un plan d'action ( savoir nos valeurs éducatives), cesser fessées et claques ,stopper les cris -sauf en cas de danger -
- toujours séparer l'enfant de son comportement : les enfants mauvais et les parents mauvais n'existent pas : mais les comportements insupportables . Si !
- éviter les rapports de force : penser "gagnant -gagnant " plutôt que « comment faire pour gagner ?»
- éviter de blâmer l'enfant : assumer la responsabilité de ce qui se passe , la fois suivante vous ferez mieux
- voir les enfants comme foncièrement bons : nous sommes persuadés que les enfants sont censés repousser les limites , tester les règles..non ! C'est comme ça qu'ils grandissent , ils ne sont ni mauvais, ni manipulateurs .
- éduquer les enfants : c'est les guider,les nourrir, leur enseigner , inutile de les punir , trouver d'autres façons d'aborder des comportements pénibles, Eviter les étiquettes car les mots ont un poids. Un comportement ce n'est pas l'enfant.
-recadrer : chercher d'autres situations présentant nos enfants sous un meilleur jour ; le recadrage rend plus bienveillant et plus heureux.
- ne pas oublier : on reçoit ce que l'on a donné , le bon comme le mauvais ; si vous ne vous contrôlez pas , vos enfants ne se contrôleront pas .
- impliquer son compagnon, sa compagne : un seul parent autoritaire réceptif ,ou un seul parent parvenant à garder son calme peut faire la différence mais à 2 c'est encore mieux .
- énumérer nos ultimatums : dresser la liste de ceux que nous utilisons ..sont-ce ceux que nos parents nous posaient ? Renversons la situation.
- penser à l'âge de l'enfant : que peut-on demander à un enfant de l'âge du nôtre ? Où en est-il dans sa zone de développement ? Chaque âge a un thème et des attentes spécifiques ; les enfants ne sont pas des adultes miniatures.
- accepter toutes les émotions des enfants qu'elles soient ou non celles que nous désirons qu'ils aient : tout le monde a des passages difficiles , ne pas stresser à ces moments-là pour ne pas attirer l'attention sur le côté désagréable ..et respecter la capacité de l'enfant à s'auto-réguler.
- ils ne rouspètent pas pour rouspéter : c'est une forme de communication , signe d'une grande indépendance que nous pouvons apprécier au lieu de nous focaliser sur le côté désagréable de leur grogne .
- replacer les comportements pénibles dans leur contexte : y a t'il des bouleversements dans sa vie qui pourraient expliquer son changement de comportement ?
- identifier ce qui nous fait craquer: important de connaître de qui déclenche nos emportements ; que peut-on faire quand on en arrive là pour se calmer ? Écouter nos besoins .
- montrer que l'on écoute : l'enfant a besoin de voir que l'on est à l'écoute , que son besoin est entendu et compris même si nous ne pouvons pas répondre positivement . Répéter sa demande , lui expliquer pourquoi on ne peut pas la satisfaire . Enseigner le respect , montrer du respect et nous serons respectés.

6. pratiquer le hygge ( hu-gueu ) .terme danois sans équivalent signifiant la convivialité , le confort douillet avec ses proches, le cocooning . Véritable art de vivre .
° POURQUOI ? LES Danois chérissent ces "moments douillets ensemble " : mode de vie : on passe du temps en famille, avec les proches, les grands-parents, les cousins, à faire un peu tout et rien ENSEMBLE!on joue ensemble, on chante ensemble , on se raconte des histoires joyeuses ...parce que la vie en tribu donne un sens à l'existence , quand on est bien entouré , on est moins stressé et plus heureux. Etre heureux ensemble ici et maintenant . Sorte de réservoir affectif qui les incite à penser "nous " plutôt que "je "
° COMMENT ? Faire un pacte familial pour souligner l'importance d'être ensemble, en mettant de côté les conflits personnels , pour favoriser le bonheur de groupe . Amusez vous en famille, arrêtez de vous plaindre , voyez le côté agréable de la vie ensemble et de ces moments de proximité . Célébrez votre réalité familiale , vous en serez tous plus heureux !
-prêter le serment du hygge : lors de la prochaine réunion familiale , s'engager ensemble à mettre "je "" de côté , à éviter les conflits et les accrochages , pour mieux vivre l'instant présent.
- savourer l'instant présent ensemble : laisser ses soucis derrière la porte. Se dispenser de mettre l'accent sur les côtés désagréables de sa vie ou de celle des autres , de parler de ce qui est négatif ou de parler négativement des autres , de s'accuser les uns des autres,S'efforcer de vivre l'instant présent , convivialité, légèreté, jovialité, vitalité. les enfants copieront ce comportement
-pratiquer le recadrage : voyons la famille avec de " nouvelles lunettes "...les rassemblements familiaux sans stress augmentent le bien-être. Essayons de ne pas répéter toujours les mêmes comportements avec les mêmes personnes. Usons d'empathie, de recadrage.
- s'amuser ensemble : passer du temps en famille, jouer à des jeux en intérieur ou à l'extérieur auxquels tout le monde peut participer . Mettre ses préférences personnelles de côté , suivre le mouvement,et rire tout simplement.
- créer une atmosphère conviviale, " douillette " : éclairage chaleureux, décorations, cuisiner ensemble.
- arrêter de se plaindre : dès qu'on sent une plainte poindre le bout de son nez , chercher à aider quelqu'un . Si tout le monde agit ainsi , cela peut transformer radicalement le niveau de bonheur familial .
- en cas de stress, recadrer : outil vraiment puissant . Les pommes de la tarte ont trop rendu d'eau ? Super ! On la mangera à la cuillère ! Le match de foot a été interrompu à cause de la pluie ?allez hop ! On joue au monopoly ...compétence qui se transmet de génération en génération: cela aide les enfants à mieux gérer leurs propres réactions aux stress .
- rester simple :il y a  tellement de jouets ( enfants, adultes ) que les choses simples sont masquées : bruit du vent dans les arbres, les mots et expressions amusantes des enfants ; apprécions les petites choses simples et naturelles.
- rester présents et encourager ses enfants à faire de même : moins de jouets, d'iphone, et d'ipad, de consoles etc...pendant les rassemblements , aucun besoin : ils nous empêchent d'être présents.
- rester connectés les uns aux autres: s'entraîner à la convivialité partagée qui renforce les liens familiaux.
- encourager le jeu : inviter les plus âgés à jouer avec les plus jeunes "dans la vraie vie ", leur fournir de la peinture, les laisser jouer dehors ...limiter l'usage de la technologie à des moments précis.
- favoriser l'esprit d'équipe : concocter des activités en équipes pour encourager les enfants à travailler ensemble:chasses au trésor, construire une cabane, organiser un tournoi....libre cours à la créativité !
- se confier et partager ses difficultés : ( créer un groupe de mères ) si passage difficile, trouver personne à qui vous confier : réduire le stress et aide à surmonter l'épreuve .
- chanter : les enfants adorent chanter , les adultes aussi ..bonne humeur assurée.

*
le serment du hygge:( mot que seuls les DANOIS UTILISENT ) : CONVIVIALITÉ, CONFORT, COCOONING, IMAGINEZ UN ESPACE DOUILLET DANS LEQUEL LA FAMILLE PEUT ENTRER .
BUT : créer une atmosphère conviviale où chacun se sent en sécurité , où personne n'a besoin de se protéger des autres.
EXEMPLE :
D'accord pour :
° éteindre téléphones et tablettes
° laisser nos soucis à la porte ; d'autres moments pour discuter de nos problèmes . Quand on est dans le hygge, on crée un espace sécurisant où on peut de se détendre en agréable compagnie , stress dehors, pas de plaintes inutiles.
° chercher des façons d'aider pour que personne n'ait la charge de tout le travail
° allumer des bougies si activités intérieures
° faire l'effort délibéré d'apprécier la nourriture
° ne pas soulever de sujets polémiques , telle la politique ( pas de joute verbale ni de disputes )
° raconter des histoires drôles , mignonnes ou inspirantes de notre passé
° ne pas se vanter ...cela divise !
° éviter toute compétition ( penser "nous "au lieu de "je " )
° ne pas parler mal des autres , ne pas se concentrer sur ce qui est négatif
° jouer à des jeux auxquels tout le monde peut participer
° faire un effort délibéré pour ressentir de la gratitude pour les gens autour de nous qui nous aiment .

💟 CONCLUSION :
° essentiel de commencer par examiner notre paramétrage par défaut, nos penchants naturels , de manière à mieux comprendre où nous devons modifier notre façon de faire .
 
° prendre le temps de se regarder en face et voir ce dont nous avons hérité de notre enfance et que nous répétons : 1e pas vers un changement profond, vers une formidable et puissante façon d'être parent.
° une fois notre paramétrage identifié , mettre en œuvre ( une ou plusieurs ) "les recettes "du bonheur danois pour devenir -encore -plus heureux en famille, parents et enfants .