LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Aider les enfants à gérer leur frustration ! Pour vous Parents, des pistes d'Isabelle Filliozat / article de Aurore Aimelet / Psychologies Mars 2024 .

Personne n'aime les limites , les contraintes, les interdits ...même nous les adultes ! Mais surtout pas les enfants , qui ont besoin d&...

lundi 3 décembre 2012

ON NE PEUT PAS AIMER SES ENFANTS "PAREIL "....Réflexion sur le lien singulier parents-enfants .

* Les parents croient à un "amour égal" ....« IMPOSSIBLE ! » explique Claude Halmos psychanalyste « ET TANT MIEUX ! ...parce que chaque enfant est singulier et aimer différemment ne veut pas dire aimer moins » .

1. IDENTIFIONS CE LIEN PARENTS-ENFANTS ? 
            ° « et toi , tu préfères qui ? ton papa ou ta maman ? » ...ces questions faussement innocentes posées , sur un ton doucereux  , par des adultes sadiques et irrespectueux des enfants engendrent angoisse et culpabilité ...et les enfants devenus parents trouvent écho de cela chez le psy qu'ils consulteront un jour pour cerner et comprendre les liens qui les unissent à leurs propres enfants !! « est ce que j'aime autant tous mes enfants ? est ce que je les aime tous ? » ...ces questions lancinantes peuvent ravager la vie des parents en créant une immense culpabilité  ...mais pourquoi toutes ces questions ? la réponse est le plus souvent à chercher dans leur propre histoire : l'adulte qui a vu -enfant- ses géniteurs jouer indéfiniment au jeu des "différences " et "préférences" , ne peut envisager sereinement la question de l'amour qu'il donne à ses enfants ; idem pour celui qui -toute son enfance - a adoré ou haï de façon exclusive l'un de ses parents .

2 .EN QUOI CE LIEN EST-IL SINGULIER ?
          ° Parler de ce lien uniquement en terme d'amour revient à en nier la complexité : le lien à son enfant est parmi les plus complexes qu'un adulte puisse tisser . ...pour 2 raisons : 
                        1 . ce lien est le lieu de toutes les "projections " , de toutes les " répétitions " difficiles à repérer parce qu'elles renvoient à des périodes très archaïques de son histoire .Dans la relation à son enfant - la plus proche qui puisse exister - l'adulte retrouve souvent , sans le savoir, ce qui fut l'essence même des attachements les plus importants , les plus intimes , les plus enfouis de son enfance , la trace des 1ers " autres " de sa vie ...qui ont façonné aussi bien son esprit que sa sensibilité et son corps . 
                            L'enfant - son enfant- occupe pour l'adulte une place particulière : il est celui qui va lui permettre de faire renaître son "narcissisme primaire " , c'est-à dire le rapport qu'il avait à lui-même et au monde dans les 1ers temps de sa vie , à l'époque où , nourrisson , il se pensait le centre et le maître du monde : cette fameuse toute-puissance , la surestimation de soi et la toute puissance imaginaire auxquelles tout bébé doit progressivement renoncer , contraint d'admettre que la réalité ne lui obéit pas et qu'il est obligé pour vivre , d'investir d'autres que lui-même.
                             Devenu grand , tout adulte continue de rêver à la renaissance de cette toute puissance et , poussé par cet espoir , il va faire de son enfant , le dépositaire de son rêve : inconsciemment , il remet son enfant à la place de "sa majesté le bébé " et va lui demander de réussir là où il a échoué : devenir l'être puissant qu'il n'a pas pu être ...soumis à rien ni à personne ! L'enfant est alors d'emblée chargé d'une mission : celle de restaurer ses rêves perdus , de le venger de " l'épreuve de la réalité " qu'il a dû subir autrefois! 
                      2 . La complexité du lien parents-enfants n'est pas seulement affaire de fantasmes : c'est une réalité ! Aimer ses enfants , c'est éprouver des sentiments particuliers et particulièrement forts ..non pas pour un seul " objet" ( comme c'est le cas pour un père ou une mère ) mais pour plusieurs parfaitement différents les uns des autres : l'expression " mes enfants" rassure les parents et permet de mettre tout le monde dans le même sac ! Car CHAQUE ENFANT EST DIFFÉRENT ...non pas seulement par son physique , son sexe , son capital génétique mais aussi par ce qui émane de lui : dès ses 1ères heures , l'entourage va l'identifier volontaire ou passif , intéressé ou curieux ou replié sur lui-même ...mais aussi à sa naissance , chacun a déjà une histoire ! son psychisme est marqué de ce qu'il a vécu pendant la grossesse , lors de sa naissance et même des conditions de sa conception . Ces particularités -pour les parents- sont sources d'évocations conscientes ou inconscientes par ex : « il me rappelle mon père ! » . De ce fait , chacun des parents va adopter différemment l'enfant , chcun d'eux va avoir d'emblée avec lui un rapport singulier ...d'où ce lien chaque fois SINGULIER ET UNIQUE qui va varier aussi avec 
* le sexe ( lien mère *fille et lien mère -fils , idem pour le père )  * l'âge ( amour différent pour son bébé ou son ado )   * la personnalité , le caractère ..
Mais dans le couple parent -enfant , les différences sont aussi dans le camp des parents . ..comme le dit Françoise Dolto : « les enfants d'une même fratrie n'ont pas tous les mêmes parents » ,,,POURQUOI? 
           @ parce que chaque parent est différent à chaque naissance : consciemment ( pas à la même  phase de sa vie ) et inconsciemment , car chaque parent vit quelque chose de différent avec chaque enfant ,par ex : « c'est avec celui-là que j'ai vraiment pris conscience de la paternité » , « cet enfant-là , je n'ai pas eu l'impression d'en accoucher » 
         @ parce que chacun revit inconsciemment aussi quelque chose de sa propre histoire , en fonction du sexe de l'enfant ou sa place dans la fratrie , par ex : « je me suis angoissée pour lui car il est l'aîné comme moi » 
         @ aussi parce que le couple n'est pas le même pour chaque enfant ; pour chaque enfant , le couple parental a un projet autre par rapport au précédent . Il est à un moment différent de son évolution affective et sexuelle : la place de l'enfant est différente chaque fois .
LA RELATION À CHAQUE ENFANT EST DONC UNIQUE , faite de positif et de négatif , d'angoisses inconscientes qui - si elles sont trop importantes- peuvent rendre l'attachement difficile , voire impossible ...suscitant alors chez le parent , le plus souvent, une horreur de lui-même insupportable à vivre . 
* ALORS , AIMER , MAIS COMMENT ??
           @ cette vision en terme d'amour est réductrice et dangereuse car le problème est posé en termes quantitatifs : un peu ? beaucoup ? passionnément ? cette conception en forme de balance pèse à la fois sur les parents , chez qui elle ouvre la porte à toute les culpabilités , et sur les enfants qui ressentant cette culpabilité, la "titillent " souvent ! par ex: « évidemment , c'est toujours moi que tu disputes , tu ne m'aimes pas » 
                ...donc on devrait se demander non pas : « combien » on aime , question à laquelle il est impossible de répondre ...mais « comment » on aime ..et admettre que l'on n'aime pas "pareil " tous ses enfants : ce qui ne signifie en aucun cas qu'on les aime plus ou moins mais seulement différemment , ce qui est le cas pour tous les objets d'amour ! ex: nous avons pour tous les amis qui nous sont les plus proches des sentiments très forts " ex aequo " pour la "quantité d'amour" ...mais la qualité de chaque lien diffère .
              @ ces différences de lien sont -elles préjudiciables aux enfants ? 
* en aucun cas : d'abord parce que l'on peut et l'on doit , le cas échéant , s'en rendre compte ! ex: « je fais les magasins avec ta sœur parce qu'elle a 16 ans et qu'elle aime les vêtements . Avec toi je joue aux légos parce que c'est cela qui t'intéresse . Tu n'es pas elle , elle n'est pas toi » . ...et surtout parce que ces différences , loin d'être un facteur de difficultés , constituent au contraire un apport essentiel : CE SONT ....
* DES DIFFÉRENCES STRUCTURANTES ...
         @ Etre mis par ses parents à une place particulière , qui tient compte de son âge , de son sexe , de sa personnalité et savoir que c'est pour cette singularité qu'il est aimé ...est pour l'enfant un facteur fondamental d'individuation et donc de structuration . 
C'EST PARCE QU'UN ENFANT EST PERÇU , ET SE SENT AIMÉ PAR SES PARENTS COMME " UN " ET "UNIQUE " QU'IL PEUT SE RECONNAÎTRE COMME TEL , ACCEPTER SA SINGULARITÉ ET PRENDRE CONSCIENCE DE SA VALEUR .
Parfois , les parents obsédés par la crainte que leurs enfants éprouvent un sentiment d'abandon ou de jalousie , les mettent tous , au nom de l'égalité sur le même plan . Ex : au moment de l'anniversaire de l'un , ils offrent un cadeau aussi à l'autre enfant ou ne s'autorisent jamais un moment d'intimité avec l'un d'eux : ces parents-là ne font pas le bonheur de leurs enfants mais leur malheur : ils leur barrent la route de l'individuation ! L'AMOUR DONT UN ENFANT A BESOIN NE DEVRAIT PAS ÊTRE DÉFINI PAR SA QUANTITÉ MAIS PAR SA QUALITÉ . A la question : « TU M'AIMES GRAND COMMENT ?» ..répondre : « je ne sais pas grand comment je t'aime , mais ce que je sais c'est que j'essaie de t'aimer de façon telle que cela t'aide à réussir ta vie » ...

* AVOIR UN PRÉFÉRÉ ...UN "CHOUCHOU " ....??
@ s' il est normal d'aimer différemment tous ses enfants , il faut nécessairement  s'interroger quand l'attirance , la complicité sont trop fortes ; quand on n'est pas seulement ému par un enfant mais fasciné par lui , quand l'attachement est par trop exclusif ...pourquoi faut-il s'inquiéter ? 
           ° ce type de lien a un caractère inconsciemment incestueux .
           ° ce lien porte préjudice aux membres de la fratrie qui sont confrontés au spectacle de la passion que leur mère ou leur père éprouve pour leur frère ou leur sœur alors qu'ils se sentent aimés de façon "tiède"...
 ° ce lien est un marché de dupes : l'enfant n'est pas aimé pour lui-même , mais pour ce que le parent retrouve en lui : un lien ancien , une part de lui-même , une image rêvée de ce qu'il voudrait être ...cet amour narcissique n'aide pas l'enfant à grandir ,il est même dangereux pour lui car lui-même sentant ce qu'il représente pour l'adulte risque de s'y aliéner et de découvrir plus tard sur le divan d'un psychanalyste que ce n'est pas l'amour de la musique qui l'a amené à devenir musicien mais le plaisir que ce projet faisait à son père ! Autre ex : une mère témoigne avoir été bouleversée par la réflexion d'Antoine , son fils cadet de 6 ans : « Hein maman . que je suis ton préféré !...» ..réponse de la maman faite à l'enfant : « je n'ai pas d'enfant préféré , je vous aime chacun pour ce que vous êtes , chacun avec vos différences » ....alors qu' elle avoue ressentir depuis la naissance , un lien d'une force invraisemblable  avec Antoine ...tout ce qu'il fait la touche , sa sensibilité , sa grâce , ses mots ...son autre garçon ayant des réactions , un caractère plus éloignés d'elle ..et elle se sent coupable d'oser s'avouer aimer un de ses fils plus que l'autre ! 

° DUR , DUR D'ÊTRE LE CHOUCHOU ...!
Le chouchou est prisonnier d'une cage dorée et victime d'un marché de dupes ...enfant , il reste souvent " bébé " , adulte , il a du mal à vivre . En fait , le paradoxe est qu'il est privé du "vrai amour parental " ! 
             ~ une cage dorée ? ° au niveau de son narcissisme : le chouchou surinvesti par l'adulte peut s'identifier au mirage que celui-ci lui propose et se prendre pour "le roi du monde " ...ou sentir l'excés chez l'adulte et penser que ce n'est pas ce qu'on veut lui faire croire , il n'est rien , il n'a pas confiance en lui :
                                                ° au niveau de la vie sociale : le chouchou n'est pas armé pour l'affronter ...ni règles  , ni limites , ni cette règle essentielle de la vie humaine qui est que , pour réaliser ses désirs , il y a toujours un prix à payer .Surprotégé , il ne connait ni l'effort , ni le travail , ni la frustration , ni le renoncement à un plaisir immédiat pour obtenir plus tard une satisfaction plus grande .
                                               ° au niveau de sa vie relationnelle : le chouchou est souvent rejeté par les autres - à l'école par ex. - car il essaie d'obtenir d'eux des privilèges comparables à ceux dont il jouit chez lui! 
                                               ° au niveau de sa vie sentimentale et sexuelle , car la relation de l'adulte à ce chouchou qui est tout pour lui a presque toujours une connotation incestueuse. De ce fait , quitter ce parent et construire des relations adultes est difficile : en découlent de graves conséquences psychologiques . 
Cette éducation est profondément pervertissante : l'enfant est abandonné à sa quête du plaisir à court terme par un adulte qui ne vise que son propre plaisir : il jouit de son enfant sans s'inquièter de son avenir . Le chouchou fait aussi l'expérience de l'arbitraire : favori du roi , il doit continuer à plaire et risque d'aliéner sa personnalité ! 
           ~ un marché de dupes ? 
Le chouchou n'est pas aimé pour lui mais pour ce qu'il représente pour l'adulte ...quelque chose ou quelqu'un : un faire-valoir narcissique , la possibilité de répéter une relation ancienne et fusionnelle , soit parce qu'il est le dernier enfant , le confident complice , parce qu'on tente de lui donner ce dont on a manqué ...Le choix du chouchou est toujours le produit de souffrances enfouies dans l'histoire des parents ;il est source  aussi de souffrance chez les enfants de la fratrie , il devient un objet de haine pour ses frères et sœurs ...en fait LE CHOUCHOU EST PRIVÉ "D'AMOUR PARENTAL VRAI " .

* ALORS , L'AMOUR PARENTAL ??...en fait c'est un amour qui ressemble à aucun autre ; c'est un amour lié à la répétition : on aime comme on a été aimé ! Cet amour peut être absent : on ne peut donner alors ce que l'on n'a pas reçu que si l'on est conscient du manque dans lequel on a vécu ...Egalement , on aime toujours en mettant inconsciemment ceux que l'on aime à des places que d'autres ont occupées avant eux ...ex: on peut , sans le savoir , retisser avec son fils ou sa fille , le lien ( de domination , de soumission , de rivalité etc...) qui nous a uni autrefois à tel ou tel de notre histoire . L'amour parental n'est pas "un amour comme les autres "car il s'adresse à un objet - l'enfant qui , totalement dépendant de celui qui l'aime , a un besoin absolu et réel de lui pour vivre et se construire : cette dépendance qui implique pour l'adulte qui aime , une responsabilité : l'aimer , ce n'est pas seulement l'entourer d'affection , c'est lui apporter les matériaux nécessaires pour se construire . Sans cet apport ,LE MOT  " AIMER " NE VEUT RIEN DIRE ! L' amour parental est un amour " au-delà de la tendresse , au-delà de l'ici et maintenant  ; au-delà du bonheur à être avec lui , l'adulte doit avoir pour l'enfant UN PROJET : QU'IL RÉUSSISSE SA VIE ....ET L'ADULTE DOIT FAIRE CE QU'IL FAUT POUR L'Y AIDER : IL A DES DEVOIRS : mettre en place des repères éducatifs ...IL A DES SACRIFICES : accepter de voir souffrir son enfant en le frustrant . ..et accepter que l'enfant puisse un jour le quitter pour voler de ses propres ailes et s'attacher à d'autres que lui ! 
LE PARENT DOIT TROUVER DU BONHEUR NON PAS SEULEMENT À RECEVOIR DE L'AMOUR EN ÉCHANGE DE CELUI QU'IL OFFRE , MAIS À DONNER DE LA VIE ET À LA VOIR SE DÉVELOPPER : UNE SORTE DE DON ET UN CERTAIN RAPPORT AU MANQUE .

À LIRE :

Claude Halmos : « Aimer ne suffit pas »

 

L’amour parental est aujourd’hui sans cesse évoqué et masque une réelle difficulté à éduquer, dénonce la psychanalyste Claude Halmos. Dans son dernier livre, Pourquoi l’amour ne suffit pas, elle offre des clés pour changer, pour le bonheur des enfants… et le nôtre.


*** JE VOUS SOUHAITE
 DE MERVEILLEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉE !
                                   


 





           

samedi 17 novembre 2012

NOS ENFANTS ET LA TÉLÉ ...12 PISTES DE RÉFLEXION AVEC CLAUDE ALLARD , pédopsychiatre ...

Scotchés devant la télé dès le retour de l'école -voire même avant d'y aller - ils ne l'abandonnent qu'après quelques cris et grincements de dents !..PERMISSION , RÉPRESSION ?? QUELLE POSITION ADOPTER ??
* Trop de télé nuit gravement aux enfants !! Plus de doute possible : les scientifiques sont aujourd'hui unanimes : l'abus du petit écran fait des ravages chez les enfants !! constats : prostrés , sourds à tout appel , le regard rivé , la paupière fixe , stupéfiés devant le petit écran ...beaucoup d'enfants boivent la télé jusqu'à plus soif ...et les parents trinquent !! parents coupables de leur impuissance à arracher leurs enfants à cette fascination...parents inquiets , devinant  l'effet hypothétiquement dévastateur ! Jusque là , la crainte parentale était sans fondement car les experts étaient dans l'incapacité de mesurer les méfaits de cette consommation sur des consciences en herbe ! intuitivement , on avait conscience de cette nocivité ...mais faute de certitudes , on préférait céder plutôt que de combattre ! Mais les choses bougent : les chercheurs sont désormais unanimes : L'ABUS DE TÉLÉ NUIT AUX NEURONES EN PLEIN DÉVELOPPEMENT ET AFFECTE LE COMPORTEMENT ET LA SANTÉ DES ENFANTS . LE LIEN ENTRE LA TÉLÉVISION ET LES NOUVEAUX TROUBLES DE L'ENFANT EST DÉSORMAIS ÉTABLI.
 * l'enfant est en état de fascination ....proche de l'hypnose : tout se passe au niveau du cerveau : des ondes lentes alpha prennent le relais des ondes de l'éveil ,béta . En temps normal , ce processus s'opère chez un individu qui garde les yeux fermés ou qui est entrain de s'endormir .
* l' activité cérébrale est prédominante dans l'hémisphère droit du cerveau , celui qui traite l'information de façon émotionnelle . Résultat : l'esprit critique est annihilé et la capacité d'apprendre diminue ...
* conséquences reconnues : 
          1 . la télé bride l'imagination des enfants : elle affecte la capacité de représentation de l'enfant c'est-à dire sa faculté d'imagination : plus les enfants passent de temps devant la télé , plus leurs dessins sont pauvres en détails et en relief , carrément destructurés pour les plus téléphages (  étude du pédiatre allemand Peter Winterstein portant sur les dessins de 2000 enfants de 5 à 6 ans durant plus de 17 ans ) ; pour lui , la nocivité de la télé sur le développement de l'enfant équivaut à celle de la cigarette pendant la grossesse ).
          2 .la télé les empêche de se concentrer : la capacité à se concentrer et à apprendre est mise à mal ! plus un bébé aura regardé la télé , plus ses risques d'échec au CP seront élevés ...dit une étude néozélandaise : plus les enfants auront abusé de la télé , moins leur niveau d'étude sera élevé . L'excés de stimulation audiovisuelle entraînerait un déficit de l'attention , voire pour certains une hyperactivité 
            3 . la télé perturbe le sommeil . Cauchemars plus nombreux , difficultés à s'endormir , réveils au milieu de la nuit chez le bébé , chez l'enfant , chez l'ado ...sont constatés ...quels que soient le niveau socioculturel et l'environnement affectif des enfants .Les ados qui regardent la télé plus de 3 heures par jour ont des problèmes de sommeil qui perdurent à l'âge adulte .
             4 . elle favorise l'obésité .Une étude américaine portant sur les jeunes de 8 à 16 ans a mis en évidence que des enfants qui regardent la télé plus de 4 heures par jour sont plus gros que ceux qui la regardent moins de 2 heures par jour . A l'inverse , la réduction de la consommation télé engendre une diminution de la masse graisseuse sans qu'il y ait une modification du comportement alimentaire .En cause , le manque d'exercice , le grignotage , l'influence des pubs qui vantent une alimentation riche en calories et surtout les troubles du sommeil qui affectent directement les mécanismes de la digestion et l'assimilation des graisses 
          5 . la télé rend les enfants violents : une étude anglosaxonne  a révélé qu ' une consommation d'images violentes augmente le nombre d'enfants violents ; les filles présentant des tendances victimaires et les garçons se montrant plus brutaux ou redresseurs de tort . L'enfant a tendance à s'identifier au personnage qui lui ressemble le plus et se cristallise dans un rôle dont il ne peut plus sortir . La consommation télé visuelle est en relation avec le parcours judiciaire ....l'imagerie cérébrale explique que devant les images violentes , le cerveau réagit comme s'il était exposé à une situation réelle , il se met en état d'alerte , mobilisant le systême limbique ( où siègent les émotions ) avec des réflexes de fuite ou d'agression : à force de visionner toujours le même genre d'images , le systême d'alerte subit une désensibilisation , ainsi progressivement les enfants s'habituent à la violence et en viennent à la reproduire sans émotion . La violence des images accroit aussi la violence des groupes et empêche l'enfant de développer son libre arbitre et son individualité .
            6 . la télé transforme leur vision du monde ...indique une enquête française de Serge Tisseron , psychiatre et psychanalyste . Les images violentes par la forte angoisse qu'elles provoquent , poussent à effacer les particularités individuelles au profit d'un dénominateur commun au groupe , les risques étant le développement de l'instinct grégaire , la soumission à un leader , la dépersonnalisation , le passage à l'acte ...Egalement , l'angoisse fait naître une peur de la vie , le syndrôme du monde méchant ( théorie de George Gerbner ) où chacun se sent bientôt le devoir d'être violent avec les autres parce qu'il est persuadé que les autres ne vont pas tarder à l'être avec lui .

 @ LES 4-14 ANS ET LES ÉCRANS ...STATISTIQUES :
          * 3 heures environ : temps moyen par jour en France 
          * 19 % des 4 -10 ans regardent les émissions jeunesse 
          * 77% des enfants de moins de 5 ans regardent la télé 
          * 64% des enfants de moins de 5 ans regardent la télé le matin
          * 21 % des moins de 5 ans regardent le même problème que la famille
          * 53% des enfants de 8 à 10 ans estiment que sans la publicité la télé serait « nulle »! 

@ alors ...DOSER LA TÉLÉ POUR PROTÉGER LES 
ENFANTS ?? ...
Claude Allard -pédopsychiatre - nous propose 12 pistes pour y réfléchir ...
            1 . pourquoi les enfants sont-ils fascinés ?
                   * les images offrent un moment de déréalisation ; à la télé , le phénomène est renforcé alors qu'au cinéma - où il y a un début , un déroulement , une fin et un rituel dans la salle ( obscurité , écran géant , autres spectateurs ...) - les enfants ont conscience de vivre un moment extérieur à eux , limité dans le temps et dans l'espace : ces conditions n'existent pas face à la télé où le  flux continu d'images disparates diffusées entraine une prise de distance plus difficile et une fascination renforcée .
           2 . quels effets produisent sur eux les images ? 
                 * avant 3-4 ans , les enfants sont surtout fascinés par tout ce qui  est de l'ordre de l'action et du mouvement de l'image ; pris par le rêve éveillé qu'ils regardent et qui leur demande un effort d'attention , ils développent leur sens visuel au détriment de leurs autres sens , en particulier leurs capacités psychomotrices .
                * entre 4 et 7 ans , c'est l'identification qui prévaut , ils ont du mal à distinguer réalité et imaginaire ; ils s'identifient à certains personnages en fonction de leurs fantasmes .
               * après 7 ans , ils ont la possibilité de comparer les images proposées et la réalité ,les notions de temps et d'espace étant acquises : ils commencent à développer leur esprit critique ( choix des programmes et personnages favoris ; choix de s'accorder des pauses )
                * vers 10-12 ans , blasés par la télé , ils s'intéressent aux jeux vidéo ; le contenu des images a plus d'importance ; dans un jeu d'identification , ils préfèrent les personnages qui flattent leur ego : héros à la toute puissance phallique pour les garçons , stars alimentant le plaisir de séduction pour les filles . A cet âge surtout , les parents doivent s'interroger sur le choix des programmes .
       3 . A quel âge  peuvent-ils regarder la télé seuls ? 
                * ATTENTION ! La télévision n'est pas une baby sitter !! soyez conscients du danger des chaînes pour bébés et jeunes enfants qui prétendent que les programmes favorisent leur développement ! un enfant a besoin d'interagir avec son corps entier pour se construire : toucher, porter à la bouche , flairer , crapahuter , bouger : la télé le prive de tout cela !! 
               * de plus , un bébé n'interagit bien avec un adulte qu'en face à face ; la promesse d'une stimulation cognitive du jeune enfant via l'écran est un leurre ! les parents et la télé n'ont pas les mêmes compétences ! un parent ne doit pas se reposer sur la télévision : dangereux !
               * à partir de 1 an , mieux vaut mettre les enfants devant des images adaptées à leur âge plutôt que devant le JT !
               * être parent , c'est d'abord guider les enfants dans leur choix :
                                 ° CADRER : c'est- à dire réguler la consommation d'images ( surtput auprès des moins de 7 ans incapables de s'imposer seuls une limite )
                                 ° ACCOMPAGNER : en faisant de la télévision un objet d'échange familial et non un refuge individuel 
                                 ° UN CONSEIL : regarder ensemble parents et enfants le même programme un jour par semaine .
                * à partir de 7 ans , les enfants sont en mesure de regarder seuls la télé à condition de les avoir guidés dans leur choix .
                * TOUJOURS IMPORTANT de visionner un film avant de laisser votre enfant le regarder ( scènes violentes , monstres ....qui font peur !) 
                * ATTENTION ! pas de télé dans la chambre ( conseil de feng shui ) ! banaliser la télé c'est restreindre leurs chances de trouver d'autres occupations plus enrichissantes ! LA TÉLÉ NE DOIT PAS ÊTRE LEUR  SEUL OBJET DE DIVERTISSEMENT !!
  4 . comment leur fixer un quota télé? les parents doivent  très tôt imposer des règles strictes : c'est à EUX et non aux enfants de fixer un quota télé ! ...pour la semaine par ex . qui peut varier mais toujours sur  décisions parentales .Quand les enfants sont en âge de choisir leurs programmes , fixer ce quota avec eux est une méthode efficace pour les aider à devenir ACTEURS plutôt que spectateurs passifs .
 5 . que faire pour qu'ils respectent ce quota ? impossible d'être toujours derrière eux mais les encadrer dès le plus jeune âge évite d'avoir ensuite un rôle strictement répressif favorisant la transgression : parler très tôt de télévision évite que l'interdit ne soit considéré comme arbitraire : les limites et les règles doivent être données  le plus tôt possible.

 6. faut-il choisir leurs émissions ? * les parents ont le droit ...et le devoir d'interdire certains programmes * mais ce qui est idiot pour les adultes ne l'est pas forcément pour les enfants ; alors , avant d'interdire un programme, le regarder avec eux les incite à exprimer ce qu'ils apprécient et permet aux parents d'expliquer ce qui leur déplait : interdire en disant « ce programme est débile » est inefficace ! argumenter est nécessaire pour les inciter à faire de même et les aider à construire leur propre jugement , à éveiller leur esprit critique ! 
  7. la télé le matin , avant d'aller à l'école ??...à éviter ??* si les enfants se sont levés tôt et que l'on n'a pas pris le temps de s'occuper d'eux , pourquoi ne pas les autoriser à regarder quelques minutes ... mais il y a un vrai problème pour ceux qui avalent leurs céréales en regardant la télé et se retrouvent directement dans la salle de classe : les parents ne leur ont pas donné les moyens d'assumer la transition entre la vie familiale et la vie scolaire ; la télé est un écran qui empêche de réaliser l'absence parentale qu'ils vont vivre pendant la journée d'où le ressenti d'un manque affectif , et la difficulté de rentrer dans les apprentissages , dans la vie scolaire , ces enfants sont "absents " dans leur tête ! 

 8 . la pub , un risque de " crétinisation" ?  * dès l'âge de 3- 4 ans , les enfants reconnaissent jingles publicitaires et logos   * vers 7-8 ans , ils en saisissent l'intuition persuasive d'où nécessité d'en parler avec eux pour qu'ils ne soient pas victimes de la pub .; de plus en plus d'enfants sont mis en scène ...souvent au détriment des adultes : nécessité de décrypter avec eux le message et de remettre chacun à sa place ! 

9 . les infos ..est-ce bon pour les enfants ? * le journal télévisé est un programme pour les adultes ; certes , il n'est pas inutile pour les enfants d'avoir accés à un discours d'adultes mais des images peuvent générer des angoisses ( le JT est trés anxiogène ) , donc à éviter pour les moins de 7-8 ans et de toute façon , la présence de l'adulte est indispensable ! 

10 . que dire face à une scène d'amour ? * dans un film tout public , si des questions surviennent ou si l'on ressent la gêne de l'enfant , sisir l'occasion pour parler sexualité : il est toujours important de donner des explications vraies , de communiquer sur ce qui a été vu et entendu pour éviter que l'enfant construise sa propre version souvent très éloignée de la réalité . Le film érotique et pornographique exige une maturité affective et sensuelle ( signalétique adaptée ) .

 11. la télé , un frein à la culture ? * le petit écran renforce le sens du plaisir immédiat et rend plus difficile nos efforts nécessaires pour lire , réfléchir et donc se construire une pensée propre .      * la télé empiète sur le temps de jeu , temps essentiel au développement des fonctions psychomotrices et à la créativité : les enfants ont besoin d'exprimer leurs représentations maginaires dans l'action et la télé leur propose de recevoir passivement les constructions imaginaires d'autrui .ALORS NOCIVE LA TÉLÉ ? « Quand la fiction soumise à l'enfant ne l'empêche pas de faire " son travail d'enfant" , elle ne peut pas être mauvaise » disait le psychanalyste Winnicott .« l'essentiel n'est pas tant ce que l'enfant voit sur le petit écran que ce qu'il en fait .Et c'est aux parents de l'aider à l'utiliser pour son bien et lui apprendre que la télé peut faire du mal » 

12 . mieux vaut les jeux vidéo !!  * à l'inverse , le jeu vidéo permet d'être à la fois acteur , metteur en scène et spectateur des images : ce geste inter actif est un geste sain , la main permet de jouer avec les images , d'en prendre possession . Dans notre société envahie par l'image où l'évolution du QI montre l'intelligence visuelle dépasse l'intelligence verbale , l'image devient un langage .
 L'éducation aux images passe par le geste interactif ! des conseils aux parents : * acceptez de ne pas tout comprendre ......* soyez curieux vis-à vis de vos enfants pour qu'ils vous montrent à quoi ils jouent ....* jouez avec eux et bouleversez ainsi le rapport aux images de toute la famille : ceci est important car à l'adolescence , il y a une vraie fracture générationnelle si le lien parents -enfants n'est pas maintenu . L'ado va se réfugier dans le virtuel avec un risque d'addiction qui révèle une vraie souffrance . 


 @ Alors , que conclure ?? 
           1 . CADRER : imposer une limite horaire 
           2 . ACCOMPAGNER : faire de la télé un objet d'échange familial et non un refuge individuel : pratiquer un bon usage de la télévision . Si  l'écran est l'unique source de relations et de distractions dans la vie de l'enfant ou de l'ado ...DANGER ! s'inquiéter et agir ! ESSENTIEL QUE PERDURENT LE GOÛT ET LE BESOIN D'ÉCHANGE . 
 @ POUR INFORMATION ...CETTE EXPÉRIENCE INTÉRESSANTE : " 10 JOURS POUR VOIR AUTREMENT" ....C'est le défi relevé en mai 2008 par 250 élèves d'une école primaire alsacienne ; expérience qui avait pour but non pas de diaboliser les écrans mais d'apprendre à les regarder autrement , à être davantage créatifs que consommateurs . Constats de l'évènement : éteindre les écrans a redonné des couleurs à la vie familiale ; davantage de sport et d'activités ont été pratiqués en famille: des jeux simples , découverte du plaisir d'être ensemble et de faire des activités ensemble ! beaucoup plus d'échanges entre frères et sœurs ( moins de disputes et d'agressivité ) ; enfants plus calmes , plus attentifs en classe , qui avaient une meilleure qualité de sommeil . Les mots retenus pour illustrer l'aventure : ENSEMBLE , RIRE , S'AMUSER , ÉCHANGER , FAMILLE ...
**** A MÉDITER ...!  

@ des livres références : 
      * qui a peur des jeux vidéo ? Serge Tisseron . ed. albin michel 
         * enfants sous influence -Serge Tisseron . ed. armand colin 
         * les écrans , ça rend accros -Michaël Stora . ed . hachette littérature 
         * l'enfant au siècle des images - Claude Allard . ed. albin michel 
         * guérir par le virtuel . ed. presses de la renaissance . 
 
  @ à lire sur la 2 ème page du blog : réflexion sur les jeux vidéo .








lundi 1 octobre 2012

* CONCENTRATION , ATTENTION : 2 FACTEURS DE RÉUSSITE SCOLAIRE ET SOCIALE ...APPRENEZ À VOTRE ENFANT À S'INTÉRIORISER .

* Sollicités en permanence par l'extérieur , les enfants sont de plus en plus dispersés et de moins en moins autonomes ; LA SOLUTION ? leur apprendre à cultiver leur " jardin intérieur " ...préconise le pédagogue et philosophe suisse Jacques DE COULON ( auteur de la petite philosophie de l'éducation et de la philosophie pour vivre heureux , graines de sagesse à cultiver ) .

* Constat quotidien des pédopsychiatres , des enseignants et des parents : les enfants sont zappeurs , consommateurs , prompts à se disperser et rapidement blasés !
    
         ° en accusation , le mode d'être social , familial et scolaire qui privilégie la dimension extérieure au détriment de la vie intérieure ; d'autre part , hyper stimulés depuis le berceau par des parents soucieux de leur éveil, les enfants sont saturés d'activités : «la plupart vivent aujourd'hui hors d'eux-mêmes , que ce soit à l'école ou à la maison ou passent d'une activité à l'autre sans jamais revenir à eux : tous leurs espaces intérieurs sont squattés » prétend Jacques De Coulon .

        ° conséquences : les enfants sont de plus en plus nombreux à souffrir de problèmes de concentration et plus grave encore , à être de plus en plus vulnérables aux dépendances de toutes sortes !! Si l'enfant dépend trop de l'extérieur , il ne peut plus développer sa vie intérieure . Or c'est en utilisant ses ressources personnelles qu'il devient progressivement autonome .
        °« La vie intérieure , ce n'est pas une abstraction , c'est une réalité et une nécessité . C'est un espace psychique qui permet d'être seul avec soi-même , sans s'ennuyer ,ni être angoissé . C'est aussi ce qui permet de créer , d'imaginer et de ressentir , mais aussi de raisonner et d'apprendre tout au long de sa vie , comme un être singulier et conscient »
         ° L'éducation doit conduire l'enfant vers l'autonomie et la liberté ; à l'école , 90% des matières enseignées oublient - malheureusement - le corps et l'imagination ( sauf à l'école maternelle ...témoignage personnel de "maîtresse " ) , c'est donc aux parents qu'il appartient de favoriser au quotidien le processus de l'intériorisation , et ce dès l'âge de 6 - 7 ans .

@ ALORS , COMMENT FAIRE ?
            1 . DONNER L'EXEMPLE ! « Comment faire efficacement l'éloge de la vie intérieure à ses enfants si l'on vit soi-même entièrement tourné vers l'extérieur ? » rétorque J. De Coulon . Une vie de famille qui se déroule sur fond de télévision , sur fond de discussions portant uniquement sur la vie matérielle ( projets profesionnels , loisirs , acquisitions diverses )  , scandée par les allées et venues des uns et des autres sans vrais moments de partage ...ne favorise évidemment pas le retour sur soi ! « Pour que les enfants puissent apprendre à savourer les moments de calme , de rêverie , de silence ou d'activités qui agrandissent l'espace intérieur -lire , écouter de la musique , dessiner , jardiner , marcher , être simplement dans le silence- il est nécessaire que les parents cultivent cela régulièrement et qu'ils y prennent eux-mêmes du plaisir . L'enfant se construit autant par les mots des parents que par leur comportement »
                  2 . L' AIDER À HABITER SON CORPS  : «Dès que l'on vit coupé de ses sensations , que l'on est hors de son corps , on vit hors de soi » dit J.De Coulon ...qui constate tous les jours les ravages d'un corps négligé par l'école ou les loisirs .« en classe ou devant les écrans , garçons et filles font travailler leur tête mais ils sont coupés de leur ressenti corporel »........Résultat : l'apprentissage reste superficiel car il ne se fait pas au niveau mental ; les préjudices sont tout aussi sérieux avec les loisirs qui traitent le corps comme une machine.
                               * son conseil :  parallèlement aux activités physiques traditionnelles mettant davantage l'accent sur la performance que sur le ressenti , proposer régulièrement des jeux et des exercices qui favorisent l'approche inverse . C'est en entrant régulièrement en contact avec ses sensations corporelles que l'enfant apprend à se connaître , à se penser comme sujet et à se faire confiance.
                                            ° toutes les pratiques qui sollicitent les 5 sens sont à privilégier ( activités très simples !! ): marcher pieds nus sur des surfaces diverses , pétrir de la pâte , fermer les yeux pour écouter un morceau de musique ou tout simplement les bruits environnants , humer un parfum, déguster un fruit ,reconnaître des saveurs -les yeux bandés -,toucher des objets -les yeux bandés -ou des matières différentes , les identifier  , proposer aussi -avant ses devoirs- ou tout simplement s'il est énervé - après une bonne séance de défoulement dehors ou dans son bain - de s'asseoir les yeux fermés et de se concentrer 1 mn ou 2 sur sa respiration et les bruits et silences de son corps .
ATTENTION : IL EST ESSENTIEL D'EXPRIMER LE RESSENTI DE NOS SENS , DE METTRE DES MOTS SUR CE QUE L'ON RESSENT AVEC SES 5 SENS !

                                   
° une autre pratique: méditer avec son enfant ...c'est -à dire lui proposer un moment de calme et de sérénité : 5 mn de silence , "une bulle de calme "...ceci de façon régulière 1 fois par jour ou par semaine ..avant de s'endormir ou si vous le sentez énervé , stressé ,agité ...s'asseoir confortablement sur un coussin ou dans son lit ,appuyé contre le mur , yeux fermés , mâchoires relâchées , épaules tombantes , ventre souple : on écoute le silence ..on peut aussi y adjoindre des consignes  par ex. on inspire doucement par le nez et on rejette l'air comme un sac vide , on se dégonfle ! ...ou on essaie de se faire "tout mou" , on fait "la poupée de chiffon" ...ou ( mais c'est plus difficile ! ) on essaie de vider sa tête ! ( ces excercices seront très bénéfiques pour vous aussi , pour vous "poser" et être ainsi plus disponibles après ! ).
  3 . AIGUISER SON IMAGINATION: « Chaque âme est et devient ce qu'elle regarde » disait un philosophe grec . J.De Coulon commente : « il ne s'agit pas de diaboliser les écrans en général , mais simplement de rappeler que l'image enferme et que le mot libère » ...alors il convient de privilégier l' histoire écoutée les yeux fermés , les déguisements mis à disposition , les personnages à fabriquer et à faire vivre , l'écoute attentive d'un morceau de musique : ces activités pratiquées régulièrement font de l'enfant un créateur d'images et d'univers et pas seulement un simple consommateur de loisirs . Ce recours régulier à son imaginaire lui permet d'échapper à l'ennui , à l'angoisse de la solitude donc d'être moins vulnérable aux dépendances .Une imagination active rend l'esprit souple et curieux : l'imagination repousse les limites connues , elle ose , innove , invente . Pour s'exprimer et créer en toute liberté et dans le plaisir , l'enfant a besoin de sentir que les activités ne lui sont pas proposées dans un esprit d'amélioration de ses compétences .La règle est de FAIRE POUR LE PLAISIR DE FAIRE .
   4 . LE LAISSER NE RIEN FAIRE !! La société actuelle privilégie le " faire " . Montaigne disait en son temps ( déjà ! ) :« ne rien faire est non seulement la fondamentale mais la plus illustre des occupations » . Très tôt , l'enfant subit une très grande pression de la part de ses parents et de la société ! J.De Coulon lance cette alerte : « c'est oublier que le pression engendre la dépression ! » « Pour se construire et gagner en autonomie , les enfants ont un besoin vital d'inactivité . C'est aux parents qu'il convient de ne pas gaver leur progéniture de projets , de loisirs , mais aussi de travail scolaire pour calmer leurs angoisses d'adultes ! » S'ennuyer , traîner , rêvasser , "glander" : toutes ces variantes du "rien faire" sont en réalité productives ! sans stimulation , le corps et l'esprit se détendent ! Lorsqu'il n'est plus alimenté par l'extérieur , l'enfant fait l'expérience - parfois difficile mais nécessaire - de la séparation , donc de l'autonomie . Dans ces moments de creux où rien ne vient le remplir , l'enfant entre en contact avec ses vrais besoins et son vrai désir ...et non leurs substituts . Les parents doivent lutter contre cette réelle angoisse face à l'inaction de leur enfant ! un enfant inactif n'est pas un enfant qui perd son temps !! la capacité à s'ennuyer est un signe incontestable de bonne santé mentale qui permet la concentration , l'introspection . S'adonner à la contemplation , ce n'est pas errer sans but et sans plaisir : c'est plutôt le signe d'une capacité à être seul , à écouter et regarder le monde : ménager des plages d'ennui à un enfant pour lui permettre de se remplir de son inspiration , de se nourrir de son imagination est vivement conseillé !! Savoir être avec ses enfants , c'est créer un espace de paroles et d'écoute à travers des activités conviviales favorisant la communication : cela construit la relation parent-enfant .
@ En conclusion , méditer cette réflexion de J.De Coulon: « Être capable de vivre en soi , ce n'est pas se couper du monde . Bien au contraire , c'est en étant riche de son intériorité que l'on rencontre vraiment l'autre , que l'on est touché par son visage » ....et cette pensée de Winnicot : « le pire est de ne pas pouvoir exprimer ce que l'on a au plus profond de soi ...c'est seulement en étant créatif que l'individu découvre le soi » Alors , Papa , maman , laissez à votre enfant le temps de prendre la mesure de son  désir et de trouver les moyens de les réaliser pour  s 'épanouir !!
*** à lire ou relire sur ce blog ( archives décembre 2010 :l'imaginaire aide nos enfants à grandir ; juin 2011 : du temps pour jouer ...)
 * pour en savoir plus :quelques livres ...
                ° place au jeu ! Patrice Huerre ( nathan 2007) 
                ° papa , maman , laissez -moi le temps de rêver . Etty Buzyn ( albin michel) ..et quelques sites créatifs : www.teteamodeler.com
www.lamap.fr 

*** ET SUR LA 2 ÈME PAGE DU BLOG ...QUELQUES OUVRAGES - à l'usage des parents -POUR "TRAVAILLER" ATTENTION ET CONCENTRATION AVEC LES ENFANTS ..







jeudi 30 août 2012

SPÉCIAL RENTRÉE SCOLAIRE : COMMENT MOTIVER SON ENFANT ?

L 'OBJECTIF ÉTANT DE RENOUER AVEC LE GOÛT DE L'EFFORT et LE DÉSIR D'APPRENDRE ...non pas pour satisfaire un trés narcissique appétit de performance des parents (!!) , ni pour aiguiser l'esprit de compétition de l'enfant , mais AFIN QUE CELUI-CI PUISSE S'ÉPANOUIR EN DÉVELOPPANT SES TALENTS ET SES COMPÉTENCES .
* Pour réaliser ce projet , parents , professeurs et enfants doivent être main dans la main , chacun à sa place , sans confusion des rôles . 
* LE PRINCIPE DE BASE étant le suivant : les besoins de l'enfant varient en fonction de son âge ; 3 temps distincts : primaire, collège et lycée . 
@ Brigitte Prot , psychopédagogue , motivatrice professionnelle donne des outils et des repères ...pour y parvenir . Constatant d'une part le manque d'enthousiasme à l'école et d'autre part , l'angoisse , l'inquiétude des parents ....elle nous indique comment trouver le juste équilibre entre pression et laisser-faire,
        °en pratiquant une bonne motivation qui prend en compte : 
                            - la personnalité , l'âge et les besoins de l'enfant 
       ° quels sont ses constats ??
 °  « il abandonne à la moindre difficulté » , « il ne s'implique pas dans son travail» ,« il n'a aucun sens de l'effort » ... ce manque de motivation est constaté par les parents et les enseignants de plus en plus tôt !
                     ~ notre société de performance et de compétition développe chez les familles le spectre de l'échec scolaire et le désarroi parental .
                     ~ la culture ambiante est articulée autour du principe de PLAISIR d'où une difficulté évidente à supporter la frustration : le plaisir et la réussite doivent 
être immédiats ! 
                    ~ le problème est que les parents envoient un double message à leurs enfants  : ils encouragent la satisfaction immédiate tout en leur demandant de faire des efforts , donc de renoncer au moins momentanément à la jouissance , ce que les enfants ne font jamais sans y être contraints ! Surtout les parents ne doivent pas se transformer en "coach" car trop pris par leurs affects et leur inconscient , ils instaurent une relation trop passionnée et trop compliquée avec leur enfant pour faire preuve de la sérénité et de la neutralité que la position de coach l'exige 
.
 @ Pour aider leur enfant à apprendre , donc à grandir , les parents doivent assurer pleinement  leur rôle d'adulte et de guide : c'est ce que l 'enfant attend d'eux pour se lancer dans l'apprentissage en confiance et en y trouvant du plaisir . 
 @ Brigitte Prot l'affirme : à chaque tranche d'âge , ses priorités:
1 .les années primaire ( maternelle + élémentaire) : SÉCURISER ET FRUSTRER
l'entrée à l'école est une étape importante dans la séparation parent-enfant : pour investir ses apprentissages et développer son autonomie , l'enfant doit s'y sentir en sécurité.
            1. construire des ponts entre l'école et la maison ...pour que les enfants comprennent l'utilité du savoir , qu'ils se sentent concernés par ce qu'ils apprennent  , qu'ils mettent du sens sur ces savoirs éparpillés ;  les travaux pratiques et les actions à la maison sont très utiles ...par ex. faire un gâteau est une occasion ludique pour expliquer la multiplication , la pesée , les quantités ; une balade en forêt permettra d'explorer le mondes des insectes , la végétation ...En terrain familier , l'enfant est sécurisé et l'émotion trouve sa place dans l'apprentissage ; ex: s'il aime le français et mémorise les conjugaisons , c'est peut-être parce que vous lui racontez ou lisez des histoires: le plaisir se construit par l'exemple et le partage : faire ensemble , être ensemble est plus porteur qu'un long discours ! ex: s'il ronchonne pour aller au musée , cela vaut la peine d'insister car , au fond de lui , l'enfant est demandeur : il a besoin que l'adulte l'emmène découvrir de nouveaux territoires . 
            2. le confronter à la frustration : un grand apprentissage du primaire est l'acquisition de l'autonomie : accompagner son enfant tout en respectant les étapes de son développement , encore faut-il que l'enfant en ait envie et que l'adulte " l'autorise " à s'autonomiser ! La présence envahissante des écrans , l'habitude de consommer encouragent la passivité et le plaisir immédiat or , l'intolérance à la frustration est difficilement compatible avec l'effort exigé par l'apprentissage . Les parents ont donc intérêt à limiter trés tôt  l'usage des écrans et doivent ne pas répondre immédiatement aux demandes de l'enfant pour favoriser le désir d'agir : par ex. différer l'achat d'un jouet , ne pas faire "à la place " de l'enfant ni proposer mille et une activités dès qu'il s'ennuie ! lui apprendre à travailler de plus en plus souvent seul , en restant à l'écoute en cas de difficultés . Plutôt que de réunir à sa place la documentation nécessaire à son exposé , lui indiquer où et comment chercher et accepter que le résultat soit imparfait !!
          3 . développer ses 4 formes de confiance en lui :car apprendre est une prise de risques ...ne pas comprendre , se tromper , être la cible de moqueries ...c'est pourquoi la confiance en soi est indispensable à la réussite scolaire...et aussi à la réussite dans la vie ! 1. confiance en son intelligence ; 2. confiance en ses connaissances et compétences ; 3. confiance en sa capacité à prendre une décision ; 4. confiance en sa capacité à mener à terme une tâche  ....chaque enfant en possède au moins une sur laquelle s'appuyer pour en développer une autre . Ex : l'élève qui travaille mais dont les résultats sont faibles peut croire en son intelligence mais douter de ses connaissances : il s'agit de lui faire comprendre que seule sa méthode de travail est en jeu , jamais sa personne ! A chaque parent de repérer et de renforcer la confiance -une ou plusieurs - qui fait défaut ...en portant un regard bienveillant et en laissant l'enfant tester et exercer cette confiance .

                    @ ATTENTION ! VOTRE ENFANT EST DÉMOTIVÉ SI ....la moitié des signes suivants s'installe au delà de 3 semaines d' école :
                            * il dit que la maîtresse ou le maître ne l'aime pas ( ou que lui ,n'aime pas la maîtresse ou le maître ...) 
                            * il refuse d'être aidé lorsqu'il en a besoin
                            * il a mal au ventre avant de partir à l'école et oublie ses affaires 
                            * il est déçu par ses résultats 
                            * il pense qu'il n'y arrivera pas et cherche à être rassuré 
                            * hier , il savait sa leçon par cœur , aujourd'hui , il ne la sait plus ! 
                            * il n'aime pas parler de l'école
                            * il dit que le maître ou la maîtresse crie trop
                            * il est au CP et regrette la maternelle 
                            * il est au CM2 et redoute la 6ème 
                            * il n'a pas de copains à l'école
 
2. les années collège : ENCADRER ET ENCOURAGER  : l'enfant subit le choc de la puberté  qui a des conséquences sur la perception de soi et les relations avec les autres : l'ado est déstabilisé et  moins disponible pour apprendre ; en plus , sa consommation de nouvelles technologies bouleverse ses rapports aux adultes et au travail .
                         1 . le cadrer sans lui mettre la pression : le collégien a besoin d'une autorité juste , bienveillante,qui prend en compte ses difficultés passagères ; il convient de l'encourager dans son travail ,de mettre la barre ni trop haut , ni trop bas , de le responsabiliser sans l'abandonner ,de s'intéresser à lui sans l'envahir. Déstabilisé intérieurement , attiré par 1000 choses en dehors de l'école , il a besoin d'un cadre clair : l'inciter à travailler à des heures régulières ,  limiter l'usage des écrans , encourager la pratique d'activités sportives ou artistiques pour canaliser sn énergie ..tout cela est profitable . Le défi des parents est de suivre de près sa scolarité sans se focaliser sur ses performances ; garder à l'esprit qu'une pression trop forte le démotiverait . L'adolescent doit travailler pour lui et plus seulement pour faire plaisir à ses parents  : inutile de lui rabâcher « c'est pour toi que tu travailles » , stimuler plutôt son désir d'apprendre : lectures de magazines ou de romans , l'intégrer à des discussions de grands en sollicitant son point de vue ...lâcher du lest tout en restant à l'écoute ( à partir de la 4 ème surtout ; 6 ème et 5 ème encore besoin de se faire " cocooner "! )
                        2 . lui apprendre à surmonter les obstacles : l'ado se décourage vîte , il est donc primordial de lui apprendre à surmonter les écueils inhérents à tout apprentisssage , à différer le temps de la réussite .Il convient de soutenir le collégien pour qu'il accepte de tâtonner , sans se décourager jusqu' à ce qu'il comprenne ce que l'on attend de lui et qu'il progresse .Le parent qui aide l'enfant à repérer ses besoins pour y répondre et souligne ses points forts , le conforte dans son estime personnelle , ce qui le rend plus fort pour surmonter les obstacles à l'école et dans la vie ( cela suppose de ne pas se focaliser sur la note et de ne pas dramatiser les erreurs ) : garder à l'esprit que les évaluations révèlent les compétences à un moment donné et qu'elles ne sont pas l'expression de la "valeur de l'enfant " . "Nul " , génial "...attention à ces étiquettes qui figent l'enfant !  
                     3 . tenir un discours constructif sur l'école : Attention au discours ambiant qui délégitime l'institution scolaire . Comment un ado peut-il respecter ses profs si ses parents disent qu'ils sont incompétents ? comment peut-il s'intéresser à leur enseignement s'il ne cesse d'être dévalorisé ? les ados - eux-mêmes en équilibre instable - ont besoin de sentir ce lien entre les adultes et leurs professeurs pour trouver un sens à leurs apprentissages . Essentiel que les parents et les enseignants se rencontrent régulièrement , pas seulement pour parler "notes et niveaux " , mais aussi pour évoquer l'adolescent ...à distinguer de l'élève . Il est important de faire comprendre au collégien que les connaissances l'aident à se construire et à faire de lui un citoyen . S'il perçoit que ses adultes référents ( parents et profs ) lui donnent des clés pour comprendre le monde dans lequel il vit et y prendre sa place , alors il s'impliquera davantage dans sa scolarité . 

            @ ATTENTION ! VOTRE ENFANT EST DÉMOTIVÉ SI ....plusieurs de ces signes se manifestent pendant quelques semaines :
                                 * il ne voit pas l'intérêt de ce qu'il apprend
                                 * il répète que ses profs sont nuls 
                                 * il n'arrive pas à se lever le matin
                                 * il oublie de noter ses devoirs 
                                 * il oublie de rendre ses devoirs y compris ceux qu'il a faits .
                                 * il ne rattrape pas les cours manqués 
                                 * il fait "l'imbécile" en classe et multiplie les heures de colle 
                                 * il reste en retrait en classe 
                                 * il passe des heures devant un écran 
                                 * il fréquente souvent l'infirmerie 
                                 * il se plaint d'être fatigué et dort en cours .
3 . les années lycée : GUIDER ET RESPONSABILISER  : éventuellement fatigué par une classe de seconde  difficile, inquiet pour son avenir , le lycéen peut se décourager : URGENT DE LE REMOTIVER POUR UN PROJET PERSONNEL ...pour qu'il s'imagine au-delà du bac  et fixe son cap . 
                      1 . passer un contrat avec lui en début d'année : l'ado rêve de prendre son envol , aspire à échapper aux contraintes scolaires et familiales devenues pesantes .ATTENTION 2 ÉCUEILS : soit il sort trop et les amis et loisirs débordent sur sa scolarité , soit il ne sort pas assez et s'enferme dans un monde virtuel ( jeux vidéo , réseaux sociaux ) , il est alors déconnecté de la réalité ....VOICI DONC 2 DÉRIVES QUI LE FONT DÉCROCHER . 
Essentiel de définir avec lui avant la rentrée , un cadre à son travail , un contrat dans lequel l'ado s'engage à équilibrer sa vie sociale et sa vie scolaire . S'il déroge à la régle , mieux vaut lui demander de donner de son temps et de sa personne ...plutôt que par ex.le priver de sport , ce qui est infantilisant et source de déséquilibre pour son hygiène de vie ; demander lui plutôt de passer l'aspirateur pendant une semaine , d'encadrer les devoirs de son petit frère ou faire les courses . Avoir des responsabilités , agir lui permet de se connaitre , d'acquérir une image de soi positive et de reprendre contact avec la réalité .Pour ces mêmes raisons , les parents pourront encourager le travail en binôme avec un camarade ou un petit groupe : idéal pour augmenter la motivation !
                    2. identifier avec lui ses points forts et ses besoins : avant d'élaborer un projet personnel ( études post bac , métier ...) , l'ado doit être guidé pour mieux s'interroger sur ses atouts , ses besoins , ses priorités dans la vie , ses valeurs , ses goûts , ses centres d'intérêt : alors l'objectif émerge ...même imprécis , il apporte la motivation indispensable pour avancer .Les parents ont un rôle essentiel en le guidant dans sa représentation globale alors que l'ado a tendance à séparer sa vie scolaire et sa vie perso . Pour une vision plus large de ses compétences , ne pas se cantonner aux résultats scolaires , prendre en compte ses activités artistiques , sportives ou associatives . Ex : le lycéen qui joue dans un groupe de rock fait preuve de créativité et de persévérance : le reconnaître , le lui dire peut l'aider à identifier des atouts et des besoins qu'il pourra articuler à son parcours de lycéen . Transférer dans son travail scolaire des compétences reconnues dans un autre domaine est un facteur de motivation 
                     3 .l'aider dans l'élaboration de son projet personnel : ° accompagner le lycéen dans la construction de son projet est une étape importante qui permet une meilleure réussite si la période après-bac est plus concrète ; ° prendre en compte son désir , ses qualités , son niveau scolaire ...tout en se gardant de projeter sur lui vos propres ambitions ; ° l'amener à rencontrer des professionnels des secteurs qui l'attirent , qui lui parleront de leur métier , des compétences requises , des contraintes et des satisfactions .;° effectuer un stage lui permettra de confronter ses compétences à la réalité ; ° expérimenter aussi quelques jours sans nouvelles technologies pour se reconnecter à ses ressources internes ! ; ° une fois le projet défini , l'inciter à chercher des informations pour connaître les filières lui permettant de le réaliser ...sans oublier que cett 1ère orientation évoluera sans doute au fil du temps ! en effet les sociologues prétendent que les étudiants d'aujourd'hui exerceront 7 à 8 métiers !

               @ ATTENTION ! VOTRE ADO EST DÉMOTIVÉ SI ....plusieurs de ces signes se manifestent :
                          * il arrive régulièrement en retard aux cours et les sèche parfois
                          * il se ferme et s'énerve dès que vous lui parlez du lycée 
                          * il se trouve souvent en état d'urgence 
                          * il a déjà rendu 2 copies blanches ....ou presque 
                          * il n'arrive pas à se concentrer dans la durée 
                          * il a du mal à anticiper et à se projeter dans les 3 jours 
                          * il répète que « le bac , tout le monde l'a » 
                          * réfléchir à son orientation le stresse 
                          * il a mal à la tête les jours de contrôle 
                          * sa vie sociale est inexistante ou bien envahit sa vie de lycéen 
                          * il a abandonné toute activité extra- scolaire 
                          * il passe l'essentiel de son temps sur internet . 
            *** pour en savoir plus...
                           ° un livre :"j'suis pas motivé , j'fais pas exprés " Brigitte PROT - ED. L'harmattan

 .                          ° son site : ( plusieurs articles relatifs à la motivation ): www.brigitte-prot.fr
                           ° sur ce blog ( archives ) , plusieurs réflexions sur la rentrée scolaire : sept.2009 - comment favoriser la réussite et l'épanouissement de votre enfant - 
août 2010 - donner le goût de l'effort - 
octobre 2010- devoirs sans stress-
sept.2011- mon enfant , un écolier épanoui ?- 
oct.2011- les difficultés scolaires , les troubles de l'apprentissage -
                             ° ET SUR LA 2ÈME PAGE DE CE BLOG ...des livres pour les enfants ...