LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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ou en vidéo sur youtube


LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

JE SUIS À VOTRE ÉCOUTE...

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

mercredi 21 décembre 2022

UN SUPER CADEAU DE NOËL ! LA CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT SUR LES ÉMOTIONS DE L'ENFANT ! 💝💝💝💝💝💝💝

 UN SUPER CADEAU DE NOËL ! 

LA CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT 

AU 💓 DES ÉMOTIONS DE L'ENFANT

visible jusqu'à la fin de l'année !

💝💝💝💝💝💝💝



jeudi 1 décembre 2022

Dans la hotte du père Noël, le plus beau des cadeaux...UNE PARENTALITÉ NON- VIOLENTE !


LE PLUS BEAU NOËL...🎅🎄🌟

PRENDRE SOIN DES ENFANTS, LES PROTÉGER POUR LEUR PERMETTRE DE GRANDIR , DE S'ÉPANOUIR DANS LES MEILLEURES CONDITIONS,  ADOPTER UNE ÉDUCATION NON- VIOLENTE  , N' EST - CE PAS LE PLUS BEAU DES CADEAUX ?? 🎁🎁🎁🎁🎁

POUR UNE ÉDUCATION NON VIOLENTE ...JE VOUS PRÉSENTE  LA PÉTITION TRANSMISE PAR Isabelle Filliozat...PARCE QUE C'EST ESSENTIEL !!


 

A quand une parentalité non-violente ?

Les violences éducatives sont encore bien présentes en France : 79% des parents ont confié avoir eu recours à au moins une violence dite "éducative" la semaine précédent l'enquête. Ce chiffre inédit issu d'un baromètre de la Fondation pour l'enfance montre l'importance de continuer la communication sur l'éducation non-violente et les bienfaits de celle-ci dans le développement de l'enfant (et la vie des familles au quotidien !).

520 professionnels, personnalités et sociétés savantes s'adressent au Président de la République dans une lettre ouverte. Chaque citoyen et citoyenne peut porter un peu plus haut ce message et permettre le changement de mentalité par l'information, l'éducation et des actions concrètes des pouvoirs publics.

Chaque action compte, chaque signature est un pas de plus vers l'avant.

Prendre soin des enfants, les protéger, c’est construire une société résiliente. 

LA PÉTITION :

https://chng.it/GcZCm2NXYF






 

 


mardi 1 novembre 2022

HPI, DYS, HYPER...CES NOMBREUSES SINGULARITÉS POUSSENT LES PARENTS À FAIRE TESTER LEUR ENFANT ! A TORT OU A RAISON ?


HYPER ( -actif , -sensible, - émotif ),HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL , DYS (-lexique, -praxique, -calculique )...De plus en plus de parents s'interrogent sur leurs enfants , déjà depuis quelques années, en fait depuis la possibilité de tester son quotient intellectuel sur le net ! Les professionnels du soin sont submergés de demandes , les enseignants doivent composer avec de plus en plus de spécificités, les parents sont perdus ...serait -il présomptueux de vouloir évaluer le QI / quotient intellectuel , de son enfant ? et que dire des autres singularités ?? attention aux étiquettes qui seront ensuite accolées aux enfants ...et qui les suivront toute leur scolarité ...voire toute leur vie ! Faisons le point ... 


 A L'ORIGINE, UN DÉSIR DE COMPRENDRE :
Les tests offrent la possibilité de mieux comprendre le fonctionnement cognitif des enfants, et en cela c'est un réel progrès ! aujourd'hui des prises en charge spécifiques existent ( psychothérapie, rééducation ) et des aménagements scolaires sont possibles , dès lors qu'un enfant est diagnostiqué . A l'origine, l'idée d'évaluer le QI a été conçue pour identifier un déficit d'intelligence et non pour en évaluer le "trop-plein " ...et ainsi mieux accompagner les éventuelles fragilités qui lui étaient liées .


 UN REMÈDE À L'ANGOISSE DES PARENTS,. Progressivement , les tests sont devenus un passage obligé pour qui rencontre des difficultés...et cette surconsommation n'a pas que du bon : surtout quand elle vise davantage à apaiser l'angoisse des adultes plutôt que de permettre à l'enfant de grandir dans de bonnes conditions. Ce recours aux tests, aux évaluations vient répondre aux parents inquiets , très soucieux des "performances" de leur enfant et de leur scolarité . Quelques clics sur internet leur permettent désormais de reconnaître telle ou telle problématique , derrière quelques traits ou comportements . Rapidement , une évaluation s'impose et certains parents n'hésitent plus à entrer dans un cabinet de psys déjà munis d'un test, sans avoir pris beaucoup de temps pour s'interroger sur les problèmes réels rencontrés par l'enfant...et exigent un papier officiel voire médical . Hélène Denis, autrice de Traiter les troubles anxieux chez l'enfant et l'adolescent, observe cette dérive et rappelle que « seuls le TDAH  ( trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité ) et les troubles dys sont des pathologies . Le Haut Potentiel n'est pas une maladie , ni un dysfonctionnement , même s' il y a souvent un trouble anxieux associé .Quant à l'hypersensibilité, elle n'appartient pas au domaine médical , c'est une difficulté à réguler ses émotions » .


UNE SURCONSOMMATION DÉLÉTÈRE . Face à la pression des familles, certains professionnels répondent parfois trop vite à l'angoisse des parents. On prend les choses à l'envers, en fait il faut partir des difficultés pour aller vers le scientifique et non se tourner vers le scientifique pour justifier les difficultés . Le test se révèle alors une solution simple , rapide et efficace pour apaiser tout le monde car il permet de désigner un motif qui devient alors la cause de tout. La moindre vulnérabilité devient un levier existentiel , comme si une faille devait forcément être transformée en atout. L'hypersensible est créatif, le surdoué littéralement extraordinaire , le « dys » rame avec l'écriture ou le calcul , mais développe courage et endurance et le TDAH est agité par la curiosité . Alors l'honneur de l'enfant et de la famille est sauf ! Celui de la psychopathologie un peu moins , tant elle est simplifiée par des "diagnostics dégraissés " et cette banalisation s'opère au détriment de l'enfant comme de ses camarades . « Le risque est de ne plus pouvoir personnaliser les apprentissages de ceux qui souffrent » reconnaît Hélène Denis, à force de "médicaliser " l'école, les équipes éducatives ont du mal à suivre et le fossé se creuse entre les parents, qui attendent un traitement de faveur , et les enseignants qui ne sont pas thérapeutes ».


UN POINT DE DÉPART, PAS UNE FATALITÉ
. Donc nécessaire de retrouver un peu de bon sens et de réserver ces diagnostics aux situations qui l'exigent...pour qu'ils soient correctement effectués et qu'un accompagnement thérapeutique puisse être envisagé , "le bilan "étant davantage un point de départ qu'une ligne d'arrivée .Le verdict a un impact qu'il ne faut pas négliger; il ne s'agit pas d'enfermer l'enfant dans une appellation d'origine contrôlée car ces étiquettes peuvent les empêcher d'avancer , c'est un équilibre à trouver, il est important de le rassurer et de l' aider concrètement en lui donnant des outils ou le temps dont il a besoin pour s'épanouir le plus sereinement du monde , pour l' encourager à développer ses propres ressources et ainsi s'adapter . Brigitte Prot , autrice de J'suis pas motivé, je fais pas exprès! Les clés de la réussite scolaire , met en garde contre l'effet " Post-it " et rappelle que "nous n'avons aucun instrument pour évaluer ou mesurer, non pas un enfant , mais son potentiel » .Un test n'est pas une boule de cristal...et heureusement !


 QUAND FAIRE UN TEST ?
« Nombre d'entre elles peuvent se résoudre sans passer par la pathologisation, estime la psychopédagogue Brigitte Prot. Il est toujours important de s'intéresser aux manques de l'enfant et de chercher quels sont ses besoins : s'organiser, réguler ses émotions, travailler la méthodologie, lutter contre son stress, rétablir la communication dans la famille, gagner en confiance ». Françoise Dolto prétendait que les parents avaient en eux les ressources pour être les thérapeutes de leur enfant ...à condition de savoir l'écouter vraiment ...( paroles, comportements, langage du corps ...) . Avant de songer à "diagnostiquer " le mal, encore faut-il en connaître la nature . « On ne doit pas hésiter à partager son inquiétude avec l'entourage , conseille la pédopsychiatre Hélène Denis, qu'en pensent les professeurs , la famille élargie, les amis ? quelles difficultés sont observées à l'école, à la maison , lors des activités à l'extérieur ? » Une fois repérées, il sera temps de passer à l'action .

Toutefois, si la situation ne s'arrange pas, il ne faudra pas attendre que la souffrance s'installe, mais se tourner vers le bon professionnel, qui pourra envisager la pertinence d'un ou plusieurs bilans. 


 QUI CONSULTER ? Attention aux diagnostics en ligne
, pas toujours fiables. 

Qui diagnostique quoi ?

° les (pédo-) psychiatres diagnostiquent la famille des troubles ( anxiété, TDAH ) ; ils peuvent utiliser certains tests cognitifs ou procéder à un examen clinique.

° les orthophonistes, après plusieurs séances , peuvent consigner des critères à présenter à un médecin qui posera éventuellement le diagnostic de "dys ".

° les psychologues cliniciens dûment formés sont habilités à repérer un QI élevé.

° les tests d'hypersensibilité proposés sur le web ne sont pas officiels . En France, la validation de plusieurs échelles est en cours, dont l'une est la traduction du HSPS de l'Américaine Elaine Aron .

SOURCE DE toutes ces informations :  la revue PSYCHOLOGIES DE NOVEMBRE 2022.

mardi 27 septembre 2022

DOSSIER ÉCOLE ...SUITE ! A PROPOS DES DEVOIRS A LA MAISON ...

Depuis la rentrée, "la galère " des devoirs recommence à la maison ...l'écolier qui est resté 6 heures - en pleine attention - assis dans la classe, a envie de bouger, crier , jouer, s'amuser ...et les devoirs lui pèsent ! 

voici , en toute modestie, quelques conseils ...

 
D ...comme DEVOIRS ! 10 astuces pour que les devoirs se passent bien

Elodie, du blog Conseils éducatifs revient sur la question des devoirs cette semaine, en proposant quelques astuces pour que les devoirs se passent au mieux, dans une ambiance légère mais sérieuse. Cet article fait suite au précédent « les devoirs à la maison, ça sert à quoi ? »

Il y a des familles où chacun fait tranquillement ses devoirs dans sa chambre, sans que les parents n’aient à le demander. Si si, ça existe, j’en ai vu à la télé.

Mais dans la vraie vie, c’est souvent un moment compliqué à gérer, et ce quel que soit l’âge des enfants. Petits, ils manquent d’autonomie, et plus grands, ils manquent de motivation !

ecole-famille-miblog

Ne pas reproduire l’ambiance de l’école

La première idée à laquelle on peut réfléchir, c’est comment travailler sans reproduire les conditions de travail de l’école. Les enfants passent en moyenne 24h par semaine assis sur une chaise face à une petite table sans pouvoir bouger, sauf pour aller tailler son crayon et en silence. Alors, à la maison, on peut essayer de faire différemment :

La posture de l’écolier

  • On peut lire ou réviser une leçon allongé sur le ventre sur un tapis au sol, ou dans son lit allongé sur le dos avec un coussin sous la tête. On peut même lire affalé dans le canapé pour apprendre sa poésie. On sait bien maintenant que la posture assise est loin d’être la meilleure pour le dos, un enfant est fait pour être au sol. Alors profitons-en pour changer un peu.
  • Pour écrire un texte, on peut se mettre à genoux devant la table basse, avec un petit coussin sous les jambes s’il n’y a pas de tapis. Ou encore adossé à un mur avec un support bien rigide sur les genoux pour être stable, ce que les ados adorent.
  • En CP et même après, rien de tel que le moment du bain pour apprendre une poésie. Avec ma fille qui est en CE1, je m’assieds à côté de la baignoire, et elle répète après moi 3 fois chaque phrase, puis les phrases deux par deux, ensuite une strophe entière, et ça va beaucoup plus vite que dans des conditions plus scolaires !

n explique qu’on a progressivement abandonné les plans inclinés et les tables rehaussées qui donnaient aux enfants une bonne posture, au profit des tables horizontales et chaises à 90°, sur les conseils d’un orthopédiste (Staeffel). Très curieusement ce type de mobilier n’est pas remis en question !

bonne posture

(Source : hephaistos.fr, historique du mobilier scolaire)

Le grignotage

Même si l’enfant a déjà pris son gouter avant, on peut tout à fait lui laisser à portée de main quelques petites choses à grignoter, à condition que ça ne lui salisse ni les mains, ni ses affaires d’école ! Voici quelques exemples, à adapter selon les goûts de votre enfant :

  • Un verre d’eau avec une paille, ou une petit bouteille, ou encore une gourde, c’est le moins risqué
  • Des petits morceaux de pomme avec un petit pic pour les attraper
  • Des morceaux de carotte
  • Ou encore des cubes de fromage de brebis

Bien évidemment, il n’est pas question d’en proposer en grande quantité, pour ne pas lui couper l’appétit avant le diner. Mais ça permet à l’enfant d’avoir une petite pause, une petite distraction entre deux exercices.

La musique

A la place du bruit permanent dans la classe, ou du silence complet, on peut tout à fait travailler en écoutant un peu de musique. Bien sûr, toutes les musiques ne sont pas adaptées, et tant que les enfants sont en élémentaire, il vaut mieux de la musique sans parolen article du site psychologie.com qui explique les bienfaits de la musique sur le travail et la concentration.

musique classique

Collection Musique classique pour les enfants, éditions Philips, plusieurs volumes

Au collège, les adolescents arrivent très bien à travailler en musique, et ça leur permet même parfois de mieux s’isoler avec un casque sur les oreilles !

Chanter ses leçons

Une bonne technique pour apprendre par cœur est de chanter sa leçon, sur un air qu’on connait bien, ou sur un air inventé ! Pour pas mal de poésies à apprendre, on trouve souvent une version chantée sur youtube.

Varier les moments de travail

Le temps de l’organisation

Avant de poser des questions et de regarder dans les cahiers, on doit essayer en tant que parents, de laisser notre enfant s’organiser matériellement : où il s’installe, les cahiers dont il a besoin, revoir dans son cahier de texte ou son agenda ce qu’il a à faire.

Faire des pauses

Pendant les devoirs, on peut accorder des pauses de 5 minutes, pas plus sinon l’enfant risque de ne plus se souvenir de ce qu’il a commencé. Pendant ces petites pauses, on a le droit de courir, sauter, chanter, bref de se défouler. A la fin de la pause, on prend une minute pour se recentrer et se souvenir de ce qu’on était en train de faire. Puis on s’y remet.

En moyenne, un enfant de 6 ans peut rester concentré et attentif 15 à 20 minutes, mais bien sûr ça dépend de ce sur quoi il doit porter son attention !

Fractionner le temps des devoirs

On n’est pas obligé de faire ses devoirs immédiatement après le gouter, pour s’en débarrasser au plus vite. On peut tout à fait faire les maths après le gouter, puis se doucher et faire le français, et  seulement après le diner revoir la leçon d’histoire. Et on peut aussi relire ses leçons ou sa poésie dans son lit au moment du coucher, tout détendu dans son lit.

Etaler le travail dans le temps

A partir du CE2, les enseignants annoncent souvent les devoirs à l’avance, un peu comme au collège. Ça permet de s’organiser non plus sur une soirée, mais sur une semaine, et donc d’adapter son temps de travail à son propre rythme.

Il est bien plus facile d’apprendre 2 vers d’une poésie tous les jours, plutôt que tout d’un coup le même soir.

Si ça ne vient pas de l’enseignant, pourquoi ne pas le lui demander lors de la réunion de début d’année, ou même lors d’un entretien entre parent et prof en cours d’année ?

Favoriser l’autonomie de l’enfant

Pendant le moment des devoirs, les parents ne doivent pas se transformer en prof du soir ! L’idée, c’est que les enfants doivent tout pouvoir faire seul, mis à part les enfants en difficulté. Mais même pour ces enfants, les devoirs doivent être adaptés à leurs capacités.

Une distance saine

L’objectif est qu’en 6ème les enfants soient complètement autonomes dans la gestion et la réalisation des devoirs.

Bien sûr, en CP, on reste à proximité, ne serait-ce que pour trouver la page où les devoirs sont notés ! Puis petit à petit on s’éloigne, et on intervient seulement à la demande.

Ma fille aînée, maintenant en CM1, était devenue une experte pour me faire lire les consignes à sa place, sans que je m’en aperçoive ! « Mais j’ai pas compris !!! » Ben oui, c’est normal si tu ne lis pas la consigne J

Quand ça devient trop dur à gérer

Evidemment, ce ne sont pas ces petits conseils qui permettront de résoudre les gros conflits liés aux devoirs. Tout ce que je peux conseiller, si ça devient une source de conflit qui a des conséquences négatives sur la vie de famille, c’est d’abord de feuilleter un de ces 3 livres, qui peuvent devenir un très bon support pour aborder l’école et les apprentissages d’une autre façon.


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Si ça ne suffit pas, on peut demander l’avis  du psychologue scolaire, souvent très calé dans ce domaine. Il ou elle connait déjà votre enfant à l’école, donc ça peut-être un bon conseil. Et il n’y aura aucune trace de cet entretien dans le dossier scolaire de votre enfant, tout reste confidentiel.

En dernier recours, et si vous pouvez vous le permettre, un prof particulier ou un étudiant pour l’aide aux devoirs peut permettre de désamorcer les conflits au sein de la famille.

 


D ...comme DEVOIRS!  CE QU'EN PENSE ISABELLE FILLIOZAT : 

Mon enfant a 7 ans. Il n’arrive pas à se concentrer pour faire ses devoirs et les soirées en sont interminables…

 

Isabelle Filliozat rappelle qu’un enfant de 7 ans ne devrait pas avoir à faire de devoirs (et là, telle une rock star, tonnerre d’applaudissements…!). D’ailleurs, c’est pour que soit respecté le principe d’égalité pour tous que l’Education nationale a décidé en 1956, d’interdire les devoirs du soir à l’école primaire. En fait, il serait plus juste de dire qu’un enfant de moins de 16 ans ne devrait pas avoir à faire de devoir. Les devoirs font parti de la culture implicite du système éducatif.

“Curieusement, malgré l’importance de cette activité dans la vie des enfants et plus généralement dans celle des familles, peu de chercheurs français semblent s’être intéressés de près à ce sujet. Peut être parce que personne n’a encore trouvé de réponses claires quant à leur vertu ou à leur inefficacité ; un ensemble d’arguments et de justifications s’affrontent donc sur le bien fondé ou les risques des devoirs à la maison. “

48% du temps de veille de l’adolescent est consacré au collège. Plus de 11 heures sont en effet quotidiennement investis dans l’école, en terme de trajets, de devoirs et d’heures de présence.

Les devoirs sont souvent source de conflit entre parents et enfants. Et maintenir l’enfant sous stress le maintien dans l’opposition, l’agression et la négociation. Pour 72% des enfants, les devoirs leur font moins aimer l’école. Les devoirs ne semblent donc pas avoir d’« impact motivationnel positif » pour ces élèves… Cependant, malheureusement dans la majorité des cas, ils sont dans l’obligation de faire ces devoirs… Il y a de véritables non-dits entre chaque professeur, et celui qui ne donne pas de devoir peut être vu comme incompétent par ces collègues… ou même par certains parents d’élèves. Alors comment donner aux enfants les ressources nécessaires pour bien faire leurs devoirs et que ceux-ci ne paraissent plus être une corvée ?

  • L’enfant doit sortir du schéma école-goûter-devoirs-jouer et plutôt faire école-goûter-JOUER-devoirs. Il est important que l’enfant puisse déstresser de sa journée de classe en faisant une activité physique, avant de se mettre à faire ses devoirs : courir, faire du vélo, jouer au ballon…
  • On insiste souvent pour que l’enfant fasse ses devoirs bien assis sur sa chaise. Est ce nécessaire ? Être assis est nocif pour l’être humain : le périné qui procure le tonus se relâche, et assis, on est tout raplapla. Une étude a été faite sur une classe travaillant de façon classique, assise, et une autre où les enfants avaient des tables et chaises hautes, leur permettant s’ils le souhaitaient de rester debout, derrière leur table, durant leurs cours. En comparaison avec la classe assise, il y avait une hausse de la concentration de 7 minutes par heure ! Si l’enfant a 7 heures de cour durant la journée, cela représente 49 minutes soit presque 1 heure de concentration supplémentaire quotidienne ! Ces enfants avait également une hausse de leurs résultats scolaire de l’ordre de 18% en comparaison avec la classe assise. Pourquoi alors ne pas proposer à l’enfant de faire ses devoirs debout ? ou allongé ?

Chiffres tirés de l’étude du Haut conseil de l’évaluation de l’école “Les devoirs à la maison, quelle efficacité ?” https://www.cndp.fr/bienlire/04-media/documents/glasman01.pdf

Vidéo sur l’étude de la station debout durant la classe : https://www.youtube.com/watch?v=1JwZ4quS4wM&feature=youtu.be

Etude sur la station debout en classe : http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/14635240.2015.1029641?scroll=top&needAccess=true

et puis, surtout, Parents, Grands-parents ,Aidants,  cédez à LA TENTATION  de faire les devoirs à place de l'enfant, OU de lui faire un mot d'excuses (!) ,cela ne lui rend pas service ; s'il n'a pas envie de les faire, il est important d'écouter ses arguments et  l'inciter à les exposer à la maîtresse ou au maître ...pour trouver une éventuelle solution !


 

 

dimanche 28 août 2022

POUR PERMETTRE À VOTRE ENFANT D ' ETRE UN ÉCOLIER ÉPANOUI , PARENTS ÉVITEZ D'INFLUENCER VOTRE ENFANT ...



LES PARENTS DE PLUS EN PLUS PRÉOCCUPÉS PAR LA RÉUSSITE - SOCIALE - DE LEURS ENFANTS, "METTENT LA BARRE TRÈS HAUT " DEPUIS L'ÉCOLE MATERNELLE , ils influencent leurs enfants, parfois de manière inconsciente et le plus souvent dans l'esprit de "bien faire "; cette influence s'exprime
par différents moyens : des attentes exprimées , des étiquettes collées à l'enfant qui deviennent des prophéties auto-réalisatrices , et  des injonctions ( drivers ) ! Tout cela installe une pression sur l'enfant, l 'empêchant de s'épanouir et tout simplement d'être lui-même ....Cette attitude de pression parentale peut  être source d'angoisse pour l'enfant qui a peur de ne pouvoir être à la hauteur des attentes et ainsi qui redoute de décevoir ses parents .😔

🙍🙎  L'enfant doit réussir :voici  une attente qui suscite des ambitions des parents parfois exagérées voire démesurées... c'est le Mythe de l'enfant idéal !!

d'où des injonctions d'apparence banales : « arrête de rêvasser», « fais quelque chose d'utile », attentes dans le domaine scolaire ( pression dès la maternelle ) mais aussi sur le temps libre :culte de la performance , activités qui doivent être efficaces , utiles, génératrices de résultats ..au détriment de la rêverie , du jeu gratuit et sans objectif, de la créativité , de l'imagination : rôle essentiel dans l'éveil de la curiosité de l'enfant .Nécessité d' accorder aux enfants la nécessaire liberté de ne rien faire .
Les attitudes parentales ne sont pas toujours motivantes pour l'enfant , parfois même contre-productives ...en fait elles reflètent  l'inquiétude des parents quant à leur propre avenir et qui demandent à la génération suivante de les rassurer...( enfants anxiolytiques des parents . Patrice Huerre )
Des enfants sont parfois chargés aussi de "réparation " : quand les parents projettent sur eux leurs propres idéaux non aboutis .
Freud : le bébé incarne la possibilité pour les parents de réparer une partie de l'histoire de leur propre vie qu'ils considèrent comme ratée . Il symbolise l'idée de l'immortalité narcissique du parent : « il est une part de moi, un prolongement de moi , ainsi il devra accomplir tous mes rêves , tous les désirs que je n'ai pas pu mette à exécution...» : 
 
 projet de naissance !! ( PROJET DE VIE QUE L'ON FAIT POUR SOI À TRAVERS L'ENFANT ,,,ET QUE L'ON FAIT POUR L'ENFANT , à sa place )
Pas question pour autant d'abandonner toute exigence :enjeu ... bien doser ses attentes en tenant compte des goûts , des capacités , des compétences et de la personnalité de l'enfant . 
 
Un outil efficace pour permettre au lien parent/ enfant de trouver un équilibre : la parole , tant qu'il y a possibilité de dialogue entre les membres de la famille, un espace de paroles où tout peut être dit, écouté et débattu , chacun pourra exprimer ce qu'il est et amener une perception et une compréhension nouvelle du sujet qui est abordé . 
 

🙍🙎 Effet Pygmalion et effet Golem : les influences positives et négatives de nos croyances sur les enfants.  Attention à  que vous pensez de votre enfant, cela pourrait bien se réaliser , attention aux prophéties auto-réalisatrices et à l’influence de l’image que vous avez de vos enfants.

« Il est mauvais en Math comme moi ! »

« Je ne crois pas qu’il soit capable de… »

« Je doute de lui pour réussir là-dedans. »

« Tu es maladroit »

« Il a atteint ses limites »

Ces pensées qui semblent anodines ont une influence directe sur le comportement réel de l’enfant.

Comment une pensée d’un parent peut-elle façonner un enfant ?

C’est ce que Pascale Toscani, maître de conférences en psychologie cognitive et auteure du livre « Comprendre le cerveau de son enfant » nomme l’effet Pygmalion (influence positive) et l’effet Golem (influence négative).

Elle décrit notamment le résultat de plusieurs expériences faites en milieu scolaire qui ont montré que la croyance en la réussite d’un élève contribue à la provoquer et à le faire évoluer dans ses apprentissages. Et malheureusement, l’inverse est aussi vrai…

Autrement dit : « La perception de l’éducateur - parent ou enseignant - sur les compétences de l’enfant a un effet miroir sur la perception que l’enfant a de ses propres compétences ».

La raison est que l’enfant perçoit inconsciemment nos pensées le concernant. Et il s’y conforme presque automatiquement en transformant son comportement psychologique et cognitif. Comme il ne veut pas décevoir ses parents , l'enfant devient ce que l'on voudrait qu'il soit ...il va tout faire pour se conformer à ce qu'on dit de lui !  voyez comme cela est essentiel ! ...

Ce n’est que vers l’adolescence qu’il commence à se distancier de ces projections parentales et des projections de ses enseignants. Ce qui crée une rupture psychique qui peut s’avérer douloureuse.

Pour les parents, cette soudaine confrontation entre ce qu’ils pensaient de leur enfants et ce désir de s’affirmer autrement est parfois difficile à vivre…

Conclusion : « Chacun peut stigmatiser un enfant sans le vouloir » nous met en garde Pascale Toscani.

D’où l’intérêt de nourrir une croyance essentielle pour stimuler son système cognitif  :

« La croyance inconditionnelle en son potentiel et en ses compétences » 

« Je crois de tout mon cœur au potentiel et aux compétences de mon enfant » 



 
 « Un enfant ne peut pas être en désaccord avec les véritables attentes de ses parents. Si vos attentes sont minimes, vous pouvez être certain que les aspirations de votre enfant vont s’accorder avec les vôtres. La mère ou le père qui dit « Mon enfant n’accomplira jamais grand chose » a de fortes possibilités de voir sa prophétie s’accomplir. » 
 
Ce conseil du docteur Haim Ginott est donc simple :
« On DOIT traiter l’enfant comme s’il était déjà ce qu’on voudrait qu’il devienne. »….( PHRASE QUI MÉRITE D'ÊTRE EXPLIQUÉE POUR ÉVITER L'ÉQUIVOQUE !) CE QUI SIGNIFIE : nous devons agir comme si notre enfant est tel que l'on voudrait qu'il soit c'est à dire que nous devons l'accepter tel qu'il est ...
Il s’agit de créer un nouveau cadre mental qui permettra d’agir positivement, et non de réagir. De faire « comme si » . En procédant ainsi, nous enverrons des signaux positifs (verbaux et non verbaux) à l’inconscient de notre enfant.
Car chaque enfant travaille à devenir un homme ou une femme et nous devons l’aider à cela.
Et la première aide que nous pouvons apporter est un travail sur soi, en tant qu’adulte. Nos enfants nous observent et nous imitent. Si nous nous dévalorisons ou nous laissons maltraiter par d’autres personnes, si nous mentons, enfouissons nos émotions, insultons, faisons preuve de violence, les neurones miroirs dans le cerveau de nos enfants s’occuperont de dupliquer notre comportement.
 
  D'où un programme en 3 étapes : 

Première étape :

° La première étape du travail est personnelle. Si vous changez, votre environnement changera.
Voici plusieurs conseils :
renforcez votre confiance en vous ( mots, phrases, attitudes )
apprenez à exprimer vos émotions.
acceptez vos faiblesses et soyez bienveillant avec vous
pratiquez la communication non-violente.
donnez du sens à votre vie en identifiant vos forces et en engageant des ajustements pour les utiliser.
fixez-vous des objectifs auto-concordants : qu’aimeriez-vous faire ?
pratiquez la gratitude.
pratiquez l’altruisme.
régulez l’effet nocebo pour cultiver l’optimisme.

° Seconde étape :

Prenez conscience que « chaque enfant travaille à devenir un homme ou une femme. » Vous êtes à la meilleure place pour l’aider.

°Troisième étape :

Voici les conseils pour gommer l’image négative que vous pourriez avoir de votre enfant et booster l’image positive :
ayez de l’espoir pour lui. Rien n’empêche d’espérer. C’est un choix.
apprenez-lui l’espoir (et expliquez-lui comment se fixer des objectifs).
utilisez  des phrases positives avec lui , des paroles qui développent sa confiance en lui.
 faites-lui confiance. Confiez-lui des tâches et des responsabilités. Donnez-lui autant d’occasions que nécessaire de les réussir ().
fixez des règles qui faciliteront la vie de toute la famille et créeront un cadre sécurisant
tenez un journal des actes réalisés par votre enfant : listez les réussites et les stratégies utilisées pour y parvenir ainsi que les échecs et les différentes solutions possibles non encore testées. Utilisez un style d’écriture descriptif, sans juger.
oubliez les termes comme « Jamais »ou « toujours » et remplacez-les par « pour le moment »ou « encore » (porteur d’espoir).
encouragez ses efforts et ses intentions plutôt que de le couvrir de compliments .
apprenez-lui l’optimisme.
ne l’affublez pas d'étiquettes , même pour rire. Car cela peut devenir un handicap à vie. L'enfant n'aura qu'un désir, se conformer à être ce que vous pensez qu'il est ...
ne jugez pas sa personnalité. Ne dites donc pas « tu es intelligent, idiot, astucieux, maladroit,nul en math… ».
ne le comparez pas à vous « tu es comme moi, je n’aimais pas… »
remarquez ce qu’il fait et décrivez ce que vous voyez et ce que que vous ressentez. « j’aime, j’apprécie, je vois que,… »
aidez-le à exprimer ses émotions et à les écouter
ne vous substituez pas à ce qu’il sait faire.
 répétez-lui que les erreurs sont normales. Qu’il a le droit de se tromper. »C’est en faisant ce qu’on ne sait pas faire qu’on apprend à le faire. Or si on ne sait pas le faire, nous ferons probablement quelques erreurs avant de comprendre comment réussir. Puis la réussite sera de plus en plus facile car nous nous entrainerons. Mais les accidents pourront tout de même arriver, malgré nos efforts. Car la perfection n’existe pas. Tout est expérience. Le doute, le stress et la déception sont des outils pour mieux nous guider sur ce chemin. La joie nous indique que nous sommes sur la bonne voie. » « – « Une erreur est un cadeau,une erreur est un apprentissage , elle peut aider à découvrir quelque chose que nous ne connaissons pas. »
Expliquez-lui que nous nous pouvons choisir notre attitude et nos pensées : on peut se présenter devant une montagne en pleurant ou bien sourire à chaque pas que nous faisons et qui nous hisse vers le haut. Enseignez lui que nous avons toujours le choix...Cultivez quelque chose qui fait beaucoup défaut : l'esprit critique qui permet de construire sa propre opinion sans "gober " et répéter bêtement ce que disent les "autres "( grandes personnes, médias , copains, ...)
dites-lui qu’il a le droit de demander de l’aide (et d’en proposer).




DES ATTENTES ....À OUBLIER :

Dites stop à ces cinq choses :

1 | N’attendez pas que votre enfant soit toujours “sage”, obéissant, bien élevé ...

cela n'a aucun sens. Personne n’est « sage » tout le temps. Nous avons tous de mauvais jours. Nous avons tous des jours où nous n’avons pas envie d’aller au travail ou de faire ce qu’il faut faire. Tout le monde a des jours difficiles. En fait demander à un enfant d'être sage nous permet de recevoir une image de bon parent !

Ce que vous pouvez faire à la place

Soyez précis au sujet de ce que « être sage » signifie: ” ce serait bien que tu partages tes jouets avec ta sœur”. « Je souhaite que tu parles correctement»
ne soyez pas trop rigide avec vos enfants. Certaines choses « pas sages » peuvent être ignorées si elles ne sont pas parmi vos valeurs fondamentales et si elles ne nuisent ni à votre enfant, ni à d’autres. Vous verrez, être parent sera beaucoup plus calme et agréable lorsque vous devenez plus « cool» sur les petites choses.

2 | N’attendez pas que votre enfant réagisse comme un adulte

"anges" ou "démons " ( cet enfant qui nous pourrit la vie et que nous aimons tant .De Katja Seide,et Danielle Graf) parfois curieux, parfois calmes et parfois sournois. les enfants agissent en fonction de leur âge. Ils explorent, ils font ou disent des choses absurdes (pour nous ) , ils expérimentent leur indépendance. Ils vivent leur vie d'enfant...

Ce que vous pouvez faire à la place

Soyez attentif quand votre enfant à le comportement d’un « mini adulte ». Ne vous extasiez pas !! Avoir un comportement mature ne fait pas de lui un adulte. Ne le parentifiez pas, il ne doit pas remplacer un adulte défaillant ou absent , ou servir de confident par ex. , ne pratiquez pas "l'adultomorphisme " qui consiste à penser que l'enfant est un adulte et à être dans l'attente qu'il se comporte comme un adulte ...un enfant doit rester à sa place d'enfant , et ne doit pas avoir "toute la place " .

3 | N’attendez pas que votre enfant se comporte comme d’autres enfants

Évitons de comparer les enfants entre eux , dans la fratrie ou à l'extérieur . Cela peut être très blessant et très négatif , voire destructeur . Chacun est un être unique ! Les comparer peut leur donner le sentiment qu'il faut être comme l'autre ...

Ce que vous pouvez faire à la place

Demandez à votre enfant de toujours faire de son mieux et lui expliquer que faire de son mieux est le minimum attendu. ( accord toltèque )
Acceptez votre enfant tel qu'il est .
Concentrez-vous sur les points forts et les points faibles de votre enfant, et non sur les points forts et les points faibles de ses amis.
Définissez avec lui des attentes réalistes. En tenant compte de ses compétences , de ses désirs et de ses goûts .

4 | N’attendez pas que votre enfant soit « conforme »

Avez-vous remarqué que parfois vous réagissez différemment au comportement de votre enfant selon si vous êtes seul ou en public ( présence des grands-parents, des amis )? vous voulez donner l'image de parents "idéaux " ..sans problèmes !
Notre environnement dicte beaucoup de nos habitudes parentales. Nous ne sommes pas toujours d’accord avec certaines normes sociales ou même certaines normes familiales et pourtant, nous essayons néanmoins de les imposer à nos enfants.

Ce que vous pouvez faire à la place

Faites-vous confiance et soyez prêt à faire respecter vos choix parentaux. N’oubliez pas que nous servons de modèles à nos enfants. Lorsque nous soutenons nos croyances, nous leur apprenons à soutenir les leurs.
Acceptez que votre enfant soit un individu à part entière. Avec ses propres sentiments, émotions, idées , opinions ...
Identifiez vos propres priorités et valeurs parentales

5 | N’attendez pas que votre enfant soit différent de vous

Les enfants, surtout les plus jeunes, très similaires à leurs parents. Lorsque nos enfants nous voient mettre de l’argent de coté régulièrement, ils sont plus enclins à développer un comportement d’épargnant. Lorsque nous avons souvent une perception négative de tout ce qui nous arrive, nos enfants peuvent, à leur tour, développer une vision pessimiste de la vie. Quand ils nous entendent crier parce que nous sommes en colère, ils pensent que crier sur quelqu’un est un moyen acceptable d’exprimer ses émotions.

Ce que vous pouvez faire à la place

Ne dites pas à votre enfant comment il doit agir, montrez-lui par votre comportement. Les actes plutôt que les paroles . N'exigez pas de votre enfant ce que vous n'exigez pas de vous -mêmes .


 

°  L'influence des inter-actions parents-enfants dès le plus jeune âge sur le développement cognitif , dans notre relation de couple, dans notre gestion des conflits ...est conséquente !
° L'influence des premières années de vie sur le caractère des enfants, est évidente et revêt un caractère qui pèse dans l'accession au bonheur et à l'épanouissement en société .
° Plusieurs travaux scientifiques basés sur des milliers de participants tout au long de leur vie ont permis de déterminer que , oui, notre enfance influence notre vie d'adulte . C'est prouvé : l'enfant que l'on est détermine l'adulte que l'on devient !

  🙍🙎 Cependant nous avons tous une capacité d'évolution , une capacité à changer la trajectoire de notre vie . 
 
*** UNE INFO IMPORTANTE ( extrait du livre : tu seras un homme -féministe -mon fils ) dès les premières heures de vie de leur enfant , les parents ont des attentes stéréotypées , qui vont ensuite influencer leur façon de l'élever et d'interagir avec lui ....- A peine nés nos garçons et nos filles sont traités différemment et nos attentes sont différentes ...- RÉFLEXION PERSO : pour l'avoir constaté à l'école maternelle,effectivement les mamans ont des attitudes différentes envers leurs filles et leurs fils ; alors qu'on va attendre d'une fille "qu'elle se débrouille toute seule " et qu'on va l'encourager dans ce sens , elles vont "chouchouter" leur fils ...en faisant à sa place ce qu'il est capable de faire tout seul (s'habiller, se chausser...) ...les papas auront plus tendance à l'inverse : entraîner leur fils "à être un homme "... et avoir avec leur fille un rapport de "séduction "... d'où cette réflexion hyper- importante à mener sur ce sujet !!

🙍🙎EXPLICATIONS :
Les premières idoles dans la vie d’un enfant : indubitablement ce sont  ses parents. être comme eux, leur ressembler, faire ce qu’ils font… même les comportements répressibles comme la violence, le mensonge, les gros mots ou autres.
LES PARENTS SONT DES EXEMPLES ..ET EN CELA ILS INFLUENCENT indubitablement LE COMPORTEMENT DE LEUR ENFANT !
A l’âge où l’on apprend la vie: on copie!!
Les enfants : à la recherche d’une personnalité, grandissent dans un environnement où la présence parentale influe largement sur cette quête de soi. Un enfant se plait souvent à agir comme un adulte. Une petite fille va ainsi porter les chaussures de sa mère, prendre son maquillage; un petit garçon va chercher à s’asseoir comme son papa en croisant les jambes, s’amuser à changer de voix, à faire " comme papa "...
Mais pas seulement la reproduction des faits et gestes ,aussi les comportements , les valeurs , les opinions transmises par les parents ! Si un enfant se met à parler en criant fort, peut-être qu’il imite un de ses parents. Il y a lieu de réviser sa manière de parler devant ses enfants pour qu’ils ne soient pas influencés.
De même, si un enfant est violent envers les autres enfants, peut-être a-t-il perçu de la violence chez ses parents? Si un enfant se met à raconter des mensonges, il faut se remettre en question, lui cachez-vous quelque chose?
L’enfant croit que c’est bien parce que ses parents le font, c’est aussi simple que ça. L’enfant ne doute jamais des comportements de ses parents, il va les reproduire parce que pour lui ses parents sont des exemples à suivre!
Si vous êtes stressés ou angoissés, vous avez tendance à vous énerver contre vos enfants; ceux-ci subissent vos états d’âme et vos situations de stress. Ils vont répondre en reproduisant ces mêmes énervements envers leurs frères et sœurs ou alors à l’école envers la maîtresse ou les autres élèves.


* Dès le plus jeune âge, ( 6 mois ) car l'enfant n'est pas un tableau vierge à la naissance , on constate des différences de personnalité ( on parle plutôt de"tempérament " ):il y a un  bagage d'origine génétique mais très vite,l' influence de l'environnement ( éducation , apprentissages, culture, règles sociales, relations avec les autres ...) qui va prendre le dessus et les moduler. Les études montrent que notre personnalité peut évoluer jusqu'à l'âge de 30 ans
- l'évolution est déterminée par l'interaction de ce que nous vivons et de notre tempérament initial , d'origine génétique ainsi que par la maturation cérébrale.( évènements, scolarisation, expériences traumatiques ...)et à partir de l'adolescence, influence des amis, puis relations amoureuses ...
Sur le sujet plus précis de l’anxiété, l’impulsivité ou l’agressivité : les enfants sont plus vulnérables lorsque leurs parents en souffrent.
 
* Mais , pas de fatalité dans la mesure où l’expression des gènes peut se modifier par l’expérience et la transformation de la teneur des relations parents/enfants. Un travail sur soi en tant que parents est souvent nécessaire pour supprimer les croyances limitantes et en implanter de nouvelles qui seront perçues et intégrées par les enfants y compris via la communication non verbale et inconsciente. Ex : se reconnecter avec son enfant intérieur : notre moi authentique ...
Quoi qu’il en soit, on constate donc une stabilisation de la personnalité vers 30 ans. Après cet âge, même si passages difficiles, les traits de personnalité reviennent à leurs valeurs initiales :
Finalement , l' essentiel à retenir sur la façon dont notre enfance nous façonne c'est l'idée d'un changement dans la continuité .
*"Un facteur déterminant dans la construction de notre personnalité est donc l'environnement familial. Il a une forte influence sur notre capacité à nous apprécier nous-mêmes, notre confiance en soi et estime de soi" : LES PARENTS FORGENT L'ESTIME DE SOI ...INDISPENSABLE POUR RÉUSSIR SA VIE ET DANS LA VIE !
Estime de soi qui va de pair avec la confiance en soi ...et qui dépend beaucoup de l'attention que l'on a reçue étant enfant et des encouragements à devenir mature.

 
 🙍🙎 Bannissez également "les étiquettes " ...qui figent l'enfant dans un état, un comportement, un attitude, une compétence ou son absence ...ce qui va à l'encontre de son évolution.

Sage, timide, casse-cou...etc. : toutes les étiquettes sont dangereuses. Les étiquettes sont tous les mots que nous utilisons pour définir le comportement de nos enfants.

Écoutons ces deux papas pour comprendre :

  • Dis donc ta fille elle reste à côté de toi, elle ne veut pas aller jouer avec les autres ?

  • Non, elle est très timide

  • Et ton autre fille, on ne l’entend pas. Elle ne bouge pas.

  • Ah oui je sais, elle est comme ça. Elle très très sage.

  • Par contre ton fils, qu’est-ce qu’il court ! Et il grimpe partout !

  • C’est normal, c’est un casse-cou celui-là !

Ce papa vient de coller une étiquette sur chacun de ses enfants. L’une est timide, l’autre sage et le garçon “casse-cou”.

Toutes les étiquettes que nous collons sur nos enfants (et sur nous-mêmes) ont une grande influence. Elles enferment non seulement la personne sur qui l’étiquette est collée mais également toutes les personnes qui l’emploient dans cette vision (erronée). 

À force de dire à un enfant qu’il est paresseux, timide, colérique, têtu, colérique… il va le devenir ! C’est ce qu’on appelle les prophéties auto-réalisatrices.

Les étiquettes ont le pouvoir d’influencer le comportement des enfants. Car un enfant qui entend régulièrement qu’il est méchant va finir par croire que c’est un trait de sa personnalité et petit à petit deviendra cette personne méchante. Et l'enfant veut contenter ses parents en se conformant à leurs dires !

Les étiquettes enferment les enfants dans des cases jusqu’à leur faire croire qu’elles sont justifiées et réelles.

En enfermant les enfants dans une certaine vision, les étiquettes nous empêchent également de voir qui nos enfants sont réellement.

Non, votre enfant n’est pas paresseux. Il n’a pas trouvé ce qui le passionne.
Non, votre enfant n’est pas méchant. Il est probablement blessé et cherche à se venger pour faire souffrir autant qu’il souffre.

Arrêtons de voir nos enfants à travers ces étiquettes et cherchons à savoir qui ils sont réellement !

Un cercle vicieux s’enclenche

En influençant le comportement des enfants, les étiquettes les font entrer dans un cercle vicieux :

  1. Mon enfant tape sa soeur

  2. Je lui dit qu’il est méchant

  3. Quelques jours plus tard il recommence

  4. Je lui redis qu’il est vraiment méchant de taper sa soeur

  5. Puisque je le dis, mon enfant commence à croire qu’il est méchant. Il se conforme alors à cette vision de lui et agit de plus en plus violemment. De mon côté j’accentue cette image en lui répétant à chaque fois qu’il est un méchant garçon.
    Nous entrons dans un cercle vicieux.

À partir du moment où un enfant croit que l’étiquette qu’on lui a collé est vraie, il lui est difficile de s’en débarrasser. Chacun de ses comportements la renforce. Cette image s’ancre de plus en plus en lui.

Pourquoi ce besoin de coller des étiquettes sur le comportement de nos enfants ?

Lorsque nous nous sentons démunis ou que nous voulons nous rassurer, nous pouvons être tenté de coller une étiquette sur notre enfant. Parfois inconsciemment.

Les étiquettes mettent les enfants dans des cases et “expliquent” (sans chercher à comprendre) pourquoi ils agissent de la sorte.

Il pique une colère ?
C’est normal il est colérique.

Il reste dans son coin ?
C’est normal, il est timide ou associal.

Plutôt que de continuer à catégoriser chaque comportement, je vous propose plusieurs méthodes pour vous débarrasser des étiquettes 😉

Comment remplacer les étiquettes

1/ Chercher le besoin non comblé

Chercher le besoin non assouvi qui a provoqué le comportement de notre enfant.

Derrière une difficulté se cache un ou plusieurs besoins non comblés.
Cherchons à comprendre l’origine du comportement. Cherchons le besoin inassouvi qui a provoqué le comportement plutôt que de poser une étiquette dévalorisante.

Votre enfant est jaloux ?
Il a besoin d’être rassuré de votre amour. Il est peu-être inquiet depuis que le dernier-né est arrivé et cherche des preuves d’amour de votre part.

Il est timide ?
Il a besoin d’un temps d’observation avant d’être à l’aise et d’oser aller vers les gens.

Il est casse-cou ?
Il a besoin de mouvement.

Il est anxieux ?
Il a besoin de sécurité.

Il est paresseux ?
Il a besoin d’activités passionnantes.

2/ Chercher l’origine des étiquettes

Ai-je posé des étiquettes sur mon enfant ?
Mon entourage en a-t-il posé ?
Mon enfant s’est-il collé des étiquettes lui-même ?

Il se peut également qu’elles proviennent de mes peurs, de mes projections.
Si, par exemple je pense être timide, je peux avoir peur que mon enfant le devienne à son tour. Je vais peut-être sur-interpréter chacun de ses comportements et y voir de la timidité partout. Au lieu d’être objectif, mon regard sera biaisé par ma peur que mon enfant soit comme moi.

Essayons de comprendre comment les étiquettes sont arrivées là pour réussir à les retirer !

3/ Le cerveau évolue

Le cerveau humain n’est pas figé.
Nous apprenons tous les jours. Notre cerveau évolue en permanence.

Ce n’est pas parce que votre enfant est râleur pendant quelques semaines, qu’il sera râleur tout sa vie ! Votre enfant va évoluer. Il va grandir, mûrir et changer.

Par contre, le fait de lui répéter en permanence qu’il est râleur risque de lui faire croire qu’il l’est et le faire entrer dans un cercle vicieux.

Apprenons à avoir un regard neuf et bienveillant sur nos enfants et laissons-les nous étonner !
Arrêtons de les enfermer dans des cases. Décollons les étiquettes !


  🙍🙎 HALTE AUX " DRIVERS ", ces injonctions que l'on dicte aux enfants ...parfois transmissions de ce que nous avons entendu, lorsque nous étions  enfants ! prenons conscience de leurs avantages et de leurs inconvénients .

            @ Driver 1 : Sois parfait.e. !

* Hérité d'injonctions du type : « tu peux mieux faire », « Bravo MAIS j'attendais mieux de toi », « c'est bien , MAIS ...» , En fait tous les propos qui contiennent un MAIS !

* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation)  : « Tu dois être le premier de ta classe. » « Rassure-moi, tu as eu la meilleure note ? » « Pour un travail fait à la maison, 9/10 n’est pas suffisant » « Vise le haut du podium. » « C’est qui le premier ? » « Ta lettre n’est pas bien tracée. » Tu as vu ce trait ? il n’est pas droit. » « Tu as dépassé sur ton coloriage. » « Recommence tant que ce n’est pas parfait. » 

* Avantages :

Volonté.

Opiniâtreté.

Perfectionnisme, rigueur.

Conscience (dans le sens sérieux)

Engagement, implication.

L' enfant se dote d'un certain niveau d'exigence personnelle et se sent capable de nombreux accomplissements de qualité.

* Inconvénients :

Insatisfaction permanente.

Intolérance.

Exigences trop élevées avec soi et les autres.

Pocrastination (peur de mal faire qui incite à différer)

Peur d’échouer.

Crainte du jugement d’autrui.

L'enfant souhaitant être reconnu risque de devenir perfectionniste à outrance , insatisfait et exigeant. Il craindra le jugement et voudra tout contrôler de bout en bout. 

Adulte : Je ne suis jamais satisfait de mon travail, je peux m’épuiser à la tâche, je perds du temps dans des détails secondaires,

* comment les contre balancer ?

. Porter un regard positif sur les erreurs : l'erreur est un cadeau , c'est un apprentissage ; je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends, tu as le droit de te tromper, tout est expérience, c'est en faisant ce qu'on ne sait pas faire qu'on apprend à le faire ...

  • Donner des exemples d’imperfections qui ont donné naissance à des découvertes et des inventions

@ Driver 2 : Fais plaisir 

* Hérité d’injonctions répétitives explicites ou implicites du type : « Fais plaisir à ta mère/ton père », « Tu me fais de la peine », « Ne sois pas égoïste », « Sois gentil, tu vois bien que je suis fatigué », « Pense aux autres, il n’y a pas que toi », etc.

* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation)  : « Tu veux vraiment me faire de la peine ? » » Sois sage. » « Tu seras gentil si… »Je n’ai pas envie que tu fasses cela. » »Tu crois que je ne le mérite pas ? » »Fais-moi plaisir. » »Tu rendras service à tout le monde comme ça. » »une cuillère pour papa, une cuillère pour maman… ».

* Avantages :

Altruisme.

Grande capacité d’écoute.

Empathie

Avec cette injonction, l’enfant développera des qualités empathiques et altruistes. Il sera de bonne compagnie et cherchera à plaire.

* Inconvénients : 

Peur de décevoir.

Incapacité à affirmer son opinion.

Incapacité à dire non.

Négligence de ses propres besoins/envies.

Culpabilité.

Faible estime personnelle.

 L’enfant grandissant avec ce driver prédominant craint de décevoir et par conséquent délaisse ses besoins et se laisse envahir par les autres. Pour être reconnu, il se met en quête d’approbation et ne sait plus dire non de peur de déplaire.

Adulte : Je fais toujours passer les autres avant, mes besoins propres ne sont pas satisfaits, je m’épuise à toujours me demander ce qu’on attend de moi, je pense à la place des autres …

* Comment les contre balancer ?

  • Développer chez l'enfant la conscience de soi et de son corps (par exemple en respectant ses besoins physiologiques ou ses sensations corporelles : ne pas le forcer à finir son assiette, à faire des bisous pour dire bonjour…).Développer son estime de soi, sa confiance en soi .

  • Participer à l’éducation au consentement : Le consentement est le fait de se prononcer en faveur de l'accomplissement d'un projet ou d'un acte. Le consentement est un concept de philosophie morale. ( crucial par exemple en ce qui concerne la sexualité ) .

  • Pratiquer la communication non violente pour apprendre à reconnaître les émotions (les siennes et celles des autres-empathie ) et les besoins (les siens et ceux des autres)

             @ Driver 3 : Sois fort-e

* hérité d’expressions du type : « il faut être courageux », « arrête de pleurer », « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », « arrête de te plaindre », « fais pas ta mauviette » etc.

* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation)  : « Tu es une fille pour pleurer ainsi ? » « Sois courageux » « Il n’y aucune raison d’avoir peur » « Tu es trop sensible » »Je ne veux pas te voir pleurer » « d’autres enfants sont plus malheureux que toi. » « La vie est dure, qu’est-ce que tu crois ? » « Moi, à ton âge, je travaillais déjà. » négation des émotions...

* Avantages :

Leadership

Contrôle des émotions

Persévérance et déterminisme

Ambition

Avec cette injonction l’enfant devient plus résistant à la pression et est capable de gérer des situations de crise.

* Inconvénients : 

Non-écoute des émotions (et enfouissement de celles-ci)

Psychorigidité

Intolérance à l’émotion, à la faiblesse.

Impossibilité de déléguer

Difficultés à travailler en équipe car favorise le travail individuel et la compétition.

Conflictuel

L’enfant risque de se couper de ses émotions et aura tendance à vouloir toujours se débrouiller seul. Le fait de demander de l’aide est vu comme un signe de faiblesse.

L’enfant (et l’adulte) fera en sorte de ne jamais se trouver en situation de faiblesse pour éviter de se sentir vulnérable.

Adulte : Je ne m’écoute pas, je ne m’autorise pas à exprimer mes émotions, je peux avoir du mal à les reconnaître, je semble froid, inhumain …

* Comment les contre balancer ?

  • Valoriser les bénéfices d’une aide extérieure qui n’est pas un aveu de faiblesse, mais une preuve de compétence : savoir identifier des personnes ressources, savoir coopérer, savoir à qui demander des informations pertinentes pour un sujet précis…

            @ Driver 4 : fais des efforts

* Hérité d’expressions du type : « donne-toi un peu de mal », « à vaincre sans effort on triomphe sans gloire », « il faut transpirer pour obtenir quelque chose », « on n’a rien sans peine » etc.

* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation)  « Rien ne s’obtient sans un minimum d’effort. » « On a rien sans rien. » « Fais en plus » « Tu ne travailles pas assez » « Il me semble que tu n’y a pas passé suffisamment de temps » « C’est à la sueur qu’on a ce qu’on veut »

* Avantages :

Grande capacité de travail.

Réflexion

Don de soi

Persévérance

L’enfant grandissant avec la croyance qu’il faut faire des efforts permanents aura tendance à être patient et persévérant. Il donne le meilleur de lui même et est prêt à aider les autres.

* Inconvénients : 

Besoin de complexifier chaque tâche, chaque relation

Incapacité à profiter des plaisirs « simples »

Difficulté à atteindre un but dans le timing

Ereintant

L’enfant risque d’émettre un jugement moral s’il juge les autres trop paresseux.

Adulte : il pensera que toute réussite passe nécessairement par la difficulté et la pénibilité. Il compliquera si c’est trop simple et minimisera ses résultats. Les efforts importeront plus que les résultats, il échouera régulièrement malgré des efforts importants,il se découragera

* Comment les contre balancer ?

  • Préciser que les choses simples et amusantes ont autant de valeur que celles qui demandent un effort.

° Mettre les enfants aussi souvent que possible en « état de flow«  L’état de flow est un état de concentration intense où l’individu se sent complètement absorbé par ce qu’il fait. C’est comme si le flot d’une rivière le portait presque sans effort vers l’objectif donné. Il perçoit alors cette activité comme particulièrement plaisante et atteint une productivité optimale.



         @ Driver 5 : Dépêche-toi

* Hérité de discours répétitifs du type : « arrête de traîner », « tu es trop lent », « tout le monde t’attend », « tu me fais perdre du temps », « je n’ai pas que cela à faire » etc.

* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation)  : « Tu traines là ! » « Dépêche-toi ! » « On est encore en retard par ta faute ! »

* Avantages :

Respect des délais

Dynamisme

Capacité à agir dans l’instant

Réactivité

L’enfant grandissant avec l’impératif de se dépêcher aura de grandes facultés à se mettre en mouvement rapidement, il sera réactif et pourra honorer des tâches dans des délais très courts.

Au travail, je ne prends pas le temps de respirer, de me poser, de réfléchir, je stresse mon entourage , je suis stressé ...

* Inconvénients : 

Impatience

Vite mais pas forcément bien

Irréaliste du point de vue de l’organisation

Stress et mauvaise humeur

En revanche, il aura tendance à privilégier la rapidité à la qualité et prendre en charge plus de tâches qu’il ne peut humainement en réaliser. Il s’ennuie facilement et se met beaucoup de pression.

Adulte :Je finis par confondre vitesse et précipitation, je bâcle mon

* Comment les contre balancer ?

  • Remplacer l’expression « dépêche toi » par des stratégies moins contraignantes; car cette formule « Dépêche-toi » est une injonction qui stresse et peut bloquer les enfants (sécrétion de cortisol qui envahit le cerveau et qui crée l'immobilisme ) c'est une formule qui nous poursuit dans la vie, comme une petite voix qui déclenche régulièrement des poussées d’anxiété.

exemples de formulation positives :Utiliser la formule « dès que tu es prêt(e), Dire : « Je commence à avancer, tu me rejoins ? » (plutôt que « moi, je m’en vais ») Mettre le minuteur, le sablier …, prévoir et expliquer l'action : nous allons faire ceci, nous allons voir cela ,n'es tu pas impatient ?? , impliquer l'enfant en lui offrant un choix (de vêtements par ex)…..parler de son ressenti : Je suis nerveux(se)/impatient(e)/ irrité(e)  quand tu traînes au moment de partir car j’ai besoin de respect/ de soutien/ de compréhension. Je te demande de t’habiller dans les temps convenus pour arriver à l’heure car ce n'est pas poli d'arriver en retard !

  • Organiser la vie de famille de manière à avoir moins de stress dû à la gestion du temps (par exemple : changer l’heure du bain et/ou du repas, prévoir des routines pour guider les enfants…)

  • Lâcher prise sur certaines habitudes du quotidien (par exemple : le bain un jour sur deux ou sur trois…)

@ témoignage personnel  qui évoque ce qui pourrait être "un 6e DRIVER : "TRAVAILLE " ...somme des 5 drivers répertoriés : l'enfant a une "liste de travail" ( travaux à accomplir ) , devenu adulte, il ne s'accorde aucun temps de repos , "il doit travailler , être productif "...à son sens, driver relatif à l'histoire de la famille , au vécu des grands-parents et parents. L'important étant d'en prendre conscience et d'oser rompre avec cette injonction et être enfin soi-même ...

  • Comment transformer les inconvénients DES DRIVERS en avantages ?

La première étape est la prise de conscience. C’est ce qu’aura permis la description des drivers ci-dessus.

* ENSUITE NÉCESSITÉ D'identifier vos drivers ...et ceux que vous transmettez inconsciemment à vos enfants .

Puis, il sera question d’émettre un nouveau message, et ce plusieurs fois, afin que l’inconscient se « reprogramme ».

Ainsi

« Sois parfait -e» deviendra « Tu as le droit de faire des erreurs », « Sois comme tu es. » « tu as le droit d'être comme tu es » « fais toujours de ton mieux » ( accord toltèque )

« Fais plaisir » deviendra « Fais-toi plaisir », « écoute-toi », « exprime tes émotions » « fais confiance à ton intuition ».« tu as le droit de TE faire plaisir »

« Sois fort -e» deviendra « Prends conscience de tes forces et de tes faiblesses et ne les cache pas », « n’hésite pas à demander de l’aide », « on apprend tous les jours »« tu as le droit d'exprimer tes besoins »

« Fais des efforts » deviendra « quantité ne signifie pas forcément qualité » « Les efforts diminuent avec l’expérience » « Fais-le, simplement » »prends du plaisir ».« fais-le »

« Dépêche-toi » deviendra « Prends ton temps. »« tu as le droit de prendre ton temps ». 

UNE RÉFLEXION À INTÉGRER:

NE VOUS TROMPEZ PAS ! 

UN enfant ne vient pas au monde 

pour réaliser vos rêves.

Il n'est pas né pour être ce que 

vous n'avez pas pu être...

Il est né pour être lui-même. 

Laissez-le s' envoler et rêver 

pour qu'il puisse être 

heureux d'être lui -même.

 

   FRUCTUEUSE 
ANNÉE SCOLAIRE !

Article paru le 5 septembre dans l'HEBDO 39 ...