LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !

Le témoignage de Karine DE LUCA / AVOCAT






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
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RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

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LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

lundi 26 février 2018

ET SI ON LÂCHAIT PRISE ...POUR PERMETTRE À SON ENFANT UN GRAND PAS VERS SON AUTONOMIE ?


 
Beaucoup de parents pensent « mais c’est impossible pour nous ! Si nous lâchons prise, nos enfants feront ce qu’ils veulent ! Ou se mettront en danger ! »
En effet, les parents ACTUELS se veulent encore plus présents : « parent hélicoptère » ou « parent drone » : un parent qui « plane » au-dessus de son enfant pour le diriger vers le « meilleur » avenir qui soit, ou encore qui vole à son secours dès qu’un problème se présente.

😊 Cette « surprotection » de chaque instant poserait plusieurs problèmes de développement pour les enfants :
° retard dans l’autonomie
° estime de soi dégradée
° peu de résistance à la frustration
° faible capacité à décider, résoudre des problèmes et à prendre des initiatives
° intelligence relationnelle peu développée
° créativité en berne
° peur de l’échec paralysante
Ces facteurs augmentent les risques de comportements déviants, de dépression, et d’échec scolaire en grandissant.


😍 Madeline Levine, psychologue propose   3 attitudes à adopter pour favoriser l’autonomie et éviter des dommages sur le long terme :
° ne pas se substituer à l’enfant lorsqu’il sait faire par lui-même
° ne pas se substituer à l’enfant lorsqu’il sait presque faire par lui-même
° prendre conscience et désamorcer les comportements parentaux dictés par l’ego
  Lâcher-prise ne signifie pas laxisme et inconscience.
* Alors de quoi s’agit-il ?


Qu’est-ce que le lâcher prise ?

Le lâcher prise c’est simplement accepter ses limites et se dire qu’on ne peut pas tout contrôler. Il ne s’agit sûrement pas de renoncer… non ! Car contrairement à ce que l’on pense, le lâcher prise nous aide à agir autrement afin de donner à notre enfant la possibilité de devenir autonome et d’être responsable, de se développer à son propre rythme. Mais c’est aussi, une autre manière de lui dire qu’on lui fait confiance et qu’on l’accompagne , qu'on le laisse devenir lui-même.
°  Lâcher-prise en tant que parent c'est le fait de s’avouer que nous ne pourrons pas toujours être là à veiller sur nos progénitures pour leur éviter de souffrir.
° Lâcher prise c’est constater que même en étant là à veiller, nos enfants ont des accidents et connaissent la tristesse ou la peur.
° Lâcher prise, c’est arrêter de craindre le pire, abandonner l’habitude de vouloir tout contrôler et de culpabiliser lorsque quelque chose de douloureux se produit.
° Lâcher prise, c’est ne pas surprotéger afin que l’estime de soi de l’enfant se construise à force d’efforts, d’échecs et de réussites.
° Lâcher prise, c’est stopper cette tendance à donner des ordres comme « fais ci », « fais ça » pour laisser l’enfant chercher, tester et trouver.
° Lâcher prise, c’est ne pas transmettre la peur irrationnelle d’agir qui empêchera l’enfant d’explorer le monde et ses propres limites.
° Lâcher prise, c’est faire confiance en la capacité d’un enfant à tester ses solutions pour parvenir à ses fins.
° Lâcher prise, c’est aimer, car l’autonomie est un formidable cadeau.
° Lâcher prise, c’est souffler aussi en déléguant des tâches qui valoriseront les enfants qui ont un besoin précieux : se sentir utile.
le lâcher prise est nécessaire voire salutaire


Oui, mais…lâcher prise, c’est difficile car les habitudes et les croyances sont solidement ancrées !
Oui ...On a peur du lâcher prise !

 
Être parent, c’est tout un travail, mais aussi un apprentissage. On s’inquiète pour leur avenir. On s’encombre des contraintes socio-culturelles et on a peur du jugement des autres. On a peur pour eux ! Et même nos propres principes constituent autant de pressions sur notre attitude et notre manière d’agir. Mais le fait de tout contrôler n’est pas une solution.
On lâche prise lorsqu’on respecte le rythme de notre enfant, sa personnalité, sa différence, son intérêt et ses besoins.
On est concerné par ses décisions et son développement, on est disponible pour le soutenir, on est là pour poser certaines limites et dire « non » quand il le faut, on accepte qu’il devienne lui-même. Et tout cela, sans le condamner ni lui couper les ailes.


Aujourd’hui, optez pour « il est assez grand pour… »….plutôt que « il est trop petit pour...»!

 
❤ Pré-requis au lâcher-prise :

 
Le pré-requis le plus important est la sécurité. 

Si une tâche que s’apprête à faire un enfant est dangereuse, stoppez-le. Expliquez-lui que son intégrité physique est en jeu et qu’il est hors de question de prendre ce type de risque.
Les règles de sécurité sont à afficher, compléter et à commenter régulièrement. ( L'éducation à la sécurité ce n'est pas empêcher l'enfant d'agir mais justement d'agir dans la sécurité!)
Une éducation bienveillante est un cadre idéal pour pratiquer le lâcher prise. … à appliquer au quotidien : le langage  positif bienveillant et le regard bienveillant .
La meilleure manière d’apprendre à faire quelque chose est d’imiter. C’est ce que permettent les neurones miroirs,  Nos enfants imitent ce qu’ils voient, entendent, etc.
C’est pourquoi, souvent, nous n’avons pas à leur expliquer des concepts auxquels ils se sont auto-formés en nous observant (ou en regardant les personnes dans leur entourage). Donc, partons du principe que les enfants en savent beaucoup plus que ce que nous voulons le croire .
Quoi qu’il en soit, le lâcher-prise n’est pas un acte inconscient. On ne peut pas partir du principe que les enfants savent et ont compris tout ce qu’ils nous ont vu faire ou dire. De plus, ils ont pu être spectateurs de mauvais exemples…


😃 Il est donc nécessaire de classer les expériences en plusieurs catégories :
– * celles qui ont déjà été réalisées par l’enfant .
– * celles qui ressemblent fortement à celles qui ont été réalisées par l’enfant.
– * celles que l’enfant ne peut pas réaliser car cela dépasse ses capacités physiques et mentales (conduire une voiture, monter à cheval, résoudre un problème de mathématiques de niveau supérieur, parler une autre langue,…).
– * celles que l’enfant peut réaliser mais qu’ils n’a encore jamais faites.

* Les deux premières catégories impliquent que les parents laissent l’enfant s’exercer sans se substituer.
* La deuxième nécessitera un travail de réflexion de l’enfant. Tant mieux. Il s’appuiera sur son expérience et son astuce pour s’en sortir.
* La troisième réside sur une approche particulière. En effet, si l’enfant veut essayer, il faut lui laisser faire la partie de chemin qu’il peut parcourir seul et le guider ensuite pour qu’il comprenne qu’il lui manque des éléments pour continuer.
Ainsi, vous accompagnerez votre enfant devant le cheval où il constatera qu’il est trop petit pour le chevaucher.
PAS DE MÉFIANCE NI D'IMPATIENCE :laisser à l’enfant de la place pour grandir !
« Quand on empêche un enfant d’entreprendre une activité ou de prendre une responsabilité qu’il se sent prêt à assumer, sa réaction intérieure sera pleine de rancoeur et de colère. » 

Alors, l’attente peut paraitre longue pour un adulte mais laissons les enfants faire leur expérience et s’exercer en laçant  leurs chaussures, boutonnant leur manteau, tracer une lettre, etc. La meilleure aide qu’on puisse leur offrir est de refléter leur ressenti et de décrire leurs gestes : « Tu mets beaucoup d’application dans cette tâche. » « C’est délicat d’enfiler un blouson ».
« L’enfant a besoin d’opportunités où il peut expérimenter, lutter et apprendre sans qu’on le pousse ou qu’on le critique. »
* La quatrième catégorie vous place dans le rôle de guide-formateur. On oublie ici le lâcher-prise et on procède en 3 parties : montrer, faire ensemble et laisser faire. Si ces étapes se déroulent correctement, l’enfant a acquis un nouveau savoir-faire. Il devra s’exercer pour le maitriser. Vous répondrez tout d’abord à toutes les questions qu’il vous posera puis vous lâcherez progressivement prise (en utilisant le deuxième réflexe plus bas).

Le lâcher prise est un changement qu’on doit adopter de façon progressive avec nos enfants, car l’autonomie est un travail de longue durée qui ne s’acquiert pas à la va-vite. On commence par changer de petites habitudes comme  d’appeler toutes les heures pour demander de ses nouvelles lorsqu’il passe ses vacances chez les grands-parents.(ex)
 
*Focus sur « tu vas tomber » :
expression de transmission de la peur parentale
L’expression « Tu vas tomber » est symptomatique de ce lâcher prise. 


Au moins 3 inconvénients :
Le premier est qu’elle fait naître la peur chez l’enfant (ou l’envie de prouver qu’on ne va pas tomber, augmentant la prise de risque)
Le deuxième est qu’elle renforce les craintes irrationnelles des parents (99% des peurs ne se réalisent jamais).
Le troisième qui est selon moi le problème principal : l’enfant qui entend  » tu vas tomber »agit alors en ayant l’image de lui en train de tomber. Son cerveau va donc naturellement le mener tout droit vers cet objectif. [TEST : « Ne pensez pas à un éléphant rose. » Alors ? Vous l’avez en tête l’éléphant ?]
Faites la somme des 3 et vous obtenez un enfant qui n’est pas en pleine possession de ses moyens pour faire face à une nouvelle expérience et en tirer enseignement en cas d’échec…surtout s’il entend : « ah ! je te l’avais dit ! » (oups la montée d’émotions désagréables et de stress)
Pour résumer, le « tu vas tomber » AUGMENTE le risque d’accident.


 Voici par conséquent 7 alternatives efficaces, responsabilisantes et développant l’autonomie:

1.Donner des informations précises à l’enfant par exemple en décrivant les conséquences possibles.
« Si tu poses le pied ici, la terre va céder sous ton pied. »
2.Et de l’interroger sur la suite :
« Que pourrais-tu faire pour assurer ton équilibre ? Ta main droite ou ta main gauche peuvent s’agripper quelque part ? y a-t-il un autre chemin ? »
3.exprimer nos propres émotions ainsi :
« Quand je vois cette roche deux fois plus grande que toi , j’ai vraiment peur. Explique-moi comment tu vas t’y prendre pour grimper ? »
Offrir des choix : « préfères-tu faire comme ceci ou comme ceci ? »
Offrir des choix aide l’enfant à construire son propre schéma de pensée et à gagner ainsi en autonomie.
4 .Proposer notre aide :  « Souhaites-tu que je reste à côté de toi ? »  « Comment puis-je t’aider ? »
5.Donner des consignes précises et affirmatives (et non lui dire ce qu’il ne doit pas faire) : « En positionnant ta main ainsi, tu couperas ce fruit sans te blesser ».
6.Produire soi-même une simulation en reflet qui invite l’enfant à prendre du recul : « As-tu remarqué ce tas de terre ? Tu m’aides à y monter ? Comment dois-je faire ? » « Comment pourrais-je verser cette eau sans renverser ?« 
7.Lui apprendre à tomber : pour éviter les mauvaises chutes, pourquoi ne pas lui apprendre à tomber sans se faire mal ? C’est ce que permettent notamment les arts martiaux  (comme l’aïkido). 




 


 😍Les 6 réflexes du lâcher-prise :

1.Le premier réflexe de lâcher-prise est de ne pas se substituer à un enfant lorsqu’il est capable de faire quelque chose. ( penser , parler, agir , répondre ..à la place de l'enfant )
Comment cet enfant pourra-t-il GRANDIR  si on lui ôte des occasions de s’exercer ?
Ce premier réflexe se résume avec cette citation de Haim Ginott : « on les aide davantage en ne les aidant pas. »
« Je fais tout pour eux », mauvaise idée !
En tant que parent, on est soucieux du bonheur de nos enfants, qu’ils soient en sécurité et en bonne santé. On espère qu’ils ne manquent de rien et qu’ils soient à l’abri des difficultés. Du coup, même s’ils grandissent, on a parfois tendance à tout faire à leur place. On continue à les habiller même s’ils sont capables de le faire seuls, on les surveille en permanence, on règle leurs problèmes jusqu’à intervenir en cas de soucis à l’école ou entre amis sur des choses qu’ils pourraient régler eux-mêmes. Certes  il ne faut pas laisser son enfant dans la difficulté, mais  le guider à trouver sa propre solution sans devoir s’immiscer à régler le problème à sa place. Ce qui enlèverait leur part d’initiative, d’autonomie et de capacité de résolution de problèmes. A trop vouloir les surprotéger, on risquerait également de les priver de découvertes contre des choses qui n’existent pas ou de dangers qui n’arriveront probablement jamais …
Laisser l’enfant faire les choses c’est lui donner l’occasion d’apprendre. Il nous fera bien savoir quand il aura besoin d’un coup de main.

2.Le deuxième réflexe de lâcher-prise est de questionner l’enfant qui nous interroge : « Je mets quoi demain pour m’habiller ? » « Comment je pourrais faire pour résoudre ce problème de math ? »
A cela, il est important de demander à l’enfant son avis : « qu’en penses-tu ? » « selon toi, quelle est la meilleure solution ? ».
°  pas évident pour nous, adultes expérimentés, surtout si nous avons la réponse à la question, cette réponse qui permettrait de gagner tellement de temps et d’efforts !
Quand nous répondons par une question à une question, on permet à l’enfant de réfléchir, d’écouter ses émotions, de prendre une décision, de tester et de recommencer, jusqu’à trouver une solution. Ce cheminement contribue à renforcer l’estime de soi.
Ce sont les échecs qui apportent le plus dans la vie. Ne pas réussir est un apprentissage .

3.Le troisième réflexe est d’encourager et de rappeler les réussites passées : « je te fais confiance pour trouver une solution. », « Tu n’as pas encore réussi et je vois qu’il te reste encore de l’énergie et des idées pour y arriver. », « tu as rencontré les mêmes difficultés lors de ta dernière épreuve et tu as quand même réussi. » « Tes efforts vont porter leur fruit. »
Une autre façon de procéder pour encourager est de tenir avec l’enfant un cahier des réussites où vous pourrez même noter les stratégies et astuces employées. A utiliser par ex. s'il se décourage ...
Je lâche prise et j’attends …
On s’attend à tout ou à rien. A des erreurs, des dégâts, des résultats positifs… des surprises ! Le but, c’est de ne rien anticiper, de ne poser aucune condition ni préjugés, et de rester confiant.

4.Le quatrième réflexe est de travailler sur l’intelligence émotionnelle de votre enfant. Pourquoi ? Car l’enfant doit avoir confiance en ce qu’il ressent. Les émotions sont des guides.


5.Le cinquième réflexe est de déléguer des tâches du quotidien à nos enfants : car ils aiment être et se sentir utiles. Ces tâches ne sont pas dévalorisantes. Ce sont des expériences valorisantes car vous leur faites confiance et ces tâches contribuent au bon fonctionnement de la maison. Exemple : mettre la table, aider à ranger, essuyer la vaisselle, plier le linge,… Tout cela renforce l’autonomie et la confiance en soi de l’enfant et le fait se sentir « grand ».
J’arrête de râler
Même si les choses ne se passent pas toujours comme prévues (selon nos prévisions !), râler ne ferait qu’augmenter la nervosité et l’anxiété, qui auront tôt fait de contaminer toute la famille !
Qu’est-ce qui est plus important pour nous ? Qu’est-ce qui s’accorderait à nos principes ?
Nous avons tendance à ne voir que les choses qui n’ont pas été faites selon nos convenances et nos principes. Prenons plutôt l’habitude de féliciter les comportements positifs. Ce à quoi nous accordons de l’importance  prend de l’ampleur. En mettant l’accent uniquement sur les bêtises et les mauvaises habitudes, on ne verra plus que cela au risque de faire oublier toute petite tentative de bon comportement.

6.Le sixième réflexe est d’apprendre à se relaxer et à maitriser nos ruminations mentales.
.
Je m’occupe de moi
Oui ! Le lâcher prise, c’est aussi penser à soi et se redonner confiance. Arrêtons de culpabiliser pour tout et n’importe quoi et osons faire preuve d’un peu d’égoïsme ! Nous avons aussi des envies, des besoins et des priorités (et ce ne sont pas toujours les enfants !). Nous pensons au bien-être de toute la famille, n’oublions surtout pas le nôtre et osons nous faire plaisir de temps en temps.



😌 IMPORTANT  ...3 idéaux parentaux sur lesquels lâcher prise :

* l’éducation bienveillante passe aussi par la reconnaissance des propres besoins de parents. Pour pouvoir être connectés avec leurs propres besoins,LES PARENTS doivent aussi apprendre à lâcher prise sur certains points.
1. Faire le deuil des représentations idéalisées, de la famille parfaite et idéale !
Nous avons tous ce type de représentations de l’enfant qui dort 12 heures par nuit; de l’enfant ou de l'ado qui coopère en toutes situations;de la famille heureuse de prendre le petit déjeuner ensemble et dans la sérénité avant de partir pour une bonne journée…
Or se raccrocher à ces idées bonnes et belles mais irréalistes n'aident   pas dans le feu de l’action du quotidien. Au contraire, elles ont tendance à NOUS frustrer car ON NE se sent  pas à la hauteur de ces exigences ou alors ON   commence  à en vouloir aux enfants, au conjoint de ne pas être conformes à ces projections idéalisées.
Cela aidera à faire le deuil de l’enfant qui fait tout bien, au même rythme que les parents  qui  arrêteront ainsi de se mettre la pression ! Les parents -à moins d'être malveillants et maltraitants – font toujours ce qu'ils croient bien de faire , dans l'intérêt de l'enfant .

2. Faire en sorte que les  convictions ne deviennent pas des principes rigides et froids
Avoir des convictions éducatives qui deviendraient des certitudes froides, rigides et désincarnées est un obstacle à une bonne relation d’éducation et d’accompagnement. La théorie ne doit jamais prendre toute la place :-). La rigidité empêchera les parents d’être capables de s' adapter, de faire des compromis, de négocier. Au contraire, les parents  chercheront toujours à contrôler tout et tout le monde autour d'eux .
Donc : Nécessité des parents de s'adapter à la situation , de ne pas rester figés dans leurs acquis crispés ,sur des idées reçues , des méthodes qui ont fonctionné un temps mais ne marchent plus ( qualité de parent "exceptionnel " ! : nécessité de se remettre en cause et de toujours progresser dans la connaissance de l'enfant par ex. en participant à des groupes de paroles .

3. Accepter d’être des parents imparfaits
L’imperfection est le prix à payer pour être vivants ! Accepter d’être des parents imparfaits, c’est se tromper, recommencer, poser des questions et surtout savoir que l’accompagnement, les apprentissages et l’entrainement à être parents prennent du temps. Constance,confiance, persévérance .
Pour autant, on peut décider de se renseigner sur de nouvelles manières d’envisager la parentalité et l’autorité pour faire des choix éclairés et prévenir les dérapages vers les violences éducatives, et entre autres :
se faire seconder,
demander de l’aide,
s’excuser auprès de ses enfants,
connaître des techniques de retour au calme,
amorcer un travail sur soi-même pour comprendre nos blessures passées, ( enfant intérieur , réflexion sur la naissance, développement personnel )
« s’outiller » avec des manières de communiquer dans la bienveillance,( ABC de la parentalité positive ),  participer à des groupes de paroles
passer du temps en couple,
prendre soin de soi en s’accordant des temps de pause





😍 Comment pratiquer le lâcher-prise personnel en 4 étapes : exercice difficile qui  nécessite de savoir prendre soin de soi, d'être bienveillant envers soi-même.
Le lâcher-prise est une sorte de soupape de sécurité indispensable à notre santé mentale et physique. A employer lorsque le découragement ou les sentiments négatifs pointent leur nez, surtout après des efforts soutenus qui ne semblent rien donner dans l’immédiat.
1) Décidez de stopper les efforts. Le fait de s’acharner ne changera rien. Tout passe par l'acceptation .
2) Acceptez que ce n’est pas ni le moment, ni le lieu, ni la manière. Que cela ne fonctionne pas.
3) Prenez conscience de vos émotions négatives. Acceptez la colère, la déception, le mal-être … Dites-vous que c’est parfaitement normal.
4) Observez la réalité autour de vous. ACCEPTEZ-LA .Réintégrez le présent. Vous êtes ici et maintenant. Je vous conseille de pratiquer une marche attentive pour faciliter cette réintégration dans le présent.

 * les conseils de Daniel Dufour, auteur du livre « les barrages inutiles » qui évoque 2 manières de pratiquer le lâcher-prise : avec le mental et sans le mental :

Avec le mental :
c’est une décision consciente. On essaie de se convaincre que l’objet de tension n’a pas autant de valeur pour nous. Cette approche s’appuie uniquement sur le mental qui décide, analyse, calcule. Le soulagement est éphémère. Cette méthode est nuisible voire dangereuse selon Daniel Dufour.
Sans le mental : il faut …
1) être dans le moment présent : se remettre dans notre corps physique et sensoriel pour être débarrassé des peurs du futur et des regrets du passé.
2) accepter et vivre les émotions liées à l’évènement.


@ EN CONCLUSION :

° apprivoiser son anxiété, le moteur du contrôle qui empêche de lâcher prise ! Anxiété qui dissimule la peur : peur d'aller dans le mur parce qu'on n'aura pas vu venir le pb, peur d'avoir raté notre objectif par manque de ténacité ,,,,peur qui sape notre confiance en nous. ..
° oublier "je dois" et "il faut ": freins au lâcher prise
° reprendre confiance en soi , en son rôle de parent….pour pouvoir faire confiance à son enfant.
° savoir profiter de l'instant présent..cela coupe l'herbe sous les pieds aux idées parasites, négatives et réoriente notre attention vers les opportunités qui nous entourent.
° le lâcher-prise : un cadeau fait à l'enfant pour l'acquisition de son autonomie.