UN SUPER CADEAU DE NOËL !
LA CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT
AU 💓 DES ÉMOTIONS DE L'ENFANT !
visible jusqu'à la fin de l'année !
💝💝💝💝💝💝💝
💚 C'est le printemps !La nature se réveille et qu’est ce que ça fait du bien!Les bienfaits du contact avec la nature ne sont plus à p...
UN SUPER CADEAU DE NOËL !
LA CONFÉRENCE D'ISABELLE FILLIOZAT
AU 💓 DES ÉMOTIONS DE L'ENFANT !
visible jusqu'à la fin de l'année !
💝💝💝💝💝💝💝
PRENDRE SOIN DES ENFANTS, LES PROTÉGER POUR LEUR PERMETTRE DE GRANDIR , DE S'ÉPANOUIR DANS LES MEILLEURES CONDITIONS, ADOPTER UNE ÉDUCATION NON- VIOLENTE , N' EST - CE PAS LE PLUS BEAU DES CADEAUX ?? 🎁🎁🎁🎁🎁
POUR UNE ÉDUCATION NON VIOLENTE ...JE VOUS PRÉSENTE LA PÉTITION TRANSMISE PAR Isabelle Filliozat...PARCE QUE C'EST ESSENTIEL !!
A quand une parentalité non-violente ?
Les violences éducatives sont encore bien présentes en France : 79% des parents ont confié avoir eu recours à au moins une violence dite "éducative" la semaine précédent l'enquête. Ce chiffre inédit issu d'un baromètre de la Fondation pour l'enfance montre l'importance de continuer la communication sur l'éducation non-violente et les bienfaits de celle-ci dans le développement de l'enfant (et la vie des familles au quotidien !).
520 professionnels, personnalités et sociétés savantes s'adressent au Président de la République dans une lettre ouverte. Chaque citoyen et citoyenne peut porter un peu plus haut ce message et permettre le changement de mentalité par l'information, l'éducation et des actions concrètes des pouvoirs publics.
Chaque action compte, chaque signature est un pas de plus vers l'avant.
Prendre soin des enfants, les protéger, c’est construire une société résiliente.
LA PÉTITION :
UN POINT DE DÉPART, PAS UNE FATALITÉ . Donc nécessaire de retrouver un peu de bon sens et de réserver ces diagnostics aux situations qui l'exigent...pour qu'ils soient correctement effectués et qu'un accompagnement thérapeutique puisse être envisagé , "le bilan "étant davantage un point de départ qu'une ligne d'arrivée .Le verdict a un impact qu'il ne faut pas négliger; il ne s'agit pas d'enfermer l'enfant dans une appellation d'origine contrôlée car ces étiquettes peuvent les empêcher d'avancer , c'est un équilibre à trouver, il est important de le rassurer et de l' aider concrètement en lui donnant des outils ou le temps dont il a besoin pour s'épanouir le plus sereinement du monde , pour l' encourager à développer ses propres ressources et ainsi s'adapter . Brigitte Prot , autrice de J'suis pas motivé, je fais pas exprès! Les clés de la réussite scolaire , met en garde contre l'effet " Post-it " et rappelle que "nous n'avons aucun instrument pour évaluer ou mesurer, non pas un enfant , mais son potentiel » .Un test n'est pas une boule de cristal...et heureusement !
Toutefois, si la situation ne s'arrange pas, il ne faudra pas attendre que la souffrance s'installe, mais se tourner vers le bon professionnel, qui pourra envisager la pertinence d'un ou plusieurs bilans.
Qui diagnostique quoi ?
° les (pédo-) psychiatres diagnostiquent la famille des troubles ( anxiété, TDAH ) ; ils peuvent utiliser certains tests cognitifs ou procéder à un examen clinique.
° les orthophonistes, après plusieurs séances , peuvent consigner des critères à présenter à un médecin qui posera éventuellement le diagnostic de "dys ".
° les psychologues cliniciens dûment formés sont habilités à repérer un QI élevé.
° les tests d'hypersensibilité proposés sur le web ne sont pas officiels . En France, la validation de plusieurs échelles est en cours, dont l'une est la traduction du HSPS de l'Américaine Elaine Aron .
SOURCE DE toutes ces informations : la revue PSYCHOLOGIES DE NOVEMBRE 2022.
Elodie, du blog Conseils éducatifs
revient sur la question des devoirs cette semaine, en proposant
quelques astuces pour que les devoirs se passent au mieux, dans une
ambiance légère mais sérieuse. Cet article fait suite au précédent « les devoirs à la maison, ça sert à quoi ? »
Il y a des familles où chacun fait tranquillement ses devoirs dans sa chambre, sans que les parents n’aient à le demander. Si si, ça existe, j’en ai vu à la télé.
Mais dans la vraie vie, c’est souvent un moment compliqué à gérer, et ce quel que soit l’âge des enfants. Petits, ils manquent d’autonomie, et plus grands, ils manquent de motivation !
La première idée à laquelle on peut réfléchir, c’est comment travailler sans reproduire les conditions de travail de l’école. Les enfants passent en moyenne 24h par semaine assis sur une chaise face à une petite table sans pouvoir bouger, sauf pour aller tailler son crayon et en silence. Alors, à la maison, on peut essayer de faire différemment :
La posture de l’écolier
n explique qu’on a progressivement abandonné les plans inclinés et les tables rehaussées qui donnaient aux enfants une bonne posture, au profit des tables horizontales et chaises à 90°, sur les conseils d’un orthopédiste (Staeffel). Très curieusement ce type de mobilier n’est pas remis en question !
(Source : hephaistos.fr, historique du mobilier scolaire)
Le grignotage
Même si l’enfant a déjà pris son gouter avant, on peut tout à fait lui laisser à portée de main quelques petites choses à grignoter, à condition que ça ne lui salisse ni les mains, ni ses affaires d’école ! Voici quelques exemples, à adapter selon les goûts de votre enfant :
Bien évidemment, il n’est pas question d’en proposer en grande quantité, pour ne pas lui couper l’appétit avant le diner. Mais ça permet à l’enfant d’avoir une petite pause, une petite distraction entre deux exercices.
La musique
A la place du bruit permanent dans la classe, ou du silence complet, on peut tout à fait travailler en écoutant un peu de musique. Bien sûr, toutes les musiques ne sont pas adaptées, et tant que les enfants sont en élémentaire, il vaut mieux de la musique sans parolen article du site psychologie.com qui explique les bienfaits de la musique sur le travail et la concentration.
Collection Musique classique pour les enfants, éditions Philips, plusieurs volumes
Au collège, les adolescents arrivent très bien à travailler en musique, et ça leur permet même parfois de mieux s’isoler avec un casque sur les oreilles !
Chanter ses leçons
Une bonne technique pour apprendre par cœur est de chanter sa leçon, sur un air qu’on connait bien, ou sur un air inventé ! Pour pas mal de poésies à apprendre, on trouve souvent une version chantée sur youtube.
Le temps de l’organisation
Avant de poser des questions et de regarder dans les cahiers, on doit essayer en tant que parents, de laisser notre enfant s’organiser matériellement : où il s’installe, les cahiers dont il a besoin, revoir dans son cahier de texte ou son agenda ce qu’il a à faire.
Faire des pauses
Pendant les devoirs, on peut accorder des pauses de 5 minutes, pas plus sinon l’enfant risque de ne plus se souvenir de ce qu’il a commencé. Pendant ces petites pauses, on a le droit de courir, sauter, chanter, bref de se défouler. A la fin de la pause, on prend une minute pour se recentrer et se souvenir de ce qu’on était en train de faire. Puis on s’y remet.
En moyenne, un enfant de 6 ans peut rester concentré et attentif 15 à 20 minutes, mais bien sûr ça dépend de ce sur quoi il doit porter son attention !
Fractionner le temps des devoirs
On n’est pas obligé de faire ses devoirs immédiatement après le gouter, pour s’en débarrasser au plus vite. On peut tout à fait faire les maths après le gouter, puis se doucher et faire le français, et seulement après le diner revoir la leçon d’histoire. Et on peut aussi relire ses leçons ou sa poésie dans son lit au moment du coucher, tout détendu dans son lit.
Etaler le travail dans le temps
A partir du CE2, les enseignants annoncent souvent les devoirs à l’avance, un peu comme au collège. Ça permet de s’organiser non plus sur une soirée, mais sur une semaine, et donc d’adapter son temps de travail à son propre rythme.
Il est bien plus facile d’apprendre 2 vers d’une poésie tous les jours, plutôt que tout d’un coup le même soir.
Si ça ne vient pas de l’enseignant, pourquoi ne pas le lui demander lors de la réunion de début d’année, ou même lors d’un entretien entre parent et prof en cours d’année ?
Pendant le moment des devoirs, les parents ne doivent pas se transformer en prof du soir ! L’idée, c’est que les enfants doivent tout pouvoir faire seul, mis à part les enfants en difficulté. Mais même pour ces enfants, les devoirs doivent être adaptés à leurs capacités.
Une distance saine
L’objectif est qu’en 6ème les enfants soient complètement autonomes dans la gestion et la réalisation des devoirs.
Bien sûr, en CP, on reste à proximité, ne serait-ce que pour trouver la page où les devoirs sont notés ! Puis petit à petit on s’éloigne, et on intervient seulement à la demande.
Ma fille aînée, maintenant en CM1, était devenue une experte pour me faire lire les consignes à sa place, sans que je m’en aperçoive ! « Mais j’ai pas compris !!! » Ben oui, c’est normal si tu ne lis pas la consigne J
Evidemment, ce ne sont pas ces petits conseils qui permettront de résoudre les gros conflits liés aux devoirs. Tout ce que je peux conseiller, si ça devient une source de conflit qui a des conséquences négatives sur la vie de famille, c’est d’abord de feuilleter un de ces 3 livres, qui peuvent devenir un très bon support pour aborder l’école et les apprentissages d’une autre façon.
Si ça ne suffit pas, on peut demander l’avis du psychologue scolaire, souvent très calé dans ce domaine. Il ou elle connait déjà votre enfant à l’école, donc ça peut-être un bon conseil. Et il n’y aura aucune trace de cet entretien dans le dossier scolaire de votre enfant, tout reste confidentiel.
En dernier recours, et si vous pouvez vous le permettre, un prof particulier ou un étudiant pour l’aide aux devoirs peut permettre de désamorcer les conflits au sein de la famille.
Isabelle Filliozat rappelle qu’un enfant de 7 ans ne devrait pas avoir à faire de devoirs
(et là, telle une rock star, tonnerre d’applaudissements…!).
D’ailleurs, c’est pour que soit respecté le principe d’égalité pour tous
que l’Education nationale a décidé en 1956, d’interdire les devoirs du soir à l’école primaire.
En fait, il serait plus juste de dire qu’un enfant de moins de 16 ans
ne devrait pas avoir à faire de devoir. Les devoirs font parti de la
culture implicite du système éducatif.
“Curieusement, malgré
l’importance de cette activité dans la vie des enfants et plus
généralement dans celle des familles, peu de chercheurs français
semblent s’être intéressés de près à ce sujet. Peut être parce que
personne n’a encore trouvé de réponses claires quant à leur vertu ou à
leur inefficacité ; un ensemble d’arguments et de justifications
s’affrontent donc sur le bien fondé ou les risques des devoirs à la
maison. “
48% du temps de veille de
l’adolescent est consacré au collège. Plus de 11 heures sont en effet
quotidiennement investis dans l’école, en terme de trajets, de devoirs
et d’heures de présence.
Les devoirs sont souvent source de conflit entre parents et enfants. Et maintenir l’enfant sous stress le maintien dans l’opposition, l’agression et la négociation. Pour 72% des enfants, les devoirs leur font moins aimer l’école. Les devoirs ne semblent donc pas avoir d’« impact motivationnel positif » pour ces élèves… Cependant, malheureusement dans la majorité des cas, ils sont dans l’obligation de faire ces devoirs… Il y a de véritables non-dits entre chaque professeur, et celui qui ne donne pas de devoir peut être vu comme incompétent par ces collègues… ou même par certains parents d’élèves. Alors comment donner aux enfants les ressources nécessaires pour bien faire leurs devoirs et que ceux-ci ne paraissent plus être une corvée ?
Chiffres tirés de l’étude du Haut conseil de l’évaluation de l’école “Les devoirs à la maison, quelle efficacité ?” https://www.cndp.fr/bienlire/04-media/documents/glasman01.pdf
Vidéo sur l’étude de la station debout durant la classe : https://www.youtube.com/watch?v=1JwZ4quS4wM&feature=youtu.be
Etude sur la station debout en classe : http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/14635240.2015.1029641?scroll=top&needAccess=true
et puis, surtout, Parents, Grands-parents ,Aidants, cédez à LA TENTATION de faire les devoirs à place de l'enfant, OU de lui faire un mot d'excuses (!) ,cela ne lui rend pas service ; s'il n'a pas envie de les faire, il est important d'écouter ses arguments et l'inciter à les exposer à la maîtresse ou au maître ...pour trouver une éventuelle solution !
🙍🙎 L'enfant
doit réussir :voici une attente qui suscite des ambitions des
parents parfois exagérées voire démesurées... c'est le Mythe
de l'enfant idéal !!
« Il est mauvais en Math comme moi ! »
« Je ne crois pas qu’il soit capable de… »
« Je doute de lui pour réussir là-dedans. »
« Tu es maladroit »
« Il a atteint ses limites »
Ces pensées qui semblent anodines ont une influence directe sur le comportement réel de l’enfant.
Comment une pensée d’un parent peut-elle façonner un enfant ?
C’est ce que Pascale Toscani, maître de conférences en psychologie cognitive et auteure du livre « Comprendre le cerveau de son enfant » nomme l’effet Pygmalion (influence positive) et l’effet Golem (influence négative).
Elle décrit notamment le résultat de plusieurs expériences faites en milieu scolaire qui ont montré que la croyance en la réussite d’un élève contribue à la provoquer et à le faire évoluer dans ses apprentissages. Et malheureusement, l’inverse est aussi vrai…
Autrement dit : « La perception de l’éducateur - parent ou enseignant - sur les compétences de l’enfant a un effet miroir sur la perception que l’enfant a de ses propres compétences ».
La raison est que l’enfant perçoit inconsciemment
nos pensées le concernant. Et il s’y conforme presque automatiquement en
transformant son comportement psychologique et cognitif. Comme il ne veut pas décevoir ses parents , l'enfant devient ce que l'on voudrait qu'il soit ...il va tout faire pour se conformer à ce qu'on dit de lui ! voyez comme cela est essentiel ! ...
Ce n’est que vers l’adolescence qu’il commence à se distancier de ces projections parentales et des projections de ses enseignants. Ce qui crée une rupture psychique qui peut s’avérer douloureuse.
Pour les parents, cette soudaine confrontation entre ce qu’ils pensaient de leur enfants et ce désir de s’affirmer autrement est parfois difficile à vivre…
Conclusion : « Chacun peut stigmatiser un enfant sans le vouloir » nous met en garde Pascale Toscani.
D’où l’intérêt de nourrir une croyance essentielle pour stimuler son système cognitif :
« La croyance inconditionnelle en son potentiel et en ses compétences »
« Je crois de tout mon cœur au potentiel et aux compétences de mon enfant »
Écoutons ces deux papas pour comprendre :
Dis donc ta fille elle reste à côté de toi, elle ne veut pas aller jouer avec les autres ?
Non, elle est très timide
Et ton autre fille, on ne l’entend pas. Elle ne bouge pas.
Ah oui je sais, elle est comme ça. Elle très très sage.
Par contre ton fils, qu’est-ce qu’il court ! Et il grimpe partout !
C’est normal, c’est un casse-cou celui-là !
Ce papa vient de coller une étiquette sur chacun de ses enfants. L’une est timide, l’autre sage et le garçon “casse-cou”.
Toutes les étiquettes que nous collons sur nos enfants (et sur nous-mêmes) ont une grande influence. Elles enferment non seulement la personne sur qui l’étiquette est collée mais également toutes les personnes qui l’emploient dans cette vision (erronée).
À force de dire à un enfant qu’il est paresseux, timide, colérique, têtu, colérique… il va le devenir ! C’est ce qu’on appelle les prophéties auto-réalisatrices.
Les étiquettes ont le pouvoir d’influencer le
comportement des enfants. Car un enfant qui entend régulièrement
qu’il est méchant va finir par croire que c’est un trait de sa
personnalité et petit à petit deviendra cette personne méchante. Et l'enfant veut contenter ses parents en se conformant à leurs dires !
Les étiquettes enferment les enfants dans des cases jusqu’à leur faire croire qu’elles sont justifiées et réelles.
En enfermant les enfants dans une certaine vision, les étiquettes nous empêchent également de voir qui nos enfants sont réellement.
Non, votre enfant n’est pas paresseux. Il n’a
pas trouvé ce qui le passionne.
Non, votre enfant n’est pas
méchant. Il est probablement blessé et cherche à se venger pour
faire souffrir autant qu’il souffre.
Arrêtons de voir nos enfants à travers ces étiquettes et cherchons à savoir qui ils sont réellement !
En influençant le comportement des enfants, les étiquettes les font entrer dans un cercle vicieux :
Mon enfant tape sa soeur
Je lui dit qu’il est méchant
Quelques jours plus tard il recommence
Je lui redis qu’il est vraiment méchant de taper sa soeur
Puisque je le dis, mon enfant commence à
croire qu’il est méchant. Il se conforme alors à
cette vision de lui et agit de plus en plus violemment. De mon côté
j’accentue cette image en lui répétant à chaque fois qu’il
est un méchant garçon.
Nous entrons dans un cercle
vicieux.
À partir du moment où un enfant croit que l’étiquette qu’on lui a collé est vraie, il lui est difficile de s’en débarrasser. Chacun de ses comportements la renforce. Cette image s’ancre de plus en plus en lui.
Lorsque nous nous sentons démunis ou que nous voulons nous rassurer, nous pouvons être tenté de coller une étiquette sur notre enfant. Parfois inconsciemment.
Les étiquettes mettent les enfants dans des cases et “expliquent” (sans chercher à comprendre) pourquoi ils agissent de la sorte.
Il pique une colère ?
C’est
normal il est colérique.
Il reste dans son coin ?
C’est
normal, il est timide ou associal.
Plutôt que de continuer à catégoriser chaque comportement, je vous propose plusieurs méthodes pour vous débarrasser des étiquettes 😉
Chercher le besoin non assouvi qui a provoqué le comportement de notre enfant.
Derrière une difficulté se cache un ou plusieurs
besoins non comblés.
Cherchons à comprendre l’origine du
comportement. Cherchons le besoin inassouvi qui a provoqué le
comportement plutôt que de poser une étiquette dévalorisante.
Votre enfant est jaloux ?
Il a
besoin d’être rassuré de votre amour. Il est peu-être inquiet
depuis que le dernier-né est arrivé et cherche des preuves d’amour
de votre part.
Il est timide ?
Il a besoin d’un
temps d’observation avant d’être à l’aise et d’oser aller
vers les gens.
Il est casse-cou ?
Il a besoin de
mouvement.
Il est anxieux ?
Il a besoin de
sécurité.
Il est paresseux ?
Il a besoin
d’activités passionnantes.
Ai-je posé des étiquettes sur mon enfant ?
Mon
entourage en a-t-il posé ?
Mon enfant s’est-il collé des
étiquettes lui-même ?
Il se peut également qu’elles proviennent de
mes peurs, de mes projections.
Si, par exemple je pense être
timide, je peux avoir peur que mon enfant le devienne à son tour. Je
vais peut-être sur-interpréter chacun de ses comportements et y
voir de la timidité partout. Au lieu d’être objectif, mon regard
sera biaisé par ma peur que mon enfant soit comme moi.
Essayons de comprendre comment les étiquettes sont arrivées là pour réussir à les retirer !
Le cerveau humain n’est pas figé.
Nous
apprenons tous les jours. Notre cerveau évolue en permanence.
Ce n’est pas parce que votre enfant est râleur pendant quelques semaines, qu’il sera râleur tout sa vie ! Votre enfant va évoluer. Il va grandir, mûrir et changer.
Par contre, le fait de lui répéter en permanence qu’il est râleur risque de lui faire croire qu’il l’est et le faire entrer dans un cercle vicieux.
Apprenons à avoir un regard neuf et
bienveillant sur nos enfants et laissons-les nous étonner !
Arrêtons
de les enfermer dans des cases. Décollons les
étiquettes !
🙍🙎 HALTE AUX " DRIVERS ", ces injonctions que l'on dicte aux enfants ...parfois transmissions de ce que nous avons entendu, lorsque nous étions enfants ! prenons conscience de leurs avantages et de leurs inconvénients .
@ Driver 1 : Sois parfait.e. !
* Hérité d'injonctions du type : « tu peux mieux faire », « Bravo MAIS j'attendais mieux de toi », « c'est bien , MAIS ...» , En fait tous les propos qui contiennent un MAIS !
* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation) : « Tu dois être le premier de ta classe. » « Rassure-moi, tu as eu la meilleure note ? » « Pour un travail fait à la maison, 9/10 n’est pas suffisant » « Vise le haut du podium. » « C’est qui le premier ? » « Ta lettre n’est pas bien tracée. » Tu as vu ce trait ? il n’est pas droit. » « Tu as dépassé sur ton coloriage. » « Recommence tant que ce n’est pas parfait. »
* Avantages :
Volonté.
Opiniâtreté.
Perfectionnisme, rigueur.
Conscience (dans le sens sérieux)
Engagement, implication.
L' enfant se dote d'un certain niveau d'exigence personnelle et se sent capable de nombreux accomplissements de qualité.
* Inconvénients :
Insatisfaction permanente.
Intolérance.
Exigences trop élevées avec soi et les autres.
Pocrastination (peur de mal faire qui incite à différer)
Peur d’échouer.
Crainte du jugement d’autrui.
L'enfant souhaitant être reconnu risque de devenir perfectionniste à outrance , insatisfait et exigeant. Il craindra le jugement et voudra tout contrôler de bout en bout.
Adulte : Je ne suis jamais satisfait de mon travail, je peux m’épuiser à la tâche, je perds du temps dans des détails secondaires, …
* comment les contre balancer ?
. Porter un regard positif sur les erreurs : l'erreur est un cadeau , c'est un apprentissage ; je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends, tu as le droit de te tromper, tout est expérience, c'est en faisant ce qu'on ne sait pas faire qu'on apprend à le faire ...
Donner des exemples d’imperfections qui ont donné naissance à des découvertes et des inventions
Participer à l’instauration d’un état d’esprit en développement
Préférer plutôt : "fais toujours de ton mieux " ( accord toltèque )
@ Driver 2 : Fais plaisir
* Hérité d’injonctions répétitives explicites ou implicites du type : « Fais plaisir à ta mère/ton père », « Tu me fais de la peine », « Ne sois pas égoïste », « Sois gentil, tu vois bien que je suis fatigué », « Pense aux autres, il n’y a pas que toi », etc.
* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation) : « Tu veux vraiment me faire de la peine ? » » Sois sage. » « Tu seras gentil si… »Je n’ai pas envie que tu fasses cela. » »Tu crois que je ne le mérite pas ? » »Fais-moi plaisir. » »Tu rendras service à tout le monde comme ça. » »une cuillère pour papa, une cuillère pour maman… ».
* Avantages :
Altruisme.
Grande capacité d’écoute.
Empathie
Avec cette injonction, l’enfant développera des qualités empathiques et altruistes. Il sera de bonne compagnie et cherchera à plaire.
* Inconvénients :
Peur de décevoir.
Incapacité à affirmer son opinion.
Incapacité à dire non.
Négligence de ses propres besoins/envies.
Culpabilité.
Faible estime personnelle.
L’enfant grandissant avec ce driver prédominant craint de décevoir et par conséquent délaisse ses besoins et se laisse envahir par les autres. Pour être reconnu, il se met en quête d’approbation et ne sait plus dire non de peur de déplaire.
Adulte : Je fais toujours passer les autres avant, mes besoins propres ne sont pas satisfaits, je m’épuise à toujours me demander ce qu’on attend de moi, je pense à la place des autres …
* Comment les contre balancer ?
Développer chez l'enfant la conscience de soi et de son corps (par exemple en respectant ses besoins physiologiques ou ses sensations corporelles : ne pas le forcer à finir son assiette, à faire des bisous pour dire bonjour…).Développer son estime de soi, sa confiance en soi .
Participer à l’éducation au consentement : Le consentement est le fait de se prononcer en faveur de l'accomplissement d'un projet ou d'un acte. Le consentement est un concept de philosophie morale. ( crucial par exemple en ce qui concerne la sexualité ) .
Pratiquer la communication non violente pour apprendre à reconnaître les émotions (les siennes et celles des autres-empathie ) et les besoins (les siens et ceux des autres)
@ Driver 3 : Sois fort-e
* hérité d’expressions du type : « il faut être courageux », « arrête de pleurer », « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », « arrête de te plaindre », « fais pas ta mauviette » etc.
* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation) : « Tu es une fille pour pleurer ainsi ? » « Sois courageux » « Il n’y aucune raison d’avoir peur » « Tu es trop sensible » »Je ne veux pas te voir pleurer » « d’autres enfants sont plus malheureux que toi. » « La vie est dure, qu’est-ce que tu crois ? » « Moi, à ton âge, je travaillais déjà. » négation des émotions...
* Avantages :
Leadership
Contrôle des émotions
Persévérance et déterminisme
Ambition
Avec cette injonction l’enfant devient plus résistant à la pression et est capable de gérer des situations de crise.
* Inconvénients :
Non-écoute des émotions (et enfouissement de celles-ci)
Psychorigidité
Intolérance à l’émotion, à la faiblesse.
Impossibilité de déléguer
Difficultés à travailler en équipe car favorise le travail individuel et la compétition.
Conflictuel
L’enfant risque de se couper de ses émotions et aura tendance à vouloir toujours se débrouiller seul. Le fait de demander de l’aide est vu comme un signe de faiblesse.
L’enfant (et l’adulte) fera en sorte de ne jamais se trouver en situation de faiblesse pour éviter de se sentir vulnérable.
Adulte : Je ne m’écoute pas, je ne m’autorise pas à exprimer mes émotions, je peux avoir du mal à les reconnaître, je semble froid, inhumain …
* Comment les contre balancer ?
Valoriser les bénéfices d’une aide extérieure qui n’est pas un aveu de faiblesse, mais une preuve de compétence : savoir identifier des personnes ressources, savoir coopérer, savoir à qui demander des informations pertinentes pour un sujet précis…
Expliquer que la sensibilité est la faculté de réagir avec intelligence et sentiments à une situation : proposer des activités d’éducation émotionnelle, jouer à des jeux coopératifs, montrer nos propres émotions, les accueillir, savoir les identifier et les exprimer …
Vivre les valeurs de coopération au quotidien : instaurer des temps d’échange en famille, pratiquer la communication non violente…
@ Driver 4 : fais des efforts
* Hérité d’expressions du type : « donne-toi un peu de mal », « à vaincre sans effort on triomphe sans gloire », « il faut transpirer pour obtenir quelque chose », « on n’a rien sans peine » etc.
* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation) : « Rien ne s’obtient sans un minimum d’effort. » « On a rien sans rien. » « Fais en plus » « Tu ne travailles pas assez » « Il me semble que tu n’y a pas passé suffisamment de temps » « C’est à la sueur qu’on a ce qu’on veut »
* Avantages :
Grande capacité de travail.
Réflexion
Don de soi
Persévérance
L’enfant grandissant avec la croyance qu’il faut faire des efforts permanents aura tendance à être patient et persévérant. Il donne le meilleur de lui même et est prêt à aider les autres.
* Inconvénients :
Besoin de complexifier chaque tâche, chaque relation
Incapacité à profiter des plaisirs « simples »
Difficulté à atteindre un but dans le timing
Ereintant
L’enfant risque d’émettre un jugement moral s’il juge les autres trop paresseux.
Adulte : il pensera que toute réussite passe nécessairement par la difficulté et la pénibilité. Il compliquera si c’est trop simple et minimisera ses résultats. Les efforts importeront plus que les résultats, il échouera régulièrement malgré des efforts importants,il se découragera …
* Comment les contre balancer ?
Préciser que les choses simples et amusantes ont autant de valeur que celles qui demandent un effort.
° Mettre les enfants aussi souvent que possible en « état de flow« L’état de flow est un état de concentration intense où l’individu se sent complètement absorbé par ce qu’il fait. C’est comme si le flot d’une rivière le portait presque sans effort vers l’objectif donné. Il perçoit alors cette activité comme particulièrement plaisante et atteint une productivité optimale.
@ Driver 5 : Dépêche-toi
* Hérité de discours répétitifs du type : « arrête de traîner », « tu es trop lent », « tout le monde t’attend », « tu me fais perdre du temps », « je n’ai pas que cela à faire » etc.
* Messages entendus qui l’alimentent (dans le cadre de l’éducation) : « Tu traines là ! » « Dépêche-toi ! » « On est encore en retard par ta faute ! »
* Avantages :
Respect des délais
Dynamisme
Capacité à agir dans l’instant
Réactivité
L’enfant grandissant avec l’impératif de se dépêcher aura de grandes facultés à se mettre en mouvement rapidement, il sera réactif et pourra honorer des tâches dans des délais très courts.
Au travail, je ne prends pas le temps de respirer, de me poser, de réfléchir, je stresse mon entourage , je suis stressé ...* Inconvénients :
Impatience
Vite mais pas forcément bien
Irréaliste du point de vue de l’organisation
Stress et mauvaise humeur
En revanche, il aura tendance à privilégier la rapidité à la qualité et prendre en charge plus de tâches qu’il ne peut humainement en réaliser. Il s’ennuie facilement et se met beaucoup de pression.
Adulte :Je finis par confondre vitesse et précipitation, je bâcle mon* Comment les contre balancer ?
Laisser des temps d’ennui et de jeux libres, non structurés
Remplacer l’expression « dépêche toi » par des stratégies moins contraignantes; car cette formule « Dépêche-toi » est une injonction qui stresse et peut bloquer les enfants (sécrétion de cortisol qui envahit le cerveau et qui crée l'immobilisme ) c'est une formule qui nous poursuit dans la vie, comme une petite voix qui déclenche régulièrement des poussées d’anxiété.
exemples de formulation positives :Utiliser la formule « dès que tu es prêt(e), Dire : « Je commence à avancer, tu me rejoins ? » (plutôt que « moi, je m’en vais ») Mettre le minuteur, le sablier …, prévoir et expliquer l'action : nous allons faire ceci, nous allons voir cela ,n'es tu pas impatient ?? , impliquer l'enfant en lui offrant un choix (de vêtements par ex)…..parler de son ressenti : Je suis nerveux(se)/impatient(e)/ irrité(e) quand tu traînes au moment de partir car j’ai besoin de respect/ de soutien/ de compréhension. Je te demande de t’habiller dans les temps convenus pour arriver à l’heure car ce n'est pas poli d'arriver en retard !
Organiser la vie de famille de manière à avoir moins de stress dû à la gestion du temps (par exemple : changer l’heure du bain et/ou du repas, prévoir des routines pour guider les enfants…)
Lâcher prise sur certaines habitudes du quotidien (par exemple : le bain un jour sur deux ou sur trois…)
@ témoignage personnel qui évoque ce qui pourrait être "un 6e DRIVER : "TRAVAILLE " ...somme des 5 drivers répertoriés : l'enfant a une "liste de travail" ( travaux à accomplir ) , devenu adulte, il ne s'accorde aucun temps de repos , "il doit travailler , être productif "...à son sens, driver relatif à l'histoire de la famille , au vécu des grands-parents et parents. L'important étant d'en prendre conscience et d'oser rompre avec cette injonction et être enfin soi-même ...
Comment transformer les inconvénients DES DRIVERS en avantages ?
La première étape est la prise de conscience. C’est ce qu’aura permis la description des drivers ci-dessus.
* ENSUITE NÉCESSITÉ D'identifier vos drivers ...et ceux que vous transmettez inconsciemment à vos enfants .
Puis, il sera question d’émettre un nouveau message, et ce plusieurs fois, afin que l’inconscient se « reprogramme ».
Ainsi
« Sois parfait -e» deviendra « Tu as le droit de faire des erreurs », « Sois comme tu es. » « tu as le droit d'être comme tu es » « fais toujours de ton mieux » ( accord toltèque )
« Fais plaisir » deviendra « Fais-toi plaisir », « écoute-toi », « exprime tes émotions » « fais confiance à ton intuition ».« tu as le droit de TE faire plaisir »
« Sois fort -e» deviendra « Prends conscience de tes forces et de tes faiblesses et ne les cache pas », « n’hésite pas à demander de l’aide », « on apprend tous les jours »« tu as le droit d'exprimer tes besoins »
« Fais des efforts » deviendra « quantité ne signifie pas forcément qualité » « Les efforts diminuent avec l’expérience » « Fais-le, simplement » »prends du plaisir ».« fais-le »
« Dépêche-toi » deviendra « Prends ton temps. »« tu as le droit de prendre ton temps ».
UNE RÉFLEXION À INTÉGRER:
NE VOUS TROMPEZ PAS !
UN enfant ne vient pas au monde
pour réaliser vos rêves.
Il n'est pas né pour être ce que
vous n'avez pas pu être...
Il est né pour être lui-même.
Laissez-le s' envoler et rêver
pour qu'il puisse être
heureux d'être lui -même.