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Isabelle FILLIOZAT
Psychothérapeute, conférencière, auteure d’une quarantaine d’ouvrages et figure mondiale de la parentalité positive, invitée de SALUT LA FAMILLE sur ABC TALK TV présentée par Candice ANZEL, nous apprend à identifier, reconnaître et comprendre les émotions de nos enfants et nous explique l’importance d’aider les plus petits à y mettre des mots.
Colère, honte, tristesse, joie, peur …
A quoi servent les émotions ?
Pourquoi sont elles nécessaires ?
Comment les accueillir et accompagner nos enfants à
développer leur intelligence émotionnelle ?
Vers plus d’autonomie, vers davantage d’apaisement, Isabelle donne des pistes pour aider les parents à accueillir les émotions de leurs enfants tout en apprenant à les réguler.
https://www.abctalk.fr/podcast/les-emotions-de-nos-enfants/
CE SUJET DES ÉMOTIONS AVAIT SUSCITÉ UNE RÉFLEXION NOURRIE LORS D'UN GROUPE DE PAROLES QUE J'AI ANIMÉ AU SEIN DE L'ASSOCIATION "QUESTIONS DE PARENTS ", je vous la livre :
😃 COMMENT enseigner à NOS enfants l'éducation émotionnelle ?
L' ÉDUCATION ÉMOTIONNELLE : UNE PRIORITÉ ! ACCEPTER LES ÉMOTIONS DE SON
ENFANT C'EST LE CONSIDÉRER COMME UNE PERSONNE À PART ENTIÈRE ,
INDÉPENDANTE DE NOUS!
« La plupart d'entre nous n'avons reçu aucune sorte d'éducation émotionnelle.
On nous a dit de ne pas pleurer, en tout cas pas trop fort et pas trop longtemps.
On nous a dit de ne pas être triste, que ce n'était pas si grave, tiens, voilà un gâteau, ça ira mieux.
On nous a dit de ne pas être en colère, parce que ce n'est pas bien, pas joli, pas poli.
Personne ne nous a appris à reconnaître, à comprendre, à nommer, à accueillir nos émotions.
Maintenant
qu'on est adulte, et qu'on s'aperçoit que c'est une démarche
indispensable à notre équilibre, on s'emploie à s'équiper, à s'outiller,
à mieux comprendre notre vie intérieure pour être mieux avec nous-même
et donc mieux avec les autres.
Et
quand on a des enfants, on est en position unique et privilégiée pour
leur transmettre tout ça dès maintenant, pour qu'ils puissent grandir
avec cette connaissance d'eux-même qui nous a fait défaut et qui
changera tout pour eux.
Quel cadeau !
Si
vous avez envie de le leur offrir, mais que vous ne savez pas trop à
quoi ça ressemble ni comment vous y prendre, je vous propose de
(ré)écouter les deux épisodes de Change ma vie sur cette thématique
essentielle :
- Épisode 32 : Les Émotions expliquées aux enfants (1ère partie)
- Épisode 33 : Les Émotions expliquées aux enfants (2ème partie)
Vous pouvez les écouter en cliquant directement sur les liens ci-dessus, ou via l’application de podcast de votre choix.
Bonne écoute,»
Clotilde Dusoulier
Master coach certifiée
Créatrice du podcast Change ma vie


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les émotions font peur et sont mal acceptées dans notre société dite civilisée où tout doit être "aseptisé "!; alors que la part est faite belle aux émotions collectives lors de concerts, de matchs , de compétitions sportives, d'évènements tels que mariages , les émotions individuelles sont "mal venues " ...
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Pour la plupart des gens , " gérer "ses émotions C'EST arriver enfin à les dompter , à les contrôler ...et surtout à ne plus les ressentir !
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Or , c'est lorsqu'on réprime et qu'on nie ses émotions que celles -ci prennent le pouvoir et exercent un contrôle négatif sur nos vies . Ex :la violence et l'intolérance viennent des peurs niées et d'une frustration non identifiée, la dépression d'une incapacité à exprimer ses colères , l'angoisse d'un refoulement émotionnel trop important …
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Les émotions sont vitales , elles nous rendent vivants . Ce sont :« des troubles , des agitations passagères ou des états affectifs intenses , caractérisés par de brusques perturbations physiques et mentales » . : ces réactions ne devraient pas être dangereuses pour l'homme , au contraire , elles sont utiles , indispensables même à sa survie et à celle de l'espèce .
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Les émotions ne surgissent pas dans nos vies sans raison : chaque émotion a une fonction, une information utile à transmettre sur notre vécu : il faut savoir les accueillir et tenir compte du message qu'elles véhiculent .
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Dans son livre , " Émotions , mode d'emploi " Christel Petitcollin , conseil et formatrice en communication et développement personnel , nous propose d'apprendre comment utiliser de façon positive nos émotions de façon à pouvoir l'enseigner à nos enfants .
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la joie : état naturel de l'être humain qui nous sert de moteur pour avancer .
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La colère : un accélérateur puissant pour sortir des situations enlisantes , qui sert à mettre des limites et chasser les intrus
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la tristesse: embrayage qui nous permet de changer de régime sans casser le moteur : passage transitoire préparant à une nouvelle situation
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la peur : notre pédale de frein qui nous invite à conduire prudemment et à aborder les virages de notre vie avec circonspection : perception d'une situation à venir nécessitant de la prudence .
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la honte :« tu es ridicule de pleurer comme ça ! » « tu n'as pas honte d'avoir peur ? Un grand garçon comme toi ! »
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le déni : « il n'y a aucune raison d'être triste pour si peu ! »
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la culpabilisation : « arrête , ça me rend malade de te voir te mettre dans cet état !» « avec tout ce qu'on fait pour toi , tu es bien ingrat de te dire malheureux !»
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la peur : « si tu continues à pleurer , tu vas pleurer pour quelque chose ! » « tu as intérêt à faire moins de bruit ou je vais me fâcher !»
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le pansement : « allez , calme-toi ! Maman va t'acheter une glace , d'accord ? Alors souris-moi ! »
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le recadrage : on donne un autre sens à l'émotion de l'enfant.
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PLUS IMPORTANT : la bonne gestion du sentiment de frustration est indispensable pour acquérir au-delà de la patience et de la maturité , le self -control qui évite le recours à la violence . La violence étant l' explosion de rage , c'est-à dire de la frustration non-acceptée .( rage à ne pas confondre avec la colère - qui sert à chasser les intrus , à poser des limites et à se faire respecter ; la colère est un volcan intérieur qui s'éveille et gronde et dont l'éruption va nettoyer mon espace vital ) ..alors que la rage découle de la frustration et s'accompagne d'un sentiment intense d'impuissance. Gérer sa frustration , c'est admettre l'existence de barrières , voire leur légitimité . L'attitude appropriée des parents face aux crises de rage des enfants , c'est verbaliser calmement la situation et rester ferme : « je comprends que tu ne sois pas content mais c'est comme ça » ..puis laisser un temps de bouderie à l'enfant pour qu'il assimile l'incident .L'enfant en colère a besoin d'une présence rassurante car il ne sait pas quand cet état va se terminer et cela le panique...
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Stress et agressivité ( énergie positive si bien canalisée et utilisée de manière constructive ) sont nécessaires à la survie et à la progression de l 'espèce . Garder à l'esprit que la violence est l'expression de son impuissance .
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Si vous êtes impulsif ( ou impulsive ) , faites un travail personnel sur la gestion de vos émotions .
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Retenez bien la règle des 3 R : RESPECT DE SOI , RESPECT DE L'AUTRE , RESPECT DE SES RESPONSABILITÉS : RÈGLE D'OR QUI FAIT QUE LA VIOLENCE N'EST PLUS DE MISE .
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Pour Éric Berne, le créateur de l'Analyse transactionnelle, l'enfant nait "OK " , c'est-à dire dans une position égalitaire où tout le monde a de la valeur en tant qu'être humain, lui autant que son entourage :d'où prédisposition enfantine à accepter les gens tels qu'ils sont sans les juger !
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Mais l'éducation va amener l'enfant à croire qu'il y a des gens plus OK que d'autres , que lui -même " vaut " plus ou moins que telle ou telle personne .Quand il se sentira inférieur , il apprendra à ressentir de la honte , de l'admiration , de l'envie ou de la jalousie .Quand il se sentira supérieur, il découvrira le mépris et la moquerie et plus tard la pitié .Dans certains cas extrêmes , lorsqu'on fait croire à l'enfant que personne n'est OK , ni lui ni les autres humains, son comportement sera destructeur et ses émotions seront réduites à la dépression , au découragement , à la haine et à l'indifférence pour lui comme pour ceux qui voudront l'aider.
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Donc , récapitulation :
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COMMENT GÉRER TOUT CELA ?
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tous les comportements de dépendance sont liés à une mauvaise gestion des émotions (alcool ,drogue , tabac , médicaments mais aussi boulimiques , dépensiers compulsifs,joueurs invétérés ,dépendants affectifs , gens à sexualité envahissante )
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beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu'ils les subissent passivement et douloureusement : les émotions ne font souffrir que parce que nous les comprimons et que nous les refoulons , Exactement comme quand on s'empêche d'aller aux toilettes …
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retenir ses larmes est douloureux : mâchoires serrées , grimaces , respiration bloquée ...alors que s'abandonner à son chagrin , sangloter abondamment procure très vite un apaisement bienfaisant .
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Nous avons tous le souvenir épouvantable de nos 1ères émotions d'enfance à cause de la maladresse des adultes de notre entourage : manque d'empathie , déni et répression...
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pourtant le rôle des parents est bien d'aider les enfants à dompter ces tempêtes intérieures ...même si l'intelligence émotionnelle s'acquiert et se développe à tout âge , l'idéal est de commencer petit !
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Conseils :
( émotion ) ; pour autant , cela ne t'autorise pas à ...( comportement )
( au cœur des émotions de l'enfant- ed marabout )
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honte ni culpabilité ,
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accepter de les ressentir quand elles se manifestent
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savoir les reconnaître et les différencier
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comprendre leurs mécanismes
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entendre les messages que toutes ces émotions nous transmettent .
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Les vivre dans son corps en identifiant l'endroit où " ça fait mal " ...les recevoir sans les rejeter , les accepter …
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et passer à l'action …
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cela permet de retrouver le pouvoir de choisir et d'être actif au lieu de subir passivement .
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le livre référence: Emotions , mode d'emploi .Les utiliser de manière positive .
* Émotions vivifiantes et perturbantes : comment aider son enfant à bien vivre émotions et pulsions ?
les émotions font peur et sont mal acceptées dans notre société dite civilisée où tout doit être "aseptisé "!; alors que la part est faite belle aux émotions collectives , les émotions individuelles sont "mal venues " ...
Pour la plupart des gens , " gérer "ses émotions : arriver enfin à les dompter , à les contrôler ...et surtout à ne plus les ressentir !
Or , c'est lorsqu'on réprime et qu'on nie ses émotions que celles -ci prennent le pouvoir et exercent un contrôle négatif sur nos vies . Ex :la violence et l'intolérance viennent des peurs niées et d'une frustration non identifiée, la dépression d'une incapacité à exprimer ses colères , l'angoisse d'un refoulement émotionnel trop important …
Les émotions sont vitales , elles nous rendent vivants . Ce sont : « des troubles , des agitations passagères ou des états affectifs intenses , caractérisés par de brusques perturbations physiques et mentales » . : ces réactions ne devraient pas être dangereuses pour l'homme , au contraire , elles sont utiles , indispensables même à sa survie et à celle de l'espèce .
Les émotions ne surgissent pas dans nos vies sans raison : chaque émotion a une fonction, une information utile à transmettre sur notre vécu : il faut savoir les accueillir et tenir compte du message qu'elles véhiculent .
Dans son livre , " Émotions , mode d'emploi " Christel Petitcollin , conseil et formatrice en communication et développement personnel , nous propose d'apprendre comment utiliser de façon positive nos émotions de façon à pouvoir l'enseigner à nos enfants .
Conseils :
1.connaître toutes les émotions et leurs fonctions ….et si possible avec leurs nuances : du bien -être à l'euphorie , de l'inquiétude à la panique , de l'agacement à la fureur ..
2.savoir mettre des mots sur les ressentis de l'enfant :nommer les émotions qu'il ressent afin de lui permettre de les identifier : ex: un enfant vient de tomber ; si personne ne l'a vu , il se relèvera sans doute sans pleurer. Mais s'il se sait regardé , il va se mettre à hurler .
Attitude préconisée : prendre l'enfant dans ses bras , avec empathie lui proposer des mots à mettre sur son vécu : « tu as dû être surpris !» « et ça t'a sûrement fait mal et peut-être aussi que tu as eu peur ..» etc...
proposer et non pas imposer ! Dès que les bons mots sont venus se poser sur le bon ressenti , soupir de soulagement : « ouiiiiiii !» et calme retrouvé .
OUBLIER LE DÉNI MAGISTRAL : « Allez , debout ! Ce n'est rien ! T'as même pas mal ! Tu es trop grand pour pleurer ...dis t'es un homme , non ! Etc..»
TOUT SENTIMENT EXPRIMÉ ET ENTENDU S'APAISE ...SI QUELQU'UN M'A SIMPLEMENT ENTENDU(E ) ET AUTORISÉ (E ) À RESSENTIR CELA , JE SUIS RASSÉRÉNÉ(E )...ADULTE COMME ENFANT !
ESSENTIEL D'ACCUEILLIR TOUS CES MESSAGES QUELS QU'ILS SOIENT : N'INTERDIRE AUCUNE ÉMOTION !
GARDER À L'ESPRIT QUE L'ENFANT MÊME GRAND RESTE SOUMIS AUX ÉMOTIONS ! ( ADOS )
3.en revanche , distinguer " émotions " et comportements " : la colère ne légitime pas un coup de poing ! La rage n'autorise pas à tout casser ! La tristesse n'implique pas de céder à la demande …
UNE PHRASE POUR RÉSUMER CETTE NOTION : « tu as bien le droit de ...( émotion ) ; pour autant , cela ne t'autorise pas à ...( comportement )
4.aider l' enfant à retrouver son calme intérieur . Les parents NE doivent pas calmer l'enfant mais lui apprendre comment retrouver son calme , par ex , en respirant lentement et profondément et en levant les yeux vers le haut. Bienvenu aussi de laisser à l'enfant un espace d'intimité pour se reprendre , sans en faire une punition ni une mise à l'écart ; ne pas l'envoyer se calmer dans sa chambre..qui deviendrait un lieu maudit chargé de souvenirs négatifs. Le parent peut quitter la pièce en disant gentiment : « je te laisse un petit moment à toi pour que tu puisses te calmer . Viens me dire quand tu te sentiras mieux »
5.quels bénéfices l'enfant retire-t'il de cet accompagnement émotionnel ? Considérables !le fait d'être compris et accompagné construit et renforce son sentiment de sécurité intérieure. Le parent n'est plus son seul protecteur , il est celui qui accueille son émotion et l'aide à mettre des mots dessus , celui qui lui permet de s'en décoller pour la sentir et la comprendre . A partir de là, l'enfant peut dire "je " et faire des choix pour lui . Comme l'ont montré des chercheurs en neurosciences , des émotions accueillies et accompagnées chez l'enfant créent dans son cerveau des réseaux neuronaux qui lui permettront , une fois adulte , de bien vivre avec elles , sans se laisser déborder .Et quand il sera parent à son tour, d'accueillir et d'accompagner celles de son enfant.
« Le sentiment d'identité se fonde sur la conscience de soi et de ses émotions .La parentalité positive propose d'écouter , d'accueillir et de valider les émotions de l'enfant pour l'aider à se construire en tant que personne et à exister en tant qu'individu . L'accompagnement de l'adulte lui est nécessaire pour ne pas être envahi et débordé par ses affects , pour canaliser son énergie , pour apprendre à exprimer ses besoins de manière socialement acceptable , pour savoir s'il ne se met pas en danger en se laissant aller à ce qu'il ressent.» Isabelle Filliozat -psychothérapeute -( au cœur des émotions de l'enfant- ed marabout )
👉une vidéo pour identifier les émotions :
👍 Mais déjà en priorité ...comme vous n'avez sans doute pas reçu vous -même cette éducation "émotions ", nécessaire de faire un travail sur soi pour retrouver un bon usage de votre potentiel émotionnel !
Quelles émotions vous étaient interdites ?
Lesquelles étaient autorisées ?
Faisiez vous des cartes de fidélité ?....
pratiquiez vous le racket émotionnel ?...
* BON MODE D'EMPLOI DES ÉMOTIONS :
SE redonner le droit de ressentir les émotions quelles qu'elles soient sans
honte ni culpabilité ,
accepter de les ressentir quand elles se manifestent
savoir les reconnaître et les différencier
comprendre leurs mécanismes
entendre les messages que toutes ces émotions nous transmettent .
Les vivre dans son corps en identifiant l'endroit où " ça fait mal " ...les recevoir sans les rejeter , les accepter …
et passer à l'action …
cela permet de retrouver le pouvoir de choisir et d'être actif au lieu de subir passivement .
Les émotions sont indispensables : elles sont des aides précieuses pour piloter sa vie comme des panneaux pour indiquer la bonne route ,,,
le livre référence: Emotions , mode d'emploi .Les utiliser de manière positive .
Christel Petitcollin -Editions Jouvence.( 4,95€ )
( suite ...CR : l'infirmerie aux émotions )-
* Au cœur des émotions de l'enfant -Isabelle Filliozat . Ed .Lattes
EN PRATIQUE , L'INFIRMERIE AUX ÉMOTIONS
Sylvie Hazebroucq , artiste plasticienne, a conçu une installation ludique qui permet aux enfants de transformer leur colère , leur peur , leur tristesse ou leur joie en créations .( installation fixe dans le centre de loisirs de l'école maternelle Jean Jaurés à Saint-Ouen , également dans le service de psychiatrie de l'enfance à l'hôpital Robert Debré de Paris – égalt itinérante – en préparation une version familiale -tapis – voir son blog -site : infirmerie-a-emotions.com
sylvetteblog.blogspot.fr )
QUELQUES IDÉES:
😊 le trop plein de joie : je vais partir en vacances , c'est mon anniversaire , je vais avoir un chien ….la joie donne envie de bouger , de sauter , de courir ...proposer une activité physique circonscrite dans l'espace et dans le temps « comme un feu d'artifice »
- le trampoline de la joie : disposer avec son enf une pile de coussins et de couettes au milieu de sa chambre pour qu'il puisse s'y jeter en confiance et atterrir dans un nuage de douceur ( l'adulte peut y participer s'il y est invité !)
- la pluie de bonheur : avec son enf ( ou lui tout seul ) découper des magazines en petits morceaux pour en avoir un bon tas .On lance ensuite les confettis ..puis on passe l'aspirateur ensemble pour terminer le jeu !
😡 la colère qui monte , monte : « avant de pouvoir l'exprimer avec des mots , l'enf a besoin que la tension de son corps s'apaise .il faut sortir cette colère qui crispe les bras , les poings et donne envie aux jambes de shooter . L'idée: proposer une activité qui défoule et rende fier de soi à la fois »
le crash feutres : feuilles de papier , feutres usés . Proposition : écraser les pointes de feutres sur une feuille de papier jusqu'à ce que la tension soit retombée .relier ensuite les différents points ...au final : un joli tableau coloré !
La sculpture ras -le -bol : matériel : petites bouteilles en plastique vides ou des boites en carton .Proposition: écraser les bouteilles ou découper les cartons en utilisant uniquement les mains puis empiler et coller pour faire une colonne .
😢 la vague de la tristesse: « même s'il a été pleuré , parlé , consolé , le chagrin peut encore tourmenter .Il fait comme un vide , un manque en soi .Lui donner forme ou le poser quelque part permet à l'enfant de se rendre compte qu'il n'est pas ce vide qu'il ressent »
- la boite à chagrin : utiliser une boite à chaussures , à recouvrir d'alu et à customiser .A l'intérieur , l'enf y dépose des objets qui matérialisent son chagrin ( jouets cassés, photos , mots …) quand il est triste. Il peut la laisser fermée ou en faire l'inventaire seul ou avec ses parents.
- l'écharpe à câlins : attacher bout à bout des petits nounours jusqu'à en faire une écharpe que l'enf enroulera autour de son corps , chaque fois qu'il se sentira triste ...