Le
parent négociateur ( relation à 2 ) devient alors parent médiateur (
relation à 3 et plus ) :
° Le parent n'est pas directement impliqué dans le conflit même si celui-ci s'exprime par rapport à lui : car à travers ce conflit , les enfants cherchent à accaparer son attention , le détourner d'un frère ou d'une sœur etc....
° Le parent n'est pas directement impliqué dans le conflit même si celui-ci s'exprime par rapport à lui : car à travers ce conflit , les enfants cherchent à accaparer son attention , le détourner d'un frère ou d'une sœur etc....
°les occasions
de conflits sont le plus souvent autour de la propriété , la volonté ou non de
partager , le territoire réservé etc... auxquels s'ajoutent cris , insultes, cruauté
,moqueries, méchancetés , colère,haine, pleurs et agressivité
..et vous êtes désemparé .
°
vous avez envie de crier plus fort qu'eux, hurler , leur administrer une fessée
...NON !
°
RECHERCHEZ PLUTÔT LES CAUSES PROFONDES DES CONFLITS ENTRE FRÈRES
ET SŒURS ..
°
RÉFLÉCHISSEZ SUR VOS APPROCHES INEFFICACES LES PLUS COURANTES FACE À
CES CONFLITS ...
°
COMMENT INTERVENIR EN TANT QUE PARENT MÉDIATEUR ...
- LES CONFLITS ENTRE FRÈRES ET SŒURS :
* Tout commence avec la naissance du 2e enfant qui vient ainsi "détrôner "l'enfant roi ! c'est la 1e désillusion de la vie du 1er : il pense qu' il ne suffit pas à sa mère ..auquel s'ajoute très vite " pour me faire ça , elle ne doit plus m'aimer assez ! "..ainsi nait l'angoisse profonde de la perte de l'amour du père et de la mère : le piédestal de l'enfant roi s'effondre !
Il se sent menacé dans sa survie : ainsi nait le manque !
* manque et jalousie créent le désir d'avoir , à soi seul , tout l'amour des parents : le frère ou la sœur devient un rival indésirable qu'il faut battre ou abattre : tout devient prétexte à duel et combat , chacun éprouvant le désir de battre l'autre voire de l'éliminer .
* moyens spontanés pour régler les différends : gifles , coups de pied ,hurlements , destruction d'un objet appartenant à l'autre ...
*Face
à ce type de situation : 5 réponses inadaptées des parents :
°
je peux crier + fort
°
c'est à l'arbitre de siffler les fautes
°
c'est leur problème , pas le mien
°
vous allez me tuer
°
je vous en supplie , arrêtez
-
JE PEUX CRIER PLUS FORT : s'ensuit une cacophonie générale , le conflit parent-enfant s'ajoute au conflit enfant « ça suffit » ne règle rien ...il crée un sentiment d'angoisse car le parent n'a pas su mettre un frein à cette escalade ; c'est à vous que l'enfant va maintenant en vouloir .seul résultat éventuel obtenu : l'arrêt des hostilités ...mais le conflit n'est pas réglé .
° DIRE :C'EST LEUR PROBLÈME PAS LE MIEN : DÉMISSION DE VOTRE FONCTION DE PARENT
« débrouillez -vous , je fais la sourde oreille ...» avantages : les enfants se disputent , certes mais ne vous sollicitent pas : cela les aide en effet à se responsabiliser et à l'autonomie .Pour vous ,c'est économie sur le plan énergétique et émotionnel …
En revanche , se désintéresser volontairement du problème alors que manifestement ça tourne mal , qu'il y a danger ou que l'un réclame votre assistance : c'est tout simplement démissionner de votre fonction de parent qui risque de causer une grande frayeur à celui qui se sent abandonné ,sa confiance en vous peut s'en trouver altérée , de même que sa confiance en sa capacité de faire face au monde extérieur (il se ressentira victime plus tard ) , cela risque aussi de développer chez l'enfant le sentiment d'une absence de limites :
-
C'EST À L'ARBITRE DE SIFFLER LES FAUTES : donner raison à l'un ou l'autre a des conséquences fâcheuses :
1.
vouloir trancher les problèmes à leur place renforce la dépendance
de vos enfants à votre égard pour
résoudre leurs conflits ; c'est les priver de précieuses occasions
de s'entrainer , dans l'environnement familial , à confronter leurs
besoins réciproques et apprendre à trouver des zones de consensus
acceptables pour les 2...d'où des difficultés à affronter le monde
extérieur .
2.
si vainqueur , il y a vaincu ..le 1e aura l'illusion d'avoir trouvé
que son comportement – insister, pleurer, tricher,sera toujours
récompensé. Donc cela encourage sa répétition . Quant au perdant ,
il ressent un profond sentiment d'injustice : le parent arbitre apparait foncièrement injuste
et le vainqueur deviendra l'ennemi juré .
et c'est la perte
de votre qualité de
tiers neutre
et l' amplification du conflit .
-
VOUS ALLEZ ME TUER : « mais vous allez finir par me rendre folle !» ; « mais qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir des enfants pareils? » ; « à cause de vous je suis malheureuse et déprimée » .
;
le parent sous-entend que l'enfant est la cause de sa misère : il
reporte la faute sur lui : d'où angoisse de l'enfant , sentiment de
culpabilité, menace d'être à jamais responsable de l'irréparable
...fonctionne assez bien chez les petits puis perd de son efficacité
. Mais laisse des
traces indélébiles dans la relation parent-enfant .
Incapables
de donner à ces jugements leur juste valeur , les enfants vont les
intérioriser et développer des troubles du caractère semblables à
ceux de leurs parents.;ils se considéreront leur vie durant comme
des victimes .
-
JE VOUS EN SUPPLIE , ARRÊTEZ ! Inefficace ! : supplier vos enfants c'est vous mettre à leur merci en leur reconnaissant un pouvoir sur vous .Il s'en suivra de leur part un malin plaisir à vous faire sortir de vos gonds pour tester et mesurer leur propre impact sur vous ; c'est la nature de votre demande sous-jacente à votre attitude qui est en question : vous espérez que vos enfants vous plaignent pour votre malheureux sort : c'est une raison insuffisante pour mettre fin à leur comportement.
Conséquences
probables de ces réponses inadaptées : enfants soumis , dépendants ,
incapables d'autonomie , dépourvus de confiance en eux-mêmes et
d'estime de soi ; enfants qui se haïssent et ont hâte de se séparer
.
ALORS , QUELLE STRATÉGIE ADOPTER ?
ALORS , QUELLE STRATÉGIE ADOPTER ?
-
DÉFINIR SES BUTS :
A.
éviter de gérer soi-même des conflits entre les enf
B.
développer les capacités à gérer eux-mêmes leurs différends.
C.
Intervenir en cas de besoin réel en tant que parent médiateur .
A. ÉVITER
DE GÉRER SOI-MÊME DES CONFLITS ENTRE LES ENFANTS :
tout ce qui peut réveiller et attiser la blessure :
« Maman ou papa l'aime plus que moi » ou « mon frère ou ma sœur est mieux que moi » doit être repéré et évité: IL FAUT FAIRE UNE véritable chasse aux comportements de nature à provoquer rivalités et jalousies .
tout ce qui peut réveiller et attiser la blessure :
« Maman ou papa l'aime plus que moi » ou « mon frère ou ma sœur est mieux que moi » doit être repéré et évité: IL FAUT FAIRE UNE véritable chasse aux comportements de nature à provoquer rivalités et jalousies .
.
les compliments excessifs :
oui aux compliments mérités, spécifiques adaptés ; non au déluge
disproportionné noyant tout sur son passage ! Oui au compliment
direct et réservé à l'enfant ; non au compliment voyant , tapageur et
délivré "en conférence de presse"
.les
comparaisons systématiques : si
la figure d'autorité parentale cite l'autre comme exemple à suivre
, l'enfant se sent rabaissé dans ce qu'il est et dans ce qu'il fait
...et cet autre , à qui on lui demande de ressembler devient un
rival détesté .Soit il fait encore mieux pour battre son ennemi et
reconquérir l'amour perdu , soit il sera dans l'excès inverse en
faisant des bêtises , ratant ses examens etc...attirant autrement
l'attention des parents .Comparaisons systématiques : discrimination
,chouchou et les autres...querelles intestines . STOP ! HALTE AUX
COMPARAISONS !
.Les
prises de parti permanentes: si
l'équité est perçue comme fondée sur le principe de "2 poids
, 2 mesures " : ( ex. donner raison à l'aîné …) un
privilégié détesté est à abattre .
-
Trop complimenter, trop comparer, trop donner raison à une même personne :CE SONT DES conduites parentales qui attisent le feu et remuent le couteau dans la plaie ...l'amour va manquer :et pour le défendre , tous les coups sont permis ...TOUT SIMPLEMENT POUR SURVIVRE !
B.
DÉVELOPPER
LEURS CAPACITÉS À GÉRER EUX-MÊMES LEURS DIFFÉRENDS. Comme
la marche , la propreté , la lecture , la discipline ,
gérer les situations difficiles est un apprentissage. lla Famille EST LE lieu
idéal ; pour les enfants uniques : il y a les cousins , les copains , les voisins …
-
les inciter à prendre d'abord conscience de l'existence et de la nature de cette aptitude chez eux , de l'intérêt partagé d'avoir un partenaire de jeu ; certes il y a ambivalence : l'enfant a 2 sentiments contradictoires à l'égard de ses frères et sœurs : ils se détestent et s'entendent comme larrons en foire ! 2 forces qui nous surprennent en permanence :ils sont plus intuitifs que les adultes car moins dans le relationnel pour résoudre des problèmes entre eux , ils parviennent à une harmonie par ajustements successifs et la résolution spontanée de petits désaccords ….sauf par moments où l'un veut tout et tout de suite ...Le plus souvent ,il y a réussite de ces manières de faire ; ex: le frère veut jouer avec son camion , la sœur avec sa poupée ...une idée jaillit : « et si l'on jouait à la poupée qui fait du stop et qui monte dans le camion ?» : voilà l' intérêt commun d'avoir un partenaire de jeu qui les incite à se mettre d'accord .
-
Leur montrer qu'ils sont capables de gérer eux-mêmes leurs conflits : ° les surprendre entrain de "bien faire " est une technique simple mais très efficace : féliciter ensemble les enfants « Bravo les enf , vous sembliez faire face à un problème difficile à régler entre vous et vous vous en êtes sortis TOUT SEULS , Je suis fièr(e )de vous» des paroles et un geste : prendre dans les bras : émotion garantie qui constitue une réserve précieuse pour les moments difficiles c'est ce qu'on appelle -
" l'ancrage positif " : féliciter immédiatement , reconnaître la difficulté ( souvent mésestimée par les parents ) , expression du sentiment éprouvé , mise en valeur de l'autonomie dans l'élaboration de la solution .
°
les encourager à se surprendre entrain de bien faire : les
amener à prendre conscience de leur conduite positive et à se
congratuler : « bravo , nous avons réussi à résoudre notre problème !»
°
les aider à identifier et à nommer ce qu'ils ressentent: «
vous devez vous sentir fiers ,,,on doit se sentir soulagé quand on a
réglé un conflit ...je vois que vous êtes contents!» émettre
des hypothèses sur leurs émotions et leur ressenti ou les amener à
les découvrir leur permet d'apprendre à les identifier et à les
accepter : et leur permet de mieux mémoriser ces expériences positives ….
-
cela construit la CONFIANCE, donne des REPÈRES POUR FAIRE FACE AUX DIFFICULTÉS INÉVITABLES DANS LES RAPPORTS AVEC LES AUTRES .
-
Les aider à comprendre les processus qui les font réussir : leur apprendre à apprendre. Leur donner l'habitude de ne pas se contenter du résultat de la négociation mais d'analyser les processus qui les ont fait réussir c'est leur donner la chance de tirer les enseignements de l'expérience et de reproduire les actes qui les ont satisfaits. Les questionner quand ils font "bien" ( et pas seulement quand ils font "mal "!) montre votre intérêt pour eux. Important de leur faire découvrir les différences avec des comportements inadaptés auxquels ils ont eu recours et qui n'ont pas permis de réussir …
-
voilà des OCCASIONS QUI PROCURENT DES SENTIMENTS AGRÉABLES : POUR VOUS : vous vous ressentez " bons parents " , cela vous redonne confiance et sécurité .POUR EUX: cela les aide à renforcer leur estime d'eux-mêmes , à construire leur confiance en eux et à renforcer leurs capacités à gérer leurs futurs différends .
-
Les interventions paradoxales :
°
s'attaquer à la solution plutôt qu'au problème parce
que le problème est justement dans la solution censée le
résoudre...dévoiler ce mécanisme va leur faire remballer leur
conflit et arrêter les
hostilités.
°
inverser le jeu relationnel :
leur
renvoyer le problème dès qu'ils viennent vous demander de le trancher à
leur place :
«
que feriez-vous dans ce cas si vous étiez vous même le parent ?»
...inventer des solutions plutôt que d'entretenir le conflit.
°
prescrire le symptôme : c'est-à dire " en rajouter" ! «
papa , il me mord , dis-lui d'arrêter ! » « où as -t'il mordu ? »
« au bras !» « seulement là , c'est tout ? Ce n'est pas possible
...allez , vas-y mord le partout , aux jambes , aux bras , aux
joues....partout »...effet de surprise qui génère une bonne rigolade !
-
voilà des approches qui montrent la considération et la confiance des parents ...et qui provoquent le renforcement de l'amour -propre des enfants . : éléments indispensables pour vous aider à atteindre vos buts de parents efficaces.
C. INTERVENIR
EN CAS DE BESOIN RÉEL EN TANT QUE PARENT MÉDIATEUR : quand
et pourquoi les enf ont-ils besoin vraiment de l'intervention des
parents ? Intervenir , oui , mais dans quelles conditions ?
°
médiation signifie milieu : 2 réalités que le tiers ( le milieu )fait d'une manière
ou d'une autre se rejoindre .
°
parent
médiateur :
accomplit un processus entre ses enfants avec leur accord et leur
participation , destiné à résoudre ou à anticiper les conflits
entre eux et à faire naitre des relations nouvelles , sachant que la
décision finale leur appartient et qu'ils sont chargés de son
application .
°
parent
médiateur
doit être attentif à respecter les 2 caractéristiques habituelles
de la médiation :
le
non -pouvoir (
se référer aux réflexions précédentes sur le pouvoir parental )
et la
neutralité.:
conditions
essentielles pour lui permettre une communication efficace .
° ce schéma habituel doit être inversé :
POUVOIR
(
CONFLIT OUVERT , PUNITION , FESSÉE , GIFLE, RENVOI DANS LA CHAMBRE )
DROIT
(
TRANCHER EN FAVEUR DE L'UN OU DE L'AUTRE , JUGEMENT )
INTÉRÊTS
(
SOLUTION ÉQUITABLE , LIBREMENT ACCEPTÉE ET MUTUELLEMENT AVANTAGEUSE
)
×
POUVOIR
DROIT
INTÉRÊTS
°
IL FAUT TOUJOURS LAISSER SA CHANCE À LA RECHERCHE D'UN ARRANGEMENT À
L'AMIABLE ET DONC À LA NÉGOCIATION .
°
le parent négociateur ou médiateur a
pour but de trouver -avec les protagonistes - un arrangement
mutuellement avantageux et perçu ainsi par tous : EN FAISANT L'analyse des
intérêts .
°
C'EST TOUTE LA différence avec le parent arbitre :qui
écoute les arguments de chacun ...mais qui juge et tranche .
il vous faut imaginer
le conflit de vos enfants comme une pièce de théâtre dont ils sont
auteurs et acteurs ...et vous le metteur en scène qui n'intervient
pas pour occuper la place mais faire une suggestion , donner une
indication ..Vous
êtes présent sans pour autant être partie prenante et cela va
surprendre vos enfants !
°
ex relaté par un père : mes 2 filles en pleurs , sont entrain de se
battre : elles se disputent des playmobil..1e objectif : vite les
séparer pour éviter d'appeler les urgences …!!mais après ,
Quelle voie choisir pour régler le conflit ?*
Quelle voie choisir pour régler le conflit ?*
À
ÉVITER : la force ; la démission ; la menace voilée ; le chantage
affectif ; l'arbitrage .
A
ADOPTER : LA NÉGOCIATION
( efficacité et pérennité des résultats)
( efficacité et pérennité des résultats)
-
sortir de la guerre de position : « pourquoi te bagarres-tu ?» ( question à l'une puis à l'autre »
-
rechercher les intérêts derrière les positions : à l'une « pourquoi veux tu rentrer dans sa chambre ? » ; à l'autre : « et toi ?»
-
rechercher les faits objectifs sans prendre parti : l'une :« parce qu'elle a des playmobil plus beaux que les miens » ; l'autre « qu'en penses tu , tes playmobli sont plus beaux que les siens ? »
-
proposer de reporter la décision pour calmer les esprits et désamorcer la tension : à chacune d'elles : « es-tu d'accord d'attendre jusqu'à samedi pour faire l'inventaire des playmobil pour se rendre compte de leur état ? »...accord
-
tenir parole ; recourir au critère objectif : peu de différence entre les playmobil
-
ambiance sereine donne la possibilité d'exprimer l'intérêt caché : « je lui donne mes playmobil mais je ne veux plus qu'elle mette les pieds dans ma chambre »
-
découverte d'une nouvelle option satisfaisante pour tous car les intérêts sont différents mais pas opposés : l'une avec ses playmobil , l'autre avec sa tranquillité retrouvée et surtout son indépendance réaffirmée .
1.séparer
les belligérants : se
mettre "entre " avec calme et fermeté en utilisant le
toucher ( la communication entre les 2 passe par vous )
2.créer
le climat et l"ambiance favorables à la résolution du
différend : s'acheter
du temps ( laisser retomber la tension pour être plus serein ..reporter
la décision et tenir parole )- tenir son rôle de metteur en scène
observateur et silencieux ; en négociation , on récolte ce qu'on a
semé : résultat de vos mots , de vos gestes , de vos actes .
3.Valoriser
votre démarche et le type de résultat recherché :
instaurer
la confiance dans la résolution du conflit : « je suis sûre qu'il
est possible de trouver une solution qui vous satisfera tous » «
nous allons chercher et trouver tous ensemble » …
4.recadrer
sur les enjeux de fond: découvrir
les intérêts qui se cachent derrière les positions.
5.Proposer
des méthodes pour inventer des options nouvelles: pratiquer
le remue-méninges, penser positivement ,préconiser des méthodes de
recherche en laissant les enfants fabriquer leur solution .( susciter
tableau de bord , tirages au sort , tour de rôle etc …)
6.responsabiliser
les enfants quant à leur choix:
au
début , accompagnez -les jusqu'au bout , après une certaine
expérience , les laisser seuls une fois les intérêts mis à jour.
7.Assurer
le suivi de l'accord pour capitaliser sur l'expérience: "
ne leur donnez pas un poisson , apprenez -leur à pêcher " (
proverbe chinois ). s'assurer de la mise en application et comprendre
les mécanismes qui ont concouru à la réussite et ceux ayant
engendré difficultés et obstacles.( c'est cela l'expérience )
-
alors la médiation ? Potion magique ou remède miracle ? Pas question de suivre toujours toutes ces étapes – et qui plus est -dans l'ordre ! A chaque cas , adoptez la meilleure tactique !
-
Rappeler que parfois la médiation n'est ni possible , ni souhaitable ; obligation de cadre, de limites ...aussi en cas de danger pour la sécurité .
-
La médiation permet de quitter son pouvoir de parent ou de juge arbitre ; si vous manifestez confiance, dialogue , écoute , les enf demanderont plus naturellement votre aide .
-
Prix à payer : temps , disponibilité , et patience.
-
ceci permet d'anticiper les conflits ..et pas seulement d'aider à les gérer.
-
Démarche qui s'applique aussi dans les conflits familiaux entre le conjoint et l'un des enf .
Nécessité d'entrainement et d'apprentissage .
-
4 remarques : savoir -faire qui ne marche pas avec tous les enf ; certaines aptitudes sont incompatibles avec votre personnalité ; pas de techniques ou de méthodes systématiquement efficaces ( à vous de trouver celle qui vous convient ) ; en tout état de cause , rappelez-vous que vous devez rester "le patron ".
**************************************
CONCLUSION
:
*
les bienfaits de cette réflexion sur cette nouvelle approche des
conflits :
-
avoir bousculé des idées reçues sur le conflit , la négociation ,et la médiation et nos façons habituelles de fonctionner .
-
Avoir acquis l'idée que devenir un parent négociateur ou médiateur est possible
-
cette autre manière de traiter conflits et différends -incontournables de la vie - est un beau cadeau offert à vos enfants .
-
La négociation implique efforts et énergie pour écouter , comprendre et inventer : cela suppose que vous avez dépassé la peur de vous remettre en question
-
abandon de votre rêve d'omnipotence et des limites de votre pouvoir d'adulte .
-
Prise de conscience par les enfants de leur existence propre ainsi que celle de l'autre à l'extérieur de vous : conscience de leurs propres limites .
-
Méthodes applicables entre les parents eux-mêmes ...qui conduit à un meilleur partage des responsabilités entre vous.
-
Méthodes applicables aussi dans votre couple , les relations avec vos proches et avec vos collègues de travail...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire