L’intelligence des enfants ne se résume pas au QI : quotient intellectuel ...
Comme
l’écrit Isabelle Filliozat,
pour
réussir, le QI ne suffit pas.
Ce qui fait la différence, ce ne sont pas seulement nos compétences
techniques, mais nos
capacités à gérer nos affects et à communiquer.
En 1905
à Paris, est établie la première échelle métrique de mesure de l’intelligence
: l’échelle de Binet-Simon, du nom de leurs créateurs Alfred
Binet et Théodore Simon.
but
de cette échelle :
mesurer le développement de l’intelligence (au sens de cognition)
des enfants en fonction de l’âge (âge
mental).
Dans les années suivantes, Alfred Binet proposera des améliorations.
point de départ de nombreux autres tests, en particulier le QI.
En
1912, William Stern, inspiré par les travaux de Binet, présente la
notion de Quotient Intellectuel aux Etats Unis.
calculé ainsi : âge mental/âge réel X 100 .
Les
tests de QI sont des exercices scolaires et arbitraires. Ils évaluent
la maitrise du langage et la logique mathématique, sur lesquels les
examens scolaires portent eux aussi comme l’indique Isabelle
Filliozat.
De
plus, les tests sont biaisés socialement.
Le QI ne mesure pas
l’intelligence mais le
conformisme
social.
Nous
faisons donc fausse route en réduisant l’intelligence à un test
verbal et logico-mathématique.
La vérité se situe dans l’intelligence multiple.
En
1983, Howard Gardner publia son livre Frames of Mind : the theory of
multiple intelligence (Les
formes de l’intelligence aux éditions Odile Jacob).
Il
y présenta non pas une mais 7 formes d’intelligence (d’autres
ont fait leur apparition depuis).
1.
L’intelligence logico-mathématique :
c’est ce que nous
appelons QI : c'est-à dire la
capacité à raisonner, à calculer, à tenir un raisonnement
logique, à ordonner le monde, à compter.
l’intelligence qui a été décrite avec beaucoup de soin et de
détails par Piaget en tant que " l’intelligence ".
- particulièrement développée chez les mathématiciens et les scientifiques, les ingénieurs, les enquêteurs, les juristes, etc ...
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime résoudre des problèmes ; chez ceux qui veulent des raisons à tout, veulent des relations de cause à effet ; ceux qui aiment les structures logiques, et aiment expérimenter d’une manière logique ; chez ceux qui préfèrent la prise de notes linéaire ; etc.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on a du mal à organiser des tâches complexes, à donner un ordre de priorité à une succession d’actes ; à comprendre le sens d’une démarche scientifique, à comprendre la signification d’un phénomène ; à démonter un appareil ou un processus pour en comprendre les parties ; à utiliser le raisonnement déductif ; à se servir d’appareils fonctionnant avec une grande logique (comme un ordinateur).
- particulièrement développée chez les mathématiciens et les scientifiques, les ingénieurs, les enquêteurs, les juristes, etc ...
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime résoudre des problèmes ; chez ceux qui veulent des raisons à tout, veulent des relations de cause à effet ; ceux qui aiment les structures logiques, et aiment expérimenter d’une manière logique ; chez ceux qui préfèrent la prise de notes linéaire ; etc.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on a du mal à organiser des tâches complexes, à donner un ordre de priorité à une succession d’actes ; à comprendre le sens d’une démarche scientifique, à comprendre la signification d’un phénomène ; à démonter un appareil ou un processus pour en comprendre les parties ; à utiliser le raisonnement déductif ; à se servir d’appareils fonctionnant avec une grande logique (comme un ordinateur).
-
Les personnes qui ont une intelligence logico-mathématique
développée possèdent la capacité de calculer, de mesurer, de
faire preuve de logique et de résoudre des problèmes mathématiques
et scientifiques. Elles analysent les causes et les conséquences
d’un phénomène ou d’une action et sont capables d’expliquer
le pourquoi des choses. tendance à catégoriser et à ordonner les
objets. aiment les chiffres, l’analyse et le raisonnement.
Il
existe une dimension non verbale et abstraite dans cette intelligence
car des solutions peuvent être anticipées avant d’être
démontrées.
Plusieurs
moyens existent pour tester et développer ce type d’intelligence,
généralement qualifiée de quotient intellectuel :
mots
croisés,
casse-tête, puzzles, jeux de stratégie (exemple : Monopoly,
échecs), jeux de cartes demandant une logique précise, jeux de
déduction (exemple : Cluedo), etc..
2.
l’intelligence visuelle / spatiale : soit la
capacité
à créer des images mentales, et à percevoir le monde visible avec
précision dans ses trois dimensions.
-particulièrement développée chez les architectes, les paysagistes, les peintres, les sculpteurs, les naturalistes, ceux qui tentent d’expliquer l’univers, les stratèges de champ de bataille, les metteurs en scène, etc...
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez celui qui a un bon sens de l’orientation ; chez ceux qui créent facilement des images mentales ; ceux qui aiment l’art sous toutes ses formes ; ceux qui lisent facilement les cartes, les diagrammes, les graphiques ; ceux qui aiment les puzzles, ceux qui aiment arranger l’espace ; ceux qui se souviennent avec des images ; ceux qui ont un bon sens des couleurs ; ceux qui ont besoin d’un dessin pour comprendre ; etc.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on peut avoir des difficultés dans les processus de mémorisation et de résolution de problèmes. Car les images produites dans le cerveau aident à la pensée et à la réflexion. Pour beaucoup de scientifiques célèbres, leurs découvertes les plus fondamentales sont venues de modèles spatiaux et non de raisonnements mathématiques.
-particulièrement développée chez les architectes, les paysagistes, les peintres, les sculpteurs, les naturalistes, ceux qui tentent d’expliquer l’univers, les stratèges de champ de bataille, les metteurs en scène, etc...
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez celui qui a un bon sens de l’orientation ; chez ceux qui créent facilement des images mentales ; ceux qui aiment l’art sous toutes ses formes ; ceux qui lisent facilement les cartes, les diagrammes, les graphiques ; ceux qui aiment les puzzles, ceux qui aiment arranger l’espace ; ceux qui se souviennent avec des images ; ceux qui ont un bon sens des couleurs ; ceux qui ont besoin d’un dessin pour comprendre ; etc.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on peut avoir des difficultés dans les processus de mémorisation et de résolution de problèmes. Car les images produites dans le cerveau aident à la pensée et à la réflexion. Pour beaucoup de scientifiques célèbres, leurs découvertes les plus fondamentales sont venues de modèles spatiaux et non de raisonnements mathématiques.
*
L’intelligence spatiale permet à la personne d’utiliser des
capacités intellectuelles spécifiques pour avoir mentalement une
représentation spatiale du monde.
Les Amérindiens voyagent en forêt à l’aide de leur
représentation mentale du terrain. Ils visualisent des points de
repère : cours d’eau, lacs, types de végétation, montagnes… et
s’en servent pour progresser ; des navigateurs autochtones font de
même et naviguent sans instrument dans certaines îles du Pacifique.
Toute
activité qui demande de résoudre des problèmes et de créer dans
le domaine visio-spatial exige l’utilisation de ce type de
capacités intellectuelles.
Les géographes, les peintres, les dessinateurs de mode, les
architectes, les dessinateurs industriels, les pilotes d’aéronefs
(avions, hélicoptères) pilotes d’engins mécaniques (Moto, F1,
rallye, karting), les photographes, les caméramans, les adeptes de
courses d’orientations, chirurgiens, dentistes, radiologues mettent
à profit ce potentiel intellectuel.
3.
l’intelligence interpersonnelle soit la
capacité
à entrer en relation avec les autres.
* particulièrement développée chez les politiciens, les enseignants et les formateurs, les consultants et les conseillers, les vendeurs, les personnes chargées des relations publiques.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui entre bien et facilement en relation, se mélange et s’acclimate facilement ; chez ceux qui aiment être avec d’autres et ont beaucoup d’amis, ceux qui aiment bien les activités de groupe ; chez ceux qui communiquent bien (et parfois manipulent), chez ceux qui aiment résoudre les conflits, jouer au médiateur.
Si elle n’est pas suffisamment développée, il y a risque d’enfermement de la personnalité ; on se coupe du plaisir d’être avec d’autres, de travailler ensemble ; on perd des richesses issues du travail en coopération. On risque de devenir aigri, misanthrope, critique de l’humanité dans son ensemble.
* particulièrement développée chez les politiciens, les enseignants et les formateurs, les consultants et les conseillers, les vendeurs, les personnes chargées des relations publiques.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui entre bien et facilement en relation, se mélange et s’acclimate facilement ; chez ceux qui aiment être avec d’autres et ont beaucoup d’amis, ceux qui aiment bien les activités de groupe ; chez ceux qui communiquent bien (et parfois manipulent), chez ceux qui aiment résoudre les conflits, jouer au médiateur.
Si elle n’est pas suffisamment développée, il y a risque d’enfermement de la personnalité ; on se coupe du plaisir d’être avec d’autres, de travailler ensemble ; on perd des richesses issues du travail en coopération. On risque de devenir aigri, misanthrope, critique de l’humanité dans son ensemble.
L’intelligence
interpersonnelle (ou sociale) permet à l’individu d’agir et de
réagir avec les autres de façon correcte et adaptée.
l’amène à constater les différences et nuances de tempérament,
de caractère, de motifs d’action entre les personnes. permet
l’empathie, la coopération, la tolérance. permet
de détecter les intentions de quelqu’un sans qu’elles soient
avouées. permet de résoudre des problèmes liés à nos relations
avec les autres ; nous permet de comprendre et de générer des
solutions valables pour les aider. Les personnalités charismatiques
ont toutes une intelligence interpersonnelle très élevée.
Dans
les sociétés primitives, l’organisation sociale était
importante, la chasse nécessitait la collaboration et la
participation du clan. Les groupes gravitaient autour d’un chef qui
en assurait la solidarité et la cohésion. Actuellement,
cette aptitude à comprendre les autres de façon correcte est propre
aux professions de politicien, commerçant, enseignant, manager
d’équipe et guide spirituel.
4.
L’intelligence corporelle-kinesthésique
capacité
d’utiliser son corps pour exprimer une idée ou un sentiment ou
réaliser une activité physique donnée.
*
particulièrement
utilisée par les professions de danseur, d’athlète, de chirurgien
et d’artisan. L’ancien joueur de hockey Mario Lemieux en était
un bon exemple; on disait de lui qu’il faisait des feintes et des
passes intelligentes. Il existe donc un potentiel intellectuel, qui
permet par exemple, au joueur de basket-ball de calculer la hauteur,
la force et l’effet du lancer au panier. Le cerveau anticipe le
point d’arrivée du ballon et met en branle une série de
mouvements pour résoudre le problème. Les possibilités de création
et d’expression de ses émotions par le corps montrent la présence
d’un potentiel intellectuel à ce niveau.
Cette capacité
à utiliser son corps d’une manière fine et élaborée, à
s’exprimer à travers le mouvement, d’être habile avec les
objets est
particulièrement développée chez les danseurs, les acteurs, les athlètes, les mimes, les chirurgiens, les artisans, les mécaniciens.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui contrôle bien les mouvements de son corps ; chez ceux qui aiment toucher, sont habiles en travaux manuels ; ceux qui aiment faire du sport, aiment jouer la comédie ; chez ceux qui apprennent mieux en bougeant, qui aiment faire des expériences ; l’enseignant la reconnaîtra dans l’élève qui se trémousse s’il n’y a pas suffisamment d’occasions de bouger, chez celui qui se lève en classe pour tailler un crayon ou mettre un papier à la poubelle.
Si elle n’est pas suffisamment développée, l’enfant comme l’adulte risquent de ressentir leur corps comme une gêne dans de nombreuses circonstances de la vie courante.
particulièrement développée chez les danseurs, les acteurs, les athlètes, les mimes, les chirurgiens, les artisans, les mécaniciens.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui contrôle bien les mouvements de son corps ; chez ceux qui aiment toucher, sont habiles en travaux manuels ; ceux qui aiment faire du sport, aiment jouer la comédie ; chez ceux qui apprennent mieux en bougeant, qui aiment faire des expériences ; l’enseignant la reconnaîtra dans l’élève qui se trémousse s’il n’y a pas suffisamment d’occasions de bouger, chez celui qui se lève en classe pour tailler un crayon ou mettre un papier à la poubelle.
Si elle n’est pas suffisamment développée, l’enfant comme l’adulte risquent de ressentir leur corps comme une gêne dans de nombreuses circonstances de la vie courante.
5.
L’intelligence verbo-linguistique
(ou
verbale ) soit l'aptitude
à penser avec des mots et à employer le langage pour exprimer ou
saisir des idées complexes. On la retrouve chez les écrivains et
les poètes, les traducteurs et les interprètes.
*
c'est l' intelligence la plus mise en avant et utilisée à l’école (avec
l’intelligence logico-mathématique).
*
elle consiste à utiliser le langage pour comprendre les autres et pour
exprimer ce que l’on pense.
Tout
comme l’intelligence logico-mathématique, on la mesure dans les
tests de QI. elle permet l’utilisation de la langue maternelle, mais
aussi d’autres langues. aussi l’intelligence des sons, car les
mots sont des ensembles de sons. Les personnes auditives ont ainsi
beaucoup plus de facilité à entendre des mots que de voir et de
retenir des images. Tous
les individus qui manipulent le langage à l’écrit ou à l’oral
utilisent l’intelligence linguistique :
orateurs, avocats, poètes, écrivains, mais aussi les personnes qui
ont à lire et à parler dans leur domaine respectif pour résoudre
des problèmes, créer et comprendre. Victor Hugo maîtrisait à
merveille ce type d’intelligence.
*
c'est la capacité
à être sensible aux structures linguistiques sous toutes ses
formes.particulièrement
développée chez les écrivains, les poètes, les orateurs, les
hommes politiques, les publicitaires, les journalistes, etc...
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime lire, qui parle facilement, aime raconter des histoires et aime en entendre, qui aime les jeux avec des mots (mots croisés, Scrabble, etc.), les jeux de mots, les calembours.
La plupart des systèmes d’enseignements reconnaissent cette intelligence. Si elle n’est pas suffisamment développée , on est facilement en échec scolaire.
Des manques dans cette capacité à mettre en mots sa pensée peuvent également créer le sentiment d’être incompris (en particulier face à ceux qui maîtrisent mieux cette intelligence) et engendrer des réactions de violence.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui aime lire, qui parle facilement, aime raconter des histoires et aime en entendre, qui aime les jeux avec des mots (mots croisés, Scrabble, etc.), les jeux de mots, les calembours.
La plupart des systèmes d’enseignements reconnaissent cette intelligence. Si elle n’est pas suffisamment développée , on est facilement en échec scolaire.
Des manques dans cette capacité à mettre en mots sa pensée peuvent également créer le sentiment d’être incompris (en particulier face à ceux qui maîtrisent mieux cette intelligence) et engendrer des réactions de violence.
6.
L’intelligence intra-personnelle
permet
de se former une représentation de soi précise et fidèle et de
l’utiliser efficacement dans la vie.
elle sollicite
plus le champ des représentations et des images que celui du
langage.
*
c'est la capacité
à décrypter ses propres émotions, à rester ouvert à ses besoins
et à ses désirs.l' intelligence de l’introspection, de la
psychologie analytique.elle permet d’anticiper sur ses comportements en
fonction de la bonne connaissance de soi. Il est possible mais pas
systématique, qu’une personne ayant une grande intelligence
intrapersonnelle, soit qualifiée par son entourage de personne
égocentrique.
Ces
personnes sont intuitives, elles ont le sens de l’auto critique,
aiment apprendre et s’améliorer.
*
c'est la capacité
à avoir une bonne connaissance de soi-même.
particulièrement développée chez les écrivains, les " sages ", les philosophes, les mystiques.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui a une bonne connaissance de ses forces et de ses faiblesses, de ses valeurs et de ses capacités ; chez ceux qui apprécient la solitude ; qui savent se motiver personnellement ; qui aiment lire, qui écrivent un journal intime ; qui ont une forte vie intérieure.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on a du mal à tirer partie des expériences, à réfléchir sur ce qui a bien marché et comment améliorer ce qui a moins bien marché ; à prendre le contrôle de sa vie, de son apprentissage, à se donner des buts ; on est plus sensible à l’opinion de groupes ; on cherche (et on trouve) un responsable extérieur à ses échecs.
particulièrement développée chez les écrivains, les " sages ", les philosophes, les mystiques.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui a une bonne connaissance de ses forces et de ses faiblesses, de ses valeurs et de ses capacités ; chez ceux qui apprécient la solitude ; qui savent se motiver personnellement ; qui aiment lire, qui écrivent un journal intime ; qui ont une forte vie intérieure.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on a du mal à tirer partie des expériences, à réfléchir sur ce qui a bien marché et comment améliorer ce qui a moins bien marché ; à prendre le contrôle de sa vie, de son apprentissage, à se donner des buts ; on est plus sensible à l’opinion de groupes ; on cherche (et on trouve) un responsable extérieur à ses échecs.
7.
L’intelligence musicale-rythmique soit
l' aptitude
à penser en rythme et en mélodies, de reconnaître des modèles
musicaux, de les interpréter et d’en créer.
Les
musiciens possèdent celle-ci, plus ou moins développée, selon les
études musicales. Restent cependant des exceptions : des personnes
ayant développé cette intelligence musicale-rythmique sans aucune
aide, souvent suite à une enfance aux côtés de personnes douées
musicalement.
*
c'est la capacité
à être sensible aux structures rythmiques et musicales.
bien entendu particulièrement développée chez les musiciens (compositeurs, exécutants, chefs d’orchestre), et chez tous les " techniciens du son " (ingénieur du son, fabricant d’instruments de musique, accordeurs). se trouve aussi chez les poètes, et dans les cultures à forte tradition orale.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui fredonne souvent, bat du pied, chante, se met à danser sur le moindre rythme ; chez ceux qui sont sensibles au pouvoir émotionnel de la musique, au son des voix et à leur rythme ; et ceux qui saisissent facilement les accents d’une langue étrangère.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on perd une partie des richesses transmises par les sons, à travers les sons organisés comme dans la musique ou dans les infinies variations du langage.
bien entendu particulièrement développée chez les musiciens (compositeurs, exécutants, chefs d’orchestre), et chez tous les " techniciens du son " (ingénieur du son, fabricant d’instruments de musique, accordeurs). se trouve aussi chez les poètes, et dans les cultures à forte tradition orale.
On reconnaît particulièrement cette intelligence chez quelqu’un qui fredonne souvent, bat du pied, chante, se met à danser sur le moindre rythme ; chez ceux qui sont sensibles au pouvoir émotionnel de la musique, au son des voix et à leur rythme ; et ceux qui saisissent facilement les accents d’une langue étrangère.
Si elle n’est pas suffisamment développée, on perd une partie des richesses transmises par les sons, à travers les sons organisés comme dans la musique ou dans les infinies variations du langage.
8.
L’intelligence naturaliste-écologiste
permet
de classer les objets, et de les différencier en catégories.
Très sollicitée chez les zoologistes, botanistes, archéologues »
tel Darwin. « C’est
l’intelligence qui permet d’être sensible à ce qui est vivant
ou de comprendre l’environnement dans lequel l’homme évolue.
*
c'est la capacité d’apprécier, de reconnaître et de classer la faune, la
flore et le monde minéral .capacité qui s’applique aussi, par
extension, à l’univers culturel qu’il permet d’interpréter
«l’intelligence
(du) naturaliste»
*
rajoutée aux sept précédentes par Howard Gardner en 1996. soit la
capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale ou animale.
particulièrement développée chez le naturaliste, qui sait reconnaître et classifier les plantes et les animaux ; chez tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement de la nature, du biologiste au psychologue, du sociologue à l’astronome.
On la reconnaît chez ceux qui savent organiser des données, sélectionner, regrouper, faire des listes ; chez ceux qui sont fascinés par les animaux et leurs comportements, qui sont sensibles à leur environnement naturel et aux plantes ; chez ceux qui cherchent à comprendre la nature et à en tirer parti (de l’élevage à la biologie) ; chez ceux qui se passionnent pour le fonctionnement du corps humain, qui ont une bonne conscience des facteurs sociaux, psychologiques et humains.
capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale ou animale.
particulièrement développée chez le naturaliste, qui sait reconnaître et classifier les plantes et les animaux ; chez tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement de la nature, du biologiste au psychologue, du sociologue à l’astronome.
On la reconnaît chez ceux qui savent organiser des données, sélectionner, regrouper, faire des listes ; chez ceux qui sont fascinés par les animaux et leurs comportements, qui sont sensibles à leur environnement naturel et aux plantes ; chez ceux qui cherchent à comprendre la nature et à en tirer parti (de l’élevage à la biologie) ; chez ceux qui se passionnent pour le fonctionnement du corps humain, qui ont une bonne conscience des facteurs sociaux, psychologiques et humains.
9.
L’intelligence existentielle
ou
intelligence spirituelle, chez Howard Gardner, qui se définit par
l’aptitude à se questionner sur le sens et l’origine des choses
(Winston
Churchill).
* c'est la capacité
à penser nos origines et notre destinée. Cette
intelligence spirituelle, existentielle ou morale est encore définie
comme l’aptitude à se situer par rapport aux limites cosmiques
(l’infiniment grand et l’infiniment petit) ou à édicter des
règles ou des comportements en rapport aux domaines de la vie.
*
noter que Howard Gardner ne définit celle-ci que comme la « huitième
et demi », et non comme une intelligence à part entière.
10. L’intelligence émotionnelle
L’intelligence
émotionnelle a été introduite par Daniel Goleman. Il s’agit de
la somme de l’intelligence interpersonnelle et intrapersonnelle.
beaucoup
plus importante pour la société que le simple QI car elle est
profondément humaine.
elle comprend
les compétences telles que :
La
capacité à se motiver et de persévérer malgré l’adversité et
les frustrations ; le contrôle de ses impulsions, et la capacité de
différer une satisfaction ; la capacité de de réguler son humeur
et d’empêcher la détresse d’altérer ses facultés de
raisonnement ; l’empathie ; l’espoir.
*DEVELOPPER
L'INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE ( QE ) À L'ÉCOLE DEVRAIT ÊTRE UNE
NÉCESSITÉ :
°
90 % de notre temps d'éveil : sont en effet consacrées au ressenti d'émotions
°
une étude a prouvé que le développement de l'intelligence émotionnelle dès le plus jeune âge
permettrait de diminuer la violence, d'apprendre à mieux communiquer
, de renforcer la confiance en soi et d'augmenter le niveau de
bonheur des futurs adultes qu'ils deviendront .
Bienfaits
également visibles sur le plan de la santé !
😞 Pourquoi
les enfants d’aujourd’hui sont devenus émotionnellement
indisponibles pour apprendre à l’école ?
Selon
Victoria Prooday, ergothérapeute, les enfants d’aujourd’hui
viennent à l’école émotionnellement indisponibles pour
apprendre. À cause de nombreux facteurs dans notre mode de vie
moderne
Comme
nous le savons, le cerveau est malléable. Grâce
à l’environnement, nous pouvons rendre le cerveau «plus fort» ou
le rendre «plus faible». Malgré toutes nos bonnes intentions,
nous entraînons malheureusement le cerveau de nos enfants dans la
mauvaise direction. Voici
pourquoi.
1. LA TECHNOLOGIE
technologie
de plus en plus utilisée en tant que « service de garde gratuit
pour enfants » ; en fait, nous payons avec le système nerveux de nos
enfants, avec leur attention, et avec leur capacité de gratification
différée. Par rapport à la réalité virtuelle, la vie
quotidienne est ennuyeuse.
en
classe,les enfants sont exposés à des voix humaines et à une stimulation
visuelle adéquate, contrairement au bombardement des explosions
graphiques et des effets spéciaux qu’ils ont l’habitude de voir
sur les écrans.
Après
des heures de réalité virtuelle, le traitement de l’information
dans une classe devient de plus en plus difficile pour nos enfants,
car leur cerveau s’habitue aux
niveaux élevés de stimulation
que fournissent les jeux vidéo.
L’incapacité
de traiter des niveaux inférieurs de stimulation laisse les enfants
vulnérables aux défis scolaires. La disponibilité émotionnelle
des parents est le principal
nutriment pour le cerveau
de l’enfant. Malheureusement, nous privons progressivement nos
enfants de ce nutriment.
2. LES ENFANTS OBTIENNENT TOUT AU MOMENT OÙ ILS LE VEULENT
« J’ai
faim ! » «Je m’arrête au prochain drive promis »
« J’ai soif! » « Il y un distributeur
automatique. » « Je m’ennuie! » « Prends
mon téléphone!» La
capacité de retarder la
gratification
est l’un des facteurs clés pour la réussite future. Or
nous les contentons immédiatement en pensant les rendre heureux.
Être
capable de retarder
la gratification
signifie
être capable de fonctionner sous stress. Nos enfants sont de moins
en moins équipés pour faire face même à un stress mineur, ce qui
finit par devenir un gros obstacle à leur réussite dans la vie.
3. LES ENFANTS DIRIGENT LE MONDE
« Mon
fils n’aime pas les légumes. » « Elle n’aime pas
aller au lit tôt. » « Il n’aime pas prendre son petit
déjeuner. » «Il ne veut pas s’habiller seul. » « Elle
est trop paresseuse pour manger seule ». C’est ce que les
parents disent tout le temps. Depuis quand les enfants nous
dictent comment les élever?
À
quoi servons-nous en leur donnant ce qu’ils veulent quand on sait
que ce n’est pas bon pour eux?
Sans
une nutrition adéquate
et une bonne nuit de sommeil, nos enfants arrivent à l’école
irritables, anxieux et inattentifs. De
plus, nous leur envoyons le mauvais message. Ils apprennent
qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et ne pas faire ce qu’ils
ne veulent pas.
Malheureusement,
pour atteindre
nos objectifs
dans la vie, nous devons faire ce qui est nécessaire, ce qui peut ne
pas être toujours ce que nous voulons faire. Nos
enfants savent très bien ce qu’ils veulent, mais ont beaucoup de
mal à faire ce qui est nécessaire pour atteindre leurs
objectifs. Cela entraîne des objectifs inaccessibles et les
enfants finissent déçus.
4. L’AMUSEMENT SANS FIN
Nous
avons créé un monde amusant artificiel pour nos enfants. Il
n’y a pas de moments ennuyeux. Dès que l’environnement
devient calme, nous nous efforçons de les divertir à nouveau, car
sinon, nous estimons que nous ne faisons pas notre devoir de
parent. Nous vivons dans deux mondes distincts. Ils
ont leur monde « amusant
», et nous avons notre monde de « travail
».
Pourquoi
les enfants ne nous aident-ils pas à la cuisine ou à la
lessive? Pourquoi ne pas leur faire nettoyer leurs jouets? Il
s’agit d’un travail monotone basique qui entraîne le cerveau à
travailler et à fonctionner sous «ennui», qui est le même
«muscle» qui doit finalement apprendre à l’école.
Quand
ils viennent à l’école et qu’il est temps d’écrire à la
main, leur réponse est « Je ne peux pas. C’est trop
dur. Trop ennuyeux. » Pourquoi? Parce
que le «muscle» ne reçoit pas d’entraînement à cause d’un
plaisir sans fin. Il s’entraine en travaillant.
5. LES INTERACTIONS SOCIALES LIMITÉES
Nous
sommes tous occupés, alors nous donnons des gadgets numériques à
nos enfants et les rendons « occupés » aussi. Avant,
les enfants jouaient à l’extérieur, où, dans des
environnements naturels non structurés, ils apprenaient et
développaient leurs
compétences sociales.
Malheureusement,
la technologie a remplacé le temps passé à l’extérieur. En
outre, la technologie a rendu les parents moins accessibles pour
interagir socialement avec leurs enfants. De toute évidence,
nos enfants sont en retard …
le gadget pour garder les enfants n’est pas équipé pour aider les
enfants à développer leurs compétences sociales.
Le
cerveau ressemble à un muscle qui s’entraine constamment. Si
vous voulez que votre enfant sache faire du vélo, vous devez lui
apprendre des compétences en vélo. Si vous voulez que votre
enfant sache attendre, vous devez lui apprendre la
patience.
Si
vous voulez que votre enfant puisse socialiser, vous devez lui
apprendre des compétences sociales. Il en va de même pour
toutes les autres compétences.
😌ENTRAÎNEZ LE CERVEAU
Vous
pouvez faire une différence dans la vie de votre enfant en formant
son cerveau afin que votre
enfant réussisse sur les
plans social, émotionnel et académique. Voici
comment:
1. Limitez la technologie et reconnectez-vous avec vos enfants de façon émotionnelle
Surprenez-les
avec des fleurs, partagez un sourire, chatouillez-les, mettez un mot
d’amour dans leur sac à dos ou sous leur oreiller, surprenez-les
en mangeant avec eux un midi un jour d’école, dansez ensemble,
rampez ensemble, faites des batailles d’oreillers...
Faites
des dîners de famille, des soirées de jeux de société, faites du
vélo, faites des promenades en plein air avec une lampe torche la
nuit.
2. Apprenez-leur la gratification différée
Faites-les
attendre !!! Il est bon d’avoir le
temps de s’ennuyer, c’est
la première étape pour la créativité. Augmentez
progressivement le temps d’attente
entre «Je veux» et «Je reçois».
Évitez
l’utilisation de la technologie dans les voitures et les
restaurants, et
apprenez-leur à attendre en parlant et en jouant à des
jeux. Limitez
le grignotage constant.
3. N’ayez pas peur de définir les limites. Les enfants ont besoin de limites pour devenir heureux et en bonne santé!
Définissez
un
horaire
pour les repas, les heures de sommeil, un temps limité pour la
technologie.
Pensez à ce qui est bon pour eux, pas à ce qu’ils veulent / ne veulent pas. Ils vous remercieront plus tard dans la vie.
Pensez à ce qui est bon pour eux, pas à ce qu’ils veulent / ne veulent pas. Ils vous remercieront plus tard dans la vie.
L’éducation
parentale est un travail difficile. Vous
devez être
créatif
pour leur faire faire ce qui est bon pour eux parce que, la plupart
du temps, c’est exactement le contraire de ce qu’ils veulent.
Les
enfants ont besoin de petit-déjeuner et d’une alimentation riche
en nutriments. Ils doivent passer du temps à l’extérieur et
aller au lit à un horaire raisonnable pour pouvoir être attentifs à
l’école le lendemain.
Transformez
les choses qu’ils n’aiment pas faire / essayer en jeux amusants
et émotionnellement stimulants.
4. Apprenez à votre enfant à faire un travail monotone dès les premières années, car c’est la base du travail
Laver,
plier, nettoyer les jouets, accrocher les vêtements, déballer les
courses, mettre la table, faire le déjeuner, faire le lit.
Soyez
créatif. Il faut que ce soit stimulant et amusant afin que leur
cerveau l’associe à quelque chose de positif.
5. Enseignez-leur les compétences sociales
Apprenez-leur
à prendre, à partager, à perdre, à gagner, à faire des
compromis, à féliciter les autres, à utiliser « s’il vous
plaît et merci ».
Aidez
vos enfants à réussir dans la vie en entraînant et en renforçant
leur cerveau le plus tôt possible.
❤Les phrases à dire aux enfants pour développer leur empathie et leur intelligence émotionnelle.
Les
émotions sont des guides dans notre vie. Les ignorer ou les enfouir
nous expose à de nombreux désagréments :
– manque
de confiance en soi
– mauvaises
décisions
– conflits
intérieurs
– résurgence
d’émotions enfouies
– relations
sociales ternes
– gestion
du stress difficile
-…
C’est
pourquoi, en tant que parents, nous nous devons d’accueillir les
émotions de nos enfants et les aider à poser des mots dessus.
Cette
acceptation et compréhension émotionnelle est également la clé de
l’empathie.
Important
:
Les émotions fondamentales sont : la
peur, la colère, la joie et la
tristesse.Il n'existe pas de "mauvaises " émotions ...
* Voici les phrases qui favorisent l’empathie et l’intelligence émotionnelle des enfants :
« Les
émotions ne sont ni positives, ni négatives. Elles sont agréables
ou désagréables et surtout, toutes sont utiles. Il est important de
les écouter et de les exprimer. »
« Quand
tu dois prendre une décision, tourne-toi d’abord vers tes
émotions. Elles sont d’excellentes conseillères. »
« Éprouves-tu
de la joie
quand tu penses à cela ? »
« Je
vois que tu es triste
parce que ton jouet est cassé. »
« Tu
es visiblement content
de ta victoire au football ! »
« Cette
information semble te surprendre. »
« Ce
plat te fait grimacer. Est-ce sa couleur qui te gêne ? »
« A
quel endroit de ton corps ressens-tu cette émotion ? »
« Ce
cauchemar t’a bouleversé. Qu’est-ce qui t’a le plus fait peur
dans les images que tu as vues ? »
« Souhaites-tu
utiliser le dragon
de la colère ? »
« Quelle
couleur donnerais-tu à ton émotion ? »
« Derrière
chaque émotion se cache un besoin. »
« A
quelle intensité estimes-tu la force de ton émotion ? »
« L’émotion
est une énergie en mouvement : si elle n’a pas de place, elle va
faire pression contre ce qui la contient et causer des dégâts.
Donc, respire profondément et accueille là sans la juger. »
via
« Jouons
à imiter les émotions. Je commence. Devine ce que je ressens. »
« Si
tu étais un nuage, de quelle couleur serais-tu maintenant. Blanc,
gris, très noir, léger,… ? «
« J’ai
l’impression que tu es déçu parce que Paul ne t’a pas adressé
la parole malgré tes efforts. »
« Quel
effet a sur toi le ronronnement du chat ? »
« Parfois,
nous pleurons de joie car l’émotion est trop intense et doit être
évacuée. »
« Les
larmes sont aussi un moyen de diminuer le stress. »
« Tu
sens comme des papillons dans ton ventre ? »
« Cet
enfant semble avoir un gros chagrin. Qu’est-ce qui a déclenché sa
peine selon toi ? »
« A
chaque fois que je dois parler en public, j’ai mon ventre qui
gargouille. Puis lorsque c’est terminé, je ressens un grand
soulagement. Et toi ? Il t’arrive de ressentir des émotions
successives ? »
« Le
stress est un ami. Il nous donne de l’énergie pour surmonter les
épreuves. »
« J’ai
vu que tu as consolé cette petite fille. Elle ne pleure
plus maintenant. »
« Regarde,
tu as la chair de poule ! »
« Les
émotions s’expriment dans notre corps de différentes manières :
coeur qui bat plus fort, respiration rapide, température, maux de
ventre, rougissement, etc. »
« Listons
les causes possibles de ta peur et analysons-les. »
« Ce
n’est vraiment pas agréable de vivre ce sentiment. Je pense que
c’est un bon moment pour s’embrasser et boire un bon chocolat
chaud. Qu’en dis-tu ? «
« Viens
contre moi. Ne retiens pas tes sanglots.Je suis là. Je t’aime. »
« Les
émotions durent quelques secondes mais on peut les rappeler avec des
souvenirs marquants par exemple ! »
« Que
ressens-tu en regardant cette photo ? »
Les phrases à absolument éviter :
« Ne
fais pas confiance en tes émotions. Ecoute-moi plutôt. »
« Mais
non, il n’y a pas lieu d’avoir peur ! ».
« Allez,
vas-y, tu n’es pas un bébé quand même ? ».
« C’est
bizarre, tout le monde aime ce parfum sauf toi ».
« Arrête
de pleurer ! »
« Tu
n’as pas le droit d’être triste. »
« Les
émotions, c’est pour les faibles. »
Pour les parents:
Afin
que ces phrases soient efficaces, vous aurez à faire un travail
personnel autour de vos émotions. Si vous vous refusez de les
éprouver (car on vous l’a peut-être interdit), vous devrez
ré-apprendre à les accueillir, à les nommer et à déterminer le
besoin derrière….POUR POUVOIR LES AUTORISER À VOTRE ENFANT !
Vous êtes l'EXEMPLE !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire