A propos des frères et sœurs ....
*
Ils se battent , s'insultent , se déchirent ...ou alors ils sont
inséparables et ne se disputent jamais ! les relations conflictuelles
entre frères et sœurs inquiètent souvent les parents , en tout cas les
déstabilisent et les culpabilisent .
° ce qu'il faut savoir : la jalousie -ou rivalité -entre frères et sœurs est un sentiment naturel , normal et inévitable ...induit par le fait que ces relations sont le résultat d'une grand intimité qui n'est pas choisie
mais imposée : on ne choisit pas ses frères et sœurs , ils sont imposés par les parents .Ètre frère et sœur ne garantit pas l'amour ! « la fratrie est une maladie d'amour chronique avec ses moments de crise , ses rivalités , ses jalousies , mais aussi ses instants de complicité , ses bonheurs partagés , ses souvenirs communs » affirme Marcel Rufo ....voici ses explications :
* COMMENT SE MANIFESTE LA JALOUSIE , LA RIVALITÉ ? ° ce qu'il faut savoir : la jalousie -ou rivalité -entre frères et sœurs est un sentiment naturel , normal et inévitable ...induit par le fait que ces relations sont le résultat d'une grand intimité qui n'est pas choisie
mais imposée : on ne choisit pas ses frères et sœurs , ils sont imposés par les parents .Ètre frère et sœur ne garantit pas l'amour ! « la fratrie est une maladie d'amour chronique avec ses moments de crise , ses rivalités , ses jalousies , mais aussi ses instants de complicité , ses bonheurs partagés , ses souvenirs communs » affirme Marcel Rufo ....voici ses explications :
- ne pas confondre violence et haine : « il ne faut surtout pas penser que 2 enfants qui se disputent ne s'aiment pas : la fratrie est une guerre physique , affective , verbale ! les petits veulent égaler , voire dépasser les grands qui de leur côté , mettent tout en œuvre pour préserver leur suprématie» Tout commence avec la naissance du 2e enfant , celui qui vient prendre la place de son aîné dans la vie de la famille et imagine t-il , dans le cœur des parents ; d'où les 1ers comportements révélant cette rivalité : bébé pincé , tapé (discrétement ) , menacé d'être étouffé sous un oreiller , gribouillé sur un dessin , secoué dans son berceau ..ou des questions dérangeantes : « dis maman , c'est quand qu'on le rend ?» ou encore « pourquoi tu l'as fait tout petit , je peux pas jouer avec ? »
- Dans l'expression de cette violence , il faut chercher les parents ; désir d'attirer leur attention , de capter leur temps de présence, de rompre avec le cercle vicieux des comparaisons malsaines: « lui, au moins , il fait des câlins » , « elle est plus sage que son frère ...» ATTENTION aux paroles , aux gestes , aux attitudes que les enfants vont interpréter ainsi «ils aiment plus mon frère que moi » , « ils ne m'aiment pas comme elle ..» .Penser que les enfants actuels sont de plus en plus violents est une fausse idée , affirme Marcel Rufo « ce ne sont pas les enfants qui sont violents , ce sont les parents qui prêtent plus d'attention à ces sentiments . Dans les années 50-60 , les enfants avaient tellement peur de l'autorité parentale qu'ils n'osaient pas exprimer leurs rivalités ; aujourd'hui , les enfants se sentent autorisés à le faire ..d'autant que les familles de plus en plus sensibilisées au développement psychique de l'enfant sont réellement à l'écoute »
- Alors les liens du sang ?? en dépit de ce qu'on le se plait à penser , être frère et sœur ne garantit pas l'amour
; le 1e meurtre de l'humanité : Caïn et Abel ...cette histoire se
répète symboliquement de génération en génération ; aujourd'hui encore ,
les aînés jalousent leurs petits frères , ces usurpateurs qui leur
volent une part de l'affection parentale ; ° les sentiments de jalousie n'épargnent aucun enfant de la fratrie ,
quel que soit le rang de naissance; par contre , ils n'ont pas le même
fondement selon que l'enfant est aîné , cadet ou puîné : l'aîné est
jaloux des tendres attentions de ses parents vis-à -vis du plus petit ;
de son côté , le plus petit est jaloux de ce que l'aîné a connu avant sa
naissance et l'enfant du milieu se demande pourquoi il y a un grand qui
commande et un petit toujours choyé !!
°A savoir aussi : la fratrie particulière des jumeaux est touchée comme les autres par la rivalité :
cela dérange toujours car la proximité physique des jumeaux , leur mode
de fonctionnement et de communication tendent à leur donner l'image
d'une fratrie idéale , mais -en dépit des apparences - la jalousie est
bien réelle entre eux ; cela tient à la confrontation de leurs
personnalités et aux relations qu'ils tissent avec leurs parents . Il est essentiel de considérer chacun différent de l'autre!
- Toutes ces situations de conflits , de rivalité sont mal vécues par les parents qui
entretiennent le mythe de la famille idéale à l'entente parfaite;il est
absolument nécessaire d'abandonner ce fantasme car cette image n'existe
pas et ne peut exister !!! Les parents vivent cela comme un échec de
leur parentalité: « si nos enfants ne s'entendent pas , cela signifie
que nous sommes des mauvais parents » . A la naissance du 2e enfant ,
les mères se sentent coupables d'introduire un "envahisseur " dans
l'histoire d'amour créée avec le 1e.
- Attention à l'héritage parental ...Dans cette violence exprimée entre frères et sœurs , le comportement familial tient une place importante : la façon dont les parents communiquent entre eux ( relation , mots , gestes ...) , leur comportement par rapport aux enfants ( façon de communiquer , mots , gestes ...) ° Les enfants imitant leurs parents , soyez attentifs à ce que vous leur donnez à voir ! ° S'ajoutent à cela les blessures non cicatrisées de l'enfance dont certains continuent de souffrir ( pensez toujours à l'enfant qui est en vous !) °« Si les parents pouvaient revenir en arrière , réfléchir à quel point , ils n'ont eux-mêmes pas soldé leurs conflits avec leurs parents ou leurs frères et sœurs , sans doute comprendraient-ils mieux la violence qu'ils ont transmise à leurs enfants » explique Marcel Rufo .Il y a alors nécessité d'un travail personnel , d'une prise de conscience "pour alléger les valises transmises aux enfants " ( si besoin décodage biologique -psychogénéalogie - pour comprendre notre mode de fonctionnement et les relations établies entre les membres de la famille à travers les générations.)
- le temps répare les fratries meurtries : « avec le temps , les fratries deviennent le lieu des souvenirs , celui d'un passé vécu ensemble » dit Marcel Rufo , « une fraternité réussie c'est quand on devient l'ami de son frère ou de sa sœur »
- des gestes agressifs : parfois aussi à l'extérieur , vis à vis des camarades d'école : les garçons tapent , les filles pincent , tirent les cheveux , également bousculades , chutes ...
- des insultes , paroles de mépris ou phrases assassines : mots parfois violents qui souhaitent la mort du gêneur ou son éloignement ( l'imaginaire du jaloux est d'une grande violence )
- des coups donnés aux parents
- des coups "en douce " au bébé , au berceau ..
- aussi des comportements plus sournois mais révélateurs de souffrance -dont
on ne fait pas toujours la liaison avec cette situation de rivalité :
enfant instable , nerveux , irritable , hyperactif ; troubles
psychosomatiques ( sommeil perturbé, boulimie , maux de ventre , de tête
, ongles rongés , cauchemars , isolement , mutisme ...) ; régressions (
refus de manger ou d'être propre -biberon , pipi au lit )...dans le but
de redevenir petit pour que la lutte soit égale! ; aussi disputes ,
bagarres , chamailleries ...
- accepter cette rivalité , cette jalousie , la reconnaître . car la nier est le plus sûr moyen de la renforcer au point de la transformer en une pathologie entraînant des troubles divers ( isolement , mutisme , agressivité , turbulence , maux physiques ...) ; les 1ères expressions de la jalousie mal comprises ou trop sévèrement réprimandées peuvent conduire l'aîné à dissimuler ses affects afin de ne pas être exclu de l'affection de ses parents et de la douceur de la vie familiale . ° Un conseil : le laisser dire ce qu'il a sur le cœur ; la jalousie est un sentiment si naturel qu'il faudrait plutôt s'inquiéter des enfants qui ne manifestent aucune agressivité vis-à -vis de leurs rivaux que de ceux qui l'expriment ouvertement ( faux passifs ou muets refoulés qui "explosent " toujours un jour!) . ° Par contre , il doit comprendre que tous les sentiments sont possibles mais que les façons de les exprimer ne sont pas toutes acceptables ! « Ce que tu ressens est normal , je comprends que tu n'aies pas envie d'aimer ce bébé , ce n'est pas grave , c'est mon bébé et je l'aime. papa et moi avons un cœur assez grand pour vous aimer tous les 2 » : ces paroles le rassurent car l'enfant jaloux est convaincu que ses parents préfèrent "l'autre"! mais dire aussi : « je t'empêcherai toujours de lui faire du mal , de le mettre en danger et de te mettre aussi en danger avec lui » : cet interdit énoncé montrera à l'enfant que vous le protégez contre ses pulsions hostiles et agressives.
- si le petit tape le grand : ne pas le laisser faire sous prétexte qu'il est petit , il doit savoir qu'il est interdit de faire mal aux autres . Bien signifier à l'un qu'il y a des limites à la violence et à l'autre des limites à ce qu'il peut tolérer , pour ne pas instaurer une situation de petite terreur et souffre douleur !
- important de canaliser cette agressivité (éducation des parents ) ; ° les bagarres sont toujours déclenchées pour attirer l'attention des parents , pour envahir leur espace : ce n'est pas un rapport entre eux , mais un rapport à vous ! ne laissez surtout pas la bagarre s'installer , sinon vous entrerez aussi dans la violence en l'instaurant comme mode d'éducation .° Essayez les dérivatifs : s'ils ne fonctionnent pas , séparez les enfants , chacun dans une pièce ..avec une règle à respecter : c'est vous qui ouvrez la porte ! La bagarre devient malsaine lorsqu'il y a domination de l'un des enfants sur l'autre , lorsque la violence est récurrente , prolongée et répétée sur le même enfant .Attention à la domination et à la cruauté des jeux ...parfois à la limite de la maltraitance : ne pas hésiter à consulter un pédopsychiatre qui , en tête à tête avec l'enfant , saura poser les bonnes questions ( Edwige Antier , pédiatre ) .° N'intervenez pas systématiquement : essayez de rester en dehors des conflits , des disputes , ne vous en mêlez pas ! « je n'ai aucune idée de qui a raison , de qui a tort » ; veillez à ne pas donner systématiquement raison à l'un contre l'autre .
- apprenez à vos enfants à penser et réagir avec leur intelligence , remplacez le geste par les mots : les aider plutôt à mettre des mots sur cette violence révélatrice de rivalité leur permettra de la canaliser .
Le moteur de ces émotions , c'est s'assurer un amour exclusif des parents .
Etre le meilleur , dominer l'autre sont autant de manières d'exprimer ce désir inconscient . Avec une limite : la violence n'est pas acceptable , l'intégrité physique doit être respectée et c'est aux parents d'y veiller . Pour cela , ils doivent non seulement accepter de mettre des limites mais aussi de relire leur propre histoire de frère et de sœur par le prisme de la rivalité fraternelle ...et tenter de comprendre aussi ce qui a pu être transmis en termes de violence actée ou ressentie ou de jalousie à leurs propres enfants et qui se rejoue dans leurs relations.» paroles de Catherine Vanier - psychanalyste -
* LA FRATRIE CONSTRUIT NOTRE IDENTITÉ . en effet ,« elle a un rôle déterminant dans l'épanouissement de l'enfant » affirme Donald Winicott, célèbre pédiatre et psychanalyste anglais . « elle lui donne le sens du jeu et la possibilité d'interpréter différents rôles , l'aide à développer sa créativité et sa spontanéité , lui permet d'exprimer son agressivité et lui apprend à la canaliser , ce qui le prépare à la vie en société .»
° Nicole Prieur -philosophe et thérapeute familiale - affirme : « dans la construction physique et psychologique de l'individu , l'influence de la fratrie est bien plus grande que celle des parents »
° Marcel Rufo : « le fait de vivre en compagnie d'une sœur ou d'un frère joue un rôle particulier dans la construction de la personnalité : tous les frères et sœurs sont différents et chacun peut exister au sein du groupe , trouver " sa place " afin de bien se différencier des autres ; être soi est indispensable à l'équilibre psychique de toute personne »
- par ex. tout don d'objet personnel ( lit , poussette , vêtements ...) doit être négocié avec son propriétaire afin de ne pas abîmer les souvenirs ni réveiller les rancœurs.
- autre ex: le partage des lieux communs est par moment difficile : important pour chacun d'avoir un lieu intime ; l'idée de devoir tout partager met la fratrie en danger : les parents doivent favoriser "l'isolat " .
- les enfants d'une fratrie sont des êtres uniques qui n'appréhendent pas le monde de manière identique ni au même rythme ...Ainsi dans la fratrie , chacun fait l'expérience de la réalité de l'autre différent de soi , même issu du même ventre ; les relations fraternelles sont un apprentissage des relations sociales .
- c'est la vie au sein de la fratrie qui permet à chacun de s'essayer à la socialisation avant de vivre ses propres expériences avec les autres enfants dans le cadre de la crèche , de la halte -garderie ou de l'école .
- la fratrie permet d'apprendre la différence : les parents s'aperçoivent que les enfants ne pensent pas comme eux ...c'est donc enrichissant pour tous , enfants et parents.
*les enfants apprennent l'intolérance grâce aux décisions collectives , du partage des dons et à l'égalité des chances .
° la fratrie empêche une trop grande fusion parents-enfants qui perturbe toujours le bon développement de ces derniers = partage obligé de la disponibilité des parents , ainsi l'enfant gagne en autonomie.
° chaque enfant offre aux parents une nouvelle opportunité de vivre une parentalité différente , leur offrant plus de chances de réussir la difficile carrière de parents !
° une fratrie fonctionne bien lorsque chacun des membres a accepté un systême de références qui permet à tous de vivre correctement ensemble même si l'on ne s'entend pas forcément très bien : la fratrie est une mini -société .elle a besoin de règles qui évitent de se laisser dominer par ses pulsions.
° Françoise Dolto insiste pour que chaque enfant ait la possibilté de réaliser son propre développement indépendamment de ses frères et sœurs : « lorsqu'un petit fait une bêtise avec son aîné parce qu'il l'a imité , je préconise de punir le cadet plutôt que l'aîné car il a commis 2 erreurs :
° la fratrie empêche une trop grande fusion parents-enfants qui perturbe toujours le bon développement de ces derniers = partage obligé de la disponibilité des parents , ainsi l'enfant gagne en autonomie.
° chaque enfant offre aux parents une nouvelle opportunité de vivre une parentalité différente , leur offrant plus de chances de réussir la difficile carrière de parents !
° une fratrie fonctionne bien lorsque chacun des membres a accepté un systême de références qui permet à tous de vivre correctement ensemble même si l'on ne s'entend pas forcément très bien : la fratrie est une mini -société .elle a besoin de règles qui évitent de se laisser dominer par ses pulsions.
° Françoise Dolto insiste pour que chaque enfant ait la possibilté de réaliser son propre développement indépendamment de ses frères et sœurs : « lorsqu'un petit fait une bêtise avec son aîné parce qu'il l'a imité , je préconise de punir le cadet plutôt que l'aîné car il a commis 2 erreurs :
- il a imité son frère
- il a imité son frère ou sa sœur sans discernement , sans faire preuve d'esprit critique .»
* VOICI DES CONSEILS DE BON SENS DANS LES SITUATIONS DE CONFLITS :
- ne jamais prendre part ni se mêler au conflit , ce qui signifie refuser les mouchardages et faire payer ou réparer tous les belligérants ( prétendument responsables ou victimes ) s'il y a de la casse.
- compatir aux plaintes exprimées par les uns ou les autres , prendre en compte les peines exprimées ( puisqu'elles sont dites, elles sont donc réellement vécues par l'enfant) sans chercher à "consoler le pauvre petit "et en excluant toute condamnation , tout jugement dévaforable .
° vers 5 ans , un autre évènement met de la distance entre les frères et sœurs : les amours enfantines : signe que l'enfant amoureux du sexe opposé en a fini avec le complexe d'œdipe , que chaque parent a trouvé une place et un rôle bien défini .
° entre 7 et 14 ans , la distance se fait plus grande entre frère et sœur , chacun évoluant dans son propre monde
*** A PROPOS DU RANG DANS LA FRATRIE ...
- Avoir moins de 3 ans et devenir l'aîné est un véritable cataclysme intérieur ! sont préservés les enfants de moins de 18 mois , la différence d'âge idéale étant de 6 à 7 ans !° L' AÎNÉ : toujours un peu différent pour les parents qui font avec lui leurs 1ers apprentissages .rassure la mère dans son pouvoir de procréation ( affirme sa maternité )observateur , désireux de comprendre les règles des adultes , tourné vers le pèrecherche à contenter tout le monde , craignant de ne jamais faire assez bienréservé, obéissant , appliqué , souvent fanfaron et blessant avec les plus petitscourageux physiquementjaloux des tendres attentions de ses parents vis-à vis du petit : doit être rassuré sur l'amour de ses parents ( peur de ne plus être aimé comme avant )lui faire revivre les souvenirs du temps où il était bébé lui permettra de mieux comprendre et d'accepter( photos , échographies , récits ..)le faire vivre comme un enfant de son âge , éviter de le responsabiliser par rapport au bébé« la conquête de l'aîné , dit F.Dolto , consiste à pouvoir aimer quelqu'un sans être tenu d'agir , de penser, d'être comme lui » .En effet , l'aîné a tendance à imiter le bébé en régressant ...redevenir petit pour que la lutte soit égale !° LE CADET : un intrus dans la vie de l'aîné"plus vrai" car bénéficie de l'expérience des parentsquelques fois porteur d'un "lourd bagage " : les parents souhaitent parfois un 2e enfant au cas où il arrive quelque chose au 1e ; ou ils se consolent d'une déception par rapport au 1e ; ou encore , ils souhaitent réussir avec lui ce qu'ils considèrent avoir échoué avec le 1e ; il peut également "remplacer" un bébé mort ou "raccommoder " le couple ( enfant "pansement " ) ; tout simplement , assouvir le désir du couple d'avoir un enfant d'un autre sexe : la fratrie bisexuée restant "idéale "! , c'est aussi connaître 2 expériences différentes de parentalitéle cadet est un nourrisson câlin , sensuel , qui cherche à faire plaisir plutôt qu'à se conformer aux règlesinventif , créatif , aspire à toucher et à transformer la matièrebesoin de stimulis externes ; couleurs criardes , saveurs marquéessujet à de violents accés de colère° LE BENJAMIN : sélectif , ne veut que MAMANrayonnant , drôle , joyeux , a des comportements difficiles à saisir , copie ses aînés mais jamais de la même façon , cherche à les énerver , contourne les règles ...SI FRATRIE DE 2 :CONSIDÉRER AÎNÉ ET BENJAMIN° L'ENFANT DU MILIEU : situation inconfortable entre un grand qui commande et un petit très choyéen rivalité directe avec le 3e et dédain de l'aîné dont il est jaloux ; a l'impression que personne ne l'aimepartagé entre 2 complicités : proche du plus petit ( régressions ) , complicité avec l'aîné auquel il veut ressemblersubit moins la pression des parents ( accaparés par la réussite de l'aîné et le maternage du plus petit )**** ALORS JUSTEMENT , L'ENFANT UNIQUE ??« Je m'inscris en faux contre l'affirmation que ces enfants ont des personnalités particulières pour la simple raison qu'il leur manque un frère ou une sœur .Tous les enfants pour grandir , ont besoin de pairs qui leur permettent de se différencier , d'échanger , de partager , de communiquer et de s'opposer .Si les enfants uniques ont une particularité , c'est celle de pouvoir choisir leurs frères et sœurs parmi leurs cousins ou amis » Marcel Rufo .
* l'enfant unique -au centre de toutes les attentions- est souvent surprotégé ; il ressent un profond sentiment de sécurié et une impression de toute puissance : il est le héros du cercle familial , il hésite parfois à s'aventurer à l'extérieur de peur d'être remis en question
* il adopte un mode de fonctionnement adulte , ce qui peut constituer un handicap sur le plan social et sentimental
* surprotection signifie aussi extrême exigence et contrôle permanent des parents dont les peurs sont centrées sur le même enfant : éducation rime alors avec intrusion
* très entouré par ses parents qui l'accompagnent dans ses activités , l'enfant unique peut aussi connaître la solitude , l'ennui , la tristesse
* participant à la vie des adultes , il mûrit plus vite ...mais ATTENTION À BIEN LE METTRE À SA PLACE D'ENFANT !!
* en revanche , il endosse seul toute l'angoisse de ses parents .
* attention aussi à son lien exclusif avec maman !!
~ conseils aux parents d'enfants uniques :
- le plus important : ouvir la famille vers l'extérieur , l'enfant unique a besoin de rencontres avec ses pairs : cousins, copains, clubs sportifs , associations ...mais veiller à ne pas aller à l'encontre de la personnalité de l'enfant : respecter son caractère , ses passions , ses intérêts ..."l'essentiel étant que l'enfant se sente bien !»
**** CONCLUONS AVEC MARCEL RUFO :
° QU'EST QU'UN FRÈRE ? QU 'EST CE QU'UNE SŒUR ? : les définitions mettent en évidence des liens de filiation , puis des liens d'analogie vraie ou figurée . Synonymes donnés par le Robert : ami , camarade, compagnon .
° QU'EST CE QUE LA FRATRIE ? Remplaçons la définition décevante du petit Larousse ; " ensemble de frères et sœurs d'une même famille" par "FRATERNITÉ AUTOUR D'UN SOUVENIR PARTAGÉ " .
« La fratrie est une maladie d'amour faite de rivalités et de complicités .
Une fratrie réussie , c'est quand on devient copain ou ami avec son frère ou sa sœur : signe d'une victoire ultime sur les rivalités » Marcel Rufo -extrait de son livre : Frères et sœurs , une maladie d'amour -Ed , Fayard .
« C'est la confiance en soi qui permet de réussir sa vie et dans la vie : il est indispensable de s'aimer soi-même pour être aimé des autres , de ses frères et sœurs et de tous ceux qui croiseront un jour notre route .
Aider chacun dans la construction de son image de soi est indispensable ; un enfant qui manque de confiance en lui est vulnérable ; il se sent attaqué par un frère , une sœur , des parents trop stimulants ou des enseignants qui le comparent trop souvent à son aîné , il doute de tout et notamment de l'amour de ses parents.
On ne brille aux yeux des autres que si l'on est soi-même persuadé de pouvoir briller».
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