.
La qualité des interactions entre les parents agit sur les
chromosomes des enfants et leur santé.
«
L’amour n’est pas une récompense :
c’est un carburant ! »
c’est un carburant ! »
Un
concept tout droit sorti d’une conférence d’Isabelle
Filliozat,
très bien résumée par Julie Lemaire, auteure du super blog
MamanZen.
Nous sommes d’accord, nous ne pouvons pas dire à une voiture :
“
Emmène-moi
à tel endroit et je te donnerai de l’essence ! “
Et
bien, c’est la même chose avec l’amour. Imaginez quelque part
dans notre cœur, un réservoir, qu’il faut remplir très souvent.
Le carburant nécessaire à ce réservoir : c’est l’amour.
Et
c’est à nous parents, de remplir le réservoir de nos enfants.
Mais
essayez de mettre de l’essence dans une voiture diesel… et vous
comprendrez que peut-être,
l’amour que vous donnez à votre enfant n’est pas celui qui lui
correspond le mieux.
☺
L’enfant
a besoin de ce carburant pour avoir les comportements appropriés.
C’est quand il est carencé en amour qu’un enfant a des attitudes
désespérées pour chercher à obtenir de l’attention.
Cela
peut en effet paraître bizarre, mais c’est justement lorsque
l’enfant fait une bêtise qu’il a le plus besoin d’entendre et
de ressentir l’amour qu’on lui porte, et c’est également de
cette manière que vous, parents, aurez le plus de chances de faire
cesser des comportements problématiques et de faire en sorte que les
choses rentrent dans l’ordre
.
Nous
n’offrons jamais trop d’amour à nos enfants : leur réservoir se
vide constamment et notre devoir de parent c’est de le remplir et
de le
maintenir au niveau nécessaire pour que l'enfant soit heureux, se
sente en sécurité et s'épanouisse.
Le besoin d’amour et les preuves d’amour
On
peut aimer profondément une personne et ne jamais lui dire ou lui
montrer, tellement nous avons été habitués à cacher nos
sentiments au fil des années. Nous pensons que c’est évident…et
nous nous trompons !
Les
enfants (comme les adultes d’ailleurs) ont besoin de preuves
d’amour pour se sentir en sécurité et s’épanouir.
2
méthodes ( selon Isabelle Filliozat ) pour remplir ce réservoir :
verbale
et non verbale ;
mais notion primordiale à intégrer : surtout lorsque notre
enfant s'interroge sur le fait que vous l'aimiez ou si son
comportement révèle ses doutes ...URGENT de vous libérer et
d'accorder toute votre attention -en pleine conscience – à ce
dialogue nécessaire avec votre enfant .
*
répondre à son doute :
°
commencez par le regarder avec bienveillance puis
°
assurez lui que la question « tu m"aimes maman /papa?» est
très importante et qu'il est normal de se la poser ( ne niez surtout
pas son ressenti car dans le futur il ne se confierait plus et ses
doutes fermenteraient )
°
asseyez-vous à côté de lui , mettez vous à son niveau , au besoin
prenez-le
°
accrochez son regard
°
dîtes -lui que vous l'écoutez ( « je t'écoute, tu as toute mon
attention » )
°
aidez-le à exprimer son ressenti : que ressent-il ? D'où
viennent ses doutes ? /à quel moment sont-ils apparus ?
°
dîtes-lui que vous l'aimez et que vous êtes heureux-se- de l'avoir,
que vous l'aimerez toujours quoi qu'il fasse.
°
serrez-le contre vous et embrassez-le
*
D'où le doute peut-il naître ?
°
nombreux évènements possibles :
-
naissance d'un bébé dans la famille
-
adversité/ échec / séparation / dispute
-
expressions qui remettraient en question l'aspect inconditionnel de
l'amour ( rapport à l'autorité par ex.)
-
stress/ mal-être chez les parents
*
comment établir un cadre aimant ?
~
preuves d'amour verbales :Les
expressions suivantes sont des preuves d’amour pour l’enfant.
Elles sont à prononcer en accordant toute son attention à
l’enfant (et sans les banaliser par profusion) :
–
je
t’aime
–
j’aime
te regarder grandir/jouer/dessiner…
–
j’aime
vivre avec toi
–
je
suis heureux(se) de t’avoir pour fils(fille)
Dans le même registre verbal
inspirez- vous des mots qui renforcent sa confiance en lui
~ preuves d’amour non-verbales
La
preuve d’amour non-verbale la plus efficace est le temps
exclusif
que vous accorderez à votre enfant.
Isabelle Filliozat conseille de consacrer ne serait-ce que 10 minutes par jour de pleine disponibilité à votre enfant pour le nourrir d’affection et de tendresse.( on ne répond pas au téléphone, on ne fait pas autre chose en même temps…)
Partagez du temps avec lui. Jouez
avec lui, intéressez-vous à ce qu’il aime, questionnez-le
avec de petites questions.
Multipliez
les contacts :
regard bienveillant, toucher...Comme le précise Isabelle Filliozat,
« quand
les besoins de contact de l’enfant ne sont pas suffisamment
remplis, ses circuits cérébraux sont en manque. Crises de rage, de
pleurs pour un rien, comportements excessifs sont autant de
manifestations de détresse du système nerveux. Echanger des « je
t’aime », faire un câlin ou jouer ensemble charge
l’organisme en ocytocine, l’hormone du bonheur. »
~ D’autres idées pour prouver que vous l’aimez
–
cuisinez
son plat ou son dessert préféré.
–
laissez-lui
des petits mots (ou des dessins) ou des notes adhésives dans son
livre de classe, sur le frigo, dans la voiture, etc.
–
parlez-lui
de son enfance…et de la vôtre.
–
évoquez
ce qu’il vous a raconté dans les jours ou les semaines
précédentes. Echangez sur ses expériences.
–
racontez-lui
une histoire le soir.
–
jouez
avec lui.
–
apprenez-lui
à faire de nouvelles choses.
–
tenez
un journal de sa vie que vous agrémenterez de photos et d’objets.
–
chantez-lui
votre amour sur un air qui lui plait.
–
faites
le rire par des imitations, des mimiques, des chatouilles.
–
faites
une séance de photomaton « fou rire ».
–
organisez
une fête surprise et invitez copains/grands-parents/…
–
venez
le chercher à l’école quand ce n’est pas prévu.
–
posez
une journée ou une demi-journée de congé pour vous
occuper de lui.
- convenir avec lui d'un signe
montrant qu'il a besoin de recharger son réservoir : mettre sa
main dans la vôtre – par ex. quand vous êtes occupés à discuter
avec quelqu'un ou absorbés par une tâche .-contact physique
apaisant -
également
une autre méthode conseillée par le
Professeur en pédiatrie à la FACULTÉ DE MÉDECINE DU
TENNESSE, Ross Campbell :
Professeur en pédiatrie à la FACULTÉ DE MÉDECINE DU
TENNESSE, Ross Campbell :
nous
sommes tous différents, et n’avons pas toujours la même manière
de donner et de recevoir de l’amour. Il existerait cinq langages
différents, qui une fois identifiés, permettraient à votre enfant
de recevoir pleinement votre amour. D'où l'importance d'identifier
le langage que parle votre enfant afin qu'il comprenne l'amour
inconditionnel que vous lui portez .
~
Les 5 langages de l’amour
Il
existerait 5 langages de l’amour, 5 carburants différents pour
remplir le réservoir émotionnel de votre enfant. .
Nous
avons toujours besoin de ces cinq langages, mais après l’âge de 5
ans, il y en a souvent un qui nous touche plus que les autres. Ces 5
langages sont :
- Le toucher
- Les paroles valorisantes
- Les moments de qualité
- Les petits cadeaux
- Les services rendus, le soutien
Comment
les identifier ?
Souvent, notamment pour les plus
petits, les enfants expriment leur amour dans le langage qu’eux-mêmes
désirent recevoir. Il vous suffit seulement d’être à l’écoute
pour comprendre ce dont il a besoin. Pour vous aiguiller, vous pouvez
vous poser ce type de questions :
*
Comment exprime-t’il son amour ?
Un enfant ne possède pas la plupart des barrières mentales qu’ont les adultes, et s’exprime donc en toute sincérité, sans filtres. Observez la manière dont il donne de l’amour. Par exemple, si votre enfant vous fait souvent des compliments, il est possible que son langage principal soit les paroles valorisantes. S’il est très câlin, il communique plutôt par le toucher.
Un enfant ne possède pas la plupart des barrières mentales qu’ont les adultes, et s’exprime donc en toute sincérité, sans filtres. Observez la manière dont il donne de l’amour. Par exemple, si votre enfant vous fait souvent des compliments, il est possible que son langage principal soit les paroles valorisantes. S’il est très câlin, il communique plutôt par le toucher.
*
Qu’est-ce qu’il réclame souvent ?
L’enfant peut parfois réclamer très souvent la même chose parce que cela lui semble indispensable pour son développement affectif. Par exemple, votre aîné réclame beaucoup plus que son frère que vous lui racontiez des histoires ou que vous jouiez avec lui. Il se peut que son langage d’amour soit les moments de qualité
L’enfant peut parfois réclamer très souvent la même chose parce que cela lui semble indispensable pour son développement affectif. Par exemple, votre aîné réclame beaucoup plus que son frère que vous lui racontiez des histoires ou que vous jouiez avec lui. Il se peut que son langage d’amour soit les moments de qualité
*
Qu’est-ce qui le rend le plus heureux ?
L’amour est le carburant le plus puissant qui soit ! Il a la capacité de nous apporter des états de bien-être et de bonheur. Ainsi, repérez les moments dans lesquels vous sentez votre enfant épanoui, joyeux… Est-ce plutôt lorsque vous lui offrez un cadeau ? Lorsque vous prenez le temps de jouer avec lui ? Lorsque vous l’aidez dans une tâche ?
L’amour est le carburant le plus puissant qui soit ! Il a la capacité de nous apporter des états de bien-être et de bonheur. Ainsi, repérez les moments dans lesquels vous sentez votre enfant épanoui, joyeux… Est-ce plutôt lorsque vous lui offrez un cadeau ? Lorsque vous prenez le temps de jouer avec lui ? Lorsque vous l’aidez dans une tâche ?
*
De quoi se plaint-il souvent ?
Parfois, votre enfant, au lieu de vous dire ce qu’il aimerait, va se plaindre de ce qu’il n’a pas. S’il vous reproche par exemple de ne pas avoir de temps pour jouer avec lui, il cherche à vous faire comprendre qu’il a besoin de présence, d’attention, de moments de qualité. Si la majorité de ses plaintes concernent toujours le même sujet, c’’est un très bel indice !
Parfois, votre enfant, au lieu de vous dire ce qu’il aimerait, va se plaindre de ce qu’il n’a pas. S’il vous reproche par exemple de ne pas avoir de temps pour jouer avec lui, il cherche à vous faire comprendre qu’il a besoin de présence, d’attention, de moments de qualité. Si la majorité de ses plaintes concernent toujours le même sujet, c’’est un très bel indice !
Ainsi, en
observant le mode d’expression de votre enfant, vous réussirez à
identifier son langage d’amour et à remplir son réservoir
lorsqu’il en a besoin !
La
qualité des interactions quotidiennes
entre les parents agit sur les chromosomes
des enfants et leur santé.
entre les parents agit sur les chromosomes
des enfants et leur santé.
Nous
n’en avons pas toujours conscience mais
les enfants absorbent une bonne partie de l’affect positif et
négatif de leur environnement.
Ce phénomène d’imprégnation agit même sur leurs chromosomes et
plus particulièrement sur leurs télomères, sortes de capuchons
situés à l’extrémité de nos chromosomes dont le longueur
détermine notre longévité
et notre santé (mentale et physique). Des télomères
courts nous rendent plus vulnérables à la maladie et la dépression.
✱ Une étude confirme l’impact sur les enfants de la qualité des relations entre les parents...
Une
étude a suivi pendant trois mois les réactions d’enfants face aux
interactions quotidiennes de leurs parents. Elle s’est intéressée
à la
résonance émotionnelle et à l’effet miroir
dont ils faisaient preuve par rapport aux relations parentales.
Quand les parents se montraient
affectueux et que cela déclenchait des ressentis positifs chez les
enfants, les télomères des enfants étaient plus longs.
À l’inverse, quand les parents
se disputaient et que les enfants avaient des ressentis négatifs,
leurs télomères étaient plus courts, augmentant les risques de
maladies et de dépression sur le court et le long terme.
Il
est donc essentiel
1. de cultiver l'amour par des petits gestes de tendresse quotidiens au sein de la famille pour maintenir une ambiance chaleureuse.
2. de réduire au maximum l'exposition des enfants aux disputes entre parents.
3. de prôner des méthodes résilientes et aimantes ( comme l'écoute empathique ) pour soigner les enfants ayant assisté à des rapports violents et anxiogènes entre les parents ( notamment dans le cadre de divorces ) . La longueur des télomères sera ainsi améliorée.
1. de cultiver l'amour par des petits gestes de tendresse quotidiens au sein de la famille pour maintenir une ambiance chaleureuse.
2. de réduire au maximum l'exposition des enfants aux disputes entre parents.
3. de prôner des méthodes résilientes et aimantes ( comme l'écoute empathique ) pour soigner les enfants ayant assisté à des rapports violents et anxiogènes entre les parents ( notamment dans le cadre de divorces ) . La longueur des télomères sera ainsi améliorée.
✱ La communication non violente, un outil pour pacifier les rapports
Pour
réduire la violence orale, il est judicieux de se former à la
communication non violente en
se comportant comme une girafe (au lieu du chacal).
La communication non violente est
une méthode créée par Marshall B. Rosenberg. Nous y trouvons deux
façons distinctes de s’exprimer, de penser et d’être : la
girafe et le chacal. Via la définition de ces profils,
c'est un fabuleux outil pour mieux vivre ensemble et
s’épanouir au quotidien.
Le chacal
est une créature qui évolue plutôt au raz du sol, il a tendance à
réduire son champ de vision et de réflexion en ayant des habitudes
telles que :
- coller des étiquettes : « tu es méchant », « il est intelligent »
- porter des jugements : « J’ai raison tu as tort. Nous sommes les bons et ce sont les mauvais. »
- reprocher et s’auto-critiquer : « C’est ta faute. Tu aurais dû ! Je suis coupable. »
- nier la liberté de choix : « je dois, tu dois,…, tu ne peux pas, je suis obligé, il n’y a pas le choix. »
- exiger et menacer : « c’est un ordre ! c’est moi qui décide. Si tu ne fais pas ça alors… »
La girafe
est un animal de coeur, compatissant, bienveillant et à l’écoute.
Elle sait prendre de la hauteur. C’est l’opposé du chacal.
Il est
évident que cette manière d’aborder la vie est à l’origine de
situations plus ou moins plaisantes pour nous et pour les autres. En
effet, selon le principe d’action/réaction, le langage girafe
modifie aussi le comportement d’autrui(enfants comme adultes),
l’invitant à adopter les valeurs que nous lui proposons et qui
favorisent la libération émotionnelle, le respect, la transparence
et l’altruisme.
Il
suffirait d’un peu de pratique pour basculer la majorité du temps
du chacal à la girafe. Livre :
quand la girafe danse avec le chacal -les quatre temps de la
communication non violente . Serana Rust
LA VIDÉO D'ISABELLE
FILLIOZAT :
FILLIOZAT :
https://youtu.be/NX9ymMZDbRs
ISABELLE
FILLIOZAT :
pratiquons la parentalité positive : 4 outils
pratiquons la parentalité positive : 4 outils
1. STOP plutôt que « non »
Au lieu de
dire « non »
avec le visage crispé, dites « stop » !
Ainsi,
vous interromprez le mouvement de l’enfant.
Quand
vous dites « non », l’enfant est grondé, culpabilisé,
alors que dans un « stop », il n’y a pas de honte, on a
juste arrêté
l’action.
2. Les formulations positives
Nous avons
désespérément tendance à formuler les choses négativement :
nous expliquons aux enfants tout ce que nous ne voulons pas qu’ils
fassent.
Le cerveau
n’entend pas les messages négatifs.
Si vous lui dites :
« Ne traverse pas la rue », il va entendre « Traverse
la rue ».
En conséquence,
si vous donnez des interdits formulés négativement, vous avez de
grandes chances qu’ils ne soient pas respectés.
Au lieu de
dire « Ne marche pas ici », dites « Marche
plutôt de ce côté ». Au lieu de dire « Tu n’as pas
le droit d’utiliser la règle avec les feutres », dites
« Avec la règle, tu prends le crayon », etc.
3. Utilisons les routines
Les enfants
adorent l’ordre, l’organisation. Observez la façon qu’ils ont
de ranger leurs jouets : leurs doudous doivent être à cette
place et pas à une autre !
Si vous construisez des séquences ordonnées de comportements, votre
enfant fera les choses de lui-même,
sans que vous n’ayez à lui donner d’ordres.
Une
routine permet à l’enfant de se sécuriser, de s’orienter.
4. distribuons sans modération le carburant amour
Lorsque, par
exemple, un enfant n’a pas le comportement attendu, ses parents
vont avoir tendance à le « bouder » et ne le câliner
que lorsqu’il redeviendra sage.
Or,
l’amour n’est pas une récompense, c’est un carburant.
L’enfant
a besoin de ce carburant pour avoir les comportements appropriés.
C’est quand il est carencé en amour qu’un enfant a des attitudes
désespérées pour chercher à obtenir de l’attention.
Cela
peut en effet paraître bizarre, mais c’est justement lorsque
l’enfant fait une bêtise qu’il a le plus besoin d’entendre et
de ressentir l’amour qu’on lui porte, et c’est également de
cette manière que vous, parents, aurez le plus de chances de faire
cesser des comportements problématiques et de faire en sorte que les
choses rentrent dans l’ordre.
ISABELLE FILLIOZAT nous rappelle également :
SACHONS ÉDUQUER SANS AUTORITARISME :
Ce qui a
changé, aujourd’hui,
ce ne sont pas les enfants mais l’environnement
dans lequel ils
évoluent : le stress,
le manque de
disponibilité des
parents, le temps passé dans les transports,
etc.
De plus, la sécurité
intérieure d’un
enfant est différente selon qu’il est gardé par ses parents ou
par des personnes extérieures. Ajoutez à cela les stress visuels,
auditifs, et les aliments
« excitants» (chocolat,
sodas…), et vous obtenez des enfants qui ne peuvent pas rester en
place !
Il y a une
corrélation – démontrée scientifiquement – entre les
additifs chimiques et l’hyperactivité ou l’hypersensibilité
chez les enfants.
Un enfant
hyperactif est en mouvement constant.
Il est souvent maladroit, il fait tomber les choses, il n’arrive
pas à canaliser son énergie. Son esprit est furtif, il n’arrive
pas à se concentrer.
Cela s’appelle
aussi le déficit
d’attention, lié principalement à une suralimentation de stress
et de stimuli en tous
genres. Vous n’avez alors plus de prise, plus d’autorité sur
votre enfant.
En modifiant
sa nourriture (visuelle, alimentaire, etc.), l’enfant va pouvoir se
poser et retenir son attention plus longtemps, de façon plus calme
et être en contact réel avec ses parents.
Le
retour à l’autorité
n’est
pas une bonne idée car d’une part, cela ne fonctionne pas, et
d’autre part, parce que cela blesse l’enfant et le parent.
1.
En finir avec les punitions
A l’époque,
lorsqu’un enfant faisait une bêtise, on le punissait. Aujourd’hui,
nous avons plutôt tendance à rechercher la cause de la « bêtise »
ou du comportement pour la traiter, au lieu de sévir, sans essayer
de comprendre.
En effet, en
s’adressant uniquement au symptôme et pas à la cause, la punition
sera inefficace.
Il ne suffit plus
de dire « Je punis ou je laisse passer », vous
pouvez aujourd’hui faire le choix de comprendre, d’identifier le
problème à sa source pour essayer de trouver le remède approprié.
Si je sais répondre au besoin, j’ai plus de chance que mon
éducation tienne et soit cohérente au fil du temps.
Dans le cas
contraire, si je ne sais pas écouter, le besoin de mon enfant va
ressortir ailleurs.
2. Finis les cris
Hausser la
voix ne sert à rien !
Plus on crie,
moins l’enfant comprend.
Souvent, lorsqu’un parent crie, ce n’est pas contre l’enfant,
c’est parce que lui-même éclate.
De plus, nous
avons tendance à faire écho à l’éducation que nous avons
nous-même reçue.
Nous répétons de manière inconsciente les mots et les gestes que
nos parents avaient envers nous lorsque nous étions plus jeunes et
que nous nous faisions disputer.
Nos neurones
miroirs nous jouent un tour et nous
faisons du mimétisme avec notre parent.
Parfois, on
peut aussi faire le contraire
pour ne pas reproduire le modèle de nos parents ! Mais ceci n’est
pas éducatif.
Solution >
La chaîne ne peut se rompre que si l’on prend conscience que cette
réaction n’était pas la bonne de la part de notre propre parent,
et soigner
notre enfant intérieur
d’une blessure (peur ou humiliation) pas tout à fait guérie.
La
parentalité positive nous oblige ainsi à désapprendre tous ces
automatismes et à gérer les situations de façon éducative.
A
chaque fois que vous vous surprendrez à sentir cette exaspération
qui monte, respirez et rappelez-vous votre histoire.
Quand
on crie, l’enfant a peur,
l’amygdale reçoit les impulsions de l’extérieur et déclenche
une alarme. Elle envoie des hormones de stress dans tout l’organisme.
Plus
tard, il suffira d’une grosse voix ou d’un cri pour que cette
alarme sonne. Lorsqu’on crie trop sur un enfant, son amygdale va se
cristalliser et l’enfant se désensibiliser, ou au contraire,
sur-réagir et avoir peur au moindre bruit.
Si
un enfant fait une bêtise de l’ordre de la maladresse, au lieu de
crier, donnez-lui tout simplement les moyens de se responsabiliser et
de réparer.
Au
fond, les enfants adorent réparer. S’ils sont pétrifiés par la
peur, par vos cris, ils ne feront pas les choses correctement.
Posez-vous
toujours la question : dans cette situation, qu’est-ce qui va
être éducatif pour lui ?
N’oubliez
pas de dire tout votre amour à votre enfant, dans toutes les
circonstances ! Cela le nourrit.
Il sera toujours sensible à l’amour que vous lui portez.
Consacrez-lui
du temps, touchez-le, gardez toujours le contact avec lui.Quand
vous touchez votre enfant, il sentira votre contact et libèrera de
l’ocytocine,
l’hormone du bien-être, cela le sécurise.
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